La loi ALUR de mars 2014, portée par la ministre écologiste de l’égalité des territoires et du logement Cécile Duflot, avait ouvert la possibilité d’un encadrement des loyers. Mais Manuel Valls devenu premier ministre a vite essayé de limiter cet encadrement. La loi ELAN de 2018 a finalement autorisé aux intercommunalités volontaires et disposant d’un observatoire des loyers une expérimentation.
Christine Garnier (EELV, alors vice-présidente à l’habitat de la Métropole grenobloise) a travaillé cette expérimentation durant le précédent mandat, et en particulier s’est battue pour que la Métropole dispose d’un observatoire local des loyers agréé.
L’agrément a été reçu le 10 août 2020, et le conseil de Métropole devait voter et présenter en préfecture avant le lundi 23 novembre, le dispositif d’encadrement : cela a été fait aujourd’hui.
Les écologistes, le groupe UMA, ainsi que le premier vice-président de la Métropole Nicolas Beron-Perez ont insisté et convaincu les conseillers métropolitains pour que le dispositif ne se limite pas à la ville de Grenoble. Ce sera bien le cas avec une expérimentation de 3 ans qui concernera 28 communes de la Métropole, 65000 locataires, 58% des logements en location. Cet outil de régulation permettra de limiter les abus dans le cadre d’une démarche globale. Abus qui concernent souvent les petites surfaces, louées aux plus précaires : étudiants, familles mono-parentales…
EELV Métropole de Grenoble se félicite de l’adoption de cette mesure sociale forte. Combattre la spéculation immobilière et permettre à chacune et chacun de se loger dans la Métropole : l’action déterminée des écologistes apporte des réponses concrètes à la violence des crises qui fragilisent des milliers de nos concitoyens.
EELV Métropole de Grenoble
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