Dans l’actualité récente, deux informations viennent se percuter. Elles illustrent parfaitement les choix jusqu’alors effectués.

Dans un premier temps est présenté le projet de liaison cyclable entre Millau et Aguessac, projet qui n’est encore qu’en phase d’étude et prendra plusieurs années avant d’aboutir : levés topographiques, estimation du coût, budgétisation… Les cyclistes ne sont pas près de circuler en toute sécurité.

Dans un deuxième temps sont annoncés les travaux d’amélioration du tracé de la RD809 dont les nombreux virages situés à la sortie de la 2X2 voies et l’entrée sud d’Aguessac posent problème. Là, en revanche, les études ont été promptement menées et budgétisées (2 millions d’euros). En 2022 les travaux seront achevés.

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Reportage sur FR3 Quercy-Rouergue sur le Printemps aveyronnais, le rassemblement de de la gauche et des écologistes pour une majorité départementale solidaire, écologique et démocratique

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Le Printemps aveyronnais compte bien donner au temps des cerises la couleur du renouvellement. Ainsi est présentée la démarche par les quatre chefs de file aveyronnais des formations ancrées à gauche qui, pour ces élections départementales, ont décidé de faire cause commune. Laurent Renaudin (Europe Ecologie Les Verts), Guilhem Serieys (La France insoumise), Corinne Compan (Parti communiste) et Bertrand Cavalerie (Parti socialiste)

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Cette mesure va à l’encontre du bilan positif de la limitation à 80 km/h et des prises de conscience sur l’intérêt de baisser la vitesse des voitures du point de vue de la sécurité routière et de l’impact environnemental. Le Centre d’études et d’Expertise sur les Risques, l’Environnement, la Mobilité et l’Aménagement (CEREMA) vient en effet de confirmer la pertinence de la limite à 80 km/h : 349 vies ont été sauvées en 20 mois seulement (juillet 2018 à février 2020) sur le réseau concerné, et le bilan socio-économique se chiffre à 700 millions d’euros de gain sur une année. Pour le Cerema, la vitesse reste, et de loin, à la fois la première cause d’accidents mais aussi le principal facteur aggravant. Cette étude met aussi en avant une « perte de temps » négligeable, d’environ une seconde par kilomètre, bien loin de la perception subjective des automobilistes ou d’un simple calcul mathématique.

Au niveau de la consommation de carburant, le bilan est également sans équivoque : les économies sont réelles (de l’ordre de 0,2 l/100 km), et au gain de pouvoir d’achat s’ajoute le gain écologique. Rouler moins vite réduit les émissions de gaz à effet de serre et limite ainsi les impacts sur le climat.

Le département, qui ne cesse de mettre en avant la sécurité pour faire des travaux coûteux sur les routes, fait un choix contraire à la sécurité en demandant le retour à 90 km/h sur certains tronçons. Nous le regrettons, car c’est dans les territoires ruraux que la réduction de vitesse a donné les meilleurs résultats, et des vies seront gâchées pour gagner quelques secondes.

Europe Ecologie Les Verts demande donc à Madame la Préfète de ne pas suivre l’avis de ce comité et de ne prendre aucun arrêté validant le retour à 90 km/h sur les routes départementales concernées.

Le bilan de la CEREMA est consultable ICI

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https://drive.google.com/drive/u/1/folders/1Cf8PH-obWFKf2ErqNZxvZBgrbnXgQkVk

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Cette usine de retraitement des déchets représente un véritable danger pour l’humain, le vivant, la santé sur ce territoire déjà très meurtri par une longue histoire industrielle….

Rien n’est bon dans ce projet

• L’usine sera située à 300 mètres d’une zone densément peuplée déjà très soumise aux pollutions industrielles et à moins de 200 mètres d’une usine Seveso.
• Elle est surdimensionnée car elle est prévue pour accueillir  110 000 tonnes de déchets par an quand le département en 2019 en a produit 66 000 tonnes. Cet écart laisse entrevoir la stratégie de l’entreprise privée qui cherchera à maximiser ses profits et donc collecter hors du département.
• Elle sera implantée loin des centres urbains du département qui produisent le plus de déchets.

Les élus majoritaires à la communauté de communes de Decazeville et l’entreprise Solena s’obstinent dans cette voie, niant et invisibilisant les habitant.e.s, les opposant.e.s et l’ADEBA dans les discussions et les médias.

Antoine Maurice et les canditat.e.s EELV de la liste « Occitanie naturellement » se sont engagé.e.s devant les habitant.e.s et les militant.e.s à exiger l’abandon de ce projet. EELV demande à ce qu’une réelle politique de réduction des déchets soit développée en Aveyron, notamment au travers d’une tarification incitative.

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https://www.facebook.com/1006861308/videos/10221526635527723/

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Les Verts de l’Aveyron se restructurent. En cette fin d’année, ils ont élu un nouveau secrétaire départemental en la personne de Laurent Renaudin, un Millavois, qui compte bien donner un nouveau souffle au parti, notamment en vue des prochaines élections départementales.

Que représente aujourd’hui EELV en Aveyron ?

En termes de membre, actuellement, c’est toujours un peu difficile. Le dernier pointage à jour de cotisation est de 43 membres, mais on peut dire qu’on tourne autour d’une cinquantaine de personnes. En termes d’élu, nous n’en avons pas beaucoup. Nous en avions dans les anciens conseils municipaux à Millau et à Rodez, mais ils ont arrêté après plusieurs mandats. On a aussi des gens qui nous soutiennent sans être adhérents et qui sont élus dans un certain nombre de petites communes. Mais pour être franc, il n’y a pas de tête de gondole à afficher comme élu dans une ville importante du département.

Les élections départementales approchent. Quel rôle souhaite jouer EELV dans celles-ci ?

On n’est fermé à rien. Nous sommes actuellement en phase finale de réalisation de notre plateforme programmatique. C’est ce que nous souhaitons mettre en avant dans le cadre d’une union avec d’autres forces de gauche sur l’Aveyron. En janvier, je pense que des rencontres auront lieu et que sur la base de ce chacun voudra mettre en avant, il y aura des discussions qui aboutiront peut-être à ce que l’ensemble de ces forces se présentent unies. On est ouverts et on a des candidats à présenter pour être conseillers départementaux.

Quelles sont les grandes lignes de ce que vous voudriez voir dans un programme commun ?

On a déjà de fortes critiques sur ce qui se fait actuellement. On s’interroge sur la vision qu’a le Département des routes. Pour la majorité actuelle, l’Aveyron est attractif grâce à son réseau routier. Réduire l’attractivité aux routes, il me semble que c’est une vision très restrictive, surtout à une époque où tout le monde s’accorde sur le fait que le défi principal à mener dans les années à venir est la lutte contre le réchauffement climatique. Construire des routes n’est peut-être pas la meilleure orientation que l’on puisse prendre.

L’Aveyron est un département avec beaucoup d’initiatives environnementales en matière d’énergies renouvelables. Mais celles-ci sont aussi parfois très contestées, comme pour le transformateur de Saint-Victor-et-Melvieu. Comment vous positionnez-vous par rapport à ces problématiques qui touchent à l’environnement, mais qui sont aussi très polémiques ?

Ce que nous disons par rapport aux éoliennes, c’est qu’il faut que ce soit le plus encadré possible. On a un plan régional qui fixe les choses et on appelle de nos vœux la création d’initiatives citoyennes pour la création d’énergies renouvelables. Certaines existent et on les soutient. Pour revenir à Saint-Victor, il y a de plus en plus de production d’électricité et il faut bien dimensionner les réseaux à cette production d’électricité. Il y a trente ans en Aveyron, il y avait un producteur d’électricité qui s’appelait EDF. Aujourd’hui, il y en a des milliers si on compte les particuliers qui ont des panneaux solaires chez eux. Il y a plein d’initiatives et il faut que cette électricité circule. S’opposer à la mise en place d’infrastructures qui permettent sa distribution me paraît contradictoire.

Avec la crise du Covid, il semble y avoir eu, au niveau national, une prise de conscience de l’urgence climatique. Sentez-vous le même enthousiasme en Aveyron ?

Il y a cinq ans, on était au plus bas puisque nous étions douze adhérents. Depuis un an, nous avons accueilli plein de jeunes parmi nous. Il y a aussi beaucoup de gens actuellement élus dans des communes rurales qui s’interrogent sur une adhésion à EELV. On sent effectivement un engouement pour les idées qu’on défend. Je pense que les gens ont une prise de conscience quant au fait que ce qu’on vit actuellement pourrait préparer des choses auxquels nos enfants seront soumis dans quinze, vingt ou trente ans.

Propos recueillis par G. R.

https://www.midilibre.fr/2021/01/02/aveyron-les-verts-se-restructurent-et-pensent-aux-departementales-9288564.php

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