Misère en Isère, des tentes en guise de toit : énième alerte sur notre Etat de droit

EELV soutient la démarche de Nicolas Beron-Perez, vice-président de la Métropole en charge du
logement, de l’habitat et de l’hébergement, et élu grenoblois délégué au logement. En campant ce soir comme la semaine dernière devant la préfecture, il veut alerter l’Etat et le gouvernement sur la crise du logement et le manque de place d’hébergement d’urgence.

La ville de Grenoble, conformément aux propositions et engagements de la liste Grenoble En
Commun, défend une politique d’accueil et d’hébergement digne pour toutes et tous.
La majorité travaille à l’augmentation du nombre de logements et de logements sociaux, pour répondre aux besoins sur le territoire. Arrivée prochaine au taux légal de 25% de logements sociaux, taxe sur les résidence secondaires depuis 2021, travail pour aboutir à une possibilité effective de réquisiton des logements vacants…

Outre un travail d’hébergement d’urgence pour le compte de l’Etat, qui est l’acteur responsable,
la ville ouvre et finance plus de 220 places. Mais les besoins sont loin d’être couverts ; de nombreux bidonvilles existent aujourd’hui. Des familles ont occupé toute l’année plusieurs écoles, c’est encore le cas à quelques semaines de la fermeture estivale, sans solution acceptable en vue pour l’été. De même pour les personnes qui squattent l’ancienne école Jean Macé depuis des mois.

Ali Karakiprik, co-secrétaire de EELV Rhône-Alpes, rajoute ”les écologistes de toute la Métropole
soutiennent et se joignent à cette occupation. Elues et élus, militantes et militants, seront présents sur place ce soir. Nous rappelons notre attachement à l’inconditionnalité de l’hébergement d’urgence”.

Les élues et élus, en particulier dans les métropoles de Lyon et de Grenoble qui concentrent
une grosse partie des besoins, doivent obtenir des réponses de l’Etat. Le droit inconditionnel à
l’hébergement, le droit à la dignité – notre inconditionelle humanité – doivent être effectifs partout.

Article du Dauphiné Libéré : Crise du logement : des élus reviennent devant la préfecture… en nombre

Crédit photo Ali Karakiprik