Ecophyto, qu’est-ce c’est ?
MB – « C’est une démarche issue du Grenelle de l’Environnement. Elle fixe l’objectif national d’une diminution de 50% de l’utilisation des pesticides, également appelés produits phytosanitaires. Ces derniers, qui comprennent les herbicides, les insecticides et les fongicides, sont principalement utilisés dans l’agriculture, mais aussi par les collectivités locales.
La volonté qui existe aujourd’hui d’en limiter l’usage se fonde sur la connaissance d’effets indésirables graves : pollution des eaux, atteinte à la biodiversité, risques sanitaires pour les personnes qui appliquent ces produits. Et pour l’ensemble de la population, les effets sur la santé humaine sont de plus en plus fortement suspectés dans les études médicales. »
La réduction des pesticides, ça n’est pas nouveau à Toulouse…
MB – « Effectivement, nous le faisons de manière très volontaire depuis 2008 dans notre gestion des espaces verts. Aujourd’hui, l’utilisation des insecticides et des fongicides est devenue très rare sur ces espaces, grâce à l’alternative que nous offre la « protection biologique intégrée ». Celle-ci consiste entre autres à recréer des équilibres dans les milieux en y réintroduisant de la diversité végétale, car la meilleure protection contre les espèces ravageuses, c’est la variété !
Sur les bases de loisirs, nous avons même supprimé tout produit phytosanitaire, de même que sur les cultures de la régie agricole de Candie, en cours de reconversion biologique sous l’impulsion de ma collègue Elisabeth Belaubre.
Par ailleurs, notre Plan Climat traduit également une volonté de diminuer de manière significative l’utilisation des pesticides sur le domaine public. »
Qu’attendez-vous donc de la signature par la Ville de cette charte ?
MB – « L’officialisation et l’approfondissement de la démarche de notre municipalité ! Cette charte offrira aux collectivités signataires en Midi-Pyrénées un cadre d’échange et de collaboration qui leur permettra d’améliorer leurs pratiques. Pour Toulouse, je pense en particulier à l’usage des désherbants, où la marge de réduction reste importante, notamment dans les cimetières. Nous voulons aussi accompagner toujours plus les particuliers vers l’utilisation d’alternatives aux pesticides, dans le cadre d’opérations telles que Toulouse prend la clé des champs ou des journées portes ouvertes aux serres municipales. »
L’écoquartier de la Cartoucherie n’aura-t-il d’écolo que le nom ?
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