Actualité – Nord Pas De Calais Europe Ecologie – Les Verts https://npdc.eelv.fr Europe Ecologie Les Verts en Nord et Pas de Calais Mon, 11 Mar 2024 09:29:44 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.2.2 Ap’euro européennes Arras 29/03/2024 19h https://npdc.eelv.fr/2024/03/11/apeuro-europeennes-arras-29-03-2024-19h/ Mon, 11 Mar 2024 09:29:40 +0000 https://npdc.eelv.fr/?p=135095 ]]>

Changeons l’Europe : donnons du sens à la finance et à l’économie. Réunion publique en présence des candidates aux élections européennes Stéphanie Dembak-Dijoux et Madjouline Sbai

Le vendredi 29 mars 2024 à 19h au Café Leffe, 72 Place des Héros 62000 Arras

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Soutien aux aux élèves, aux familles et aux enseignants après l’attaque meurtrière à la Cité scolaire Gambetta-Carnot à Arras  https://npdc.eelv.fr/2023/10/13/soutien-aux-aux-eleves-aux-familles-et-aux-enseignants-apres-lattaque-meurtriere-a-la-cite-scolaire-gambetta-carnot-a-arras/ Fri, 13 Oct 2023 11:20:59 +0000 https://npdc.eelv.fr/?p=135084 ]]> [ Communiqué ] 

Soutien aux aux élèves, aux familles et aux enseignants après l’attaque meurtrière à la Cité scolaire Gambetta-Carnot à Arras 

Une attaque au couteau a eu lieu aujourd’hui au lycée Gambetta d’Arras. Le bilan provisoire est lourd, un enseignant est décédé et on fait état de deux blessés graves. 

 Nous apportons tout notre soutien dans cette épreuve aux élèves, aux familles, aux enseignants et aux personnels éducatifs. Nous remercions les forces de polices présentes sur place. 

 Quelques jours avant l’anniversaire de la mort de Samuel Paty, la communauté éducative est à nouveau endeuillée. Comme tout le pays, nous sommes sous le choc. 

 Europe Ecologie Les Verts Nord-Pas-de-Calais, 

Son bureau régional, ses élu·es régionaux·ales et locaux·ales, ses militant·es, et le groupe local arrageois

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C CE SOIR sur les « violences policières, quartiers populaires » le 26 septembre à 19h30 https://npdc.eelv.fr/2023/09/18/c-ce-soir-sur-les-violences-policieres-quartiers-populaires-le-26-septembre-a-19h30/ Mon, 18 Sep 2023 07:30:30 +0000 https://npdc.eelv.fr/?p=135074 ]]> ]]> MARCHE POUR LA JUSTICE – 23/09/2023 à 14h30 À LILLE https://npdc.eelv.fr/2023/09/15/le-23-septembre-a-14h30-place-de-la-republique-a-lille/ Fri, 15 Sep 2023 07:32:08 +0000 https://npdc.eelv.fr/?p=135070 ]]> MARCHE POUR LA JUSTICE

CONTRE LE RACISME, LES DISCRIMINATIONS ET LES VIOLENCES POLICIERES POUR LA JUSTICE SOCIALE ET LES LIBERTES PUBLIQUES

LE 23 SEPTEMBRE A 14H30, PLACE DE LA REPUBLIQUE A LILLE

Le meurtre de Nahel, sous les balles d’un policier, le 27 juin dernier à Nanterre, a suscité une intense émotion, une profonde indignation et une légitime colère. La nouvelle séquence de violences policières consécutive à ce décès, confirme l’impérieuse nécessité d’agir. La mort d’Alhoussein à Angoulême, celle de Mohamed à Marseille, tué par un tir de LBD 40, l’éborgnement de son propre cousin, Abdelkarim, les mutilations de Virgil, Medhi, Nathaniel, Hedi, Jalil et de tant d’autres jeunes gens dans toute la France génèrent des drames irréparables pour leurs familles et leur entourage.

Dans le Nord-Pas-de-Calais comme ailleurs, la révolte légitime de la jeunesse et les émeutes, comme une maladie de la démocratie, ont servi d’argument au pouvoir en place pour occulter l’indispensable débat que nous devons conduire et les transformations qu’il nous faut porter dans la société.

Il nous faut dépasser cette colère. Nous nous réunissons à Lille pour dénoncer ce qui doit cesser : le racisme, les violences policières et les inégalités sociales que creuse la politique de Macron. Une politique néolibérale imposée par des méthodes autoritaires, des lois sécuritaires et une doctrine du maintien de l’ordre décriée jusque dans les plus grandes instances internationales. Une politique régressive qui fait le lit de l’extrême droite et piétine toujours plus nos libertés publiques, notre modèle social, notre avenir face à l’effondrement écologique.

Nous dénonçons le durcissement du maintien de l’ordre : les nasses illégales, de l’usage d’armes mutilantes comme le LBD et les grenades de désencerclement, du gazage à outrance, de l’emploi de policiers non formés au maintien de l’ordre et réputés pour leur violence, en particulier la brigade de répression de l’action violente motorisée (BRAV-M) et les Brigades anti criminalité (BAC), avec des interpellations et des verbalisations indiscriminées, du matraquage systématique et des violences gratuites et attentatoires à la dignité des personnes. Ces provocations sciemment orchestrées suscitent une escalade de la violence. Ces attitudes nuisent à la sécurité de toutes et tous.

Nous dénonçons l’instrumentalisation par le Gouvernement des forces de police et de gendarmerie qui, acteurs du service public de la sécurité, ne sauraient être instrumentalisés pour masquer la déshérence du président de la République ou servir les ambitions du ministre de l’Intérieur. Lorsque les consignes qui leur sont données poursuivent un intérêt médiatique et électoraliste, la République s’abîme.

Nous appelons à la création d’un contrôle efficace, quotidien, opérationnel et indépendant des forces de police et de gendarmerie. La mise en place d’une autorité administrative indépendante qui contrôle l’action quotidienne des forces de sécurité intérieure, qui formule des avis contraignants sur les méthodes et habitudes professionnelles est devenue un impératif. La police ne peut plus contrôler la police.

Nous appelons à des sanctions effectives des propos et comportements factieux ou racistes au sein des forces de l’ordre. A l’image de la société, des racistes existent dans les rangs de la police. Parmi ceux-là, certains vont jusqu’à dévoyer leur fonction pour servir leur idéologie. Il est temps de mettre en terme à cette coupable tolérance. De même, lorsque certains écrits sont rendus publics qui appellent à la guerre civile, l’absence de suites disciplinaires ou judiciaires nous abasourdit tout autant que le soutien à la haute hiérarchie policière qui n’a pas hésité à fouler aux pieds la séparation des pouvoirs et l’indépendance de la Justice.

Nous appelons à une évaluation et des modifications du cadre juridique d’action des forces de de police et de gendarmerie. La mort de Nahel doit permettre d’interroger le cadre légal de la légitime défense actuelle ainsi que l’ensemble des textes d’application. Une révision totale de toute la doctrine de sécurité publique incluant une nouvelle loi pacificatrice est nécessaire.

Nous voulons constitutionnaliser les libertés associatives et de manifestation. Alors que des menaces ont été formulées contre des associations de défense des libertés, que le droit de manifester est mis en danger par des mesures d’entrave administrative ou les conditions de son encadrement sécuritaire, nous appelons de nos vœux la constitutionnalisation de ces droits fondamentaux. Au-delà du symbole, il s’agit d’accroître plus encore leur opposabilité et de contraindre le Gouvernement actuel à respecter nos libertés.

Nous déclarons l’état d’urgence pour qu’advienne l’égalité réelle. Dans trop de nos territoires, de nos villes ou de nos quartiers, les habitant.e.s souffrent de relégation, d’assignation à condition sociale, d’inégalités systémiques. La crise économique que nous vivons rappelle, comme toujours, que l’argent va à l’argent. On ne peut attendre l’aumône des grands patrons ou des grands groupes pour nourrir les plus précaires ou préserver le pouvoir d’achat. Ce Gouvernement a fait ses comptes et a fait ses choix : demander plus à ceux qui ont moins, conforter ceux qui ont déjà assez.

Nous appelons à des mesures d’urgence et un plan d’investissement public ambitieux pour éradiquer la pauvreté en France, pour briser les ghettos, pour mieux répartir le travail et mieux redistribuer les richesses, pour promouvoir la réussite scolaire de toutes et tous. Le Gouvernement ne peut rester sourd aux cris du peuple.

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Projet CAP2020 du Grand Port Maritime de Dunkerque – Contribution à l’enquête publique unique https://npdc.eelv.fr/2023/09/11/projet-cap2020-du-grand-port-maritime-de-dunkerque/ Mon, 11 Sep 2023 12:06:05 +0000 https://npdc.eelv.fr/?p=135065 ]]> Contribution à l’enquête publique unique – par Europe Ecologie Les Verts Nord-Pas-De-Calais, groupe local EELV Flandre Maritime, groupe des élu·es écologistes du Conseil régional Hauts-de-France, groupe des élu·es écologistes du Conseil départemental du Nord

Le Grand Port Maritime de Dunkerque, troisième port national, constitue une infrastructure structurante pour le Nord, les Hauts-de-France, et la moitié nord de la France. Il est un facteur d’attractivité économique et de création d’emplois pour le territoire, comme le montrent les annonces régulières de nouveaux projets industriels dans le Dunkerquois. Il sera aussi demain un outil majeur pour le développement des énergies vertes, en particulier l’éolien en mer et l’hydrogène vert.

Dans le même temps, le port est une source de désagréments quotidiens pour les riverains, de pollutions locales, et de risques environnementaux, auxquels s’ajoute l’impact cumulé de l’ensemble du complexe industrialo-portuaire. Tout développement du Grand Port Maritime de Dunkerque devrait donc faire l’objet d’une analyse détaillée des impacts économiques et environnementaux et d’une recherche de compromis avec l’ensemble des acteurs du territoire : nous devons consolider les atouts économiques et énergétiques liés au port, tout en l’intégrant mieux dans la ville et en minimisant son impact environnemental.

Il est donc impensable qu’un projet d’infrastructure aussi important que l’agrandissement du port pour permettre le doublement de la capacité d’accueil de porte-conteneurs puisse être poursuivi alors même que l’Autorité environnementale a qualifié l’étude d’impact réalisée “d’une qualité médiocre”, souligne de nombreuses mésinterprétations de la réglementation, et conclut que “le projet ne semble pas compatible avec plusieurs obligations législatives et réglementaires”.

Sur le fond, le projet d’agrandissement du bassin de l’Atlantique du Grand Port Maritime de Dunkerque et d’extension des infrastructures de desserte ferroviaires et routières pose d’importantes questions quant à la stratégie industrielle dans laquelle il s’inscrit et à l’impact environnemental du projet.

Pertinence du projet d’agrandissement du GPMD

Le projet d’extension, qui, comme le rappelle le dossier de l’enquête publique, remonte aux années 1960, se base sur la projection d’un doublement du trafic maritime à l’échelle mondiale d’ici 2035. Cette projection ne prend pas en compte l’impact des phénomènes de relocalisation des activités économiques qui se sont enclenchés à la suite des disruptions qu’ont connues les chaînes logistiques internationales au moment de la crise de la COVID19 et ensuite de la guerre en Ukraine. Elle ne prend pas non plus en compte l’impératif de décarboner le transport maritime : l’Organisation Maritime Internationale a récemment adopté un objectif zéro émissions de carbone d’ici 2050. Le remplacement de l’usage du mazout lourd par des carburants verts impliquera un renchérissement des coûts du transport maritime (de l’ordre de +100%), qui pourrait provoquer un ralentissement du trafic.

Nous pouvons partager certains des objectifs de l’extension du port, en particulier ceux de renforcer la compétitivité du territoire par l’amélioration des qualités de l’offre logistique et de dévier vers Dunkerque des flux de marchandises qui circulent présentement par les ports néerlandais et belges afin de réduire le transport routier transfrontalier qui encombre les axes du Nord-Pas-de-Calais avec un impact important pour les automobilistes et les riverains. Toutefois, la question sous-jacente de la spécialisation et de la compétitivité du GPMD vis-à-vis des autres ports de l’arc nord-ouest de l’Europe, en particulier celui du Havre, reste irrésolue. Il serait aussi possible d’envisager des solutions alternatives pour diminuer le trafic sur les axes autoroutiers de notre région et renforcer son positionnement comme carrefour des échanges au nord-ouest de l’Europe : nous appelons ainsi de nos vœux un renforcement du transport logistique ferroviaire et fluvial ainsi qu’une accélération de l’électrification du transport routier restant, tant au niveau européen qu’au niveau national.

Enfin, le projet d’agrandissement se focalise sur le doublement des capacités d’accueil de porte-conteneurs. Alors que les grands ports internationaux, au rang desquels Rotterdam, Singapour ou Los Angeles, sont aujourd’hui leaders en matière de décarbonation du transport maritime et de transition écologique de leurs complexes industrialo-portuaires, le projet du GPMD reste curieusement silencieux sur les infrastructures portuaires qui seront nécessaires à l’électrification des activités portuaires, à la croissance de l’usage des carburants verts (ammoniac ou méthanol), au développement de l’éolien en mer, et au développement de la production et du transport d’hydrogène vert.

Nous encourageons donc le GPMD à reconsidérer différents scénarios quant à la croissance du transport maritime en Europe et des flux dans le port de Dunkerque avant toute décision sur le projet d’agrandissement.

Impact environnemental du projet d’agrandissement du GPMD

Comme l’a souligné l’avis de l’Autorité environnementale, le projet CAP2020 prévoit l’artificialisation de surfaces agricoles et naturelles considérables, sur site ainsi que pour la gestion des déblais. Il implique la destruction de surfaces importantes de zones humides et la fragilisation des milieux marins en immédiate proximité du port. Ces développements, dans un territoire qui est déjà fortement artificialisé, n’est cohérent ni avec l’objectif de zéro artificialisation nette des sols fixé par le gouvernement, ni avec l’impératif de protection de la biodiversité et des milieux naturels. L’Autorité environnementale constate en outre que l’étude d’impact sous-estime fortement les besoins de compensation pour les milieux naturels. Elle dénonce aussi les insuffisances et les risques du projet en matière de gestion des eaux souterraines et superficielles, ainsi que les nuisances engendrées sur les fonctionnalités physiques et biologiques des milieux marins. Avec un projet d’une telle dimension, nous nous interrogeons sur les impacts du dragage, présenté comme indispensable à la sécurité de la navigation, et de l’immersion des boues, qui en sont issues. Ces boues (60 millions de tonnes par an en France), contenant de nombreuses substances nuisibles à la flore et la faune marine, extraites dans les fonds des ports de commerce sont immergées dans les mers et océans, recouvrent et polluent les fonds marins de manière souvent invisible.

Par ailleurs, alors que l’érosion du trait de côte est aujourd’hui une réalité dans le Nord-Pas-de-Calais et que les experts du climat projettent une hausse du niveau moyen des océans de 60cm à 1m, voir même 2m dans les scénarios les plus pessimistes, d’ici la fin du siècle, nous nous interrogeons sur l’adaptabilité des infrastructures portuaires existantes et a fortiori des infrastructures portuaires nouvelles envisagées face aux risques croissants de submersion dans le Dunkerquois.

Enfin, alors que l’un des objectifs affichés du projet est de réduire le trafic autoroutier et son cortège de pollutions atmosphériques et sonores et d’émissions de gaz à effet de serre sur les grands axes frontaliers du Nord, l’agrandissement des capacités d’accueil du port entraînerait une augmentation de ce même trafic routier, cette fois autour du port de Dunkerque et sur les axes le desservant, déplaçant le problème plutôt qu’il ne le solutionne. Comme l’Autorité environnementale, nous souhaitons voir le GPMD proposer un projet bien plus ambitieux quant à la réduction de l’impact environnemental de la chaîne logistique autour du port de Dunkerque, mettant l’accent sur le report modal vers le ferroviaire et le fluvial et sur l’électrification du trafic routier restant.

La région des Hauts-de-France a besoin d’un complexe industrialo-portuaire compétitif, prêt à s’adapter au changement climatique et à accompagner la transition énergétique du territoire. Malheureusement, le projet CAP2020 d’agrandissement du Grand Port Maritime de Dunkerque ne répond pas à ces enjeux stratégiques. Il a aussi visiblement été mal conçu, au vu de l’avis négatif tranché de l’Autorité environnementale. Nous nous prononçons donc fermement contre la poursuite de ce projet en l’état et invitons le GPMD à réengager le dialogue avec les acteurs du territoire sur la manière de renforcer et décarboner le complexe industrialo-portuaire de Dunkerque tout en intégrant mieux le port à la ville.

Le Bureau Exécutif Régional Europe Ecologie Les Verts Nord-Pas-de-Calais et le groupe local Europe Ecologie Les Verts Flandre Maritime

Les conseillers régionaux et conseillères régionales écologistes Hauts-de-France :  Karima DELLI, Marine TONDELIER, Benjamin LUCAS, Thomas HUTIN, Gil METTAI, Nicolas RICHARD, Katy VUYLSTEKER, Alexandre COUSIN, Yannick BROHARD

Les conseillers départementaux et conseillères départementales écologistes du Nord : Stéphanie BOCQUET, Laurent PERRIN, Anne MIKOLAJCZAK, Mael GUIZIOU, Céline SCAVENNEC, Simon JAMELIN

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Communiqué : c’est l’humanité qui coule https://npdc.eelv.fr/2023/08/18/communique-cest-lhumanite-qui-coule/ Fri, 18 Aug 2023 07:37:14 +0000 https://npdc.eelv.fr/?p=135059 ]]> Ce samedi 12 août, un naufrage au large de Sangatte a causé la mort de 6 personnes migrantes. 

Chaque jour, des centaines de personnes prennent la mer et tentent de rejoindre l’Angleterre dans des conditions très dangereuses au risque de leur vie. Jeudi 10 août, 755 migrants ont été repérés au large. Les drames se succèdent et se ressemblent. Nous exprimons notre compassion pour ces personnes mortes dans la plus grande indifférence et la folie haineuse du monde.

Les politiques répressives menées par l’Etat français et britannique sont coupables ; l’obstination à maintenir les personnes migrantes dans ces situations précaires est dangereuse et mortifère. 

Depuis 2018 selon l’AFP, plus de 100 000 personnes migrantes ont traversé la Manche dans ce parcours périlleux, 45 000 personnes en 2022 et plus de 16 000 depuis le début de l’année. 

Pour toutes ces personnes, l’Europe est un refuge et représente la possibilité de vivre en paix. La France doit prendre sa part dans l’accueil des personnes déplacées, notamment s’agissant des relocalisations depuis les États-membres européens de première entrée. Nous demandons que l’Etat français assume enfin son devoir d’accueil et légalise les personnes migrantes dont les dossiers de demande d’asile doivent être traités dans des délais raisonnables. 

Nous demandons également une véritable protection pour que cesse la répétition des naufrages. Pour cela, un travail ambitieux doit être mené avec le Royaume-Uni. Il est urgent d’assurer une voie de migration sécurisée entre la France et le Royaume-Uni. 

La tentative affichée de “maîtriser les flux” est une illusion. Nous défendons un accueil inconditionnel des personnes arrivées sur le sol français pour y trouver refuge. 

Notre vision écologiste est de créer les conditions pour accueillir dignement pour construire une société plurielle, multiculturelle, fraternelle et solidaire.

Emilie Ducourant et Karima Chouia, porte-parole Europe Ecologie Les Verts Nord-Pas de Calais

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Sénatoriales Pas-de-Calais 2023 https://npdc.eelv.fr/2023/07/24/senatoriales-pas-de-calais-2023/ Mon, 24 Jul 2023 15:32:49 +0000 https://npdc.eelv.fr/?p=135024 ]]> Julien Wojcieszak est le tête de liste pour l’élection sénatoriale du Pas-de-Calais en 2023

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Sénatoriales Nord 2023 https://npdc.eelv.fr/2023/07/24/senatoriales-nord-2023/ Mon, 24 Jul 2023 15:17:53 +0000 https://npdc.eelv.fr/?p=135021 ]]> Céline Scavennec est la tête de liste pour l’élection sénatoriale Nord 2023

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Contribution d’EELV à la concertation « Cap Décarbonation ». https://npdc.eelv.fr/2023/07/12/contribution-deelv-a-la-concertation-cap-decarbonation/ Wed, 12 Jul 2023 07:25:52 +0000 https://npdc.eelv.fr/?p=135008 ]]>

Du 22 mai au 21 juillet 2023, une concertation préalable est organisée sur Cap décarbonation. Air Liquide France Industrie, Dunkerque LNG, EQIOM, Lhoist et RTE sont engagés dans une démarche conjointe de décarbonation de l’industrie, au travers de trois projets. La Phase 2 du Programme K6 et le projet CalCC prévoient le captage du dioxyde de carbone émis par la production du ciment à Lumbres et de la chaux à Réty. Le projet D’Artagnan consiste à transporter par canalisations ce CO2 jusqu’à Dunkerque, puis à le charger dans des navires en direction de sites de séquestration en Mer du Nord.

Ce mardi 11 juillet 2023 a été déposée la contribution d’Europe Ecologie Les Verts Nord-Pas-de-Calais sur le site de la concertation « Cap Décarbonation » qui l’a publiée : https://cap-decarbonation.fr/fr/vos-avis-et-vos-questions#contribution-contrib-1434

Consultation préalable – Cap Décarbonation
Contribution – Europe Ecologie Les Verts Nord-Pas-de-Calais

Nous saluons le fait que les industriels porteurs de trois projets qui constituent l’ensemble “Cap Décarbonation” envisagent des investissements importants pour décarboner leurs activités. Nous nous félicitons également que la CNDP ait fait en sorte que les projets aient été portés à la connaissance du public dans le cadre d’une consultation préalable commune, mettant en évidence les liens entre le Programme K6 Phase 2 sur le site de production de ciment Eqiom de Lumbres, le Projet CalCC sur le site de production de chaux LHOIST de Réty, et le Projet D’Artagnan de réseau de transport du CO2 depuis ces sites vers le Port de Dunkerque, puis un site de stockage en Mer du Nord.

EELV tient d’abord à rappeler l’impératif de sobriété auquel nous sommes tenus pour lutter contre le dérèglement climatique et la perte de biodiversité qui menacent l’ensemble de l’humanité. Cet impératif nous impose d’envisager les projets Cap Décarbonation à l’aune de la nécessaire réduction de la production de matériaux comme le ciment et la chaux en France et en Europe.

Les émissions des sites de production de ciment eu de chaux pourraient cependant déjà être diminuées grâce à l’utilisation du biogaz, de la biomasse, ou d’un combustible solide de récupération comme source d’énergie. Malgré tout, diminuer n’est pas éliminer et le processus de transformation continuera donc bien d’émettre du CO2 sur site.

Nous reconnaissons donc la nécessité d’innover en matière de captage et de stockage du carbone, en particulier pour les industries comme la production de ciment et de chaux dont le processus de production même émet du CO2 et pour lesquelles il n’existe pas a ce jour d’alternative pour éliminer les émissions sur site.

Nous appelons de nos vœux une vision plus cohérente de la décarbonation de l’industrie à l’échelle nationale et encourageons les porteurs de projet à initier un dialogue avec l’Etat sur trois questions clés de politique industrielle qui pourraient les amener à revoir les projets en cours de développement dans le Nord Pas de Calais:

  • L’impératif de sobriété : Pour atteindre ses objectifs climatiques, la France devra réduire sa consommation de matériaux, en particulier de matériaux dont la production émet de grandes quantités de gaz à effet de serre comme la chaux et de ciment, et développer les matériaux biosourcés. L’objectif de zéro artificialisation nette des sols acté par la loi devrait aussi nous engager à repenser le modèle de la construction en France en privilégiant la rénovation à la construction neuve. Dans ce cadre, ne devrait-on pas anticiper une réduction de la demande de chaux et de ciment en France?
  • La stratégie de captage et de stockage du carbone : La priorité en matière de lutte contre le changement climatique est de remplacer l’usage des énergies fossiles par celui des énergies renouvelables dans tous les secteurs – production électrique, bâtiment, transport et industrie. Dans ce cadre, le captage et le stockage du carbone doivent être envisagés en dernier recours, pour les activités industrielles comme la production de chaux et de ciment pour lesquels il n’existe pas d’alternative. Ces activités sont aujourd’hui distribuées sur le territoire national. Si chacun de ces sites vient à requérir une infrastructure de transport du carbone par canalisations souterraines, la construction d’un tel réseau sera très coûteux et aura un impact sur de nombreuses terres agricoles traversées par ces canalisations. Elle impactera également la biodiversité à l’heure où celle-ci doit être protégée. Quelle est alors la stratégie du gouvernement pour limiter l’ampleur du réseau français de captage et stockage du carbone? Quelles seront les implications pour la localisation des sites devant être reliés à une telle infrastructure?
  • La stratégie de compensation des émissions résiduelles : Les différentes technologies de captage du carbone disponibles à ce jour n’atteignent pas un taux de capture de 100%. La France devra donc développer des stratégies de compensation pour ces émissions résiduelles. Comment les industries polluantes seront-elles mises à contribution pour développer des méthodes complémentaires de captage du carbone, éprouvées et peu coûteuses, comme une meilleure gestion des sols grâce à des pratiques agricoles appropriées et l’amélioration de la quantité et de la qualité du couvert forestier?

Dans ce contexte, nous souhaitons interroger les industriels porteurs des projets K6, CalCC, et D’Artagnan sur trois points clés quant aux projets développés dans le Nord et le Pas-de-Calais:

  • Dimensionnement des projets : Les engagements climatiques français et européens impliquant une sobriété tant énergétique que dans l’usage des matériaux, il ne nous semble pas pertinent de doubler les capacités de production du site Eqiom. La croissance du site aurait un impact important pour les riverains, notamment en termes de nuisances liées au transport routier.
  • Les alternatives en termes de source d’énergie : Pour déjà diminuer les émissions de CO2 des sites existants, nous encourageons les industriels, si cela n’a pas encore été fait, à envisager l’usage de sources d’énergie bas carbone en substitution des énergies fossiles, en particulier biogaz, biomasse ou combustible solide de récupération.
  • Sécurité du transport et du stockage du CO2 : Le développement d’environ 80 kilomètres de canalisations souterraines pour transporter le CO2 depuis les sites de Lumbres et de Réty vers le Port de Dunkerque nous interpelle quant à ses conséquences pour les terres agricoles traversées. La construction de ces pipelines aura un impact sur la production agricole et la biodiversité sur les terres traversées. Nous nous interrogeons également sur les risques de fuite de ces canalisations et l’impact environnemental que celles-ci pourraient avoir, et sur les garanties apportées par les industriels quant à la permanence et la sécurité du stockage du CO2 en Mer du Nord.
  • Alternatives au transport et au stockage du CO2 : Nous souhaitons que soient étudiées les alternatives en termes de débouchés pour le CO2 des sites de Lumbres et Réty. En particulier, il pourrait y avoir des possibilités d’utilisation du CO2 dans des produits inertes comme le béton lui-même (carbonatation), la fibre carbone, ou le plastique. L’option de la minéralisation du CO2 sous la forme d’un minéral solide inerte qui peut ensuite être enfoui pourrait également constituer une alternative au stockage souterrain sous forme de gaz, avec des risques environnementaux moindres. Ces options pourraient permettre un stockage à long terme du carbone sans nécessité de développement d’un réseau de transport par canalisations souterraines.
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LE REFUS D’OBTEMPERER NE DOIT PLUS JAMAIS SE TERMINER PAR LE DROIT DE TUER https://npdc.eelv.fr/2023/06/29/le-refus-dobtemperer-ne-doit-plus-jamais-se-terminer-par-le-droit-de-tuer/ Thu, 29 Jun 2023 13:14:43 +0000 https://npdc.eelv.fr/?p=134991 ]]> Lille, le 29 juin 2023

Hem, Roubaix, Mons, Wattrelos, Valenciennes et d’autres villes des Hauts de France ont été le théâtre de réactions violentes à la mort de Nahel, tué à Nanterre le 27 juin dernier.

Les images de chaos sont éprouvantes pour toutes et tous. Notre désolation est grande de découvrir ce matin au réveil le nombre de bâtiments publics réduits en cendres.  Ils sont précieux pour les habitantes et les habitants les plus fragilisés d’entre eux, victimes de la double peine : celle de voir leurs enfants tués par les bavures policières et celles de réactions violentes de leurs quartiers.

Au-delà de l’émotion considérable provoquée par la vidéo du moment tragique, la colère a cédé la place. Cette colère est mauvaise conseillère. Nous appelons sans réserve à l’apaisement dans nos quartiers, cependant, sans justice et sans vérité, il n’y aura pas de paix.

Nous mesurons l’indignation morale des jeunes. Ils sont allés au-delà des révoltes habituelles liées aux décès d’une jeune dans un quartier et qui mobilisent les copains. Ils expriment leur mal-être. Nous appelons le gouvernement à entendre ce mal profond vécu par une partie des nôtres.

Pour que plus jamais un tel drame ne puisse voir le jour, une profonde révision de l’institution policière est nécessaire. En première intention, nous demandons l’abrogation de l’article L 435-1 de la loi Cazeneuve. Les interprétations du texte insécurisent tant les policiers que celles et ceux qui ont besoin de leur protection. Notre pays doit s’interroger sur sa politique du maintien de l’ordre.

Ce que nous constatons, c’est que les violences urbaines se produisent quand l’état se désengage. Le fondement de notre modèle républicain est à l’épreuve du chômage et des discriminations, ce que vivent les habitants des quartiers populaires.

« Il y a trois sortes de violence. La première, mère de toutes les autres, est la violence institutionnelle, celle qui légalise et perpétue les dominations, les oppressions et les exploitations, celle qui écrase et lamine des millions d’hommes dans ses rouages silencieux et bien huilés.
La seconde est la violence révolutionnaire, qui naît de la volonté d’abolir la première.
La troisième est la violence répressive, qui a pour objet d’étouffer la seconde en se faisant l’auxiliaire et la complice de la première violence, celle qui engendre toutes les autres.
Il n’y a pas de pire hypocrisie de n’appeler violence que la seconde, en feignant d’oublier la première, qui la fait naître, et la troisième qui la tue. »

Dom Helder Camara

Karima Chouia conseillère municipale à Hem, Porte-Parole EELV Nord Pas de Calais, Céline Scavennec, conseillère départementale du Nord, habitante de Mons, et Ali Rahni, militant roubaisien – Emilie Ducourant, Porte-Parole EELV Nord Pas de Calais

Contact : npdc@eelv.fr

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