La réunion publique s’est tenue à la Halle aux Toiles (configuration de 400 places), avec environ 350 participants.
Présence de presque tous les décideurs locaux (présidents Région Département, d’agglomérations, Maires grandes villes, pdt CCI etc).

LE DEROULE
La réunion a duré 3 heures (19h00-22h) avec une prolongation d’une heure environ de discussion off.

Le temps de « débat » a été réparti à peu près en trois tiers : un tiers consacré aux diverses présentations (12’ présentation du DP, 12’ interv du président de RFF, 20’ présentation projet, 12’ présentation séparation RFF/SNCF) un tiers aux questions / interventions de la salle et internet, un tiers de réponses de RFF.

Au total, une trentaine d’interventions (3’ maxi : chrono affiché sur l’écran principal) dont huit d’écologistes (Jérôme Bourlet pour HN, Jacques Picard pour IDF, Pierre Louvard pour Rouen, associations HNNE (Réseau FNE), Ecologie pour le Havre, 3 militants écologistes et décroissants).
Autres intervenants : UD CGT, pdt Région (PS), pdt Ceser, pdt CCI Le Havre, asso usagers du train, Maire d’Evreux (DVG), pdt asso logistique, pdt CREA, asso défense gare de triage de Sotteville, Maire de Rouen (PS), Maire Bois-Guillaume (UMP), interventions citoyennes.

LES INTERVENTIONS

RFF (Réseau Ferré de France)
Le Président de RFF, Hubert du Mesnil, a rappelé les enjeux du projet : améliorer la qualité en insistant sur … la vitesse. Il s’est également attardé sur les enjeux de développement territorial, dédicace aux acteurs économiques, et dans un parfait exercice de langue de bois a tenu à souligner que pendant toute la durée du portage du projet bien évidemment RFF continuerait à développer le réseau existant.

RFF était également représenté par deux collaborateurs : Jean Damien Poncet, Directeur de la mission LNPN, Philippe Adam, directeur adjoint. Le premier a brillé par son arrogance et sa condescendance, le second par son professionnalisme.

Il a été rappelé que la Lettre de mission de RFF reçue en 2009 était de relier Paris à Le Havre en 1h15 en passant par Mantes et Rouen. Au moins c’est clair.

Quatre objectifs ont été attribués au cahier des charges : les dessertes, le temps de parcours, la qualité de service, le fret. Au vu de ces quatre objectifs, il ‘n’est pas possible d’envisager d’alternatives aux trois scénarii proposés. Ennuyeux … A ce sujet, RFF souligne d’elle-même la faiblesse du scénario « C », plus cher de 3 milliards et avec des impacts environnementaux significatifs.

Pour le reste on peut noter une certaine « légèreté » des réponses sur le fret, RFF a été mis en difficulté par les divers cheminots et militants du fret de la salle. Saint Lazare sera la gare terminus quoiqu’il arrive, au passage, actuellement 25% des trains y arrivent avec plus de 5’ de retard. Concernant la gare rive droite de Rouen, elle ne sera pas fermée mais maintenue en activité pour accueillir des dessertes locales.

A noter également

L’intervention du président de Région quasiment sur la même ligne que EELV : doublement Mantois, Gare de Rouen rive gauche, amélioration de l’existant, demande de phasage des travaux.

L’intervention de Laurent Fabius qui diffère légèrement puisqu’il a repris l’objectif de vitesse de RFF et a insisté sur l’importance de la connexion à Roissy. N’est pas première éco communauté qui veut …

Les multiples interventions citoyennes contestant la possible augmentation de tarif et le risque de reporter aux calendes grecques les travaux d’améliorations de la ligne.

A VENIR

Interventions de Jérôme Bourlet HN) et Jacques Picard (IDF)
-> Interrogation de la CNDP sur le chiffre de 20 millions de voyageurs qui ne correspond à rien
-> Protestation auprès de la CNDP sur l’attitude de RFF en séance

Proposition d’action : courrier des trois Régions EELV demandant d’étudier la faisabilité d’un scénario alternatif basé sur l’amélioration de l’existant ?