Entre 2014 et 2017, le nombre d’arbres à Grenoble a augmenté de 1724 (différence entre 3345 plantations et 1621 coupes), et le solde a été positif chaque année (alors que sous le précédent mandat, Grenoble avait perdu 1800 arbres). En trois ans, l’action de nos élu•es a déjà compensé les coupes de tout un mandat Destot ! Et ce n’est qu’un début: l’objectif est d’avoir planté 15 000 arbres en 2030.
De plus, la volonté de la ville est d’augmenter le nombre d’espèces, de les adapter aux changements climatiques, et de développer les plantations d’arbres fruitiers dans des vergers collectifs. 292 espèces étaient présentes en 2014 : aujourd’hui on en compte près de 500 différentes.
Par ailleurs la végétalisation de la ville ne se limite pas seulement aux arbres : le dispositif « Jardinons nos rues », de nombreux projets de jardins partagés (le prochain devant être inauguré dans le quartier de l’Abbaye) ou de végétalisation de toits sont initiés ou soutenus par la municipalité.
En détail: Les arbres en ville – entretien, coupes, remplacements :
Sécheresses, maladies, pollution, plantés dans trop peu de terre, chocs liés à des voitures parfois… de nombreux arbres sont régulièrement coupés par les services de la Ville ou de la Métro pour éviter qu’ils ne présentent un risque pour les passants en cas de forts vents ou chutes de neige. Plusieurs fois ces coupes ont été l’occasion pour certains opposants à la municipalité d’une exploitation politique… Si certains arbres sont parfois coupés pour permettre des aménagements de voirie ou des constructions, le plus souvent les coupes n’ont pas d’autre objectif que de maintenir des arbres en bonne santé et préserver la sécurité des habitants !
Citons en particulier, parmi les coupes qui ont entraîné des polémiques bruyantes :
– les arbres de la rue Victor Hugo (malades, on pouvait voir l’intérieur du tronc noirci après les coupes)
– les prunus serrulata « cerisiers du Japon » devant la gare, côté ville (à noter que ce sont les nouveaux élus qui en 2014 ont fortement poussé pour que des arbres soient plantés sur le parvis initialement prévu pour être totalement minéral)
– les arbres de la rue Lesdiguières coupés au printemps 2017 et replantés à l’automne dans des fosses plus larges, et à l’abri des voitures,
– 13 arbres sur l’ouest de la rue Hébert cet automne (« ces arbres qui ne sont pas vieux dépérissent et les passants ont pu remarquer ceux qui avaient séché sur pied », selon le chef du service Espaces Verts)
– un des grands platanes du cours de la Libération est atteint du chancre coloré : l’obligation légale est d’abattre tous les platanes dans un rayon de 35 mètres…ce qui sera fait bientôt.
Il faut savoir que le plus souvent, les services replantent à la bonne saison (l’hiver). Rue Hébert, quelques jours après les coupes, les arbres étaient déjà replantés.
Vous pouvez trouver plus d’informations :
– un article de Gremag
– le chef de services « Espace Verts » envoie régulièrement aux unions de quartiers un tableur indiquant la liste des travaux (coupe, élagagé, plantations) à venir, souvent accompagné d’un texte d’explication scientifique, aux accents souvent poétiques. L’Union de Quartier Île Verte le met en ligne.
– l’information sur le site de la Métro concernant les coupes de platanes à venir
Actu : mardi 27 février, dans le cadre de la révision du Plan Air Energie Climat métropolitain, une journée entière est consacrée à la sensibilisation aux enjeux du dérèglement climatique et la mise en lumière des nombreuses initiatives et actions engagées sur le territoire. Journée qui sera conclue par un spectacle grand public.