Sortir du nucléaire : chaîne humaine le 11 mars

Eric Besson le ministre en charge de l’énergie s’est récemment rendu à Fukushima au Japon. Il s’est dit « rassuré ». Un tel déni de la réalité marque encore une fois le mensonge nucléaire français. La situation au Japon reste et restera pour des dizaines d’années très dégradée (Voir par exemple l’article du Monde ci-dessous). Une raison de plus de participer à la grande chaine humaine contre le nucléaire dimanche 11 mars, jour anniversaire de la catastrophe de Fukushima.

Si vous souhaitez y participer, sachez que des bus sont organisés depuis toute l’Isère : http://www.chainehumaine.org/Departs-groupes

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Si vous désirez un complément d’information :

– vous pouvez lire cet article du Monde

– un article récent : http://www.pauljorion.com/blog/?p=34239

– ou le dernier Thalassa, http://www.pluzz.fr/thalassa.html (avancez la vidéo à 1h00 pour le reportage sur le Japon)

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Article du Monde : Une ville évacuée dans le périmètre d’exclusion de 20 km autour de la centrale.

Un rapport d’étape du ministère de l’environnement japonais, rendu public vendredi 24 février, confirme des niveaux très élevés de radioactivité dans des municipalités de la zone évacuée autour de la centrale nucléaire de Fukushima, théâtre d’un accident après le tremblement de terre et le tsunami du 11 mars. Ce document, qui se fonde sur des mesures effectuées entre le début de novembre 2011 et la mi-janvier 2012, vient corroborer les résultats antérieurs.

Le rapport met en avant des niveaux de radioactivité pouvant atteindre 470 millisieverts par an, comme dans la ville de Futaba, au nord de Fukushima, alors que la norme habituelle en conditions normales n’excède pas 1 millisiervert par an. Toutefois, précise le rapport, les taux enregistrés varient énormément, même au sein de la même commune, ce qui prouve une dispersion très hétérogène de la contamination. Ainsi certaines mesures prises à Futaba mettent en avant des niveaux parfois proches de la normale.

RAPPORT FINAL DANS LES PROCHAINES SEMAINES

La zone interdite et évacuée s’étend aujourd’hui sur un rayon de 20 kilomètres autour du complexe atomique de Fukushima-Daïchi, à laquelle s’ajoutent quelques localités plus distantes mais fortement touchées.  Le gouvernement japonais entend redécouper cet ensemble en fonction des niveaux de contamination réellement constatés à chaque endroit. Le rapport final du ministère de l’environnement est attendu dans les prochaines semaines. Il devrait déclarer inhabitables les lieux qui présentent une radioactivité supérieure à 50 millisieverts par an.

Une zone dite « de préparation au retour » devrait également être créée là où la dose d’exposition aux radiations est comprise entre 1 et 20 millisieverts par an. Cette aire sera en priorité décontaminée, pour s’approcher le plus possible de 1 millisievert par an, limite légale habituelle. Toutefois, pour rendre les lieux vivables, il faudra aussi remettre en état les infrastructures, fortement endommagées par le séisme et le tsunami et laissées à l’abandon pendant neuf mois.

Une zone « d’habitat limité » est également en projet. Elle devrait voir le jour là où la dose de radiations se situe entre 20 et 50 millisieverts par an. Les localités concernées seront encore interdites plusieurs années, mais la décontamination y sera entreprise pour ramener le niveau en deçà de 20 millisieverts annuels et permettre à plus long terme le retour des résidents.