Pour nous, écologistes, c’est toujours
NON !
La société Total Energies vient d’annoncer qu’elle restituera un terrain rattaché à son dépôt de Mardyck à EDF dans le cadre de l’implantation de réacteurs de type EPR 2. Le mardi 16 mai, le Parlement a adopté un projet de loi relatif à l’accélération des procédures liées à la construction de nouvelles installations nucléaires, à proximité de sites nucléaires existants et au fonctionnement des installations existantes. Nous assistons de la part du gouvernement et des grands groupes énergétiques français à une tentative chimérique de relance du nucléaire alors que Flamanville marque l’impasse technique et financière de la filière.
La question du vieillissement des six réacteurs – en fonctionnement depuis 1980 et 1985 – se pose, c’est à la maintenance, à l’entretien au long cours qu’il faut penser. De l’aveu même de leurs promoteurs, les installations d’EPR 2 seraient susceptibles d’entrer en service à l’horizon 2040. Avec de tels délais, il n’est pas possible de répondre à la crise énergétique. Aujourd’hui, l’urgence est de prévoir le démantèlement des réacteurs anciens, de s’engager vers la sobriété énergétique et d’investir massivement et rapidement dans les énergies renouvelables. Toutes les études récentes démontrent que le solaire et l’éolien sont moins chers et plus rapidement déployables que le nucléaire, même lorsqu’on prend en compte le coût du stockage de l’énergie et de la production additionnelle nécessaire pour couvrir les pics de consommation.
Pour Emilie Ducourant, porte parole d’EELV NPdC et habitante des Flandres : “ Développer de grands projets industriels dans le Dunkerquois sans envisager la sobriété alors que le développement des énergies renouvelables y souffre depuis toujours de sous-investissement, c’est anachronique et irresponsable.”
Pour Karima Chouia, porte-parole d’EELV NPdC et élue : » Sur le Dunkerquois, les investissements industriels programmés, comme l’EPR, nous engagent pour des décennies. Pourtant, cet espace géographique fait partie des territoires français menacés par le risque de submersion marine. Tous les projets qui s’y inscrivent doivent intégrer cette vulnérabilité. Pour prévenir la catastrophe écologique, nous réclamons une planification durable et concertée ! ”
Karima CHOUIA et Emilie DUCOURANT,
porte-parole régionales d’Europe Ecologie Les Verts
Contact : npdc@eelv.fr