Publié le 02/03/2010 12:00 | LaDepeche.fr
Lors de sa visite à Grisolles, le chef de file d’Europe écologie aux élections régionales, Gérard Onesta, a échangé avec les différents collectifs que le projet de ligne à grande vitesse (LGV) mobilise. L’occasion pour le leader écologiste de réaffirmer les positions déjà exprimées lors du récent débat télévisé: «Nous sommes favorables à la LGV mais pas n’importe comment ni n’importe où. Il faut préparer, dès aujourd’hui, un maillage de transport ferroviaire digne de ce nom. L’ère de l’après-pétrole a commencé, il faut donc redécouvrir un autre rapport au temps et à la vitesse. Le TGV est très utile s’il est en substitution de nuisances telles que celles occasionnées par l’avion. Tout utile soit-elle, la LGV ne doit pas seulement se définir en minutes gagnées vers la capitale. Et elle doit aussi être tournée vers l’Europe du Sud.»
Gérard Onesta résume son adhésion au TGV à trois conditions: «être écologiquement compatible, être socialement utile et avoir une budgétisation pertinente». Et de conclure: «L’être humain ne doit pas se plier aux besoins de l’économie, mais l’économie doit se plier aux besoins de l’être humain», indiquant sa préférence pour une gare la plus proche possible du centre de Montauban.