#9 - Avril 2010

 

La presse en parle

Francazal accueillera l’aviation d’affaires

La Dépêche du Midi - 21 avril - Approfondir le scénario aéronautique. C’est ce que le préfet Bur a proposé au septième comité de pilotage pour l’avenir de Francazal qui se tenait hier matin à la préfecture. Dans ce « dossier complexe », selon Dominique Bur, l’État avance ses pions avec prudence. Deux ans après que l’armée a décidé de tourner la page de Francazal, l’État a décidé d’ouvrir, au moins de manière transitoire, un nouveau chapitre aéronautique à l’histoire de ce site lié à l’aviation. Lire la suite

Dernière piste pour francazal

20 Minutes - 20 avril - L’avenir de Francazal devrait être tranché aujourd’hui. Mais la piste du maintien d’une activité aéronautique sur ce site semble tenir la corde face au scénario d’une urbanisation de ces 280 hectares. Lire la suite

"Non aux jets privés"

La Dépêche du Midi - 20 avril - « Ce mardi 20 avril se réunira à la préfecture le comité de pilotage chargé de la réflexion sur le devenir de la base de Francazal. Nous saluons cette initiative, bienvenue après les deux ajournements de ce comité survenus ces derniers mois », notent les élus Verts de Toulouse et du Grand Toulouse." Lire la suite

Toulouse : pain bio à tous les repas

L’Humanité -1er avril - Produits bio et frais arrivent peu à peu dans les cantines scolaires toulousaines. Une politique encore limitée par une filière agricole et des installations peu adaptées. Lire la suite

Victoire des riverains contre les antennes relais

La Dépêche du Midi - 18 mars - Deux décennies de combat viennent de prendre fin. TDF va être obligé de démonter son antenne de Bonhoure. La chambre d’appel du tribunal administratif de Bordeaux a autorisé mardi la ville de Toulouse à ne pas renouveler le contrat d’occupation de Télédiffusion de France. Lire la suite

Le scrutin à la loupe

La Dépêche du Midi - 16 mars - Une abstention inouïe dans les quartiers sensibles de Toulouse ; un regain du Front national en milieu rural ; un vote écologiste qui s’enracine à Toulouse mais ne progresse pas ; la déroute de la droite à Toulouse : ce sont les principaux enseignements du premier tour des élections régionales dans la Haute-Garonne. Lire la suite

 

Edito

 

Merci à vous !


Tout d’abord, merci aux électeurs toulousains qui ont voté le 14 mars pour la liste Europe Ecologie conduite par Gérard Onesta. Avec 18,88 % des suffrages exprimés le vote écologiste progresse de plus de 6 % par rapport au score que nous avions réalisé en 2004 sur le même scrutin.

Cette progression est un encouragement pour la démarche de rassemblement des écologistes qui est menée aujourd’hui par notre mouvement politique. Une démarche qui a pris son envol en 2008, lors des journées d’été des Verts qui avaient lieu … à Toulouse justement. Ce score a permis de créer un large rassemblement à gauche, qui s’est avéré gagnant et donne un nouvel élan à l’exécutif régional, au sein duquel le souci écologique ne pourra désormais plus être ignoré.
Les élus Verts de Toulouse et du Grand Toulouse se sont aussitôt mis au travail avec les 15 élus écologistes du Conseil Régional : sur un grand nombre de dossiers, nous pourrons dorénavant croiser nos responsabilités respectives, pour accentuer le virage écologique que nous devons mettre en œuvre au plus vite. Avec des responsabilités nouvelles dans les domaines des relations internationales, du logement, de la santé, du développement durable… autant de thématiques propices à un épanouissement concerté de notre projet politique, qui conjugue l’écologie et la justice sociale.

Sur le plan national, les enseignements de ce scrutin sont de taille. Les scores des différentes listes sont autant de messages adressés par les électeurs aux formations politiques. Ils demandent à être soigneusement analysés.
Tout d’abord, Nicolas Sarkozy a de toute évidence subi un désaveu de grande envergure. Avec un score national de 36% (contre 54% pour l’union de la gauche), la majorité présidentielle sort affaiblie de cette épreuve. La casse du service public, l’aggravation des inégalités, l’abandon des engagements du Grenelle de l’environnement et la mise à mal des dispositifs de solidarité ont pesé lourd dans le choix des électeurs. Pire, l’instrumentalisation des thèmes de la sécurité et de l’identité nationale, la stigmatisation des populations d’origine étrangère ont redonné de l’élan aux slogans simplistes de l’extrême droite, qui continue de menacer l’équilibre de notre République. Mais ce que les français ont voulu faire comprendre tout aussi clairement en votant contre la majorité présidentielle ou en boudant les urnes, c’est qu’ils rejetaient la pratique politique mise en œuvre par Nicolas Sarkozy. Cette hyper présidentialisation, cette confiscation des institutions autour d’un homme et de ses intérêts, son mépris pour le débat public et parlementaire, contribuent largement au discrédit qui s’est exprimé dans l’abstention. Cette leçon devra être retenue par la gauche, qui n’a pas su jusqu’ici mettre en marche le chantier de la VIème République. Elle devra proposer demain les moyens de faire en sorte que tous les élus, à commencer par le Président de la République, soient au service de la « chose publique ». Et favoriser la participation des citoyens à l’élaboration des politiques publiques. Sans cela le discrédit de la politique risque de nous entraîner vers une fragilisation de la démocratie…

Ensuite, le score réalisé par les listes d’union de la gauche et des écologistes nous donne une responsabilité particulière. Nous ne pouvons pas nous contenter d’un satisfecit, comme si la défaite d’un camp allait créer mécaniquement la victoire d’un autre. La confiance témoignée nous engage, nous devons nous mettre en marche pour écrire le projet d’une véritable alternative. Un projet à même de répondre aux urgences sociales qui s’accumulent, et à la hauteur de la responsabilité particulière de notre génération au regard de l’enjeu écologique. La difficulté ne doit pas être sous estimée, nous ne pourrons pas nous contenter de convoquer simplement les « valeurs de la gauche », ou de formuler des vœux pieux autour de la « moralisation du capitalisme » ou de la « croissance verte ». Un projet pour le XXIème siècle réclame de l’ambition, du pragmatisme et nous oblige à l’innovation politique.

Enfin, le résultat des listes Europe Ecologie au premier tour confirme l’émergence d’une nouvelle force politique capable de faire bouger les lignes. Ce mouvement récent reste cependant fragile. Il peut souffrir de la volatilité des électeurs. Et surtout, nos institutions politiques sont conçues de manière à privilégier le bipartisme plutôt que la diversité politique. L’absence de prise en compte de la proportionnelle lors des élections législatives et la place particulière que prend le duel du second tour des élections Présidentielles pourraient constituer un cap difficile pour la traduction de cette aspiration. Pourtant, les électeurs ont très clairement manifesté leur intérêt pour le projet porté par Europe Ecologie et les Verts au cours des deux derniers scrutins. Pour s’installer durablement dans le paysage politique, il faudra que nos nouveaux élus confirment qu’ils s’impliquent totalement dans leurs responsabilités. Il faudra qu’ils parviennent à modifier les politiques publiques, à réaliser les engagements pris devant les électeurs, et à maintenir le dialogue avec la population. Les choses sont bien engagées : la grande majorité des élus est en situation de mandat unique et s’est rendue grandement disponible. L’expérience du groupe des élus en place au Parlement Européen démontre que la parole et la pratique politique restent transparentes et cohérentes. On a pu le constater lors du vote d’investiture de la Commission européenne présidée par José Manuel Barroso : tous pays confondus, les élus écologistes ont voté d’une même voix contre cette équipe, qui poursuivra les politiques ultra-libérales déjà mises en œuvre jusqu’ici. Une cohérence dont ne peuvent pas se prévaloir l’ensemble des forces progressistes de l’assemblée, puisqu’une grande majorité des parlementaires du Parti Socialiste Européen a voté pour la Commission Barroso, ajoutant leurs voix à celles des conservateurs et des libéraux.

Ce mouvement autour d’Europe Ecologie incarne l’espoir d’une pratique politique nouvelle, qui porte les valeurs d’un projet de société solidaire et durable. C’est une aventure humaine collective, à laquelle nous invitons tous les toulousains désireux de consolider cette démarche, et de faire en sorte qu’elle puisse s’imposer encore plus fortement au sein de notre agglomération.


Régis Godec, Président du groupe des élus Verts à la mairie de Toulouse

C'est d'actualité

Francazal : le moment est venu de dissiper le brouillard

Communiqué diffusé le 19 avril - Ces derniers mois, les spéculations concernant le devenir de ce site ont grandi dans un climat de totale opacité, d’aucuns trouvant intérêt à faire enfler la rumeur sur la création d’un aéroport d’affaires. Alors que nous disposons de l’opportunité d’aménager au Sud-Ouest de Toulouse un espace de nature, d’habitat et d’activités économiques de plus de 200 hectares, l’Etat s’apprêterait donc à en faire un site pour l’atterrissage de jets privés ? Lire la suite

Gestion de l'eau : pourquoi nous voulons le retour en régie à Toulouse, dès 2015

Intervention d’Antoine Maurice le vendredi 9 Avril 2010 au nom du groupe des élus Verts - Avant mars 2008, d’aucuns, au sein même de notre assemblée, dénonçaient haut et fort le contrat qui nous lie depuis 1990 à Véolia. Et j’en fais partie, ainsi que l’ensemble des élus Verts. Et depuis mars 2008, jusqu’à aujourd’hui, nous le disons, et demain encore le dirons... Lire la suite

Conseil de communauté du Grand Toulouse

Compte-rendu de la séance du 9 avril, durant laquelle c'est à nouveau l'eau qui a suscité le plus de débats. Lire la suite

Des actes (enfin) en conformité avec les discours ?

Communiqué d'Antoine Maurice diffusé le 30 mars - Le projet de liaison autoroutière Toulouse-Castres a donné lieu a un débat public entre octobre et janvier dernier, et la CPDP (Commission particulière du débat public) instituée pour l’organiser vient de publier le compte-rendu des échanges. Je me félicite de la fidélité avec laquelle ce document relate les débats. Il atteste particulièrement de la force des arguments développés par les partisans d’une alternative à l’autoroute, en relevant « l’expertise citoyenne » développée par les partisans d’une alternative au projet routier. Lire la suite

Conseil municipal du 26 mars

Le Conseil municipal ne s’était pas réuni depuis deux mois. L’ordre du jour était donc chargé, mais essentiellement constitué de délibérations de nature technique. C’est l’analyse des résultats aux élections municipales qui a dominé les débats liminaires. Lire la suite

Pylône de Bonhoure : réaction au jugement du
Tribunal administratif de Bordeaux

Communiqué d’Elisabeth Belaubre diffusé le 17 mars - Dans l’affaire qui opposait la Ville de Toulouse à la société TDF, la chambre d’appel du Tribunal administratif de Bordeaux vient de rendre un jugement favorable à notre municipalité. Ce dernier autorise en effet la Ville à ne pas renouveler le contrat d’occupation du site de Bonhoure, sur lequel TDF dispose d’un pylône accueillant des émetteurs de télévision, de radio et de téléphonie mobile. Lire la suite

 

 

 

Sur le blog des élu(e)s

Vélo-radio !

Par Philippe Goirand - Voici une réalisation qui prouve qu’il n’y a pas qu’en voiture qu’on peut rouler en musique... Lire la suite

Meurtres au maquis

Par Danielle Charles - En dehors de la question religieuse, Pâques est pour moi le prétexte de rencontres familiales. Rassemblement dans une maison familiale accueillante, sur une aire de verdure, les cousins viennent de partout pour se retrouver et partager un moment de convivialité et de mémoire. Lire la suite

Un projet...

Par Jean-Charles Valadier -... Il s’agit ici d’abattre les platanes de la commune de Daux, entre Montaigut sur Save et Mondonville, au motif de sécuriser les déplacements automobiles. Je le juge incompatible avec la nécessaire préservation des paysages d’allées de platanes du pays toulousain. Lire la suite

 

De l’insupportable au désirable...

Par Antoine Maurice - Jeudi 25 et vendredi 26 mars, à Toulouse, se tenait le 34ème Congrès de FNE (France Nature Environnement), auquel j’ai participé. Le thème était cette année : "De l’insupportable au désirable, vers une économie respectueuse de l’homme et de l’environnement". Lire la suite

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Rendez-vous

 

2 ans, on fait le bilan !

Le 17 mai, les élus Verts de Toulouse et du Grand Toulouse, vous convient à un bilan de leur 2ème année de mandat. A partir de 20H00, au restaurant l'Estanquets de la Portièra, 42 rue des blanchers, Toulouse. Entrée libre.

26 avril - 20H00, salle municipale Osète, 6 rue du Lieutenant Colonel Pélissier, Toulouse - Réunion publique de concertation sur la ligne de tramway "Envol".

27 avril - 20H00, salle municipale Saint-Michel, 95 Grande Rue Saint-Michel, Toulouse - Réunion du Collectif « Toulouse et Grand Toulouse» pour l’Avenir d’Europe Ecologie.

28 avril - 20H00, salle polyvalente de la mairie de quartier de Saint Martin du Touch, 2 rue Sentenac - Commission de quartier en présence de Nicole Dédébat.

29 avril - 20H00, 60 boulevard des Récollets, Toulouse - Dans le cadre de la plénière mensuelle des Verts, projection-débat autour du film "Un racisme à peine voilé".

4 mai - 20H00, Salle de conférence du petit capitole de Lardenne, 153 avenue de Lardenne, Toulouse - Commission de quartier en présence de Régis Godec.

Les rendez-vous publics des élu(e)s et plus de dates sur l'agenda de notre site

Et chaque semaine, permanences du groupe des élus Verts, 27 rue des Lois, le mercredi de 9H00 à 12H00 et le jeudi de 14H00 à 17H30.

 

 

 

Groupe des élus Verts 27, rue des Lois - 31000 Toulouse

Tel. 05 61 22 27 52 - 05 61 22 24 61 - 05 67 73 81 39 Courriel lesverts@mairie-toulouse.fr

www.toulouse.elusverts.fr

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Directeurs de publication Régis Godec / Antoine Maurice