Nos Groupes Locaux – Nord Pas De Calais Europe Ecologie – Les Verts https://npdc.eelv.fr Europe Ecologie Les Verts en Nord et Pas de Calais Mon, 03 Apr 2023 13:16:24 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.2.2 NON à la micro-centralenucléaire dans l’arrageois ! https://npdc.eelv.fr/2023/01/09/non-a-la-micro-centralenucleaire-dans-larrageois/ Mon, 09 Jan 2023 07:44:19 +0000 https://npdc.eelv.fr/?p=134807 ]]> Dans la suite des déclarations du président Macron réclamant le déploiement de SMR sur tout le
territoire national et comme indiqué succinctement dans un passage du Plan Climat Air Energie
Territorial de la CUA, nous confirmons que la start-up NAAREA envisage sérieusement l’implantation d’une micro-centrale nucléaire sur le territoire arrageois.


Cette start-up a d’ores et déjà rencontré en catimini quelques élus du territoire pour exposer
l’opportunité d’une telle centrale sur notre territoire.


Au-delà du fait que cette technologie est encore à ce stade expérimentale, au-delà de NAAREA, startup dont certaines ramifications mènent à des paradis fiscaux, nous rappelons les dangers portés par le nucléaire, dangers massivement accrus par le réchauffement climatique.


Nous rappelons qu’en région, la centrale de Gravelines se retrouve sous les eaux dans bon nombre de scenarios du GIEC.


Cette micro-centrale aura besoin pour fonctionner d’une quantité extrêmement importante d’eau, nécessitera l’acheminement sur le site de déchets nucléaires, essentiellement du plutonium particulièrement dangereux, avec toutes les questions de sécurité qui se posent.

Contrairement à la communication de NAAREA qui survend du « nucléaire vert » et « une ambition d’abondance partagée », non seulement, la technologie en question n’est pas aboutie à ce stade et elle n’est pas une solution « énergétique d’avenir pour l’humanité et la planète ».


Le président de la CUA n’a à aucun moment évoqué le nucléaire dans son projet de mandat, aucun
débat n’a eu lieu sur le territoire sur ce sujet crucial. Nous nous questionnons d’ailleurs au sujet de la commune qui sera candidate à l’accueil de cette entreprise farfelue.


A ce stade, nous demandons l’arrêt de toute étude d’implantation d’une centrale nucléaire sur le
territoire, fut-elle mini ou micro, et rappelons comme nous l’avons fait dans notre contribution au
PCAET que ce sont la sobriété, l’efficacité énergétique et les énergies renouvelables qui constituent nos alliés pour remplir nos engagements climatiques.


Pour le groupe EELV Artois : Alexandre Cousin, conseiller régional, conseiller municipal d’Arras

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Contribution du groupe EELV Audomarois au plan énergétique de St Omer https://npdc.eelv.fr/2022/11/09/contribution-du-groupe-eelv-audomarois-au-plan-energetique-de-st-omer/ Wed, 09 Nov 2022 07:23:41 +0000 https://npdc.eelv.fr/?p=134799 ]]> Contribution du groupe Europe Écologie Les Verts Audomarois
au plan énergétique municipal de la ville de Saint-Omer
Dans un contexte de tension sur l’approvisionnement en énergie et de flambée des prix, la
commune de Saint-Omer a lancé par la voix de son maire François Decoster lors du conseil municipal
du 8 octobre, puis par voie de presse et sur Facebook une concertation , une recherche d’idées et de
propositions, sur l’instauration d’un plan énergétique municipal. Ce plan est pour le moment
circonscrit à la gestion des infrastructures de la ville. La stratégie annoncée se veut tripartite :
sobriété énergétique (moins consommer), performance énergétique (mieux consommer) et
production énergétique (énergie renouvelable). Les participants à cette concertation sont invités à
respecter ce cahier des charges.
Passer l’hiver, c’est bien. S’engager dans la résilience du territoire, c’est mieux.
EÉLV Audomarois salue cette initiative.
Toutefois, la communication autour de ce plan énergétique municipal semble exclusivement
focalisée sur la flambée des prix. Le coût financier est un enjeu majeur, nul ne le dément. Mais cette
question de maîtrise de l’énergie s’inscrit dans un cadre plus global, qui est celui de la transition
écologique et sociale. Les écologistes proposent avec constance cette stratégie vertueuse : ce qui est
bon pour l’environnement bénéficie à chacun ; la justice climatique et la justice sociale vont de pair.
Le contexte prouve, une fois de plus, que c’est bien l’absence d’écologie qui est punitive.
EÉLV Audomarois propose donc que ce plan énergétique municipal soit pensé et déployé avec une
autre ambition que la seule limitation de l’augmentation des coûts financiers. “Passer l’hiver au
chaud et sans se faire trop plumer” est un précepte de gestionnaire avisé mais un peu borné.
“Transformer la ville pour en faire un territoire résilient” est une motivation bien plus engageante et
responsable.
Ce préliminaire semblait nécessaire pour proposer un meilleur cadre à la prolongation dans la durée
de ce “plan”. Ou, pour mieux dire, la prolongation (éminemment souhaitable) de ce plan énergétique
municipal doit se faire dans le contexte plus global de planification de transition écologique du
territoire pour faire de l’Audomarois un territoire résilient.
Disposer des outils de mesure adaptés à l’ambition de sobriété énergétique
EÉLV Audomarois pointe un autre écueil méthodologique dans la communication autour de ce plan
énergétique.
La sobriété, c’est choisir de limiter sa consommation. Il s’agit donc d’une réduction volontaire.
Pour être certain que les actions mises en œuvre portent leur fruit, il convient bien sûr de mesurer
cette réduction (ou à défaut cette limitation de l’augmentation) sur au moins trois aspects :
puissance énergétique, pollution émise, prix.
L’euro ne peut être la seule unité de mesure.
Il faut également prendre en compte kilowattheure d’énergie primaire et équivalent carbone émis.
Sans quoi, il ne sera pas possible de mesurer l’efficacité de ce plan énergétique municipal. Il y a
d’ailleurs même (malheureusement) fort à parier qu’en dépit des efforts qui seront consentis pour
“passer l’hiver”, le prix continuera d’augmenter (la consommation énergétique devrait baisser mais
la facture continuera d’augmenter). Ne disposer que de l’information “coût financier” risquerait donc
d’être une source de démotivation et de démobilisation.
Pour le moment, la population ne dispose “que” du diagnostic financier, un peu comme s’il ne
s’agissait “que” de s’intéresser à la facture de gaz et d’électricité. Dont acte… La présente
contribution compose donc avec les outils à disposition, et insiste sur le fait que ces outils sont pour
le moment incomplets.
En première intention, EÉLV Audomarois suggère donc à la ville de Saint-Omer d’améliorer les outils
diagnostics en procédant à un audit.
Sobriété

  • Créer un poste de chargé des économies d’énergie à la ville, poste qui s’autofinance avec les
    économies réalisées. A minima, il convient d’avoir une personne référente dans chacun des
    bâtiments municipaux, en la formant à la gestion de l’énergie, avec des objectifs chiffrés.
  • Éclairage public : passer de la nuit éclairée à la nuit étoilée. Plus d’un quart des dépenses provient
    de l’éclairage public. La solution la plus logique est donc de commencer par éteindre les lumières.
    Au-delà des raisons financières, c’est du positif pour la biodiversité ou encore la lutte contre la
    pollution lumineuse. Selon un rapport de l’Agence de la transition écologique (Ademe) de 2021, 40 %
    des communes métropolitaines éteignent d’ores et déjà certains éclairages une partie de la nuit.
    (article Reporterre, rapport gratuit de l’Ademe sur la rénovation de l’éclairage extérieur). Une autre
    possibilité est de garder l’éclairage des routes et chemins fréquentées et d’éteindre les autres. La
    mise à niveau des armoires de commande des lampadaires permet cette opération et son coût est en
    moyenne compensé en un an par les économies d’électricité. Dernière possibilité, une modulation
    des horaires selon les jours (le vendredi et le samedi soir, les éteindre de 2h à 6h, car ce sont des
    soirées festives).
    Rappelons que l’éclairage public n’a aucune incidence sur la baisse de la criminalité et de la violence
    (cf. Association Française de l’énergie s’appuyant notamment sur les travaux de l’Observatoire
    National de la Délinquance et des Ripostes Pénales). En la matière, la prévention de la délinquance
    serait surtout de s’assurer que les publicités lumineuses (mais aussi les enseignes & pré-enseignes
    ainsi que l’intégralité des locaux professionnels) sont bien éteintes la nuit ainsi que le prévoit la
    réglementation (cf. rappel du Ministère de l’intérieur qui souligne la responsabilité du Maire sur ce
    sujet).
    La Municipalité pourrait également être mieux-disante que ce qu’impose la loi en augmentant la
    période d’interdiction lumineuse (actuellement : de 1h à 6 h du matin). Enfin, il faut agir
    efficacement sur le RLP (règlement local de publicité). La ville de Saint-Omer faisant partie du parc
    naturel régional des caps et marais d’Opale, il serait d’ores et déjà possible d’interdire purement et
    simplement toutes publicités et pré-enseignes en renonçant à déroger au Code de l’Environnement.
    Quoi qu’il en soit, le Parc Naturel régional est l’interlocuteur privilégié pour déployer une trame
    noire (réseau caractérisé par une relative obscurité nocturne). Ville-cœur d’un pays d’art et
    d’histoire, située à quelques kilomètres de La Coupole, Saint-Omer ne gagnerait-elle pas en
    attractivité en étant labellisée “Territoire étoilé”?
  • Revoir la question de l’utilisation de la salle Vauban et des serres, surtout en hiver. 56 000€ de
    dépense pour ce seul lieu paraît aberrant. Ne faut-il pas fermer la salle Vauban de novembre à
    février et privilégier des lieux moins énergivores pour se rassembler ? Il en est de même pour les
    39 000€ des ateliers municipaux. Étudier la possibilité de transformer les serres en serre passive ou
    bioclimatique. Ce sont des bâtiments qui peuvent entrer dans un plan de reconfiguration en
    autonomie d’énergie, ils n’ont pas de caractère patrimonial.
  • De manière générale, il convient déjà de respecter les recommandations de base (19°C la journée,
    éteindre l’ensemble des lumières/équipements électroniques la nuit) en en facilitant la réalisation
    (un bouton ON/OFF pour l’ensemble du bâtiment par exemple).
  • Planter des arbres en ville, dans chaque rue : la présence d’arbres en ville permet de réduire
    jusqu’à 50% les dépenses de chauffage et jusqu’à 30% les besoins de climatisation. C’est un gain de
    2°C de température qui est relevé. (Source : https://www.nature.org/en-us/)
    Performance énergétique
  • La meilleure énergie étant celle qui n’est pas consommée, il convient de poursuivre de manière très
    active la rénovation thermique et énergétique de tous ces bâtiments. Il faut surtout privilégier les
    projets de rénovation visant la très haute performance énergétique et environnementale.
    Produire
  • Favoriser la présence des panneaux solaires sur les bâtiments communaux (notamment lorsque
    ceux-ci sont rénovés) et encourager les hangars commerciaux à en faire de même. Il en existent qui
    se fondent très bien dans le paysage ou qui se posent de façon intelligente, de sorte à ne pas être
    visibles dans les perspectives esthétiques.
  • Saint-Omer dispose de grandes ressources géothermiques. L’exemple du chauffage de la gare
    mérite d’être développé, en y association, cette fois, une pompe à chaleur électrique dont
    l’électricité serait fournie par un producteur d’énergie renouvelable.
  • La ville montrerait d’ailleurs l’exemple à ses concitoyens, à la région et à l’ensemble des communes
    françaises en rejoignant un fournisseur d’électricité d’origine renouvelable (exemple d’Enercoop).
    Bonus
    Entreprendre la labellisation de toutes les écoles de la ville en éco-école ou la labellisation
    ministérielle E3D (établissement en démarche globale de développement durable).
    D’une manière générale, il convient donc de s’inspirer des réalisations efficaces et de solliciter les
    organismes dédiés à ces questions (organismes dont une partie du financement est d’ailleurs assuré
    par la ville de Saint-Omer).
     L’agence d’urbanisme du Pays de Saint-Omer liste de nombreux exemples réussis (voir par
    exemple le cahier Rénovation énergétique du patrimoine public communal sur le pays de
    Saint-Omer dans lequel on découvre notamment que la rénovation BBC d’une école permet
    80% d’économie d’énergie ou que la rénovation de l’éclairage public garantit au moins 70%
    d’économie).
     Le Parc Naturel régional des caps et marais d’Opale, déjà mentionné) est un soutien de
    choix pour les collectivités.
     La FDE62, Fédération départementale de l’énergie (dont on rappellera que le Premier
    adjoint de la ville de Saint-Omer est membre) qui s’est donnée pour vocation la “réussite de
    la transition énergétique” en fournissant des conseils aux collectivités, en soutenant
    financièrement la réalisation de projets, et en agissant sur le mix énergétique.
     On citera également le GUIH, guichet unique d’information sur l’habitat, qui peut apporter
    une aide précieuse pour les logements collectifs que la ville de Saint-Omer finance
    directement (logements dits de fonction) ou indirectement (logements collectifs à caractère
    social).
     En dehors du territoire audomarois, mais ayant toute compétence pour agir en concertation
    avec la ville de Saint-Omer, on peut également nommer le Cerdd (centre de ressources au
    développement durable), la Mres (maison régionale de l’environnement et des solidarités),
    ou encore les associations Virage Energie et NegaWatt.
    Nous invitons aussi Saint-Omer à se lancer dans une grande opération de concertation et
    d’implication des habitants : qu’est-ce-que chacun est prêt à faire pour limiter les consommations,
    quels sont les seuils, où les habitants sont capables d’agir, quels curseurs bouger et quelles
    progressions possibles ? Quels défis les audomarois sont capables de relever ? Quels avantages
    veulent-ils et elles en tirer ? L’accompagnement est le meilleur moyen de parvenir à une réussite
    partagée.
    La démarche à laquelle nous répondons est un excellent début et nous y participons avec toute notre
    bonne volonté et notre sens de l’intérêt général porté aux populations et aux patrimoines.
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EELV Lambersart dénonce la construction d’appartements de luxe aux abords du stade Guy-Lefort. https://npdc.eelv.fr/2020/12/04/eelv-lambersart-denonce-la-construction-dappartements-de-luxe-aux-abords-du-stade-guy-lefort/ Fri, 04 Dec 2020 18:38:32 +0000 http://npdc2.eelv.fr/?p=128025 ]]> Communiqué
Lambersart, le 01.12.2020


EELV Lambersart dénonce la construction d’appartements de luxe aux abords du stade Guy-Lefort.
Le groupe Europe Ecologie – Les Verts de Lambersart s’oppose à la construction d’appartements de luxe aux abords du stade Guy Lefort, le long de l’avenue de l’hippodrome.
Ces nouvelles constructions, en lieu et place d’un espace arboré longeant l’avenue de l’hippodrome, ne vont faire qu’accroître la minéralisation de Lambersart. Du béton plutôt que des espaces verts : cela contribue à la multiplication des « îlots de chaleurs urbains » (ICU), phénomène qui fait référence à l’élévation de la température localisée en milieu urbain par rapport aux zones rurales voisines. C’est un problème pour le bon développement de la biodiversité, ainsi que pour les habitant.e.s en période de canicule. La question d’urbanisme que ce phénomène pose sera à prendre en compte dans les futurs projets de construction.
Par ailleurs, nous pensons que ces habitations vont participer à l’augmentation de la circulation sur l’avenue de l’hippodrome, axe qui se trouve déjà surchargé par le passage de plus de 20 000 véhicules par jour (étude MEL, 2016). Dans le même temps, ce sont également près de 15 000 véhicules qui passent chaque jour par l’avenue Saint-Cécile, voisine de la future résidence. Le manque de recul flagrant sur le nombre de véhicules qui traversent Lambersart nous interpelle. Nous demandons à la nouvelle équipe municipale de construire un plan global de circulation, prenant en compte l’avis des citoyen.ne.s.
Avec une circulation de plus en plus dense, c’est une pollution supplémentaire qui sera à terme engendrée lorsque le chantier sera terminé, alors même que la qualité de l’air se dégrade toujours davantage à Lambersart et dans notre Métropole. ATMO a d’ailleurs récemment enregistré des pics de pollution aux particules en suspension PM10 et PM 2.5 dans la Métropole les 26 et 27 novembre dernier (alerte persistance déclenchée, soit seuil de 50 μg/m3 franchi, soit niveau 8 – mauvais au regard des valeurs réglementaires fournies par ATMO). C’est donc la qualité de vie qui risque de se dégrader encore plus à Lambersart, à l’heure où nous devons agir pour limiter le réchauffement climatique et lutter contre la pollution de l’air. Chaque année, près de 6500 personnes décèdent prématurément à cause de la pollution atmosphérique dans notre région (article La Voix du Nord du 14.01.2019).
Dans l’optique de changer et faire évoluer nos modes de déplacements, nous interpellons la mairie quant à la nécessité d’organiser une concertation citoyenne pour l’élaboration d’un plan massif en faveur de la pratique du vélo. Il faut travailler à la sécurisation des voies cyclables et la création d’itinéraires renforçant la place des cyclistes.

Entre bétonisation, circulation accrue et pollution supplémentaire, les nouveaux logements d’habitation en cours de construction promettent tout de même une qualité de vie luxueuse sur « l’une des avenues les plus remarquables de la Métropole » : une résidence de trois immeubles de standing, en R+3 (sur 3 niveaux, soit environ 10m de hauteur), pour au total 34 logements du T2 au T5, avec terrasse généreuse. Le prix des appartements ? De 300 000 à 900 000 €.
Au moment même où la crise sanitaire frappe de plein fouet notre société, nous assistons à une envolée du coût du logement à Lambersart, ce qui ne favorise pas la mixité sociale et transforme la ville de Lambersart en « ville-résidence ». Pour rappel, le terrain appartenant à la ville avait été vendu en 2015 via la fameuse « dynamique du patrimoine » portée par l’ancienne majorité. Pour le groupe EELV Lambersart, ce type de résidences luxueuses est en décalage complet avec la nécessité de construire des logements conventionnés et accessibles à tou.te.s. La ville de Lambersart a en effet payé une amende de 165 000 € en 2020 pour son manque de logements conventionnés (dit « logements sociaux »). Amende qui pourrait être multipliée par 5 si la ville ne fait rien, passant à 800 000 € par an dès 2025. Autrement dit, ce n’est pas avec ce type de projet que la situation va s’arranger. Nous défendons une gestion globale et raisonnée du bâti à Lambersart, en favorisant la rénovation et la réhabilitation.
Nous dénonçons également un projet décidé en 2015 sans aucune concertation avec la population du quartier. A l’époque, la population s’était révoltée contre le projet en refusant les pressions démographiques et environnementales que cela allait ajouter. En effet, la Fédération des associations citoyennes de Lambersart avait déposé un recours au tribunal administratif, 2 autres recours citoyens avaient suivi (portés notamment par l’association des Habitants de Canteleu). Parallèlement, nous considérons d’une importance capitale la consultation des citoyen.ne.s dans le cadre de nouveaux projets de construction, en opposition totale avec les méthodes de l’ancienne majorité.
Nous serons donc vigilant.e.s à l’avenir en ce qui concerne les différents projets de construction et chantiers engagés sur la ville de Lambersart. La prise en compte des enjeux écologiques est primordiale pour préserver l’environnement et apaiser notre cadre de vie. Nous appelons la nouvelle équipe municipale à construire avec la population. Enfin, l’enjeu social lié au déficit en logements conventionnés doit faire partie des priorités du mandat actuel, pour éviter de grever inutilement le budget municipal.


Octave DELEPIERE et Boris DEFOSSE,
pour le groupe EELV Lambersart.
Contact : eelvlambersart@gmail.com
Page Facebook : EELV Lambersart
https://www.facebook.com/EELVLambersart

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Contribution à l’enquête publique – Loon-Plage https://npdc.eelv.fr/2018/07/25/contribution-a-lenquete-publique-loon-plage/ Wed, 25 Jul 2018 10:20:50 +0000 http://npdc2.eelv.fr/?p=10153 ]]>

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Contribution du groupe EELV Flandre Maritime à l’enquête publique Indachlor (Loon-Plage) https://npdc.eelv.fr/2018/06/15/10182/ Fri, 15 Jun 2018 14:39:10 +0000 http://npdc2.eelv.fr/?p=10182 ]]>

                                  Dunkerque, le 1er juin 2018

                                  Objet : Enquête publique Indachlor (Loon-Plage)

Monsieur le Commissaire-enquêteur,

Le groupe « Europe-Ecologie-les-Verts Flandre maritime » tient à apporter les éléments suivants au registre d’enquête publique concernant l’implantation à Loon-Plage d’une unité de retraitement des résidus chlorés par le groupe Indaver sous la dénomination « Indachlor » :

– une enquête publique concernant exactement le même projet a été menée en octobre / novembre 2017. L’enquête publique présentait alors un avis de l’Autorité environnementale qui présentait un risque juridique car signé par le DREAL et non par une autorité indépendante comme l’a affirmé la jurisprudence du Conseil d’Etat (arrêt du 6 décembre 2017). Il nous paraît aujourd’hui nécessaire de reprendre les remarques, questionnements et contributions portés au registre de la précédente enquête publique dans cette nouvelle procédure puisque son objet est strictement le même.

– le site Indachlor constituerait un énième site SEVESO dans une zone déjà bien pourvue en sites à risque. Est-ce normal que ce soit toujours les mêmes populations qui endossent ce risque ?
Pourquoi permettre ici l’élimination de déchets dangereux dont ne veulent pas nos voisins, avec de nouveaux risques environnementaux, sanitaires et sociaux ?

-Il s’agit bien là d’une industrie du déchet, déchet qui est importé en grande partie de pays étrangers ; les résidus chlorés en provenance de toute une partie de l’Europe du Nord seront retraités chez nous. Il s’agit là d’une industrie de transformation du déchet, puisque l’acide chlorhydrique produit à partir des résidus chlorés est également apparenté à un déchet. Le porteur du projet doit demander aux autorités la sortie du statut de déchet de cette matière, ce qui doit être acté par un arrêté ministériel au début de 2018.

– cette industrie engendrera une augmentation de trafic de transports de matières dangereuses (TMD) sur nos routes et autoroutes déjà très accidentogènes. Le développement du trafic routier de produits dangereux sur notre réseau routier n’est pas acceptable.
De plus ces transports de matières dangereuses vont se démultiplier car ils proviendront aussi bien du sud de la France (région PACA notamment) que de l’Europe du Nord, et au vu des tarifs de transports ferroviaires on peut supposer que même si l’infrastructure ferroviaire est prévue sur le site Indachlor de Loon-Plage, c’est au final le transport routier qui sera privilégié pour des raisons de coût économique.

– le secteur industrialo-portuaire concerné compte déjà beaucoup de canalisations enterrées de toutes sortes (hydrocarbure, alcool, gaz non odorisé…) et la pose de nouvelles canalisations s’avère problématique.

– les risques inhérents à cette entreprise du groupe Indaver sont loin d’être négligeables, puisque la zone des effets irréversibles concernant le risque toxique dépasse le périmètre de l’installation et impacte une partie de la RD 601, route départementale qui peut servir de voie de délestage à l’autoroute A16. En cas d’accident avec dégagement de gaz toxique, cumulé avec un ou des bouchons sur la RD 601, un nombre conséquent d’automobilistes pourraient alors être victimes de ces effets dits irréversibles. Et lorsque l’on prétend que l’étude des risques prend en compte les situations les plus majorantes, cela n’est pas exact car de nombreux scénario d’accidents sont écartés de l’étude de danger du simple fait de leur très faible probabilité d’occurrence.

– Les émanations toxiques, émises lors de la marche normale de l’usine, n’arrangeront pas l’état de santé des populations de notre littoral déjà fortement impactées par de multiples pollutions, notamment d’origines industrielles. Nous sommes particulièrement inquiets des émissions de certains métaux lourds (Arsenic, chrome, cobalt, nickel, manganèse…) alors que le réseau de mesure de la pollution atmosphérique (AASQA Atmo Haut de France) relève déjà sur notre littoral des chiffres élevés concernant certains polluants comme le nickel, le manganèse ou les HAP comme le benzoapyrène.

– La grande consommation d’eau industrielle, puisée dans le canal de Bourbourg, nous interroge également. Indaver n’a semble-t-il pas tout mis en oeuvre pour récupérer au maximum l’eau de pluie susceptible de tomber sur son site de Loon-Plage. Et des rejets d’effluents liquides auront lieu dans les bassins du port, bassins qui se déversent ensuite dans la mer. La pression sur le milieu maritime est déjà forte sur notre littoral industrialisé, et le projet va à l’encontre des mesures de réduction des rejets de substances dangereuses dans l’eau (démarche RSDE).

– le site Indachlor constituerait un énième site SEVESO dans une zone déjà bien pourvue en sites à risque. Est-ce normal que ce soit toujours les mêmes populations qui endossent ce risque ?
Pourquoi permettre ici l’élimination de déchets dangereux dont ne veulent pas nos voisins, avec de nouveaux risques environnementaux, sanitaires et sociaux ?

– I’implantation d’INDACHLOR pose plus globalement la question de la pertinence du développement économique de notre territoire, à Loon-Plage et plus largement dans Ie périmètre de la Communauté Urbaine de Dunkerque.
Une meilleure image de marque pour notre littoral suppose de promouvoir la diversification économique, le développement des énergies renouvelables, la recherche et développement, le tertiaire, le tourisme, l’agriculture biologique. Dorénavant, évitons la spécialisation et la mono-activité industrielle. Un autre modèle de développement est possible !
Oublions le « tout industriel », au profit d’une transition pensée, maitrisée et créatrice d’emplois non délocalisables.

Europe-Ecologie-Les-Verts Flandre maritime donne donc un avis défavorable à ce projet industriel.

Veuillez croire, Monsieur le commissaire enquêteur, en nos sincères salutations.

Myriam SANTHUNE,
Porte-parole du groupe local Europe-Ecologie-Les-Verts Flandre maritime 


Retour Presse :  Article paru dans Le Phare dunkerquois le 13  juin 


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Communiqué Flandre Maritime : se donner les moyens de réussir la transition énergétique https://npdc.eelv.fr/2018/03/13/communique-flandre-maritime-se-donner-les-moyens-de-reussir-la-transition-energetique/ Tue, 13 Mar 2018 13:13:35 +0000 http://npdc2.eelv.fr/?p=10113 ]]>

Dunkerque, le 13 mars 2018

Communiqué d’EELV Flandre Maritime

Notre région doit enfin entrer dans le XXIème siècle, en programmant la sortie progressive et définitive du nucléaire, et en se donnant les moyens de réussir la transition énergétique.

La convention signée le jeudi 8 mars entre EDF et le conseil régional des Hauts de France affirme comme objectif général de « relancer la filière du nucléaire » dans notre région, notamment en envisageant l’implantation d’un réacteur EPR NM sur le site EDF de Gravelines.

7 ans après la catastrophe de Fukushima, la Région Hauts de France balaie ainsi d’un revers de stylo la dangerosité des sites nucléaires et donc la mise en danger des habitants.

Les écologistes dénoncent cette régression, qui va à l’encontre des travaux menés par certaines collectivités locales pour préparer un nouveau modèle énergétique, soucieux du bien-être et de la santé des habitants.

Les écologistes soutiennent depuis plusieurs années les scénarii alternatifs des associations Virage Energie, Négawatt, Réseau Action Climat, … qui démontrent qu’il est possible de relever le défi climatique tout en assurant la sortie progressive du nucléaire et une moindre dépendance aux énergies fossiles.

Est-il encore nécessaire de rappeler que la Centrale Gravelines, mise en service il y a près de 40 ans, sera tôt ou tard exposée au risque important d’élévation du niveau de la mer ; et que ses réacteurs vieillissent bien mal alors que la cuve et l’enceinte de confinement ne sont pas remplaçables !

Avec la gestion des déchets, le coût environnemental et sociétal, les démantèlements et les milliards d’euros injectés par l’Etat et EDF pour augmenter la durée de vie des centrales, le nucléaire devient l’une des énergies les plus chères à produire.

Les études de l’ADEME de 2016 et 2017 démontrent la possibilité, à l’horizon 2050, d’être 100% autonome en énergies renouvelables (Gaz/électricité) … encore faut-il s’en donner les moyens et laisser tomber le nucléaire.

Pour les écologistes de Flandre Maritime, il y a urgence à :
– planifier et organiser la fermeture progressive des six réacteurs de Gravelines.
– créer une vraie révolution industrielle avec une filière de démantèlement nucléaire, créatrice d’emplois locaux de haute technicité.
investir massivement dans les énergies renouvelables (également créatrices d’emplois).
– mettre en oeuvre dans la région une politique publique de sobriété et d’efficacité énergétique.

La transition énergétique de la Région Hauts de France est une nécessité. L’enjeu de consommer moins et mieux en valorisant les ressources locales est aussi une évidence.

La Convention signée par M. Bertrand avec EDF est inadmissible, alors que s’ouvrira dans quelques jours le débat national « Programmation pluriannuelle de l’énergie » (PPE) sous l’égide de la CNDP.

Construisons ensemble un nouveau modèle de société, en associant les citoyen.ne.s aux décisions.

Soyons actifs aujourd’hui, pour ne pas être radioactifs demain !

S
Myriam SANTHUNE, Porte-parole du groupe EELV Flandre Maritime
Damien CAREME, Secrétaire du groupe EELV Flandre Maritime

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Communiqué : Pour une agriculture durable dans le Cambrésis https://npdc.eelv.fr/2018/03/05/communique-pour-une-agriculture-durable-dans-le-cambresis/ Mon, 05 Mar 2018 10:39:23 +0000 http://npdc2.eelv.fr/?p=10107 ]]> Pour une agriculture durable dans le Cambrésis

Communiqué du groupe EELV du Cambrésis, à l’occasion du Salon de l’agriculture

Le salon de l’agriculture 2018 s’est tenu à Paris et a offert une vitrine au monde agricole. L’occasion pour nous de revenir sur ce sujet qui constitue un enjeu majeur pour notre société.

Dans le Cambrésis, l’économie est fortement axée sur l’agroalimentaire et sur les cultures céréalières et betteravières. Ces cultures, aussi efficaces soient elles, n’apportent pas les réponses aux inquiétudes légitimes des consommateurs sur la protection de l’environnement, la pollution, les pesticides, les perturbateurs endocriniens… le mieux consommer est une préoccupation majeure aujourd’hui chez de plus en plus d’individus. Une prise de conscience écologique est entrain de naître et de nombreux changements s’amorcent d’ors et déjà. De même, le monde agricole subit des crises à répétition et doit repenser son modèle qui est arrivé à bout de souffle : baisse des revenus, dépôts de bilan, suicides, PAC uniquement tournée vers le marché mondial, dépendance à l’agroalimentaire, crise sanitaire, ouverture avec CETA et MERCOSUR, pollutions, sont autant de problèmes auxquels les producteurs sont confrontés. A cela, on leurs propose d’être plus compétitifs, plus ouverts au monde et à l’Europe. Oui, mais à quel prix ? Où sont les limites de ce système libéral agricole qui appauvrit chaque jour nos exploitants et pollue nos sols et nos corps ?

C’est donc une nécessité pour nous de placer le #Cambrésis au cœur du changement qui s’annonce !

Face à ce défi central, EELV Cambrésis propose un nouveau pacte agricole durable et équitable pour tous les exploitants :

Nos propositions :

– Aider à la construction de nouvelles filières alimentaires, en favorisant les circuits courts et en développant des exploitations à tailles humaines.

Création de centrales d’achat régionales afin de concurrencer les règles imposées par l’agroalimentaire. Offrir une alternative de vente aux agriculteurs.

Prêter des locaux afin de permettre l’ouverture de magasins de producteurs dans les communes et ainsi promouvoir l’agriculture de proximité.

– Soutenir l’agriculture biologique en finançant, dés le départ, les aides à la conversion et en réorientant la PAC vers le développement de la filière bio.

– Aller vers le 100% bio dans les cantines scolaires, les EHPAD… partout où l’Etat a son mot à dire.

– Une TVA préférentielle à 5,5% sur les produits biologiques.

Autant que le politique et le monde agricole, c’est bien aux citoyens d’être acteurs de cette mutation. Le meilleur produit industriel non respectueux des hommes et de la nature, sont ceux qui ne sont pas consommés. Soyons consom’acteurs du changement écologique et offrons un avenir agricole juste et équitable à la France et à l’Europe.

Soyons ambitieux pour notre territoire,
Faisons du Cambrésis un territoire pilote de la transition écologique!

#SalonAgriculture #SIA2018

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Ferroviaire – sortir Cambrai de l’enclave https://npdc.eelv.fr/2018/01/11/ferroviaire-sortir-cambrai-de-lenclave/ Thu, 11 Jan 2018 16:43:24 +0000 http://npdc2.eelv.fr/?p=10024 ]]> Ferroviaire – sortir Cambrai de l’enclave

Thomas Frémond – Candidat écologiste #circo5918·jeudi 21 décembre 2017

La semaine dernière, s’est tenu, à Cambrai un comité régional Hauts de France où il a été question de la ligne reliant Cambrai à Douai et Lille.

L’exaspération est grande chez tous les usagers de cette ligne :

– Pas suffisamment de trains
– retards à répétition
– annulations de trajets (parfois à la dernière minute)
– conditions de transport dégradées

Le rapport prospectif des transports daté de février 2016 qualifie la ligne de « sensible » (voir le lien ci-dessous). Ce qui la menace à plus ou moins court terme. Nous ne pouvons que nous opposer à cette politique de l’abandon et soutenons au contraire qu’il est nécessaire d’investir dans ce moyen de transport durable car c’est un enjeu économique, social et écologique!

Nous, EELV Cambrésis nous déplorons la place centrale de l’automobile sur tous les autres modes de transports. Pourtant, 72% de l’émission des gaz à effet de serre dû aux transports, proviennent de ce mode de déplacement. Il est donc urgent, dans le cadre des accords de Paris, de faire un geste pour la planète. Cependant, cela demande au politique de mettre à la hauteur. Car, en politique, on ne peut pas tout avoir et voilà le problème de l’actuelle majorité à la région. Elle regrette le manque de moyen pour le développement et la pérennisation de la ligne Cambrai-Douai tout en continuant à dépenser des millions dans des projets faramineux, en atteste les 300 millions d’euros prévus pour le canal seine nord. Ne nous méprenons pas. Si EELV Cambrésis voit dans le canal seine nord la capacité à réduire le trafic routier et donc les émissions, on constate également que ce projet est une énorme usine à gaz, qui ne fait pas l’unanimité, ni dans sa finalité, ni dans sa gestion. 300 millions d’euros c’est une somme colossale qui mériterait d’être justement utilisée dans le développement des transports alternatifs. Le train et les liaisons quotidiennes doivent être une priorité avec une politique attractive au niveau tarifaire. EELV Cambrésis préconise que l’Etat laisse la région gérer la totalité de ses lignes ferroviaires, sur le modèle des lignes Paris-Cambrai et Paris-Boulogne. Car, décentraliser la gestion, c’est permettre aux régions de mieux répondre aux réels besoins d’un territoire et c’est rapprocher les citoyens des décisions qui les concernent. Ce sera seulement dans ce cadre, sans intermédiaires et sans le rôle centralisateur de l’Etat, que la région pourra aménager, piloter les offres ferroviaires afin de les rendre attractives.

C’est donc bien sur ces points cruciaux que nous attendons que des voix s’élèvent à la région Hauts de France, surtout quand on sait que les assises de la mobilité ont lieu actuellement et que les conclusions seront rendues au début de l’année 2018.

La politique, c’est faire des choix. A EELV, nous faisons le choix du ferroviaire et des transports doux. Nous sommes déterminés à défendre le service public des TER car il appartient à tous les contribuables et pas uniquement à ceux qui n’ont qu’une vision financière du ferroviaire en France. Le groupe EELV du Cambrésis sera au côté des usagers dans ce combat et sera force de propositions pour faire du train une priorité d’aménagement dans les années futures.

Thomas Walet et Thomas Frémond (EELV Cambrésis)

Retrouver l’article sur facebook

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Projet « CAP 2020 » d’agrandissement du port de Dunkerque : EELV dépose un cahier d’acteur au débat public https://npdc.eelv.fr/2017/12/13/projet-cap-2020-dagrandissement-du-port-de-dunkerque-eelv-depose-un-cahier-dacteur-au-debat-public/ Wed, 13 Dec 2017 12:04:46 +0000 http://npdc2.eelv.fr/?p=9959 ]]> Crédit photo : Wikipédia

Projet « CAP 2020 » d’agrandissement du port de Dunkerque :

EELV dépose un cahier d’acteur au débat public

Dunkerque, le 13 décembre 2017

EELV Flandre Maritime a déposé un cahier d’acteur dans le cadre du débat public en cours sur le projet de création de nouveaux bassins portuaires « CAP2020 » du Grand Port Maritime de Dunkerque.

Ce cahier d’acteur détaille le positionnement d’EELV Flandre Maritime et s’intéresse notamment aux impacts systématiquement sous-évalués de ce type de projets, en matière de biodiversité, d’urbanisme, de pollutions de l’air, visuelle et sonore.

Pour être opérationnel à l’échelle de l’arrière-pays, ce projet CAP 2020 demande de forts investissements, notamment pour rendre fonctionnel le transit des conteneurs en mode alternatif sur l’ensemble de l’arrière-pays, alors qu’aucune garantie ambitieuse et efficiente n’est actuellement apportée en matière d’intermodalité ferroviaire et fluviale. Ce projet va considérablement faire augmenter le trafic routier, alors que le Dunkerquois représente déjà plus de 2/3 des émissions de gaz à effet de serre de la Région.

Les chiffres de création d’emplois annoncés restent très globaux et non déclinés, sans s’interroger sur l’impact de l’automatisation croissante de ce type d’emplois et plus largement sur l’influence de ce projet sur la destruction d’emplois potentiels issus de filières locales.

Pour EELV, ce projet est un outil de la mondialisation libérale, visant à augmenter et accélérer les échanges de matériaux et de produits, majoritairement réalisés dans le cadre de normes sanitaires, sociales et environnementales basses.

Localement, ce projet très couteux de plus de 700 millions d’euros entre en contradiction avec les objectifs de la 3ème révolution industrielle dans laquelle la Région s’est engagée (rev3) et avec la volonté de relocaliser l’économie en s’appuyant sur les atouts du Dunkerquois. Il viendrait grever d’autant les investissements nécessaires à la mise en œuvre effective d’une transition écologique pour dynamiser notre territoire.

EELV Hauts-de-France soutient la démarche d’EELV Flandre Maritime et demande une politique globale et cohérente de réduction de la pollution par transport de marchandises dans la Région Hauts-de-France (relocalisation de l’économie, train, fluvial, ferroutage, plate-forme multimodale, dernier kilomètre).

EELV Flandre Maritime & EELV Hauts-de-France

 

Retrouver le cahier d’acteurs d’EELV Flandre Maritime ICI

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Communiqué EELV Béthune et environs https://npdc.eelv.fr/2017/11/09/communique-eelv-bethune-et-environs/ Thu, 09 Nov 2017 14:02:36 +0000 http://npdc2.eelv.fr/?p=9923 ]]>

Réduction de l’offre de soin, un arrangement qui ne satisfait personne

L’ARS a rendu sa copie. Le service cardiologie de Béthune se voit amputé des 3/4 de ses capacités d’accueil, et les soins intensifs n’y accueilleront plus de patients. L’hôpital de Lens ne sort pas indemne de ces tractations qui font fi et des personnels et des malades. En effet, il ne fera pas bon souffrir de problèmes respiratoires dans le secteur lensois. Les patients privés de leur pneumologue sont invités à se trouver un autre praticien, dussent-ils se déplacer à plus de 20 km de leur domicile. Dans un secteur où plus d’1/3 des habitants ne disposent pas de véhicule, se soigner va devenir une gageure d’autant que la Sécurité Sociale fait tout pour réduire le poste transports ( taxi, ambulance…).

Pour Joël Caron, cette décision va conduire les patients qui n’auront pas les moyens de payer les dépassements d’honoraires à renoncer aux soins.

Pour Lisette Sudic, tous les indicateurs de santé dans notre région sont au rouge. Le traitement que l’ARS réserve aux habitants du secteur des hôpitaux de Beuvry et de Lens est inacceptable. Notre région mérite qu’un véritable service public de proximité soit mis en place. Chacun doit pouvoir être soigné, quelque soit son lieu d’habitation ou ses ressources.

Malades et personnels et médecins ont tout notre soutien. Ils n’ont pas à pâtir des choix calamiteux qui ont conduit à cette situation.

Yves Sarrasin, médecin à la retraite, s’interroge: « On est en train de déshumaniser l’hôpital. N’allons-nous pas, à terme, préparer le cercueil de la Sécurité Sociale? »

Lisette Sudic
Porte-parole EELV NPDC

Joël Caron
secrétaire du groupe EELV Béthune et environs

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