Samedi 17 juillet à 17 h, une trentaine de cyclistes seront devant la gare de Millau. Ils sont membres de l’association Cyclotranseurope, venus reconnaître un itinéraire Toulouse – Paris via le Massif central (Albi, St-Affrique, Millau, gorges du Tarn, gorges de l’Allier…).
Lors de leur passage à Millau, ils et elles souhaitent organiser un rassemblement pour alerter la presse et l’opinion publique sur le devenir de nos petites lignes ferroviaires : Béziers-Neussargues, bien sûr, mais aussi Rodez-Séverac, fermée depuis 3 ans.
Le tourisme à vélo se développe et devrait continuer à connaître une belle progression dans les années à venir. Il nécessite un réseau de véloroutes et de voies vertes, mais aussi un réseau ferroviaire correctement maillé, avec une fréquence suffisante. En effet, le transport de vélo dans le train est très utile aux cyclovoyageurs pour effectuer tout ou partie d’un trajet. En revanche, le transport des vélos dans les autocars est aléatoire (pas plus d’un vélo par soute), et reste soumis au bon vouloir du chauffeur.
Outre le tourisme, la complémentarité train + vélo sert aussi aux trajets du quotidien. De plus, le train est plus confortable que le car pour les voyageurs. Enfin le train reste le mode de transport terrestre le moins énergivore pour les voyageurs et les marchandises. Abandonner les dessertes ferroviaires du Massif central au moment même où l’on parle de transition énergétique et écologique, c’est une aberration !