Gérard Onesta est candidat à la tête de liste EELV dans la future grande région

Le vice-président de la région Midi-Pyrénées briguera, samedi 25 avril, l’investiture du parti écologiste pour la tête de liste des prochaines élections régionales Le vice-président de la région Midi-Pyrénées briguera, le 25 avril, l’investiture du parti écologiste pour la tête de liste des prochaines élections régionales. Interview. Côté Toulouse. Le PS a désigné Carole Delga, Louis Aliot s’est déclaré pour le FN, la droite et le centre choisissent le 25 avril… Quand Europe Écologie-Les Verts se prononcera-t-il sur sa stratégie et sa tête de liste pour les élections régionales de cet hiver ? Gérard Onesta. C’est samedi 25 avril à Carcassonne que tous les militants écologistes de Midi-Pyrénées et de Languedoc-Roussillon sont appelés à se prononcer. Par le vote, nous déterminerons d’abord notre stratégie : autonomie ou pas, ouverture ou pas, tempo de cette éventuelle ouverture, grandes lignes du projet. Un second vote désignera le binôme qui incarnera la tête de liste, une femme et un homme. Sur la base de ce second vote, un troisième déterminera lequel des deux désignés sera le numéro un de la liste. CT. Êtes-vous candidat à l’investiture ? GO. Oui, je suis candidat à l’investiture de mon parti pour les élections régionales. CT. Quelles sont les raisons de cette candidature ? GO. La confiance de mes pairs d’abord. Un grand nombre de discussions avec mes collègues élus régionaux mais aussi avec tous les groupes locaux dans les deux régions ont dessiné un consensus autour de cette perspective de candidature. Deuxième raison : les élections régionales se dérouleront au moment où la grande conférence mondiale sur le climat se tiendra à Paris. Ce grand rendez-vous planétaire fixera un discours global qu’il faudra décliner au plan national d’une part, mais également au plan local. Il y aurait une forme de désertion à ne pas s’impliquer en pareil moment, d’autant que la fusion de Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon apporte deux nouveautés qui sont une grande chance pour ceux qui veulent bouger les lignes. Les schémas directeurs décidés par l’entité régionale vont devenir prescriptifs. Ce qui sera décidé en région deviendra la règle sur tout son territoire. Deuxième élément, les dispositifs mis en place actuellement par Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon ne sont pas synchrones. Une grande page blanche attend celui qui gagnera les élections en décembre, avec la possibilité d’écrire une nouvelle façon de faire. Enfin, dernière raison : ce qui se passe dans le pays. En 30 ans de militantisme, je n’ai jamais vu pareille déshérence politique, pareille période où les grands partis sont à ce point dans le déni de réalité. Le PS nage en pleine incohérence entre ce qui se dit à sa base et ce qu’il se fait à son sommet ; l’UMP ne fait rien d’autre qu’affûter les couteaux pour la présidentielle de 2017. Pendant ce temps-là, le FN progresse par un discours de haine qui rappelle étroitement la dialectique fasciste que mes ancêtres italiens ont fui dans les années 30. CT. On ne peut pas dire qu’Europe Écologie-Les Verts montre le meilleur des exemples actuellement, avec une cohorte de parlementaires s’étripant en haut-lieu… GO. L’appétit de quelques députés et sénateurs m’indiffère et ces gens-là ne sont en rien représentatif de l’immense peuple de l’écologie qui ne se reconnaît pas dans ces turpitudes. Nous saurons d’ailleurs combattre ce brouillage d’image sur le terrain. CT. Si vous êtes désigné le 25  avril, quelle sera la suite du calendrier ? GO. Le programme ! Comme en 2010, nous imaginons une co-production avec tous ceux qui souhaitent s’investir avec, en toile de fond, la volonté d’une solidarité entre tous les territoires de cette vaste future région. Tout le monde doit être respecté et être partie prenante de la décision régionale. http://actu.cotetoulouse.fr/elections-regionales-gerard-onesta-est-candidat-a-la-tete-de-liste-eelv-dans-la-future-grande-region_11162/