Avec l’arrivée de 12 nouvelles communes au sein de la Communauté urbaine, le Conseil municipal a procédé aujourd’hui à l’élection de 13 nouveaux représentants.

L’issue de ce scrutin a été marquée par un coup de théâtre, avec l’annonce par Monsieur Moudenc de la démission collective des élus communautaires du Groupe « Toulouse pour tous ».

Après l’implosion de la droite lors du conseil munipal de décembre, le nouveau Président de l’UMP-31 a donc joué sous nos yeux un second acte bien peu conforme aux postures de responsabilité qui sont les siennes. Si nous nous étions abstenus de commenter les chamailleries internes de l’UMP, nous ne pouvons que déplorer cette ultime conséquence d’une guerre des droites qui menace à présent de bloquer l’institution Grand Toulouse et de retarder ses projets. Les électeurs et sympathisants de la droite seront juges…

Monsieur Moudenc a justifié cette décision par la sous-représentation de son groupe politique au Grand Toulouse. Pour leur part, les élus EELV sont conscients du déficit démocratique dont souffre l’intercommunalité, dont les délégués ne sont pas élus au suffrage direct. Le Grand Toulouse n’y échappe pas, tiraillé par la contrainte que pose la double légitimité d’une représentation à la fois géographique et politique.

Mais les élus écologistes ont choisi d’agir en responsabilité, sans ajouter à la confusion, en faisant liste commune avec les groupes de la majorité municipale.