Chaque jour, 27 500 repas sont préparés à la cuisine centrale et livrés aux écoles toulousaines. La part de bio local est passée de 5 % en 2007 à 18 % en 2009 (l’équivalent d’un repas bio par semaine) et devrait atteindre 25 % cette année. La restauration scolaire n’a jamais eu autant de succès (2 500 repas de plus qu’en 2007). Pour aller plus loin, Elisabeth Belaubre plaide pour la création de cuisines intégrées aux nouveaux groupes scolaires. Et la régie agricole de Toulouse convertit au bio ses 270 ha de cultures céréalières. Cette année, c’est un projet de création d’une légumerie qui a été au cœur de la réflexion, avec, pour corollaire, la promotion du maraîchage biologique périurbain et régional à travers un travail assidu avec les acteurs de l’agriculture locale.

Au rayon santé environnementale, Elisabeth Belaubre a souhaité répondre rapidement aux nombreux Toulousains inquiets de la pollution électromagnétique. La Mairie a ainsi suspendu l’installation de toute nouvelle antenne-relais sur le domaine public. Elle travaille aujourd’hui à redéfinir les niveaux d’exposition aux ondes. Une prochaine charte devrait les abaisser aussi près que possible de 0,6 V/m.

Quant au pylône de Bonhoure, équipé pour la diffusion des ondes télé et radio, il émet des champs électromagnétiques bien au-dessus des seuils raisonnablement acceptables - ce qui mobilise les riverains depuis plus de vingt ans. Mais Toulouse vient de remporter une importante victoire juridique : le Tribunal administratif a affirmé le droit de la ville de ne pas renouveler la convention qui la liait à l’exploitant. La ténacité politique a permis de sortir d’une longue impasse.