Cher·ère·s ami·e·s
Depuis quelques temps, les discours en trompe-l’œil, les manœuvres mesquines, les petites phrases sans importance et les vils calculs de boutiquiers pourraient laisser croire à la vacuité des combats politiques, et sur lesquels le découragement, l’incompréhension, la lassitude ou l’indifférence pourraient prospérer.
Ce serait pourtant une erreur de s’arrêter à cette écume inconséquente, et de ne pas porter sur notre avenir un œil bienveillant et optimiste. Comment vous dire l’émotion qui nous étreint quand, à l’appel de Greta Thunberg, la jeunesse mondiale se lève par dizaines de milliers pour défendre le climat ? Comment ne pas sentir ce souffle démocratique qui enfle chez celles et ceux qu’on oublie depuis trop longtemps ? Comment ne pas souscrire à cette envie de justice sociale et climatique ?
Nous n’avons pas le droit de décevoir ces envies, ces aspirations, ces volontés, au risque de plonger vers le chaos et l’inconnu. L’Europe doit redevenir ce phare social, politique et démocratique que les pense-petits, les populistes et les nationalistes honnissent.
La campagne électorale européenne est l’occasion de porter sur nos territoires la parole de l’écologie. Si le combat des idées semble en passe d’être gagné, il nous faut maintenant le transformer en victoires électorales. L’accueil reçu par nos militant.es à l’occasion de la récente vague verte doit nous encourager. Partout en Europe, les partis écologistes progressent et remportent de nets succès. Faisons en sorte d’y être associés.
Avec le printemps nous reviennent donc aussi le vent de l’espoir, l’envie de lendemains audacieux et la foi en la jeunesse. Plus que jamais, le monde sera ce que nous en ferons, et il ne tient qu’à nous qu’il soit écolo.
Yannick BROHARD et Hélène HARDY
Co-secrétaires régionaux