Le jeudi 8 avril à 19h, Laetitia Sanchez à reçu Paul Poulain, spécialiste des risque industriels et technologiques, pour échanger sur les risques industriels et technologiques en Normandie.

Paul Poulain est Président du Groupement des Entreprises d’Etudes de Sécurité et Prévention Incendie (GEESPI)

cette discussion avait lieu après les 1 an 1/2 de la catastrophe industrielle de Lubrizol Paul Poulain a démarré son intervention en tirant un bilan alarmiste des usines, entrepôts, exploitations agricoles ne respectant pas la réglementation (géorisques). Ensuite nous avons pu voir comment prévenir, informer et s’informer sur les risques industriels et technologiques.

Nous avons finis en nous demandant quelles pistes pour l’avenir, le rôle des collectivités (notamment la Région) et de l’Etat pour une meilleure prévention, un meilleur contrôle et une plus grande sécurité.

L’urgence de la situation écologique, sanitaire, économique, sociale et démocratique nous oblige à trouver de nouvelles voies pour être à la hauteur des attentes des Normandes et des Normands sur ces enjeux. L’association de deux femmes, maires de leur commune urbaine et rurale et qui œuvrent au quotidien pour leurs concitoyennes et concitoyens redonne du sens à l’engagement pour le bien commun.

Mélanie Boulanger et Laetitia Sanchez formeront un binôme pour mener une liste contre la majorité sortante qui s’est illustrée par son soutien et la tentative de passage en force sur un projet particulièrement destructeur de l’environnement : le contournement Est de Rouen.

La mise en place de ce projet commun nécessite une gouvernance novatrice dans laquelle les composantes, Pôle Écologiste et Pôle Socialiste, sont à parité de responsabilité. Cet engagement en commun se traduira par la candidature de Mélanie Boulanger à la présidence de la Région et celle de Laetitia Sanchez comme 1ère vice-présidente avec des prérogatives renforcées et une capacité d’intervention transversale auprès de l’ensemble des services de la Région.

Au-delà des Régionales, c’est un élan pour l’ensemble des territoires avec une proposition commune sur les 5 départements normands entre les formations du Pôle Écologiste et du Pôle Socialiste afin de bousculer les majorités sortantes et prendre la direction de départements. Région et départements doivent pleinement jouer leur rôle pour protéger et accompagner les Normandes et les Normands dans les changements du monde à venir.

C’est avec responsabilité que ce rassemblement propose de s’élargir aux partenaires qui souhaiteraient rejoindre cette dynamique de gauche et écologiste pour présenter un front uni face aux majorités sortantes en Normandie, dans le Calvados, l’Eure, la Manche, l’Orne ou la Seine Maritime.

C’est pour la Normandie que se rassemblent la gauche et les écologistes, afin de faire gagner le projet protecteur dont les Normandes et les Normands ont besoin, autour des candidatures de Mélanie Boulanger et de Laetitia Sanchez.

Laetitia SANCHEZ

Cheffe de file régionale

Véronique BEREGOVOY et Bastien RECHER

Porte-paroles

Notre région a toujours cette image de la « verte Normandie », on ferme les yeux et on visualise les vaches sous les pommiers. Même si cela existe encore, certains chiffres en surprendraient plus d’uns. Alors oui, nous sommes toujours la 1re région agricole de France avec 70% de notre territoire concerné par cette activité soit 2 millions d’ha. Mais en 20 ans, 40% des exploitations ont disparu au profit des grandes cultures et de l’artificialisation des terres. La Normandie est aujourd’hui la 4ème région artificialisant le plus son territoire, avec l’équivalent de la superficie de la ville de Rouen ou de Caen qui disparait chaque année.

Nous avons pour but de ménager les territoires, défendre les biens communs et permettre à chacune et chacun de mener une vie apaisée. Chaque choix fait par la Région doit être dicté par l’intérêt général, c’est pour cela que nous intégrerons une règle d’or climatique pour la construction de notre budget. Chaque euro, chaque subvention accordée, devront être utiles sur le plan social et sur le plan environnemental.

Autre secteur centrale de l’histoire normande : l’industrie. Il faut aujourd’hui lui permettre d’évoluer. Dois-je parler de nos 1 500 entreprises soumises à autorisation dont 86 sites SEVESO ? Dois-je parler de nos 13 300 anciens sites industriels en Normandie qui pour une grande partie d’entre eux continuent à polluer nos sols, à impacter la biodiversité et notre santé ? Selon la DREAL Normandie, 10% des sites inspectés ne respectent pas parfaitement la réglementation environnementale. La catastrophe industrielle de Lubrizol est encore dans tous les esprits … Pour rassurer les travailleur-se-s, nous devons préparer dès maintenant la transition vers d’autres métiers utiles socialement et écologiquement.

Alors bien sûr, nous prendrons des directions différentes du Président Hervé Morin, l’ami du tout-routier et des aéroports. Prenons l’exemple du contournement Est de Rouen. Nous respecterons le choix des collectivités locales qui s’y sont opposées et nous ne financerons pas ce projet du siècle passé, cette autoroute à péage de 42km. Cette enveloppe sera plus utile réorientée vers les mobilités douces, les trains, les infrastructures cyclables et la rénovation des logements. Est-ce bien utile d’artificialiser encore plus les sols normands avec un tel projet ? Artificialiser ne doit plus être un réflexe des politiques, en zone Rurale, comme en zone urbaine. Nous lutterons contre ça en nous occupant en priorité de la réhabilitation des friches urbaines et industrielles et en révisant le schéma normand d’aménagement du territoire pour tendre vers le zéro artificialisation nette. »

Pique-nique pour le climat :
A Caen, à 13h à la vallée des jardins pour réfléchir ensemble aux objectifs d’une loi pour le climat qui réponde vraiment aux défis écologiques d’aujourd’hui et de demain.

Marches pour le climat :
A Louviers à 10h30 sur le parvis de l’église Notre-Dame.
A Saint-Lô à 11h Place du champ de Mars.
A Cherbourg à 14H30 place Napoléon manifestation à vélo pour rejoindre le rassemblement Plage de Querqueville à 15h30.
Au Havre à 14h place de l’Hôtel de Ville.
A Rouen à 11h, place de la Calende.
A Granville à Val-ès-Fleurs à 10h30.

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Lien vers l’appel « Maintenant ! Construire des territoires écologistes et solidaires en Normandie » : https://maintenant.normandie-ecologie.fr/

La région Normandie consacre près de 30% de son budget aux transports.

Une région écologiste investirait pour faire du train, du vélo et des transports collectifs de vrais solutions pour réduire le trafic routier, diminuer la pollution et les dépenses des ménages.

Propositions des écologistes :

Fiabiliser et amplifier les fréquences des trains particulièrement le soir, et tendre vers un cadencement à l’heure, à la demi-heure ou au quart d’heure.

Rouvrir certaines lignes de trains comme Rouen-Evreux, Caen-Flers, Glos-Honfleur ou Bréauté-Notre Dame de Gravenchon; et rouvrir certaines gares de proximité.

Mettre en place un ticket unique multimodal de transport pour simplifier et s’adapter aux besoins de tous les usagers avec une Tarification sociale. Pas de réservation obligatoire dans les trains normands.

Soutenir l’émergence d’une filière économique vélo : entreprise de construction, réparation, agence de voyage, vélo-école, livraison en vélo-cargo…

Mettre fin au financement régional des nouvelles infrastructures routières dont le contournement est de Rouen et transférer les crédits dégagés vers le ferroviaire et les autres modes alternatifs.

La région Normandie compte 640km de côte de tous types géologiques.

Des activités agricoles importantes :

Les région Normande représente 7% de la production agricole nationale, 32 % des Céréales, 9 % des Oléoprotéagineux…

Le littoral face aux enjeux énergétiques:

Avec l’ouverture de Flamanville, et pire encore, celle de 2 nouveaux réacteurs EPR à Penly, la Normandie pourrait devenir la 1ère région électronucléaire de France
Mais cela n’arrivera pas si l’on se bat !
3 parcs d’éoliennes en mer sont toujours en attente d’être construits : Fécamp, Courseulles-Sur-Mer, Dieppe-Le Tréport il est important de permettre ces à ces projets d’avoir lieu pour transiter vers une énergie plus verte.

Le littoral face aux enjeux du réchauffement climatique :

Les comptes rendus du GIEC sur la montée des eaux est très pessimiste. A chaque édition, les moyennes sont revues à la hausse : +40cm en 2100 selon le GIEC 2007 ; +60cm selon le GIEC 2013 ; +98cm selon le GIEC 2019
Aujourd’hui, c’est le scénario pessimiste du GIEC qui est le plus probable. Soit +3-4°C, on prévoit une élévation du niveau de la mer de +1,8m en 2100.

Les conséquences directes :
– Le recul du trait de côte
– L’érosion côtière (qui concerne les 2/3 du littoral normand)
– Les inondations, y compris continentales
– Des tempêtes plus fortes en intensité
– La pénurie de sédiments

Comment y faire face ?

Le partage d’une culture scientifique commune est un préalable indispensable à la prise de décision.
Collecter les données (observatoires) et les partager avec les décideurs et les populations
L’anticipation et la solidarité territoriale doivent guider l’action.
L’acceptabilité sociale est indispensable.
Faire accepter la recomposition territoriale, dans un projet de territoire partagé
restaurer des zones humides se fera au prix d’un déplacement d’autres activités.
Il faudra le faire, et plus on attend plus cela coûtera cher.
Il ne s’agit pas de créer des no-man’s lands, mais des territoires plus résilients.

La mobilisation commença par une vélorution (manifestation à vélo) qui a rejoint le cortège place du Théâtre de Caen où différents acteur-rice-s en lien avec l’écologie ont pris la parole notamment Béatrice Hovnanian de Cap écologie et candidate au départemental dans le Calvados.

 » Nous exigeons une transition écologique et la justice sociale, ensemble et maintenant. Nous rappelons que conjurer la crise climatique et protéger l’environnement et la biodiversité sont des impératifs aussi pour se prémunir contre les pandémies qui naissent de la destruction des écosystèmes. Les petits pas ne suffisent pas. C’est le système lui-même qui est en cause. Il faut en finir avec l’exploitation à outrance de l’humain et de la nature. » Collectif citoyen Uni.e.s pour le climat Caen

Dans le cortège, on pouvait lire des slogans pour alerter : « Il n’y a pas de planète B » ou encore « Urgence saniterre. » Mais aussi contre le projet de loi climat, jugé trop insuffisant, les propositions de la Convention citoyenne pour le climat réduites à néant, contre l’implantation d‘Amazon à Moult ou encore suite à l’abattage de 45 tilleuls Place de la République. 

La manifestation c’est terminé avec le blocage du Magasin Printemps qui prévoit l’implantation d’un centre commerciale sur la place de la république.