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Communiqué du 27 mars 2013
Suppression d’enseignants à l’école hospitalière du CHU de Grenoble :
les ravages de la rigueur sur les plus petits et les plus fragiles d’entre nous.
La Direction Académique de l’Éducation Nationale de l’Isère a pris la décision de supprimer, dès la rentrée de septembre 2013, 1,5 postes d’enseignants sur 4 dans l’école hospitalière du Centre Hospitalier Universitaire de Grenoble. Cette décision sera rendue publique le 4 avril 2013.
Cette décision illustre localement la violence de l’orientation budgétaire votée pour l’année 2013. Vouloir faire de la réduction des déficits l’objectif prioritaire des politiques publiques est mortifère. Aborder la complexité de notre société depuis la seule logique gestionnaire et la feuille de calculs a des conséquences désastreuses pour l’ensemble de la population… à commencer, aujourd’hui, par les petits et les plus fragiles d’entre nous : les enfants en séjour hospitalier.
Garantir à cette école les moyens financiers et humains de son bon fonctionnement, c’est s’assurer d’un meilleur rétablissement des élèves et en même temps faciliter leur retour dans leur cursus scolaire d’origine.
Se donner les moyens de sortir par le haut des crises actuelles, c’est d’abord sortir de l’impasse idéologique dans laquelle s’enlise la sociale démocratie partout en Europe. Les solutions, pourtant, existent : il est urgent de suivre une boussole tournée en priorité vers les besoins de la population et qui donne toute sa place à la parole des praticiens: enseignant, parents d’élève, personnel soignant, etc.
Aussi, EELV GRENOBLE s’associe à la mobilisation des parents d’élèves, du personnel enseignant et hospitalier, en soutenant et en relayant la pétition des parents d’élèves (à voir ici). Par ailleurs, nous envoyons une lettre à Michel Destot, afin qu’il prenne ses responsabilités et intervienne auprès de l’Éducation Nationale, en tant que président du CHU de Grenoble, pour que les plus petits et les plus fragiles ne soient pas frappés par des orientations politiques rétrogrades.
Enzo Lesourt,
porte-parole EELV Grenoble