Célébration des 50 ans des JO : les Jeux Olympiques rendus aux grenoblois•es

Comme pour la garden party privée du 14 juillet devenue un grand pique-nique citoyen ou la cérémonie des vœux, la majorité municipale a souhaité transformer les grands moments de la vie grenobloise en évènements ouverts et gratuits. Les célébrations des 50 ans des Jeux de Grenoble n’échappent pas à la règle.

Rapide retour sur les 40 ans des JO : du bling-bling pour une nouvelle candidature aux JO.

Il y a 10 ans, nous célébrions les 40 ans des JO. Ces célébrations s’inscrivaient alors dans le cadre d’une nouvelle candidature de Grenoble pour 2018. Point d’orgue : les « Jeux de Neige » : 1,4M€ de budget, dont 400 000€ pour la seule Ville avec une épreuve de Coupe du Monde de ski de fond, et un évènement freestyle de ski et snowboard organisé place Verdun. La soirée finale, payante, avait coûté à la ville la bagatelle de 200 000€.

Heureusement pour notre environnement et les finances de la ville, la candidature de  Grenoble n’a pas dépassé le stade des présélections françaises.

Une mairie écolo qui fête les 50 ans des JO, c’est rendre leurs Jeux aux grenoblois•es

Fêter les JO à Grenoble, dans le cadre d’une majorité écologiste et citoyenne, pourrait paraître un peu étrange tant les écologistes ont lutté contre de nouveaux JO à Grenoble. Pour le rendre possible, la mairie a posé quelques principes simples et forts :

– Assumer et valoriser l’héritage des Jeux de 68, au-delà du mythe olympique

Inutile de nier l’héritage des Jeux Olympiques, ils ont contribué à transformer la ville et ses alentours avec la construction de nombreux équipements. Ces transformations font partie de l’histoire et du patrimoine de Grenoble.


Mais l’héritage des Jeux, ce ne sont pas que de grands équipements, les trois titres de Killy et une dette remboursée 27 ans après les Jeux. Ce sont les grenobloises et les grenoblois, qui ont construit ces infrastructures, qui ont été hôtesses, maçons, électriciens… Ce sont ces grenoblois qui ont été mis à l’honneur, à travers notamment une exposition photo et un numéro spécial du journal municipal.

– Des évènements et des équipements ouverts: plus de 80 000 participants!

Tous les évènements ont été gratuits et ouverts. Symbole de cela, le Palais des Sports a été remis en glace et ouvert gratuitement aux grenoblois•es pendant 15 jours. La fréquentation pour le patinage, pour la retransmission des épreuves 2018 comme pour les animations et concert gratuits à été un succès. Au total, 80 000 personnes sont venues au Palais des Sports.

De même, tel un trait d’union entre passé et présent, 3 500 personnes ont accueilli les médaillés de Pyeongchang dans un Summum plein à craquer.

Ainsi les grenoblois•es se sont, grâce aux choix effectués pour célébrer les 50 ans, réappropriés « leurs » Jeux. Cette valorisation des Jeux dans l’Histoire de Grenoble, c’est assumer que les Jeux font partie de l’Histoire de Grenoble, mais que la ville n’en organisera plus.