Dans un article daté du 25 novembre, La Dépêche du Midi nous rappelait l’existence de "paysans urbains", résistant encore à l’urbanisation des terres agricoles de la périphérie (à télécharger en bas de ce billet).
Je me félicite que notre quotidien local ait donné un coup de projecteur sur ce sujet ô combien important, et j’en profite pour vous faire part de quelques éléments de la réflexion en cours parmi les élus de notre grande agglomération, dans le cadre de l’élaboration d’un document appelé « SCOT » ou Schéma de cohérence territoriale (1).
Le constat a été fait au niveau national et européen : les grandes agglomérations doivent cesser de s’étaler, pour au contraire se regrouper autour des axes de transports en commun, tels que les tramways ou les gares ferroviaires. Cela signifie qu’il faut valoriser les espaces de nature et les espaces agricoles qui jouxtent les zones urbanisées .
Car ce principe découle d’un fait simple : plus un quartier est dense, plus ses habitants ont besoin d’être à proximité de vrais espaces agricoles ou de nature.
A ce constat viennent s’ajouter d’autres préconisations, de plus en plus importantes pour qui veut un avenir écologiquement et socialement soutenable :
Développer les circuits courts, c’est à dire permettre aux habitants d’acheter des produits agricoles et surtout maraîchers cultivés sur place,
Développer une agriculture qui anticipe le réchauffement climatique - qui deviendra insupportable en ville - en contribuant au rafraîchissement des zones urbaines.
C’est pourquoi, partout où ils sont présents, vos élus verts défendent la sauvegarde des terrains agricoles de notre aire urbaine, et demandent la mise en place d’une politique agricole urbaine.
Cela implique notamment une reconversion de l’agriculture industrielle en une agriculture paysanne maraîchère, si possible bio, tournée vers la fourniture de produits frais, et contribuant de fait à enrayer le réchauffement climatique.
En tant qu’adjointe à la restauration collective, ma collègue Elisabeth Belaubre y travaille justement, en introduisant le bio dans les assiettes des écoliers toulousains.
(1) D’ailleurs je vous invite chaudement à télécharger cette contribution des élus Verts, ci-dessous !
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