débat d’idées – Haute-Normandie https://hautenormandie.eelv.fr EELV Haute Normandie Fri, 16 Sep 2016 15:40:15 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.2.2 Accueil des réfugiés : faire preuve de solidarité et de responsabilité ! https://hautenormandie.eelv.fr/2016/09/16/accueil-des-refugies-faire-preuve-de-solidarite-et-de-responsabilite/ Fri, 16 Sep 2016 15:40:15 +0000 http://hautenormandie.eelv.fr/?p=6962 ]]> Le Gouvernement a annoncé cette semaine son intention de répartir les réfugié-e-s sur le territoire national, ce qui passe par la création de 9 000 places dans des centres d’accueil et d’orientation. En réaction, dans toutes les régions la droite dite « républicaine » s’oppose de manière particulièrement véhémente à ce plan, évoquant en outre avec mauvaise foi la création de « mini-Calais ».

Elu-e-s régionales/aux écologistes, soutenu-e-s par la Fédération des élu-e-s Vert-e-s et écologistes, nous continuons d’en appeler à la solidarité pour prendre en charge tous les réfugié-e-s, provenant de pays en guerre, fuyant la misère et la détresse, luttant pour leur survie… C’est dans ce même esprit de solidarité que le maire EELV de Grande-Synthe (Nord), Damien CAREME, avec le soutien essentiel d’associations humanitaires, a courageusement mis en place un camp d’accueil temporaire de réfugiés répondant aux normes internationales. Il a préféré l’action pour la dignité plutôt que l’inaction dans la lâcheté.

Loin des chiffres abstraits, il s’agit bien de femmes, d’hommes et d’enfants, qui arrivent dans des conditions indignes dans l’Union européenne, dont les autorités sont incapables de se coordonner et de se mettre en accord avec les idéaux de paix, de solidarité et d’humanisme qui en sont pourtant les fondements.

Nous avons affaire à un phénomène structurel et non conjoncturel. Les facteurs des migrations (économie, guerre, climat, …) interagissent entre eux et sans lutte déterminée et efficace contre le changement climatique, les réfugiés seront demain autrement plus nombreux.

La mise en place d’une véritable politique européenne d’accueil des réfugiés se fait cruellement attendre. Le système de Dublin doit être remplacé par un mécanisme permanent de relocalisation des réfugiés à travers l’Union européenne, qui soit équitable et fondé sur à la fois sur la solidarité et sur la responsabilité.

En réalité, loin d’être face à une « crise des réfugié-e-s », nous avons provoqué par absence d’anticipation, inaction et parfois indifférence, une crise de l’accueil des réfugié-e-s, une crise des solidarités humaines.

La droite « républicaine », ayant l’habileté de considérer que bien entendu il fallait « faire preuve de solidarité », justifie sa levée de bouclier par un « diktat migratoire » qui serait imposé aux élu-e-s locales/aux. Sans doute la concertation est-elle plus qu’insuffisante… mais quel genre de concertation est-il raisonnablement possible de mener avec des élus qui brandissent face à l’opinion la menace de « mini-Calais » partout sur le territoire ?

Pour les élu-e-s écologistes, rien ne sera possible sans l’appui des services de l’Etat, mais les Régions peuvent peser pour pousser les préfets à agir. Et les Régions ont elles-mêmes un rôle à jouer dans le nécessaire élan de solidarité qui doit toutes et tous nous concerner. Elles peuvent se revendiquer comme des « Régions terres d’accueil » en facilitant, à travers leurs compétences et leurs dispositifs, les accès à la formation, à l’emploi, à la vie sociale des réfugié-e-s :
· « aider ceux qui aident » en appuyant les initiatives prises sur le terrain par des citoyens, des associations et des collectivités, mais également en soutenant les Universités et les lycées qui souhaiteraient accueillir de jeunes réfugiés ;
· mettre à disposition les propriétés régionales vacantes ;
· augmenter le nombre des formations en « Français Langue Etrangère » (FLE) et en « Compétences Clés » pour aider à l’intégration des réfugiés ;
· la coopération décentralisée peut contribuer à apaiser les relations internationales.

Ce que les élu-e-s écologistes veulent soutenir, ce ne sont donc pas des « mini-Calais » mais des Grande-Synthe !

Les président-e-s des groupes d’élu-e-s EELV dans les Conseils régionaux : Sophie BRINGUY (Pays de la Loire), Monique COSSON (Auvergne-Rhône-Alpes), Charles FOURNIER (Centre-Val de Loire), Jean-Louis PAGES (Nouvelle-Aquitaine), Laëtitia SANCHEZ (Normandie), Mounir SATOURI (Ile-de-France), Véronique VINET (Occitanie-Pyrénées-Méditerranée).
La présidente de la Fédération des élu-e-s Vert-e-s et écologistes : Catherine HERVIEU.

]]>
Inventons le droit du travail du XXIe siècle 🗺 https://hautenormandie.eelv.fr/2016/03/04/inventons-le-droit-du-travail-du-xxie-siecle-2/ Fri, 04 Mar 2016 10:15:36 +0000 http://hautenormandie.eelv.fr/?p=6744 ]]>

TractA4_p1_Travail_Mars16_BD_OK-600x848TractA4_p2_Travail_Mars16_BD_OK-600x848

]]>
Climat : REVENDICATIONS DES VERTS POUR LA COP21 https://hautenormandie.eelv.fr/2015/10/22/climat-revendications-des-verts-pour-la-cop21/ Thu, 22 Oct 2015 10:12:28 +0000 http://hautenormandie.eelv.fr/?p=6623 ]]>

WWW.STOPCLIMATECHANGE.NET

MON #CLIMATEMOMENT

 

REVENDICATIONS DES VERTS POUR LA CDP21

Le dernier rapport d’évaluation (5AR) du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) a présenté des preuves irréfutables démontrant le réchauffement climatique et le fait que les activités humaines sont la principale cause du changement climatique observé depuis le milieu du XXème siècle.
Les effets du changement climatique sont déjà visibles dans les systèmes naturels et humains, sur tous les continents et dans tous les océans.
La poursuite des émissions de gaz à effet de serre aggravera le réchauffement et causera une altération accrue de la terre, de l’atmosphère et des océans, dans toutes les régions du monde et dans tous les pays.
De 2000 à 2010, les émissions mondiales de gaz à effet de serre ont été les plus élevées de toute l’histoire de l’humanité.
Les scientifiques prédisent qu’en l’absence de mesures d’atténuation significatives prises au niveau mondial et visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre, la température moyenne de la planète est susceptible d’augmenter de 4 à 5°C d’ici à la fin de ce siècle.
Le sommet sur le climat de la CCNUCC à Paris représentera pour le monde uneoccasion rare, et cruciale, d’avancer et d’accélérer les transformations en cours pour préparer un avenir «zéro carbone».
Même si chaque pays devra contribuer à l’effort en réduisant ses propres incidences sur le climat, l’Union européenne doit renforcer son ambition consistant à faire en sorte que le futur accord climatique de
l’ONU, à savoir le Protocole de Paris, qui devra être scellé en décembre 2015, soit à la hauteur du défi qui consiste à maintenir le réchauffement climatique largement en dessous des 2 °C.

À L’APPROCHE DE LA CDP21 DE PARIS, LES VERTS EXIGENT QUE L’UNION EUROPÉENNE :

1 – Rehausse ses ambitions climatiques pour 2030 afin de répondre à l’urgence de la situation
Selon le 5AR, les émissions mondiales de gaz à effet de serre doivent culminer en 2015 au plus tard, et doivent ensuite être réduites à un rythme annuel d’environ 6%, afin de conserver une chance appréciable de maintenir l’augmentation de la température moyenne mondiale en dessous du plafond des 2 °C. L’Union européenne doit agit en cohérence avec une voie linéaire de réduction des émissions de carbone conduisant à l’objectif de suppression progressive de ces dernières d’ici à 2050, et donc relever à 60% son propre objectif climatique pour 2030. Retarder l’adoption de mesures ne fera qu’accroître les coûts et réduira les options permettant de contenir les effets désastreux du changement climatique. Le seul moyen, pour l’Union européenne, d’encourager tous les pays à apporter une contribution adéquate est de montrer l’exemple. Rehausser ses ambitions climatiques profitera à l’UE, mais suscitera également une émulation qui incitera d’autres pays à intensifier leurs propres efforts.
2 – S’engage à réduire davantage les émissions avant 2020
Il est nécessaire, de toute urgence, de combler l’écart grandissant (qui se mesure en gigatonnes) séparant les
engagements actuels de réduction des émissions à l’horizon 2020 de ce qui constituerait une voie de réduction à la fois sûre et cohérente avec l’objectif de 2 °C. L’Union européenne se trouve actuellement sur une trajectoire qui lui permettra de dépasser son objectif pour 2020 au titre du Protocole de Kyoto (PK) sans prendre de nouvelles mesures, et elle peut en faire encore plus. L’Union devrait au moins réviser son objectif «  PK 2020  » pour le porter à un niveau qui lui permette d’atteindre sans trop de coûts ses objectifs de réduction pour 2050, et veiller à ce que tout dépassement de l’objectif «  PK 2020  » n’ait pas pour conséquence de diluer les engagements futurs. L’Union européenne ainsi que les autres parties au Protocole de Montréal devraient utiliser de manière efficace les instruments prévus par celui-ci et convenir de toute urgence, en novembre 2015 à Dubaï, de l’élimination progressive, à l’échelle mondiale, des hydrofluorocarbures (HFC), très nocifs pour le climat, en vue de contribuer à l’atténuation des effets du changement climatique.

SELON LES VERTS, LE PROTOCOLE DE PARIS DEVRA :

1 – Fixer un objectif d’abandon progressif de toutes les émissions de carbone
Le Protocole de Paris doit graver dans le marbre l’élimination progressive, à l’échelle mondiale, de toutes les émissions de carbone, et la mise en place progressive d’une énergie renouvelable à 100% à l’horizon 2050. Les parties doivent prendre collectivement l’engagement de déplacer le soutien public (financier et politique) des combustibles fossiles vers la résilience climatique et l’accès universel et équitable aux énergies durables.
2 – Fixer un cadre contraignant pour la réduction des émissions, cohérent à la fois avec les données scientifiques et avec l’objectif des 2°C maximum de réchauffement…
Les «  contributions nationales  » (INDCs en anglais) présentées par les parties ne sont pas suffisantes et doivent être revues pour garantir une action climatique compatible avec les données scientifiques, et limiter le réchauffement climatique à 2 °C par rapport aux niveaux antérieurs à la révolution industrielle.
Il est primordial de prendre en considération, dans l’évaluation de l’adéquation des contributions déterminées au niveau national, les budgets cumulés des émissions, sur la base du 5ème rapport d’évaluation du GIEC.
Le Protocole de Paris doit être juridiquement contraignant, et applicable à tous les pays.
3 – … se basant sur des périodes d’engagement de 5 ans
L’Accord doit prévoir une procédure d’examen régulier permettant de suivre les avancées scientifiques et l’adéquation des mesures climatiques, et de superviser le caractère équitable de ces engagements.
4 – Mettre en place un système commun de comptabilisation des émissions de gaz à effet de serre
Des règles uniformes de suivi, de compte rendu et de vérification des émissions devraient être adoptées à Paris afin de veiller à ce que la mise en œuvre des contributions nationales soit transparente et quantifiable.
5 – Accroître le soutien financier aux mesures climatiques dans les pays en développement
Le Protocole de Paris doit mettre en place des financements «  climatiques  » internationaux adéquats et prévisibles, destinés aux mesures d’adaptation au changement climatique et d’atténuation de ses effets dans les pays en développement, ainsi qu’un mécanisme de fonctionnement servant à remédier aux pertes et aux dommages. L’accord devrait charger l’OMI et l’OACI de mettre en place des mesures devant entrer en vigueur en 2021 afin de lutter contre les effets des transports aérien et maritime sur le climat, et qui répondent à l’ampleur et à l’urgence du défi climatique.
Les recettes provenant d’instruments basés sur le marché et destinés à réduire les émissions mondiales de l’aviation et du transport maritime devraient être consacrées à contribuer aux financements climatiques internationaux pour l’après 2020, ainsi qu’au Fonds Vert pour le climat. Les Verts appellent l’Union européenne, en tant que premier bailleur de fonds, à agir collectivement et à faire appel à des recettes tirées de sources indépendantes des procédures budgétaires annuelles des États membres, telles que, par exemple, les recettes des enchères du marché carbone et la taxe sur les transactions financières.
6 – Maintenir les droits de l’Homme soit au cœur de la lutte contre le dérèglement climatique
Le respect, la protection et la promotion des droits de l’Homme sont fondamentaux dans l’action contre le dérèglement climatique. Cela inclut l’égalité des sexes, la participation totale et égalitaire des femmes, et la promotion active d’une transition juste qui permettra de créer des emplois décents et de qualités pour tous les travailleurs.

EUROPEAN GREEN PARTY
]]> Vidéo – Réaction de Claude Taleb, Perrine Hervé-Gruyer et Cyrille Moreau sur la ferme des Bouillons https://hautenormandie.eelv.fr/2015/08/28/6560/ Fri, 28 Aug 2015 10:52:15 +0000 http://hautenormandie.eelv.fr/?p=6560 ]]>

CP BouillonsA voir ou revoir, la conférence de presse de Claude TALEB, Perrine HERVE-GRUYER et Cyrille MOREAU sur la Ferme des Bouillons : Expulsion de la Ferme des Bouillons

]]>
Agriculture. Changer vraiment et oser l’alliance écologistes-agriculteurs https://hautenormandie.eelv.fr/2015/07/30/agriculture-changer-vraiment-et-oser-lalliance-ecologistes-agriculteurs/ Thu, 30 Jul 2015 18:01:50 +0000 http://hautenormandie.eelv.fr/?p=6531 ]]>

Tribune parue dans Ouest-France

Le plan d’urgence annoncé par le gouvernement en soutien aux éleveurs laisse un goût amer.

 Ce sont les mêmes réponses, exactement, que les précédents gouvernements avaient engagées face aux précédentes crises. Et ces mesures d’urgence, sans effet durable hier, n’en auront pas davantage demain.

Le drame de l’agriculture – en France, ailleurs aussi – n’est pas seulement dans l’impitoyable guerre des prix et l’exploitation, par les transformateurs et les distributeurs, d’un rapport de forces écrasant pour les éleveurs. Il est surtout dans l’absence effrayante de régulation des marchés (les outils existants ayant été méthodiquement supprimés) et dans le maintien absurde de politiques agricoles qui ont échoué. Résultat : des choix de productions mal pensés – par exemple le système maïs-soja, qui organise la dépendance des élevages aux importations américaines – et des paysans livrés, pieds et poings liés, à la seule loi – erratique, illogique et sauvage – du marché.

On nous dira que l’agriculture française reste l’une des plus performantes au monde. Qu’au prix de lourds sacrifices, les agriculteurs français ont profondément modernisé leurs exploitations. Mais justement : il faut s’interroger sur ce qu’a été le prix de tout cela. L’alimentation standardisée, contaminée par les pesticides, les producteurs déprimés, et peu à peu littéralement liquidés, l’environnement dégradé… Tout ce qui bousille aujourd’hui le métier de paysan et le regard des consommateurs sur le monde agricole. Sommes-nous condamnés à subir encore ce gâchis ? Non.

Il est possible de faire autrement, et les solutions sont de longue date connues et pratiquées : réduction des intrants, plus forte autonomie des exploitations, choix de la valeur ajoutée plutôt que des volumes (« si vous ne gagnez rien avec un litre de lait, vous ne gagnerez rien avec 400 000 litres de lait »), circuits de distribution raccourcis… Soutenues par les écologistes et les associations de consommateurs, portées par une frange encore minoritaire – mais de plus en plus large – du monde paysan, ces solutions ont déjà fait leurs preuves.

Le problème ? Pour les généraliser, il faudrait que le monde agricole dans son ensemble renonce au système de croyances qui justifie la poursuite sans fin de ce qui a échoué. Qu’on cesse de dire qu’il y a déjà trop de règles et de contraintes, qui briment la liberté d’entreprendre. De répéter qu’il n’y a pas de réels problèmes environnementaux, et que les écologistes exagèrent. Ces mensonges-là ont eu le mérite de souder les troupes, et de jeter un voile pudique sur le consentement des dirigeants nationaux du monde agricole, hier aux règles de l’OMC ou à la suppression des quotas laitiers, demain au traité TAFTA. Mais ce qui se passe sous nos yeux, là, c’est que le mensonge commence peut-être à ne plus opérer.

Car l’agriculture n’est pas une activité économique comme les autres. Elle ne se mesure pas qu’en données brutes de production, en milliers de litres de lait ou de tonnes de viande. Elle est faite de fonctions vivantes, d’utilité sociale et de soin aux paysages, aux sols et aux ressources, à la santé des consommateurs et des producteurs. Elle dessine les visages de nos campagnes et forme le goût de nos assiettes. Ce qu’ont peut-être entrevu les éleveurs en colère, c’est que tout cela pouvait disparaître. Que l’agriculture pouvait n’être plus, demain, qu’une industrie comme une autre, peut-être pire. Que l’avenir en fermes usines, sans paysans ni paysages, était droit devant si l’on n’empêchait rien. Et qu’on était déjà partis très loin dans le désastre. À ceux-là, à toutes celles et ceux qu’inquiète une « modernisation » aveugle et brutale, un système qui dévore ses propres enfants, nous proposons d’arrêter les frais.

Cette crise était prévisible, tout le monde le sait. Et le plus grand drame est que celles à venir le sont aussi, si rien ne change. Écologistes et agriculteurs, ensemble, nous pouvons peut-être changer ça. Nous n’ignorons rien de la défiance du monde agricole majoritaire envers les écologistes. Et pourtant, que chacun y réfléchisse bien : qui, ces dernières années, a dit la vérité aux agriculteurs, y compris lorsqu’elle n’était pas facile à entendre ? Qui a plaidé pour une réforme de la PAC juste et soutenable ? Qui lutte contre les traités transatlantiques qui signeraient la fin de la liberté de production alimentaire ? Qui plaide pour le développement de l’autonomie protéique nécessaire à votre indépendance ? Qui dit qu’il est préférable de manger moins de viande et mieux de viande pour soutenir une production française de qualité ? Qui s’oppose à l’éventration des campagnes par le délire suicidaire de la course aux volumes, qui élimine les paysans aussi sûrement qu’elle érode encore un peu plus la confiance des consommateurs ? Qui conteste, sur le terrain, l’aménagement irréfléchi de zones d’activités ou de rocades routières, toujours aux dépens des terres agricoles ? Qui, sinon les écologistes ?

Agriculteurs en colère, au fond, vous ne pouvez nous reprocher que d’avoir été cohérents. Nous continuerons de l’être, et de tendre la main, pour que s’élargisse toujours l’alliance des écologistes et de ceux qui, à l’intérieur même du monde agricole, veulent changer le système. Cette alliance, ce compromis entre deux camps présentés comme ennemis, coûtera sans doute, aux agriculteurs comme aux écologistes. À l’issue d’une bataille, on préfère toujours qu’un vainqueur soit proclamé, et être ce vainqueur. Nous plaidons à l’inverse pour que tout le monde y gagne. À chacun d’y réfléchir, pour préparer le changement plutôt que reconduire ce qui a échoué, et à quel prix.

René Louail, conseiller régional de Bretagne, tête de liste EELV aux élections régionales

Sophie Bringuy, vice-présidente de la Région Pays de la Loire, tête de liste EELV aux élections régionales

François Dufour, vice-président de la Région Basse-Normandie, chargé de l’agriculture

Yanic Soubien, vice-président de la Région Basse-Normandie, tête de liste EELV / Normandie Écologie aux élections régionales

Claude Taleb, vice-président de la Région Haute-Normandie, chargé de l’agriculture

]]>
La réponse des candidats au Collectif STOP EPR https://hautenormandie.eelv.fr/2015/03/13/la-reponse-des-candidats-au-collectif-stop-epr/ Fri, 13 Mar 2015 14:32:05 +0000 http://hautenormandie.eelv.fr/?p=6363 ]]> Les candidat-e-s EELV aux élections départementales au Collectif STOP EPR NI A PENLY NI AILLEURS

Le collectif STOP EPR NI A PENLY NI AILLEURS a posé 2 questions aux candidat-e-s aux élections départementales :

1ere question SENPNA :

Vous engagez vous à ce que le département pérennise les efforts engagés lors de la précédente mandature pour développer l’activité et les missions de la commission locale d’information auprès des centrales de Paluel et Penly ?

2eme question du SENPNA :

Vous engagez-vous à demander que soit inscrit à l’ordre du jour et débattu par le nouveau conseil départemental l’extension des périmètres des PPI à l’échelle du département de Seine-Maritime et des départements limitrophes ?

Les candidat-e-s EELV HN y répondent :

Les candidat-es écologistes aux élections départementales de mars 2015 inscrivent le risque nucléaire comme un enjeu pour le département de la Seine-Maritime.

A l’heure actuelle, le conseil départemental a en charge la gestion du risque nucléaire et l’organisation des secours.

Il y a 4 ans, la catastrophe de Fukushima a brutalement rappelé les dangers de la technologie nucléaire : des traces de contamination ont été relevées dans un rayon de 50 km autour de la centrale !!

En France, chaque site nucléaire doit être doté d’un Plan Particulier d’Intervention (PPI) guidant l’action d’urgence des pouvoirs publics pour la gestion d’une crise radiologique et/ou chimique.

Ce document élaboré par le préfet est utilisé par l’ensemble des services avec, comme premier objectif, des actions de protection des populations.

Aujourd’hui, le périmètre du PPI est laissé à l’appréciation des pouvoirs publics locaux. ….

A l’instar de l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN), de l’Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire (IRSN) et de l’Association nationale des comités et commissions locales d’information (ANCCLI) , les élu-e-s écologistes demanderont une extension des zones concernées par les plans de secours à un périmètre d’un rayon de 80 kilomètres autour de chaque centrale nucléaire, pour que des mesures de protection de la population soient mises en place et testées par tous.

La surveillance citoyenne des installations nucléaires de base est réaffirmée comme une dimension fondamentale de la sûreté nucléaire par la Loi de transition énergétique.

Les PPI élaborés autour des installations nucléaires constituent un instrument essentiel de préparation à l’accident et doivent à ce titre faire l’objet d’informations régulières auprès des populations.

Les commissions locales d’informations (CLI) animées par les Départements ont pour missions d’organiser la concertation pour diffuser une information claire et accessible à l’ensemble des citoyens. Aux côtés de l’ASN et de l’IRSN, elles constituent le « pilier démocratique » du contrôle de l’activité nucléaire.

Les CLI ont en effet un rôle essentiel à jouer pour l’implication des acteurs locaux et des populations, et la préparation à l’éventualité d’une situation accidentelle et post-accidentelle.

En Seine-Maritime, la CLI Paluel-Penly instituée par le Conseil Départemental exerce cette mission principale de suivi, d’information et de concertation en matière de sûreté nucléaire, de radioprotection et d’impact des activités nucléaires sur les personnes et l’environnement,

Les élu-e-s écologistes s’engagent à pérenniser les moyens humains et financiers actuellement en œuvre et à développer ceux-ci.

En outre et à l’instar de ce que réclame l’amendement déposé par le sénateur Ronan Dantec, les élu-e-s écologistes demandent que toute modification du plan particulier d’intervention fasse l’objet d’une consultation de la commission locale d’information.

  • L’obligation de consultation des CLI doit s’étendre à tout projet faisant l’objet d’une enquête publique portant sur les modifications des installations nucléaires, qu’il s’agisse d’évolutions de la nature des procédés mis en œuvre ou des finalités de l’exploitation ou encore de l’étape inéluctable de leur démantèlement.

Les élus écologistes demanderons la diffusion systématique à toutes les personnes concernées dans le périmètre des PPI étendus, aux frais de l’exploitant, d’une information sur les mesures de sécurité et sur la conduite à tenir en cas d’accident :

  • la nature et les conséquences de l’accident.

  • diffusion des plaquettes d’information autour des sites Seveso.

  • information des populations à propos des plans d’urgence ou d’intervention mis en œuvre le long du parcours des transports de matières nucléaires et de déchets radioactifs.

Les candidats EELV et citoyens aux élections départementales des 22 et 29 mars 2015

]]>
Les arguments d’Europe Ecologie – Les Verts pour une alternative au contournement Est de Rouen https://hautenormandie.eelv.fr/2014/05/31/les-arguments-deurope-ecologie-les-verts-pour-une-alternative-au-contournement-est-de-rouen/ https://hautenormandie.eelv.fr/2014/05/31/les-arguments-deurope-ecologie-les-verts-pour-une-alternative-au-contournement-est-de-rouen/#comments Sat, 31 May 2014 22:45:57 +0000 http://hautenormandie.eelv.fr/?p=5945 ]]> Plutôt que de rêver au contournement Est de Rouen (liaison A28-A13), finissons le contournement Ouest et développons les transports collectifs !

 

Texte à télécharger iciArguments CE-EELV-juin14

 

  1. Evolution du contexte depuis le débat public de 2005

  • Evolution des infrastructures routières locales

Les infrastructures routières autour de Rouen ont évolué de manière significative depuis le débat public précédent de 2005, à savoir :

– l’achèvement de l’A28 et celui de l’A29;

– création d’une déviation en 2×2 et 2×1 voies des communes de Pont de l’Arche et les Damps (27) à partir de l’échangeur de Criquebeuf sur l’A13 et allant en direction de Val-de-Reuil (donc non loin d’un futur pont sur la Seine envisagé sur la commune de Le Manoir);

– mise en service du Pont Flaubert côté Port de commerce de Rouen, avec bretelles de raccordement au pont en place d’ici 2020 (décision de financement par l’Etat annoncée lors de la visite du Ministre des Transports M. Cuvillier à Rouen le 1er février 2013);

– création de la rocade Sud D 418 au Sud-Ouest de Rouen depuis la N338 vers le Rond-point des Vaches et la RD18E;

– élargissement de l’A13 à partir de la sortie 22 / Oissel pour améliorer la fluidité du trafic lorsque l’on veut rejoindre directement Rouen par l’Ouest via la N 138 puis la N338 (sud 3) en direction du Pont Flaubert ou la RD938 pour le parc des expositions et le zénith.

– achèvement en cours de l’A150 (tronçon Barentin-Ecalles).

Il ressort que tous ces nouveaux aménagements routiers, combinés avec l’A150/A151, seront connectés avec l’A29, et permettront donc de constituer un véritable « contournement Ouest de Rouen » entre l’A28 au Nord et l’A13 au Sud de Rouen, quasiment gratuit,contrairement au projet présenté par la DREAL lors de la publication du nouveau tracé préférentiel fin 2012 – ce qui a un impact important sur les trafics, tant de voyageurs que de marchandises). De plus, l’écart de kilométrage entre le tracé de liaison A28-A13 par l’est de Rouen (41 km) et celui de ce « contournement Ouest de Rouen » tel que décrit ci-dessus sera très faible (moins de 10 kilomètres).

  • Evolution des transports publics

En matière de transport de voyageurs, l’offre s’est également étoffée dans l’agglomération de la CREA depuis le débat public sur le projet de Contournement Est de Rouen. L’agglomération, future Métropole, est en cours d’adoption de son nouveau Plan de Déplacements Urbains, prévoyant de nouvelles infrastructures structurantes de transports collectifs de type Transport à Haut Niveau de Service. Une étude de faisabilité sur la mise en place d’un système de tram-train sur l’agglomération, avec pour premier maillon Barentin / Saint-Aubin-Les-Elbeuf, est également à prendre en compte.

  • Evolution des finances publiques

L’impact sur les comptes publics n’a pas été calculé, alors qu’ils sont actuellement dans une situation très difficile, et que le gouvernement fait la course aux économies budgétaires. Les économies nécessaires pour rétablir nos comptes publics, rendent impossible, alors qu’on supprime aux collectivités locales 15 milliards d’euros de dotations de l’Etat, d’imaginer une augmentation de la contribution de ces dernières dans le financement de la liaison A28-A13.

  1. La liaison nouvelle A28-A13, un projet qui présente de lourds inconvénients et des coûts très importants

  • Des prévisions d’évolutions de flux de trafic qui ne correspondent pas à ce qui est observé actuellement

Lors du débat public de 2005, le CETE Normandie Centre avait affirmé que le contournement Est permettrait de délester le trafic sur le pont Mathilde de 15 %.

Selon les chiffres fournis par le département de Seine-Maritime et par les services de l’Etat, en 2012, juste avant l’accident survenu sur le pont Mathilde, il passait sur ce pont 80 000 véhicules par jour. Or depuis l’accident, les services de la CREA ont noté une augmentation d’environ 15 000 voyageurs par jour dans les transports collectifs du réseau de l’agglomération – ce qui correspondrait logiquement à une baisse parallèle d’environ 15 000 véhicules par jour circulant dans l’agglomération.

Cela signifie donc que sans réalisation du contournement Est, ces objectifs de baisse de trafic sont déjà quasiment atteints, grâce au seul changement de comportement des usagers. Il apparaît donc nettement plus efficace et moins coûteux de continuer dans cette voie et de convaincre davantage de particuliers circulant dans l’agglomération d’emprunter les transports collectifs plutôt que leur voiture, plutôt que de construire cette infrastructure coûteuse, si l’on veut décongestionner efficacement et durablement le centre-ville de l’agglomération rouennaise.

  • Un soi-disant consensus des élus locaux qui s’est largement fissuré

En 2005 déjà, les élus écologistes et quelques élus locaux comme le conseil municipal de Belbeuf s’étaient exprimé publiquement contre le projet de contournement Est.

Récemment, un certain nombre d’élus locaux, auparavant favorables au contournement Est de Rouen, sont devenus de fervents opposants au projet depuis l’annonce du nouveau tracé préférentiel passant par Port-Saint-Ouen. Se sont par exemple exprimés publiquement contre, les maires de Léry, de Val-de-Reuil, Pîtres, Alizay, Les Damps, Le Manoir-sur-Seine, Oissel, Les Authieux-sur-le-Port-Saint-Ouen…

  • Des impacts environnementaux très lourds

Contrairement aux obligations du code de l’environnement, aucune étude d’impacts globale n’a été réalisée, le maître d’ouvrage n’ayant publié jusqu’à présent que des études d’impacts par tronçon.

Pourtant la réalisation de cette infrastructure, outre son impact foncier très important qui conduirait à détruire des centaines d’hectares de terres agricoles très fertiles, induirait des ruptures de continuités écologiques (trames verte et bleue) dans différentes zones naturelles de Haute-Normandie, région déjà très fragmentée et artificialisée, notamment dans la forêt de Bord, et la boucle de Seine de Poses.

Les impacts globaux sur les captages d’eau seraient aussi importants, du fait de l’état dégradé des bassins d’alimentation en eau potable de l’agglomération rouennaise (près de la moitié des habitants de la CREA seraient concernés par ces impacts) et des risques supplémentaires engendrés par cette infrastructure sur les zones sensibles (conséquences d’accidents impliquant du transport de matières dangereuses, pollution des eaux de ruissellement, turbidité et pollution des nappes phréatiques…).

  • Des impacts sur la santé des habitant-e-s du territoire traversé

Toute nouvelle infrastructure routière augmente le flux global de véhicules sur son territoire, comme l’ont démontré différentes études françaises et internationales. La hausse des flux liés à la réalisation de la liaison A28-A13 augmentera le nombre de particules fines émises sur notre territoire, alors même que l’on trouve déjà dans les quatre agglomérations les plus impactées de Haute-Normandie en termes d’émissions de particules fines la CREA et la CASE1. Actuellement déjà, selon une étude récente de l’INERIS, 100 morts anticipées par an sont dues à Rouen à la pollution excessive de l’air! Ce chiffre ne pourra qu’augmenter avec l’augmentation globale des flux routiers…

De plus les oxydes d’azote issus des pots d’échappement des véhicules diesel, peu pris en compte aujourd’hui alors qu’ils sont très polluants, méritent notre attention, car ils jouent un rôle de précurseur dans les épisodes « ozone ».

  • La nécessité d’une véritable étude économique globale

Seule une telle étude, réellement complète et actualisée, permettrait de mettre en balance les impacts positifs éventuels espérés du milieu économique qui exerce un fort lobby en faveur de la réalisation du contournement Est (essentiellement le port de Rouen, les transporteurs et le BTP) avec les coûts globaux sur d’autres secteurs qui ne semblent pas avoir été pris en compte jusqu’à présent, comme le tourisme.

Or les impacts touristiques risquent d’être néfastes pour les lieux jusqu’à présents préservés, qui se retrouveraient dans le périmètre de l’infrastructure. Par exemple la base nautique de Léry-Poses risque fort d’en souffrir, alors même que les collectivités locales y ont beaucoup investi.

Nous rappelons l’abandon des projets économiques comme la zone d’activités du Mont Jarret, et l’avenir en suspens de l’aéroport de Boos, ainsi que les difficultés d’attractivité des activités nouvelles des zones de la Ronce et de la Vente Olivier ; des projets qui figuraient déjà en 2005 comme des enjeux économiques majeurs pour justifier ce tracé.

  • Une mobilisation de l’intelligence collective au détriment d’autres projets et alternatives

Depuis 1942 on a consacré une grande part des moyens des différents services (Etat, collectivités) pour concrétiser cette infrastructure, bloquant de fait la recherche de toute alternative. Aujourd’hui il est temps de libérer cette intelligence collective, qui doit être remise au service de l’intérêt général, pour une mobilité efficace d’avenir pour nos bassins de vie.

  • Un coût largement sous-estimé

1) le coût de l’infrastructure

Le coût envisagé par cette infrastructure a quasiment triplé depuis le débat public (Rappel: l’enveloppe financière prévisionnelle de l’opération était de 380 millions pour l’ensemble de l’itinéraire en 20052)… Pourtant si l’on ne comptait que l’inflation, le projet couterait aujourd’hui… environ 470 millions d’euros! Les options retenues à ce stade du projet, et sans préjuger des résultats des études de détail et des mesures compensatoires (passage notamment sur des captages importants de l’agglomération – dont un classé Grenelle), font que son coût, actuellement évalué à 1,05 milliard d’euros, sera nécessairement réévalué à la hausse.

2) Une clef de répartition de financement inacceptable et irréalisable pour les collectivités

Il resterait 25% du coût total à charge des collectivités locales, qui sont déjà exsangues et auxquelles on demande un effort budgétaire considérable dans les années à venir! Ce montage financier induira les conséquences suivantes:

  • mener de front la réalisation d’une infrastructure aussi chère et assurer des services publics de proximité et de qualité pour nos collectivités sera forcément impossible,

  • dans le cadre du partenariat public-privé envisagé, si l’on tien compte de la décharge à verser au concessionnaire si les trafics sur l’infrastructure n’atteignent pas les flux envisagés, les collectivités devront compenser, entrainant de facto une hausse des impôts locaux.

  • une infrastructure qui ne répond pas aux problématiques d’engorgement routier de l’agglomération aux préoccupations des habitants

Le principal argument des acteurs économiques et politiques soutenant le projet de contournement Est est qu’il permettrait de débarrasser le centre-ville des flux de poids-lourds, et dans une moindre mesure des véhicules particuliers qui ne font que traverser l’agglomération. Or, selon les chiffres fournis par le CETE Normandie Centre, en 2003 le trafic de transit ne constituait que… 1,2 % des flux totaux traversant l’agglomération3 !

De même pour les temps de parcours, la diminution du temps de parcours dépend de la proximité des transports publics et des liaisons rapides avec les lignes en sites propres comme l’indique le rapport OSCAR 2012.

De plus le contournement dans sa version Est, n’est pas une réponse appropriée à la traversée de l’agglomération par les camions transportant des matières dangereuses, puisque la plupart des industries et sites SEVESO sont situés à l’ouest de la ville. Rallonger leur trajet de 20 minutes en passant par l’est de l’agglomération, en leur faisant traverser des communes comme Saint-Etienne du Rouvray ou Oissel n’est pas du tout approprié. La solution adaptée serait celle qui s’impose aujourd’hui aux convois à risques, c’est-à-dire A28-A29-A150-Pont Flaubert, Sud3 et A13.

Enfin, l’établissement d’un péage dissuadera très certainement les poids-lourds de l’emprunter. L’exemple du péage d’Incarville de l’A13 est à ce titre significatif : une large part des poids-lourds circulant sur la portion gratuite de l’A13 se dirigeant vers l’agglomération rouennaise sortent avant le péage d’Incarville, à l’échangeur de Criquebeuf, et emprunte la D 6015. Pour les véhicules légers, les personnes qui n’ont pas les moyens de payer le péage d’Incarville, subissent les bouchons quotidiens du contournement de Pont-de l’Arche, comme le subiront ceux qui ne pourront ne pas payer le futur péage du contournement Est, ce qui constituera une vraie injustice sociale !

  1. Le contournement Ouest, une réalité depuis l’accident du pont Mathilde ; un projet dont l’achèvement s’impose

Avant de penser au contournement Est, qui ne verra pas le jour avant au grand minimum 2025, finissons le contournement Ouest ! Pour les écologistes, il s’agit d’achever cette infrastructure existante, c’est-à-dire l’axe constitué par l’A150 (le tronçon déjà existant), le pont Flaubert et la Sud III. Pour parachever cette liaison et ainsi fluidifier rapidement et efficacement les trafics internes de l’agglomération, il faut avant tout compléter les infrastructures d’accès au Pont Flaubert, non seulement les accès sud (rive gauche) mais également les accès nord (rive droite), alors que l’Etat ne semble pour l’instant ne prendre en compte que les accès Sud.

Ces raccordements complets coûteraient pourtant bien moins que le contournement Est : pour 250 millions d’euros, le contournement Ouest de l’agglomération peut devenir vraiment efficient. Il est d’ailleurs regrettable que les financements pour achever cette infrastructure n’aient pas été prévus dans le montage financier de départ.

Pour conclure, l’écart de distance entre les 2 projets, contournement Ouest quasiment finalisé et hypothétique contournement Est, reste anecdotique (environ 10 km) mais l’écart de coût d’investissement et de fonctionnement est quant à lui considérable. On passerait ainsi de plus d’un milliard à environ 250 millions d’euros pour l’investissement, et du péage élevé (du fait du PPP) à la quasi-gratuité pour les usagers (seul le tronçon de la A29, s’il est emprunté, reste payant). Les impacts environnementaux et humains sont également considérablement moindres avec le choix du contournement Ouest.

1 Selon l’inventaire d’Air Normand année 2008, version 2012.

2 cf dossier du MDO pour le débat public de 2005, p. 93.

3 14 000 déplacements sur un total de 1 134 000 déplacements journaliers dans l’agglomération, cf pages 39 à 41 du dossier du débat public, juin 2005.

]]>
https://hautenormandie.eelv.fr/2014/05/31/les-arguments-deurope-ecologie-les-verts-pour-une-alternative-au-contournement-est-de-rouen/feed/ 1
Elections européennes – Nos tracts https://hautenormandie.eelv.fr/2014/04/29/elections-europeennes-nos-tracts/ Tue, 29 Apr 2014 15:38:52 +0000 http://hautenormandie.eelv.fr/?p=5842 ]]> logo ee2014Retrouvez ici, à télécharger, les tracts thématiques et/ou événementiels que nous réalisons dans le cadre des élections européennes du 25 mai prochain

♦ Alimentation

♦ Nucléaire

♦ OGM

♦ L’estuaire de Seine, un espace convoité et menacé

♦ A Bihorel, votons pour l’Europe du futur

♦ Consolider une Europe au service de notre quotidien

♦ La transition écologique de l’Europe : la réponse aux défis environnementaux, énergétiques et économiques !

]]>
Saisie du Préfet de Région quant à l’appel des chasseurs au non respect des dates de chasse https://hautenormandie.eelv.fr/2014/01/27/saisie-du-prefet-de-region-quant-a-lappel-des-chasseurs-au-non-respect-des-dates-de-chasse/ https://hautenormandie.eelv.fr/2014/01/27/saisie-du-prefet-de-region-quant-a-lappel-des-chasseurs-au-non-respect-des-dates-de-chasse/#comments Mon, 27 Jan 2014 16:43:30 +0000 http://hautenormandie.eelv.fr/?p=5713 ]]> Saisie du Préfet de Région quant à l’appel des chasseurs au non respect des dates de chasse dans l’estuaire de Seine

Suite à l’appel des chasseurs a&u non respect des dates de chasse aux anatidés dans l’estuaire de Seine, nous avons interpellé le Préfet de Région.

Notre courrier à lire ici : Lettre EELV au Préfet-janv2014

]]>
https://hautenormandie.eelv.fr/2014/01/27/saisie-du-prefet-de-region-quant-a-lappel-des-chasseurs-au-non-respect-des-dates-de-chasse/feed/ 1
Les carrières de Bardouville https://hautenormandie.eelv.fr/2012/03/19/les-carrieres-de-bardouville/ https://hautenormandie.eelv.fr/2012/03/19/les-carrieres-de-bardouville/#comments Mon, 19 Mar 2012 16:17:25 +0000 http://hautenormandie.eelv.fr/?p=3721 ]]> Carrières de Bardouville : le peuple à parlé !

Ce dimanche 18 mars, était organisé un référendum local sur la commune de Bardouville pour permettre à ses habitants de se prononcer sur leur volonté de voir ou non s’implanter de nouvelles carrières sur leurs communes.

Rappelons en quelques mots que le projet prévoit d’installer cinq sites d’exploitations sur une centaine d’hectares, entraînant la destruction d’espaces agricoles et faisant peser une menace sur le point de captage d’eau alimentant l’ensemble de la Boucle de Seine en plein cœur du Parc naturel régional (cf. notre communiqué de presse du 9 mars).

La décision est sans appel, puisque les Bardouvillais-es se sont exprimé-es à 86,7% contre le projet avec une participation de 56,6%, remarquable pour ce type de consultation.

Il revient maintenant aux pouvoirs publics de traduire dans les actes cette volonté populaire.

Dans le cas présent il s’agit d’en tenir compte dans l’élaboration du futur Schéma départemental des carrières, qui doit définir l’équilibre entre ambitions économiques et contraintes environnementales (cf. notre communiqué de presse du 16 mars).

Notre territoire a largement contribué au développement économique. Cela doit rester une préoccupation importante mais il ne peut se poursuivre en l’état au risque de porter atteinte de façon irréversible à la biodiversité et la qualité paysagère des Boucles de la Seine.

L’alternative consiste à développer massivement le recyclage des matériaux pour répondre aux besoins de la filière construction. La conversion écologique de l’activité des carriers permettra alors de valoriser l’exceptionnel potentiel touristique des Boucles de la Seine en cours de classement au patrimoine mondial de l’UNESCO.

Les élu-es écologistes sont persuadé-es qu’il est possible de concilier économie, environnement et qualité de vie et tiennent à saluer la mobilisation des habitant-es de Bardouville dimanche dernier autour pour la préservation de notre patrimoine commun.

Pour le groupe des élu-es EELV de la CREA,

Cyrille MOREAU, Président

Vous trouverez ici les communiqués de presse réalisés par le groupe des élu-e-s

EELV-CREA_SDC

[Elu-es EELV CREA] CPresse_Carrieres_mars2012

EELV-CREA_CPresse-Carrieres_19mars2012

Vous pouvez également vous rendre sur le site : http://vertagglo.wordpress.com

 

]]>
https://hautenormandie.eelv.fr/2012/03/19/les-carrieres-de-bardouville/feed/ 1