Pour les élus Verts, le développement des transports en commun doit être la priorité des politiques publiques locales. D’autant que l’agglomération toulousaine accuse un retard considérable, faute de politique majeure. Or, pendant ce temps, le territoire attire entre 13000 et 15000 habitants par an. Et, d’ici dix ans, l’agglomération enregistrera près de 500 000 déplacements mécanisés par jour. L’objectif est donc on ne peut plus clair : « Il faut stopper la croissance de l’automobile au plus vite et développer des transports en commun pas chers », explique Jean-Charles Valadier, adjoint au maire de Toulouse en charge de l’aménagement urbain et de l’espace public. Le nerf de la guerre ? L’argent. Où en trouver ? Les Verts proposent trois pistes : diminuer les budgets consacrés à la voiture pour les transférer sur les transports collectifs et les modes doux, proposer des projets ambitieux à l’État, et lever un système détaxes additionnelles sur les ménages. « Il faut que cesse cette politique de petits bras et sans courage, prévient Henri Arevalo, conseiller municipal Vert à Ramonville et vice- président délégué au Sicoval. Nous appelons la classe politique toulousaine à aller plus fort et plus loin sur les transports ».