Communiqués de presse – Haute-Normandie https://hautenormandie.eelv.fr EELV Haute Normandie Fri, 16 Sep 2016 15:40:15 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.2.2 Accueil des réfugiés : faire preuve de solidarité et de responsabilité ! https://hautenormandie.eelv.fr/2016/09/16/accueil-des-refugies-faire-preuve-de-solidarite-et-de-responsabilite/ Fri, 16 Sep 2016 15:40:15 +0000 http://hautenormandie.eelv.fr/?p=6962 ]]> Le Gouvernement a annoncé cette semaine son intention de répartir les réfugié-e-s sur le territoire national, ce qui passe par la création de 9 000 places dans des centres d’accueil et d’orientation. En réaction, dans toutes les régions la droite dite « républicaine » s’oppose de manière particulièrement véhémente à ce plan, évoquant en outre avec mauvaise foi la création de « mini-Calais ».

Elu-e-s régionales/aux écologistes, soutenu-e-s par la Fédération des élu-e-s Vert-e-s et écologistes, nous continuons d’en appeler à la solidarité pour prendre en charge tous les réfugié-e-s, provenant de pays en guerre, fuyant la misère et la détresse, luttant pour leur survie… C’est dans ce même esprit de solidarité que le maire EELV de Grande-Synthe (Nord), Damien CAREME, avec le soutien essentiel d’associations humanitaires, a courageusement mis en place un camp d’accueil temporaire de réfugiés répondant aux normes internationales. Il a préféré l’action pour la dignité plutôt que l’inaction dans la lâcheté.

Loin des chiffres abstraits, il s’agit bien de femmes, d’hommes et d’enfants, qui arrivent dans des conditions indignes dans l’Union européenne, dont les autorités sont incapables de se coordonner et de se mettre en accord avec les idéaux de paix, de solidarité et d’humanisme qui en sont pourtant les fondements.

Nous avons affaire à un phénomène structurel et non conjoncturel. Les facteurs des migrations (économie, guerre, climat, …) interagissent entre eux et sans lutte déterminée et efficace contre le changement climatique, les réfugiés seront demain autrement plus nombreux.

La mise en place d’une véritable politique européenne d’accueil des réfugiés se fait cruellement attendre. Le système de Dublin doit être remplacé par un mécanisme permanent de relocalisation des réfugiés à travers l’Union européenne, qui soit équitable et fondé sur à la fois sur la solidarité et sur la responsabilité.

En réalité, loin d’être face à une « crise des réfugié-e-s », nous avons provoqué par absence d’anticipation, inaction et parfois indifférence, une crise de l’accueil des réfugié-e-s, une crise des solidarités humaines.

La droite « républicaine », ayant l’habileté de considérer que bien entendu il fallait « faire preuve de solidarité », justifie sa levée de bouclier par un « diktat migratoire » qui serait imposé aux élu-e-s locales/aux. Sans doute la concertation est-elle plus qu’insuffisante… mais quel genre de concertation est-il raisonnablement possible de mener avec des élus qui brandissent face à l’opinion la menace de « mini-Calais » partout sur le territoire ?

Pour les élu-e-s écologistes, rien ne sera possible sans l’appui des services de l’Etat, mais les Régions peuvent peser pour pousser les préfets à agir. Et les Régions ont elles-mêmes un rôle à jouer dans le nécessaire élan de solidarité qui doit toutes et tous nous concerner. Elles peuvent se revendiquer comme des « Régions terres d’accueil » en facilitant, à travers leurs compétences et leurs dispositifs, les accès à la formation, à l’emploi, à la vie sociale des réfugié-e-s :
· « aider ceux qui aident » en appuyant les initiatives prises sur le terrain par des citoyens, des associations et des collectivités, mais également en soutenant les Universités et les lycées qui souhaiteraient accueillir de jeunes réfugiés ;
· mettre à disposition les propriétés régionales vacantes ;
· augmenter le nombre des formations en « Français Langue Etrangère » (FLE) et en « Compétences Clés » pour aider à l’intégration des réfugiés ;
· la coopération décentralisée peut contribuer à apaiser les relations internationales.

Ce que les élu-e-s écologistes veulent soutenir, ce ne sont donc pas des « mini-Calais » mais des Grande-Synthe !

Les président-e-s des groupes d’élu-e-s EELV dans les Conseils régionaux : Sophie BRINGUY (Pays de la Loire), Monique COSSON (Auvergne-Rhône-Alpes), Charles FOURNIER (Centre-Val de Loire), Jean-Louis PAGES (Nouvelle-Aquitaine), Laëtitia SANCHEZ (Normandie), Mounir SATOURI (Ile-de-France), Véronique VINET (Occitanie-Pyrénées-Méditerranée).
La présidente de la Fédération des élu-e-s Vert-e-s et écologistes : Catherine HERVIEU.

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Séance plénière Région Normandie – Le Communiqué de presse des élu-e-s Normandie Ecologie-EELV https://hautenormandie.eelv.fr/2016/05/26/seance-pleniere-region-normandie-le-communique-de-presse-des-elu-e-s-normandie-ecologie-eelv/ Thu, 26 May 2016 20:14:08 +0000 http://hautenormandie.eelv.fr/?p=6891 ]]> Région Normandie – Séance plénière du 26 mai 2016

Communiqué de presse

A télécharger ICI

Ce jeudi 26 mai s'est tenue l'Assemblée plénière de la Région Normandie.
Avant d'étudier les différentes délibérations, la séance s'est ouverte par les discours de politique générale du 
Président Hervé Morin et des différents groupes politiques.

Laetitia SANCHEZ, Présidente du Groupe Normandie Ecologie - EELV s'est ainsi exprimée au nom des élu-e-s 
écologistes en ouvrant son discours sur l'expérience conduite par les auteurs du film "Demain" qui, 
"en mettant bout à bout les initiatives positives  et concrètes qui fonctionnent déjà (...) nous permettent 
de voir émerger ce que pourrait être le monde de demain", et quelles sont les solutions pour 
"remettre nos valeurs dans le sens de l'humain et notre société debout ?"
La nature donne des signaux d'alerte, nous le savons, mais nous, élus, ne pouvons rester sourds et aveugles 
aux signaux lancés par nos concitoyens quant au rejet de notre système politique et l'augmentation de l'abstention. 
"La croissance du PIB ne peut être le seul objectif d'une société saine. (…) 
La santé, le bien-être, le bon état de la nature, doivent être garantis. Il faut remettre l'économie à sa place : 
une économie au service de la société et non l'inverse".

Nous devons donc mesurer les investissements de la Région à l'aune de l'utilité sociale et environnementale.

Notre groupe, même s'il salue l'effort d'équilibre des territoires présenté dans la Résolution Unique concernant l'organisation 
des séances de l'assemblée régionale entre Caen, Rouen et Le Havre, émet cependant des doutes quant au respect des 
compétences et des personnes au service de la collectivité. 

En ce qui concerne le budget, Claude TALEB l'a rappelé, "l'exercice consistant à présenter ce budget, en cours d'année, 
5 mois après l'élection, était sans doute un exercice difficile. C'est pourquoi notre groupe l'a examiné avec un a-priori bienveillant.(...) 
Beaucoup des politiques (formation, culture, agriculture) présentées s'inscrivent d'ailleurs dans la continuité 
des majorités précédentes, voire même sont approfondies." 

Reconnaissance du travail accompli auparavant ou manque de temps de la nouvelle majorité
 pour procéder à de vrais changements ?

En terme d'évolution, nous considérons certaines actions positives : l'adhésion à l'effort national de formation,
 un volontarisme européen affirmé, la mise en cohérence de nos politiques de coopération internationale 
avec les initiatives pour la paix et la démocratie, la consolidation des politiques de développement durable agricole.
Par contre, soulignons que « le début de mandature restera marqué par ce chèque de 45 millions d'euros
aux lycées privés catholiques et par les annonces ferroviaires. 
Il n'y avait aucun fondement ni aucune urgence à signer ce chèque cadeau sinon une obligation 
de faire suite à des promesses de campagne inconsidérées. Cet effort en faveur de l’enseignement 
privé est d’autant plus discutable qu’il coïncide avec la baisse des crédits d’investissements 
en faveur des lycées publics. Le signal ne manquera pas d’être mal perçu 
par tous les acteurs de la communauté éducative."

De même, dans le domaine ferroviaire, il est à craindre que "le marché rénovation du matériel 
contre rétrocession à la Région des trains d'équilibre du territoire (TET) ne soit un marché de dupes."
De plus, "les annonces de la prise en charge par la Région pour 20 millions d'€ des études des tracés 
des liaisons Evreux-Rouen et Rouen-Caen font l'impasse sur deux aspects : pourquoi annoncer que 
la Région va financer la phase 2 quand la phase 1 peine à aboutir, et enfin, les tracés retenus par RFF 
dans le cadre du débat LNPN  programment la réalisation de lignes nouvelles, impactantes 
pour l'environnement et les espaces agricoles, difficilement finançables et la création de gares 
nouvelles dans la pampa .. plutôt que la rénovation et la modernisation des lignes et des gares existantes."

Enfin, notre désaccord est franc et massif sur 2 des choix marquants : l'environnement et l'économie.

"Au chapitre environnement, là où en 2015, les deux ex Normandie mobilisaient en cumul 23 millions d'euros , 
pour les volets biodiversité, milieux naturels et énergie, c'est à dire des montants qui restaient très modestes
au regard des défis de notre région, le budget qui est soumis à notre approbation 
propose 15,8 millions d'€,soit une baisse de .. 30% !"

La surprise vient aussi du chapitre Economie en complète contradiction avec la communication régionale.
"Sur les volets aides et accompagnement des entreprises, actions économiques transversales, économie 
des territoires et ESS... si l'ambition se mesure aux dépenses de fonctionnement et d'investissement ... 
elle sera en baisse : de 90 843 163 euros en HN et BN  cumulés à près de 70 millions. 
Des chiffres qui laissent songeurs et ne manqueront pas d'interroger les partenaires de l'accompagnement
 à la création d'activités."

D'ailleurs, Caroline AMIEL et Claude TALEB font part de leur interrogation quant à la disparition de l'ADRESS et 
des projets Eco-région solidaire dans ce qui est proposé au chapitre de l'Economie sociale et solidaire.
Enfin, le groupe écologistes s'interroge sur l'arrêt de la contractualisation des aides qui permettait un dialogue 
entre la Région et les entreprises s'engageant alors en matière sociale et environnementale et favorisant ainsi la création d'emplois. 

Dans ce domaine également, Caroline AMIEL revient sur le cas particulier de l'Agence de Développement pour la Normandie, où, 
en terme de parité nous remarquons la très faible représentation féminine au sein des instances  
et  « nous nous étonnons de l'absence totale de représentation des salariés, des syndicats, universités, etc 
au sein du Directoire. De même, les membres constituant le Comité d'investissement, 
outre une seule entreprise représentant le secteur ESS, est à l'image 
d'une vision de l'économie sur le modèle du XXème siècle, dénuée de volonté d'innovation. »

En conclusion, et sur la base de ses analyses et au vu des réponses peu convaincantes 
ou expéditives qui ont été apportées, les Groupe des Elu-e-s Normandie Ecologie - EELV, 
a voté contre le budget primitif 2016, notant que si le vrai 1er budget 
de la nouvelle majorité sera celui de 2017, on assiste ici surtout à des effets d'annonces
et à un manque de visibilité sur les actions qui vont être conduites.

Laetitia SANCHEZ, Caroline AMIEL et Claude TALEB , Groupe Normandie Ecologie – EELV

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ENQUETE PUBLIQUE – Contournement Est de Rouen / Liaison A28 – A13 https://hautenormandie.eelv.fr/2016/05/17/enquete-publique-contournement-est-de-rouen-liaison-a28-a13/ Tue, 17 May 2016 15:54:35 +0000 http://hautenormandie.eelv.fr/?p=6871 ]]>

ENQUÊTE PUBLIQUE – Contournement Est de Rouen / Liaison A28 – A13

Dans le cadre de l’enquête publique sur le Contournement Est de Rouen / Liaison A28-A13 qui se déroule du 12 mai au 11 juillet 2016,

Nous avons édité un document exposant nos réponses et argumentaires quant à ce projet.

Vous pouvez télécharger la plaquette ici : Plaquette EELV-ContournementEst

ainsi que la carte et les infographies extraites de ce document ici : CARTE CONTOURNEMENT EST

Véronique BEREGOVOY, Secrétaire Régionale EELV Normandie

Laetitia SANCHEZ, Présidente du Groupe des Elu-e-s Normandie Ecologie-EELV à la Région Normandie

Cyrille MOREAU, Président du Groupe EELV à la Métropole Rouen Normandie

Maryannick DESHAYES, Conseillère communautaire à la CASE

Jean-Michel BEREGOVOY et Françoise LESCONNEC, Président-e du Groupe EELV-Décidons Rouen à la Ville de Rouen

Alexis FRAISSE, Conseiller municipal de Louviers

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CP des Elu-e-s Normandie Ecologie – EELV – Reprise des TET par la Région : encore trop d’incertitudes ! https://hautenormandie.eelv.fr/2016/04/29/cp-des-elu-e-s-normandie-ecologie-eelv-reprise-des-tet-par-la-region-encore-trop-dincertitudes/ Fri, 29 Apr 2016 13:37:37 +0000 http://hautenormandie.eelv.fr/?p=6856 ]]> Communiqué de presse

Rouen, le 29 avril 2016

Le Groupe des Elu-e-s Normandie Ecologie – EELV soutient bien entendu tous les projets qui vont dans le sens d’une amélioration des trains du quotidien.

De meilleures correspondances, des tarifs acceptables, une amplitude pour tous les usages, de 6h du matin à minuit, avec un cadencement régulier, voilà les services que les usagers du train attendent. Avec un nombre suffisant de rames bien entretenues, pour accueillir tous les voyageurs assis.

Pour cela, il faut des moyens. C’est pourquoi nous sommes très inquiets de la façon dont il a été décidé par Hervé Morin, Président de la Région Normandie, de reprendre l’intégralité de la gestion des trains TET (Trains d’Equilibre du Territoire ou Intercités), en échange d’un renouvellement du matériel à la charge de l’Etat.

Se pose également la question des relations avec le STIF (le syndicat des transports d’Ile de France) : une compensation sera-t-elle négociée pour la moitié de voyageurs d’Ile de France que les Intercités, désormais normands, transporteront sur la ligne Paris-Le Havre ?

Le coût budgétaire de cette opération reste décidément bien trop très incertain.

La réalisation de la LNPN aura un coût bien supérieur aux 800 millions d’euros sur lesquels l’Etat se serait engagé.

S’engager sur les TET en envisageant des économies sur les TER et en comptant sur les « bus Macron » est un mauvais calcul. Les cars Macron font plus concurrence aux TET qu’aux TER actuels et creuseront leur déficit !

N’oublions pas non plus que si la région devient propriétaire des nouvelles rames, elle devra aussi prévoir dans son budget leur entretien et leur amortissement en prévision de leur remplacement futur.

L’incertitude financière qui règne risque d’avoir de lourdes conséquences sur l’avenir du train en Normandie : qu’en sera-t-il alors du doublement du Mantois, du financement de la nouvelle gare de Rouen, de l’avenir des trains TET Paris-Granville et Caen–Tours, de la liaison inter régionale Rouen–Amiens, sans oublier la réouverture de la ligne Rouen-Evreux et bien entendu,l’amélioration de la liaison Caen – Rouen, symbole de la réunification normande !

Pour nous écologistes, « faire préférer le train » au plus grand nombre, c’est mettre en oeuvre pour les usagers les améliorations décisives qu’ils attendent.

Cadencement, Amplitude, Correspondances, Tarifs, en seront les clés. Au-delà des questions financières, le service aux usagers doit être enfin la priorité de la Région !

Laetitia Sanchez, Présidente du Groupe des Elu-e-s régionaux Normandie Ecologie – EELV

Groupe des Elu-e-s NORMANDIE ECOLOGIE – EELV

73 rue Martainville – 76000 Rouen

02 35 89 01 785 – elus-normandieecologie@eelv.fr

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30 ans après Tchernobyl, il est urgent de tourner la page du nucléaire ! https://hautenormandie.eelv.fr/2016/04/25/6836/ Mon, 25 Apr 2016 11:00:41 +0000 http://hautenormandie.eelv.fr/?p=6836 ]]> A l’heure où nous venons de commémorer la catastrophe de Fukushima, à l’heure ou nous allons commémorer celle de Tchernobyl, notre région la Normandie, la plus nucléarisée de France, connaît des incidents et accidents multiples sur l’ensemble de son parc nucléaire.

En effet, que ce soit dans les centrales, à l’usine de retraitement des déchets ou sur le chantier de l’EPR, il n’y a pas une semaine où un événement mettant en danger la sécurité des populations et des salariés ne soit relevé : accident grave à Paluel pendant les opérations du grand carénage de la centrale ; détection de substances radioactives autour de l’usine de retraitement des déchets d’Aréva à Beaumont-Hague ; chantier EPR de Flamanville où des malfaçons de construction et des accidents font régulièrement la une des journaux avec des conditions de travail pour les salariés qui sont d’un autre siècle !

Malheureusement, la liste est très longue…. Pourtant face à cette mise en danger permanente, ce gouffre financier sans fond, la démission de hauts responsables d’EDF, les plaintes des pays voisins de nos centrales défectueuses, malgré la totalité des voyants qui sont dans le rouge, le gouvernement fait le choix de prolonger la durée de vie des centrales nucléaires et de réinjecter 3 milliards d’euros pour renflouer EDF.

Ce déni et ces choix sont d’une irresponsabilité totale, et plus nous continuerons dans cette voie, plus la probabilité d’un accident majeur s’accroît.

Aujourd’hui, il devient plus qu’urgent de prendre la seule décision politique qui vaille : La sortie du Nucléaire. Depuis 40 ans, ce « boulet » a freiné la France sur le développement des énergies renouvelables et la réduction de sa consommation énergétique. L’industrie du nucléaire a déjà englouti des centaines de milliards d’euros pendant des décennies. Imaginons ce qui aurait pu être développé en matière d’énergies renouvelables, de lutte contre la précarité énergétique, si tous ces moyens leurs avaient été consacrés. D’autant que la France, en particulier en Normandie, possède un très fort potentiel d’énergies renouvelables : vent, soleil, biomasse.… Ces énergies sont plus créatrices d’emplois, garantissent la sécurité énergétique, font baisser les coûts et nous éloignent définitivement d’une catastrophe nucléaire.

Afin de commémorer le 30e anniversaire de la catastrophe de Tchernobyl, afin de dénoncer cette politique dangereuse du déni et d’être force de propositions, nous invitons les citoyens normands à participer aux différentes manifestations qui se tiendront sur notre territoire:

http://www.normandie-actu.fr/catastrophe-de-tchernobyl-30-ans-apres-des-soirees-debats-en-normandie-le-programme_197056/

Véronique Bérégovoy, Secrétaire régionale                       

Guillaume Hédouin, Co-Secrétaire régional

Sophie Borner et Axel Marin, Porte-paroles

 

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SNCF : « Faire préférer le train », c’est garantir la liberté de se déplacer https://hautenormandie.eelv.fr/2016/04/07/sncf-faire-preferer-le-train-cest-garantir-la-liberte-de-se-deplacer/ Thu, 07 Apr 2016 12:07:09 +0000 http://hautenormandie.eelv.fr/?p=6822 ]]> SNCF : « Faire préférer le train », c’est garantir la liberté de se déplacer

Depuis le 31 mars, la SNCF a introduit sur les Trains d’aménagement du Territoire normands la possibilité de réserver sans affichage des places réservées.

Cette curieuse nouveauté va immanquablement provoquer des conflits entre voyageurs avec et sans réservation !

En introduisant la « garantie de place assise », c’est, à terme, la réservation obligatoire qu’introduit la SNCF pour les usagers. Or, Il a été observé que la réservation obligatoire fait baisser le nombre d’usagers : en effet cette pratique, qui va à l’encontre de l’ objectif de remplir les trains insuffisamment chargés, a pour conséquence au contraire de réduire la fréquentation des trains les plus fréquentés.

Calqué sur le modèle aéroportuaire et le TGV, ce nouveau management de la SNCF vise sans doute des gains financiers, mais il ne répond ni aux engagements de réduction des gaz à effet de serre de la COP21, ni aux attentes des usagers des transports.

Pour faire préférer le train, ce qui est attendu par les usagers, c’est la liberté de se déplacer de ville en ville, avec une amplitude horaire et sans creux de 6h à minuit, de meilleures correspondances, à des tarifs lisibles et attrayants.

Laetitia Sanchez, Présidente du Groupe des élu-e-s régionaux Normandie Ecologie – EELV

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Communiqué de presse – Accident à la centrale de Paluel : le nucléaire menace notre sécurité https://hautenormandie.eelv.fr/2016/04/03/communique-de-presse-accident-a-la-centrale-de-paluel-le-nucleaire-menace-notre-securite/ Sun, 03 Apr 2016 17:55:34 +0000 http://hautenormandie.eelv.fr/?p=6805 ]]> Accident à la centrale de Paluel : le nucléaire menace notre sécurité

Jeudi 31 mars 2016, à l’occasion de la première opération française de grand carénage, sur la centrale de Paluel en Seine-Maritime, le générateur de vapeur du circuit primaire du réacteur n°2 a chuté de toute sa hauteur et de son poids (près de 500 tonnes), droit sur la structure du réacteur. Pendant qu’EDF conclut que « l’événement n’a aucun impact, ni sur la sûreté des installations, ni sur l’environnement » et recherche les causes de l’événement, l’ASN va devoir rendre ses conclusions sur les impacts de cet accident sur la structure du réacteur, l’unité de confinement et la piscine.

Le scénario jugé « impossible » et « irréaliste » hier à l’exploitant EDF a hélas prouvé qu’il est une réalité aujourd’hui. Le syndicat FNME-CGT le redoutait, dénonçant « une continuité d’incidents depuis le début du chantier sur le remplacement des générateurs à vapeur. » Les causes pointées par le syndicat sont à rechercher dans des « conditions de travail déplorables dues à la pression temporelle pour respecter les délais et les couts, dépassements à répétition, (qui) ont entrainé des malfaçons et des pratiques à risques. »

La situation du parc nucléaire dans la région normande est très préoccupante.

A Paluel, une note interne d’EDF a révélé que les diesels, ces groupes de secours qui permettent l’arrêt et le refroidissement des réacteurs en cas d’urgence, étaient tous classés en « état inacceptable ». Mais la situation est tout aussi préoccupante à Penly et à Flamanville, où les diesels sont classés d’« état dégradé » à  « état inacceptable ».

A La Hague, la corrosion des évaporateurs dans l’usine de retraitement s’est accélérée, et le traitement des combustibles usés pourrait ne plus être possible dès 2018. Or, il faut 6 ans pour produire de telles pièces et la commande n’est pas passée ! C’est toute la logistique de la filière qui va gripper.

Enfin, il y a l’EPR de Flamanville, tout près de la Hague – qui est déjà une catastrophe financière – : l’ASN, le gendarme du nucléaire, a alerté sur les malfaçons de la cuve, qui ne répond même pas aux normes d’avant Fukushima.

C’est toute la filière nucléaire française qui est en quasi faillite et qui ne répond plus aux impératifs de sécurité des populations.

Il faut aujourd’hui compter en outre avec la menace terroriste.

Plutôt que de licencier les personnels et de limiter les forces de sécurité, il faut au contraire augmenter les personnels compétents, et en nombre suffisant pour sécuriser les sites.

Le parc nucléaire normand fait peser sur les populations et sur les territoires une menace inacceptable. Tous les voyants sont au rouge. Pierre-Frank Chevet, le directeur général de l’ASN, l’organisme chargé de la Sureté nucléaire en France, a tiré la sonnette d’alarme en mars dernier : «  Il faut imaginer qu’un accident de type Fukushima puisse survenir en Europe ».

Il est aujourd’hui urgent que l’ASN ait les moyens d’enquêter, qu ‘elle enquête, et qu’elle publie les bilans sur les centrales et les usines de retraitement.

Nous réclamons un plan Orsec pour rétablir la sécurité sur l’ensemble du parc nucléaire.

Il faut en outre augmenter le périmètre de distribution de pastilles d’iode, aujourd’hui distribuées dans un périmètre de 10 kms – la norme actuelle se situant plutôt dans un périmètre de 100 kms. Nous l’avons demandé au Préfet dans un courrier le 19 janvier dernier (https://hautenormandie.eelv.fr/2016/01/19/distribution-diode-a-10-kilometres-des-centrales-nucleaires-les-ecologistes-demandent-au-prefet-de-region-delargir-la-zone-de-distribution/).

Enfin, il est urgent de programmer la sortie du nucléaire, et d’investir résolument dans l’efficacité énergétique et les énergies renouvelables – plus sûres, moins chères et répondant aux impératifs de la COP21.

C’est la seule voie qui permettra d’assurer le maintien du service public de la production d’électricité en France, en garantissant la sécurité des territoires et des populations.

Laetitia SANCHEZ, Présidente du Groupe des Elu-e-s Normandie Ecologie – EELV – Région Normandie

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Projet de loi El Khomri : la gauche au pouvoir et le nouveau «Front impopulaire» 🗺 https://hautenormandie.eelv.fr/2016/03/04/6737/ Fri, 04 Mar 2016 09:28:59 +0000 http://hautenormandie.eelv.fr/?p=6737 ]]> Projet de loi El Khomri : la gauche au pouvoir et le nouveau «Front impopulaire»

Communiqué d’EELV Normandie

Le 4 mars 2016

La loi El Khomri de réforme du code du travail contient de nombreuses atteintes aux droits des salariés, renverse la « hiérarchie des normes » et ainsi instaure un code, non pas simplifié, mais dangereusement libéralisé.

En effet, les atteintes aux droits des salariés sont nombreuses dans ce texte : plafond d’indemnités de licenciement en cas de licenciement illégal, impossibilité pour le salarié de contester une modification de son contrat de travail sous peine de licenciement par exemple.

Cette loi comprend aussi des mesures qui sont des atteintes non seulement aux droits des salariés mais surtout à leur santé. Ainsi en va-t-il de la durée maximale du travail, de la banalisation des heures supplémentaires, du calcul des horaires de nuit, de repos et d’habillement. Les salariés doivent désormais se soumettre à la variation des rythmes, à l’intensification et au travail de nuit sans possibilité de recours et même sous peine de licenciements.

Mais l’atteinte la plus insidieuse est sans doute l’inversion de la hiérarchie des normes et l’importance incroyable donnée à l’accord d’entreprise. Jusqu’alors les accords de branche étaient négociés au niveau national entre syndicats de salariés et de patrons. Aujourd’hui alors que l’accord d’entreprise s’impose, ce sont le plus souvent des syndicats maison, probablement peu expérimentés mais très sensibles à ne pas perdre leur emploi qui vont signer ces accords. Cette relation de négociation déséquilibrée est particulièrement inquiétante pour l’avenir des droits des salariés.

Enfin, loin de miser sur le dialogue social comme il le prétend, le projet de réforme permettrait de court-circuiter les organisations syndicales majoritaires avec l’arme du référendum.

Le code du travail a sans doute besoin d’être remanié. Mais une réforme de cette ampleur ne peut-être menée que par un vaste chantier de concertation. Et certainement pas à travers une opération de copier/coller du cahier de revendications du Medef.

Et à tout le moins, aurions nous pu espérer sous une présidence de gauche qu’une réforme du code du travail s’accompagne de droits supplémentaires à la formation, de garanties en faveur  du maintien des revenus durant les périodes de chômage transitoire, en faveur aussi du maintien dans l’emploi des salariés vieillissants ou malades…

Après le CICE, le Pacte de Responsabilité, les lois Macron, voici un cadeau supplémentaire accordé aux entreprises sans contrepartie et sans assurance de création d’emplois ou sans garantie et protection supplémentaires pour les nouveaux statuts précaires.

EELV Normandie appelle au retrait du projet de loi dit « travail », et invite à rejoindre les mobilisations qui auront lieur dans le cadre de la journée nationale d’initiatives et d’actions du mercredi 9 mars.

Europe Écologie – Les Verts Basse Normandie – 25 rue de Varignon – 14000 Caen – 09 52 50 67 14

Europe Écologie – Les Verts Haute Normandie – 34/35 Quai du Havre – 76000 Rouen – 02 35 70 12 10

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La région Normandie reprend la gestion des trains Intercités : plus que du matériel, les usagers attendent surtout une amélioration du service https://hautenormandie.eelv.fr/2016/02/22/la-region-normandie-reprend-la-gestion-des-trains-intercites-plus-que-du-materiel-les-usagers-attendent-surtout-une-amelioration-du-service/ Mon, 22 Feb 2016 07:21:39 +0000 http://hautenormandie.eelv.fr/?p=6717 ]]> La région Normandie reprend la gestion des trains Intercités : plus que du matériel, les usagers attendent surtout une amélioration du service

L’Etat s’engage à financer l’achat de trains neufs pour la Normandie (entre 600 et 700 millions d’euros). En échange de quoi la région prendra la gouvernance des trains Intercités sur les lignes Paris-Caen-Cherbourg et Paris-Rouen-Le Havre.

C’est une première, qui pose plusieurs questions.

Les écologistes saluent tout d’abord l’intérêt de M. Morin pour la question ferroviaire (voyageurs), bien qu’il revendique pour lui-même une décision prise par ses prédécesseurs.

Toutefois, si la fusion des lignes TER/TET semble être un facteur de rationalisation et d’économie, plusieurs questions se posent.

Quelle responsabilité financière est désormais reportée sur la région ?

Que devient le tronçon Paris Mantes de la phase 1 de la LNPN ? Si celui-ci ne devait jamais se réaliser, ce qui est envisageable, qu’en sera-t-il de la dette de l’Etat vis-à-vis de la région ?

Si la région Normandie devient Autorité Organisatrice du Transport Interrégional, quels seront les rapports de la région Normandie avec la région Ile de France et le Syndicat des Transports d’Ile de France (Stif) pour le tronçon Bonnières-Mantes-Paris ? Ce tronçon représente en effet près de la moitié des voyageurs de la ligne.

Une négociation sera-t-elle possible entre ces AOT, notamment sur la gestion des abonnements ? Les usagers de Vernon connaissent à l’heure actuelle la double peine d’un service dégradé (ponctualité, fréquence…) et d’un abonnement double (Atoumod pour la Normandie et Navigo en Ile de France).

Rappelons que Europe Ecologie – Les Verts est favorable au développement de trains rapides (jusqu’à 220 km/h) sur tout le territoire, y compris en alternative à la construction de coûteuses nouvelles lignes à grande vitesse (voir notre site: destrainspourtous.fr). Ils contribuent à l’équilibre des territoires, en desservant des villes oubliées par la grande vitesse et sont également plus accessibles financièrement.

Ces Intercités rapides, fréquents, confortables et fiables sont une alternative aux autocars et à l’avion sur les moyennes et longues distances. C’est également le mode de transport le moins polluant.

Cependant, cette nouvelle étape dans la régionalisation des transports risque de nous conduire vers une dégradation plus profonde du service public ferroviaire national, aggravée par une certaine divergence des 13 politiques régionales de mobilité.

Avec des autorités organisatrices différentes, des matériels différents, comment assurer une cohérence et une continuité du service sur le territoire national ? Comment répartir économiquement la gestion et l’entretien des matériels et assurer en outre la formation des personnels, sur des matériels et sous des autorités hétérogènes ?

Cette « macronisation » d’un service public nous dirige vers un avenir complexe et coûteux.

A l’échelle de la région Normandie, le focus porté sur les lignes interrégionales Paris-Le Havre et Paris-Cherbourg nous fait craindre des difficultés financières concernant les autres lignes :

– Quel avenir pour les trains TET Paris- Granville et Caen- Tours ?

– Quelle réflexion concernant la liaison inter régionale Rouen- Amiens ?

– Et pour ce qui concerne les services intra régionaux, quels moyens resteront disponibles pour l’amélioration de la liaison Caen-Rouen, ou la recréation d’une ligne Rouen-Evreux ?

Pour nous écologistes, « faire préférer le train » au plus grand nombre, c’est mettre en œuvre pour les usagers les améliorations décisives qu’ils attendent :

Un cadencement régulier et sans creux, de 6h du matin à minuit (selon le modèle suisse par exemple, l’un des plus performants) ;

Des correspondances efficaces : si la région devient Autorité organisatrice de tous les transports terrestres (trains, cars…), ce point peut rapidement se voir amélioré ;

Des tarifs lisibles et incitatifs, avec une politique d’abonnements à la hauteur.

Pour pouvoir « espérer qu’avant 2020, la Normandie ait enfin des conditions de transport dignes de ce nom« , il faudra que le service aux usagers soit enfin la priorité de la région ! Cadencement, Amplitude, Correspondances, Tarifs, en seront les sésames.

Laetitia SANCHEZ, Conseillère régionale

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Avis de l’Autorité Environnementale sur le contournement Est : l’intérêt général commande l’abandon du projet. https://hautenormandie.eelv.fr/2016/02/11/avis-de-lautorite-environnementale-sur-le-contournement-est-linteret-general-commande-labandon-du-projet/ https://hautenormandie.eelv.fr/2016/02/11/avis-de-lautorite-environnementale-sur-le-contournement-est-linteret-general-commande-labandon-du-projet/#comments Thu, 11 Feb 2016 07:02:12 +0000 http://hautenormandie.eelv.fr/?p=6713 ]]>
Avis de l’Autorité Environnementale sur le contournement Est. L’utilité est questionnée, les pertes sont plus importantes que les gains : l’intérêt général commande l’abandon du projet.

 

Le rapport souligne avec acuité de nombreux points noirs du dossier :
L’incertitude est totale sur le trafic, et donc sur la rentabilité du projet.
Peu importe pour les promoteurs : les subventions d’équilibre versées par les collectivités locales compenseront !
Le rapport rappelle que les volumes de trafic à attendre sur l’autoroute sont incertains et dépendent directement du niveau de péage fixé. Mais si on ne sait rien de ce trafic sur l’autoroute payante (sinon que le péage le fera fortement baisser par rapport aux prévisions), on en sait plus sur celui de l’agglomération : il sera en augmentation, tout comme la pollution.
Sans tenir compte de la périurbanisation, le seul projet générera 50.000 tonnes de CO2 supplémentaires par an.
Avec le contournement Est, trafic et pollution augmenteront à Rouen : sur le « futur écoquartier » Flaubert, le pont Mathilde, de la zone industrielle de Sotteville jusqu’au Rond point de Saint Etienne du Rouvray. Les temps de parcours ne sont pas fournis, mais l’AE les chiffre  jusqu’à 20 mn .
Du fait de son péage, l’infrastructure serait « contournée »…
Après la COP21, au moment où la loi impose aux collectivités des plans Climat-Energie  (-40%  d’émissions de gaz à effet de serre), cette infrastructure ne répond pas aux objectifs – fixés, sous l’égide du Président de la COP21.
La seule baisse de trafic de transit concernerait particulièrement les pénétrantes à l’Est de Rouen, Il est pourtant rappelé que « les déchargements de véhicules légers sont presque partout inférieurs à 5 % du trafic et à 2 000 véhicules par jour. » L’Autorité environnementale estime que ces pénétrantes seraient rapidement« rechargées », du seul fait des trafics nouveaux générés par la périurbanisation.
Bien sûr la population souhaiterait la disparition en centre-ville des flux de transit : pourquoi alors ne pas avoir reconduit les arrêtés préfectoraux interdisant le trafic de poids lourds en transit après l’incendie du pont Mathilde ? Rétablissons ces arrêtés  pour la santé des habitants !
Les autoroutes à péage sont inefficaces pour réduire les trafics sur les axes secondaires.  Prenons l’exemple de l’A150, d’Yvetot à Rouen, où la fréquentation est inférieure de  50% sur les estimations !
L’Autorité Environnementale revient sur les destructions de terres naturelles, agricoles et forestières , soit une surface dilapidée de plus de 500 ha.
La pérennité de la ressource en eau est non assurée. Les études sont partielles : l’État s’en remet au concessionnaire pour combler cette méconnaissance.
Dés 2005, L’agence de l’eau a mis l’Etat et les collectivités devant leurs responsabilités sur la préservation de la ressource. Le principe de précaution doit être appliqué pour maintenir une eau du robinet en bon état et accessible au moindre coût pour l’usager.
Les impacts sur l’eau doivent être évalués avant la Déclaration d’Utilité Publique (DUP).
Air, eau, sols, biodiversité : ces ressources vitales doivent être protégées dans le temps pour le bien de tous.
Ce n’est pas non plus aux contribuables d’assumer les coûts et les conséquences de choix décidés par quelques-uns dans le passé : choix financiers (un investissement  faramineux ; des péages ; des subventions d’équilibre et autre clause de déchéance), ajoutés aux conséquences sur la santé et l’environnement.
Il y a urgence à repenser notre mobilité : une multi modalité plus collective, plus participative, et moins polluante. Développons les transports pour la ville et pour les périurbains, en privilégiant l’accessibilité. De même, Il est nécessaire de repenser la logistique et d’assurer l’inter-modalité.
L’autorité environnementale ne semble pas trouver de points positifs à ce projet de contournement Est. Il avait été conçu pour faire la preuve qu’il n’y avait pas d’alternative au projet de 2005, qui a été retorqué.
Il est plus urgent d’assurer une continuité entre la Sud 3 et l ‘A15, en réalisant au plus vite les aménagements autour du pont Flaubert et en dissociant les flux d’automobiles et de camions. On pourra alors desservir la zone industrielle portuaire, et assurer une desserte automobile apaisée à l’ouest et au sud de l’agglomération.
Des dessertes sans péage, moins chères, et moins polluantes, avec le souci de préserver l’environnement et de concilier le développement économique.
Laetitia SANCHEZ
Conseillère régionale Normandie Ecologie
Membre de la Commission Aménagement du Territoire, Transport et Développement
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