![]() | Communiqué de presse |
EELV déplore le projet d’agrandissement d’un élevage hors-sol de poulets de chair sur la commune de Pihem. 122 800 emplacements pour une production annuelle de 850 000 poulets : ce serait l’un des plus gros élevages de la région.
Situé en plein cœur du Parc naturel des caps et marais d’Opale, un joyau de nature déjà mis à mal par les industries environnantes, ce projet ne doit pas voir le jour. Il va à l’encontre de la demande grandissante d’alimentation bio. Il ne respecte pas les ambitions formulées par la Communauté d’Agglomération des Pays de Saint-Omer (CAPSO) dans son PCAET (Plan Climat Air Énergie Territorial).
Pour Katy Vuylsteker, co-secrétaire régionale EELV : « Pollution de l’air, de l’eau, nuisances sonores et olfactives, souffrance animale, destruction des efforts de développement de tourisme du territoire, absence de bénéfice économique local, augmentation de la circulation routière : tout est nuisible dans ce projet. »
Pour Vincent Dhelin, co-secrétaire régional EELV : « De la ferme des mille vaches à la porcherie industrielle d’Heuringhem, ce projet mortifère est le dernier-né d’une longue série de projets agro-industriels de type “ferme-usine”. EELV s’insurge contre ce modèle de développement et appelle à la mobilisation. »
EELV Audomarois et EELV Nord-Pas de Calais sont signataires de la pétition “Non à l’élevage intensif de 850 000 poulets à Pihem” lancée par L214, AIVES, PHEA, Flandre au nom de la terre. EELV Audomarois a fait part de son refus dans le cadre de l’enquête publique, simulacre de concertation en raison d’une mauvaise communication des autorités et une accessibilité trop limitée. Nous serons présents ce mardi 2 février après-midi (15h30) aux côtés de militant·e·s portant un autre modèle de société.
La pandémie que nous connaissons et qui nous affecte si profondément est directement liée aux élevages intensifs, à la destruction des espaces naturels et à la réduction de la vie sauvage. La solution est pourtant simple : une terre nourricière dans un monde apaisé. Et c’est l’un des piliers du projet de société défendu par les écologistes.
L’occasion de rappeler notre attachement à une agriculture paysanne, produisant une alimentation saine, respectueuse de l’environnement et des animaux et protectrice de la biodiversité. Encourager les circuits courts, structurer une filière bio locale, réduire la part carnée de notre alimentation, restaurer la confiance entre consommateurs et producteurs, garantir aux travailleuses et travailleurs de la terre de saines conditions d’exercice et des revenus équitables, préserver les ressources naturelles : voilà le modèle agricole et alimentaire que nous portons.