Lors de la séance du 27 mai 2011 j’ai présenté le compte administratif de la régie agricole de notre Ville, en tant qu’adjointe responsable de ce domaine.
Voici l’intervention que j’ai faite à cette occasion.
Monsieur le Maire, chers collègues,
J’ai plaisir à vous présenter ces 3 délibérations, qui me donnent l’occasion de rappeler les grandes lignes de la politique que nous menons concernant la régie agricole de la Ville de Toulouse.
Car les Toulousains le savent trop peu, nous sommes propriétaires d’un vaste domaine agricole d’une superficie de 350 hectares dont 270 hectares sont consacrés à des cultures céréalières et 25 hectares à la vigne.
Nous avons, conformément à nos engagements, augmenté de manière significative la part des aliments biologiques dans la restauration scolaire, et nous sommes fiers de servir aujourd’hui l’équivalent d’un repas bio par semaine.
Cela s’est fait, et continue de se faire, sur la base d’un travail de fond important en amont, avec tous les acteurs de la filière agricole et agroalimentaire. Ils connaissent notre volonté politique de défendre une agriculture saine et de proximité, organisée en filière courte.
Pour être en cohérence avec cette action politique, nous nous devions en tant qu’exploitant agricole nous-même, d’être les premiers à engager la reconversion de nos terres à l’agriculture biologique. Nous sommes aujourd’hui en année « C2 » sur les 3 années nécessaires de reconversion pour avoir le label biologique.
Je veux ici aujourd’hui remercier chaleureusement le personnel de la régie Agricole pour son engagement et remercier aussi la fédération régionale de l’agriculture biologique pour le concours technique qu’elle apporte à cette reconversion.
Ce sont des actions qui contribuent à l’exemplarité de la Ville de Toulouse, pour cela, mais aussi parce que nous sommes, avec notre régie agricole, l’exemple pratique, peut être le plus marquant, de l’application des principes défendus aujourd’hui à tous les niveaux des instances politiques.
Car tout le monde parle de l’importance de la place que l’on se doit de préserver pour l’agriculture en général mais aussi, et c’est plus nouveau, pour l’agriculture périurbaine et urbaine.
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