Une charte de l’agriculture pour redonner sa place à la production locale
Vice Président du Grand Toulouse en charge de l’Environnement et du Développement durable, Antoine Maurice présentera la charte pour une agriculture durable en territoires périurbains. Pour lui, cette charte qui débouchera sur un plan d’actions, « jette les bases d’une politique de préservation et de développement de l’agriculture sur notre territoire. Tous les 7 ans, la France perd une surface cultivable équivalente à celle d’un département. Notre agglomération n’a pas dérogé à cette tendance du fait de sa forte attractivité et d’un étalement urbain non maîtrisé. Il était temps de rompre avec cette logique, notamment en préservant la destination agricole du foncier, en lien avec l’urbanisation moins gourmande en espace que nous impulsons dans nos politiques d’urbanisme. » Les actions lancées répondront à la demande croissante des citadins en produits locaux de qualité, à travers la mise en place de « circuits courts » et le soutien à l’agriculture biologique. Leur développement représente un gisement d’emplois très important.
Un projet Grand Parc Garonne pour que la ville ne tourne plus le dos à son fleuve
Le Conseil de communauté adoptera également un Plan guide des aménagements dans le cadre du Grand Parc Garonne, avec des opérations pilotes menées à court terme. Ce projet, qui associe 7 communes, vise à fédérer les acteurs du Grand Toulouse autour de la réappropriation du fleuve. Pour Danielle Charles, élue de Toulouse en charge des voies d’eau, « la ville, qui avait tourné le dos à la Garonne, va se réconcilier avec le fleuve sans lequel elle n’existerait pas. Au moment où le Grand Toulouse va devenir Toulouse Metropole, j’y vois un élément fondateur de son identité. »
Avec ses 3500 hectares de nature sur 40 kilomètres, le Grand Parc Garonne constituera un corridor écologique propice à la biodiversité, au maraîchage et au loisir, ainsi qu’un élément d’atténuation de la hausse des températures, dans une zone très exposée au réchauffement climatique.
Une aide à l’acquisition de vélos à assistance électrique pour encourager l’éco-mobilité
Enfin, la séance marquera le lancement d’une aide à l’acquisition de Vélos à assistance électrique (VAE). La communauté urbaine aidera en effet les personnes à hauteur de 25% du prix d’achat d’un tel vélo, et pour une somme maximum de 250 euros. Au total, l’investissement de départ de la collectivité sera de 250 000 euros sur 1000 vélos. Pour Philippe Goirand, qui pilote le Plan Vélo du Grand Toulouse, cette mesure « apportera une réponse aux habitants des zones périurbaines, en levant le frein important à la pratique du vélo que peut constituer la trop grande distance à parcourir, en particulier pour le trajet domicile-travail. Car le VAE permet d’atteindre sans forcer une vitesse de 25 km/h ».
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