JEUDI 1er JUIN à 19 H
Maison des Écologistes, 18 rue Marceline Desbordes-Valmore, Grenoble (carte)

19 H Projection de LOL, logiciel libre – une affaire sérieuse

À travers les entretiens de quatorze intervenants, « LoL » est un voyage en 8
étapes dans le cœur de nos habitudes numériques. Formellement, le film entremêle
leurs points de vue, sans ajout de voix off, agrémentés d’illustrations parfois
allégoriques nourries de films anciens.

Le logiciel est la base de l’informatique. Un téléphone portable, un réfrigérateur ou une voiture sont devenus des objets largement informatisés. Ces logiciels sont composés de code appelé code source. Or ce code a fini par être caché par les fabricants, car source de profits. À l’heure où les cinq plus grosses capitalisations boursières mondiales sont Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft, les populations sont-elles au fait de l’impact que leur usage du numérique a sur leur vie ?
Un film de François Zaïdi, Thierry Bayoud et Léa Deneuville sorti en 2019.
Pour en savoir plus : le film (visionnable en ligne), le dossier de presse, la transcription par l’April.

20 H Discussion – débat avec Jean-Christophe Becquet et Nicolas Vivant

Jean-Christophe Becquet est vice-président de l’April association nationale de promotion et de défense du logiciel libre.
Nicolas Vivant est directeur de la stratégie et de la culture numériques de la ville d’Échirolles. Il a documenté la libération numérique en cours d’Échirolles dans une série d’articles.

Vous pouvez arriver à 20 h, pour participer seulement au débat, si vous préférez regarder le film chez vous.

Soirée ouverte à toutes et tous, organisée par Europe Écologie Les Verts dans le cadre des États généraux de l’écologie.

Jeudi 23 mars 2023 nous recevions à la Maison des Écologistes Guillaume Gormand, docteur en administration publique, chercheur associé au CERDAP², IEP de Grenoble.
Nous étions une grosse vingtaine pour l’écouter exposer ses enquêtes sur le sujet, puis discuter avec lui et entre les présents.

Partie 1 – Retour sur 30 ans de développement de la vidéosurveillance

Guillaume Gormand a consacré la majeure partie de ses travaux académiques à l’étude de la vidéosurveillance et de sa place dans les politiques publiques de sécurité. Il les a menés sur deux terrains : à Montpellier, pour sa thèse de doctorat en 2017 avec la ville de Montpellier, puis autour de Grenoble, dans 4 communes situées en zone gendarmerie, pour le Centre de recherche de l’Ecole des officiers de la gendarmerie de Melun.

La vidéosurveillance, déployée depuis une trentaine d’années en France, semble bien établie
alors que les rares études scientifiques montrent une efficacité très relative du dispositif,
qui est soutenu plutôt par des préjugés sécuritaires peu rationnels. Les résultats montrent une efficacité faible en élucidation et quasi-nulle en dissuasion. Le seul usage relativement efficace est le soutien aux interventions sur le terrain.

D’un autre côté, l’efficacité se heurte souvent à des limitations techniques : durée de conservation, résolution et orientation des caméras, conditions d’éclairage insuffisantes et les coûts sont très souvent sous-estimés, aussi bien les frais cachés sous-estimés (raccordement réseau et énergie, maintenance, vandalisme) que les coûts de personnel pour assurer une surveillance permanente 24/7, ce qui amène en off certains professionnels à admettre une faible efficacité en regard des investissements.

Pour en savoir plus

• (AEF) Pour le chercheur Guillaume Gormand, « critiquer la vidéosurveillance, c’est s’attaquer à une religion »
• (Le Monde) Une étude commandée par les gendarmes montre la relative inefficacité de la vidéosurveillance

Partie 2 – Nouveaux horizons proposés par la loi JOP 2024

Aujourd’hui, à l’occasion de la loi Jeux Olympiques 2024, le gouvernement veut franchir un pas supplémentaire et autoriser des traitements automatisés massifs des images collectées, notamment l’analyse comportementale, le suivi d’individus ou éventuellement la reconnaissance faciale. La méthode est connue, la loi est modifiée pour un événement précis (comme ici) ou sous couvert d’expérimentation, puis elle est pérennisée, sans bilan critique ni retour en arrière possible.

Certaines collectivités ont déjà adopté, à la limite de la légalité, des équipements de vidéosurveillance automatisée. Il faut dire que sur le sujet les parlementaires comme les élus locaux sont soumis à la pression massive de divers industriels français, des grosses entreprises d’armement aux startups du numérique. La CNIL offre pour l’instant une sécurisation correcte de la vidéoverbalisation, où les dispositifs installés doivent être strictement limités à la reconnaissance des plaques d’immatriculation.

En revanche, selon Guillaume Gormand, aucune garantie n’est donnée sur l’adéquation de la vidéosurveillance automatisée aux besoins du service public de sécurité.

Pour en savoir plus

LQDN : Stratégies d’infiltration de la surveillance biométrique dans nos villes et nos vies

Épilogue

La loi JOP était votée par l’Assemblée Nationale le jour même de notre débat, le 23 mars et a depuis été définitivement adoptée le 12 avril avec le vote du Sénat.

Retour sur 30 ans de développement de la vidéosurveillance en France et nouveaux horizons proposés par la loi JO 2024.

JEUDI 23 MARS – 19 H (changement de date)
Maison des Écologistes, 18 rue Marceline Desbordes-Valmore, Grenoble

Rencontre – débat avec Guillaume Gormand, docteur en administration publique, chercheur associé au CERDAP², IEP de Grenoble.
Il a consacré la majeure partie de ses travaux académiques à l’étude de la vidéosurveillance et de sa place dans les politiques publiques de sécurité.

La vidéosurveillance, déployée depuis une trentaine d’années en France, semble bien établie
alors que les rares études scientifiques montrent une efficacité très relative du dispositif,
qui est soutenu plutôt par des préjugés sécuritaires peu rationnels.
Aujourd’hui, le gouvernement veut franchir un pas supplémentaire et autoriser des traitements automatisés massifs des images collectées, notamment l’analyse comportementale ou éventuellement la reconnaissance faciale.
La méthode est connue, la loi est modifiée pour un événement précis (ici à l’occasion de la loi Jeux Olympiques 2024) ou sous couvert d’expérimentation, puis elle est pérennisée, sans bilan critique ni retour en arrière possible.

Nous vous proposons d’échanger largement sur ces sujets après une introduction de Guillaume Gormand.

Soirée ouverte à toutes et tous, organisée par Europe Écologie Les Verts. Vous pouvez apporter de quoi grignoter.

Pour en savoir plus :

• Pour le chercheur Guillaume Gormand, « critiquer la vidéosurveillance, c’est s’attaquer à une religion »
• CNIL : Vidéosurveillance et vidéoprotection
• LQDN : Stratégies d’infiltration de la surveillance biométrique dans nos villes et nos vies

Image Raysonho @ Open Grid Scheduler / Grid Engine, CC0, via Wikimedia Commons

C’est aussi le fer de lance d’une politique écologique locale réussie. Le PDU de la métropole Grenobloise, créé en 2019, a connu de nombreuses évolutions.

Avec la participation d’Alternatiba Grenoble, de Parlons-Y-Vélo et du Collectif pour la gratuité des transports en commun.

Avec la participation des éluEs métro :

• Margot Belair, maire adjointe de Grenoble et élue au SMMAG
• Florent Cholat, maire de Champagnier et élu au SMMAG
• Laurent Amadieu, maire de Saint Egreve et conseiller métro et
• Yann Mongaburu, conseiller métro et élu au SMMAG

En espérant vous y voir nombreux·ses,

Entrée 1 rue Conrad-Kilian à Saint-Martin-le-Vinoux, 1er étage
Transports : ?Ligne E – arrêt SMLV Hôtel-de-Ville (250 m) et ? lignes 55, 56 arrêt Conrad-Kilian.

Après plusieurs baisses, en mai de cette année, le SMMAG avait annoncé une réduction « temporaire » du niveau de service sur une grande partie de ses lignes, notamment de tramway. Ce jeudi 7 juillet 2022, le comité syndical du SMMAG vient de voter la pérennisation de cette nouvelle baisse. Les agents de M’Tag, les usagères et usagers des tram et des bus en ressentent au quotidien les effets concrets : les délais entre les passages sont rallongés, et les correspondances sont compliquées. Le soir les fréquences deviennent dramatiquement basses, de même le week-end.

Depuis 2020, l’offre des transports en commun a été fortement réduite. La baisse était initialement justifiée par les conditions sanitaires, mais le retour à la normale n’avait pourtant pas permis la reprise du niveau de service pour lequel les usagers ont souscrit. Les usagers se détournent donc des transports en commun métropolitains.

La Coordination Europe Écologie Les Verts Métropole de Grenoble partage l’opposition de Margot Belair, membre du comité syndical du SMMAG et élue métropolitaine, à la baisse de l’offre de transport en commun lors du conseil syndical du SMMAG de ce jeudi 7 juillet 2022. Elle déclare : « A l’heure de la ZFE, de l’augmentation du coût de l’énergie, le service public de transports en commun ne doit pas être la variable d’ajustement du SMMAG. »

Pour EELV Métropole, Marie Coiffard déclare : « Garantir à toutes et tous le droit à la mobilité, et en particulier aux personnes ne disposant pas de véhicule particulier ; garantir un réseau de transport en commun efficace, pratique, à la hauteur des enjeux sociaux et climatiques ; c’est sur ces aspects que le SMMAG doit s’impliquer pour les territoires. »

Coordination EELV de la Métropole de Grenoble
Contact presse : metro.grenoble@eelv.fr Marie Coiffard

Place Félix Poulat à Grenoble.

à 14 h le 16 avril 2022.

Vous pouvez voter par procuration.

Une procuration est un document qui permet à autre électeur de voter en vous représentant dans le bureau de vote où vous êtes inscrit. Le site internet du ministère de l’Intérieur a publié une page explicative concernant le vote par procuration: https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F1604.

Si vous cherchez quelqu’un pour porter votre procuration et souhaitez voter pour Yannick Jadot, écrivez un mail à isere@avecjadot2022.fr en précisant :

• vos nom et prénom
• la commune où vous votez
• votre bureau de vote

Nous reviendrons vers vous rapidement.

Dans un récent communiqué de presse, les maires de Pont-de-Claix et Échirolles appellent au prolongement de la ligne E de tram, car « l’ensemble des communes du sud de la Métropole est
aujourd’hui concerné par un accroissement des mobilités et la nécessité de développer de nouvelles infrastructures« .
EELV Métropole de Grenoble ne peut qu’approuver cette demande ! Le Sud Grenoblois, non
seulement Pont-de-Claix et Échirolles, mais aussi bien au-delà : Jarrie, Champagnier, et tout le bassin vizillois, attendent aussi avec impatience une offre de transports en commun efficaces et rapides.
Pour permettre de diminuer fortement la part modale de la voiture, pour atteindre les objectifs du
PDU 2030, pour répondre aux enjeux de pollution, aux enjeux climatiques, pour permettre le report
modal lié à l’instauration de la ZFE (Zone à Faibles Emissions) jusqu’aux communes de la grande
couronne de la métropole, quelques lignes de bus ne seront pas suffisantes. Par ailleurs, le PPA (plan de protection de l’atmosphère) prévoit d’ici 2030 la réalisation soit du train-tram jusqu’à Vizille, soit le prolongement de la ligne E jusqu’au Pont-de-Claix, sans d’ailleurs qu’elles soient exclusives.

On peut s’étonner que le maire de Pont-de-Claix ait besoin de la presse pour interpeller le président du SMMAG. Son président est-il vraiment laissé avec une feuille de route vide par sa majorité dans le comité syndical ? Mais même là, celui-ci botte en touche, en répondant que l’initiative est bienvenue mais qu’il faut la poser dans la bonne temporalité, en évoquant les délais de réalisation. Mais le manque de volontarisme du SMMAG depuis l’automne 2020 sur ce sujet comme sur bien d’autres est patent.
Quelles études menées depuis un an sur les principaux enjeux : prolongements de lignes de tram ?
Bus à haut niveau de service, en site propre ? Tram-train ? Quels financements d’infrastructure de
transports en commun sont planifiées par le SMMAG dans les années à venir ?
Pour EELV Métropole de Grenoble, Marie Coiffard déclare : ”Oui, les écologistes soutiennent le
prolongement du tram E jusqu’à Vizille, de même que le prolongement du tram A jusqu’à Sassenage. Nous demandons instamment au SMMAG de réaliser les études sur ces questions qui n’avancent pas depuis plus d’un an. La ZFE que nous appelons de nos vœux n’est acceptable par bon nombre d’habitantes et d’habitants de communes éloignées de la ville-centre que si l’offre de mobilités alternatives à la voiture individuelle est suffisante, et pas seulement aux heures des trajets domicile-travail. Les mobilités de 2030 se décident aujourd’hui”.

À Grenoble, la Plateforme droits des femmes de l’Isère organise cette marche le jeudi 25 novembre, départ à 18h du Musée de Grenoble. Soyons nombreuses et nombreux à les rejoindre.