L’écologie ailleurs … – Site des Yvelines https://yvelines.eelv.fr EELV Yvelines Wed, 10 Apr 2019 11:32:14 +0200 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=4.9.10 15 avril 2019 : Ecologie politique : repenser le modèle agricole https://yvelines.eelv.fr/ecologie-politique-repenser-le-modele-agricole/ Tue, 09 Apr 2019 11:56:16 +0000 http://yvelines.eelv.fr/?p=9652 Lundi 15 avril prochain aura lieu, salle Saint Hubert à Rambouillet, une rencontre publique avec notamment les candidat-es de la liste écologiste aux prochaines élections européennes, sous forme de deux tables rondes, pour repenser notre modèle agricole. ...]]>


Lundi 15 avril prochain aura lieu, salle Saint Hubert à Rambouillet, une rencontre publique avec notamment les candidat-es de la liste écologiste aux prochaines élections européennes, sous forme de deux tables rondes, pour repenser notre modèle agricole.

Nous recevrons entre autres des agriculteurs-paysans comme Benoît Biteau et Daniel Évain qui chaque jour œuvrent à développer une agriculture respectueuse des humains et de la Nature, ou encore des élu-es qui se battent, comme le maire du deuxième arrondissement de Paris qui a passé ses cantines en 100% bio.

Cette rencontre sera présentée par Anny Poursinoff, ancienne députée de notre circonscription, et animée par David Jutier, conseiller municipal d’opposition à la mairie de Rambouillet.

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3 Avril 2019 : 10 clichés sur l’Europe : https://yvelines.eelv.fr/3-avril-2019-10-cliches-sur-leurope/ Wed, 03 Apr 2019 17:45:55 +0000 http://yvelines.eelv.fr/?p=9649 1-L’EUROPE EST ÉLOIGNÉE DE MES PRÉOCCUPATIONS. ELLE NE SERT À RIEN.
C’EST DE L’ARGENT GASPILLÉ.

L’Europe, en fait, c’est hyper concret. Et puis penser et agir à l’échelle de notre continent, c’est la seule réponse efficace qu’on peut apporter aux grands défis de notre temps : le climat, les migrations, les crises économiques et financières… Si les autres partis ne s’y intéressent pas ou veulent en sortir, les écologistes disent : « L’Europe, c’est notre affaire ! »
Pour peser, ils ont besoin du maximum de soutiens.

2-L’EUROPE ET LES ÉLUS SONT AUX MAINS DES LOBBIES, DES INTÉRÊTS PRIVÉS ET DES BUREAUCRATES DE BRUXELLES. CE N’EST PAS DÉMOCRATIQUE.
L’Europe, c’est beaucoup de lobbyistes ! Environ 20 000. Et la plupart sont les adversaires absolus des écologistes. Ils travaillent au service des industries polluantes, de la chimie, de l’industrie automobile, et des multinationales qui refusent toutes les normes qui permettraient d’assurer la santé et la sécurité de nos concitoyen.ne.s. Et c’est parce que les lobbies influent trop souvent sur les politiques qu’il faut des écologistes, pour proposer et faire voter des lois qui empêchent de faire n’importe quoi. C’est le cas d’un texte qui a été adopté récemment, qui oblige les député.e.s à rendre public leurs rendez-vous avec les lobbies.
Pour voter contre les lobbies, il faut voter écologiste.

3-QUOI QU’ON FASSE, L’EUROPE EST ULTRALIBÉRALE, POUR LA CONCURRENCE À TOUS LES NIVEAUX.
Justement, c’est bien pour cela qu’il faut voter pour des député.e.s européen.ne.s écologistes, qui pourront se battre pour défendre les services publics, la solidarité et la défense de l’environnement, face aux nombreux lobbies et aux dirigeants européens ultralibéraux, ou populistes. Sinon, l’Europe sera encore plus ultralibérale et encore moins solidaire.

4-L’EUROPE NE PEUT PAS SAUVER LE CLIMAT. IL FAUT QUE CE SOIT LES ÉTATS QUI AGISSENT. ET EN PLUS, LA CHINE OU LES USA… SONT BIEN PLUS FAUTIFS.
Le climat ne pourra être sauvé que par une action forte et coordonnée au niveau international. C’est ce que le GIEC nous dit dans son dernier rapport. Il y a urgence. Et la COP21 qui a eu lieu à Paris en 2015 a posé un cadre. Mais beaucoup d’États ne respectent pas cet accord, et certains en sont même sortis, comme les États-Unis de Trump.
On ne peut pas attendre que les autres changent pour agir. L’Europe a été le continent qui a pollué le plus dans le passé. Elle doit devenir exemplaire et entraîner les autres puissances à agir pour sauver le climat. Aucun pays ne pourra avoir une influence aussi forte.

5-L’EUROPE EST AU SERVICE DE L’ALLEMAGNE. ELLE ÉCRASE LES FAIBLES, COMME LA GRÈCE. LA FRANCE NE DOIT PAS SE LAISSER ENTRAÎNER LÀ-DEDANS !
La Grèce a été une des victimes des choix non démocratiques de la Banque centrale européenne et des gouvernements de la zone euro. Ces choix contestables sont une source de tensions majeures dans l’Union. C’est pour ça qu’on veut réformer le système financier et changer les règles du jeu. Ça commence par réformer la BCE et encadrer la finance, avec une vraie taxe sur les transactions financières. De ce point de vue, le projet écologiste est très clair : l’Europe doit aider les populations et les États membres plutôt que les banques. Une révision des traités est nécessaire pour modifier la règle du jeu et permettre des déficits quand ils financent des investissements utiles d’un point de vue écologique et social.

6-ON A VOTÉ NON AU REFERENDUM SUR LE TRAITÉ CONSTITUTIONNEL EN 2005. ET ILS ONT QUAND MÊME FAIT CE QU’ILS VOULAIENT.
Ce référendum sur le TCE de 2005 a été un simulacre de démocratie. Nous proposons une nouvelle façon de revoir les traités européens, plus démocratique, plus écologique et plus solidaire : un nouveau Traité environnemental européen, construit avec les Européen.ne.s et porteur d’avancées sociales, écologiques et démocratiques.
Nous proposons de mettre en place une Assemblée constituante, capable de redonner des priorités à l’Europe.

7-L’EUROPE N’IMPLIQUE PAS SES CITOYEN.NES. AUCUN.E ÉLU.E NE ME REPRÉSENTE. IL FAUT INSTAURER LE R.I.C !
Nous proposons d’instaurer des référendums européens d’initiative citoyenne (REIC) pour redonner la parole aux Européen.ne.s sur l’avenir de l’Europe. C’est indispensable pour peser face aux lobbies et aux conservatismes si on veut faire de l’Europe un espace de démocratie et de solidarité.
Les élu.e.s écologistes ne sont pas des femmes et des hommes politiques traditionnel.le.s. Ils ont des parcours très divers : beaucoup sont issu.e.s de la société civile et ont de longues années de militantisme derrière eux. Comme les milliers de jeunes à travers l’Europe qui marchent pour le climat, ces gens s’engagent par conviction, parce que l’écologie est devenue une urgence.

8-CE N’EST PAS UNE ÉLECTION EUROPÉENNE. ON VOTE CHACUN.E DANS SON PAYS, CE NE SONT MÊME PAS DES PARTIS ET DES CANDIDATS EUROPÉENS QUI SE PRÉSENTENT.
On vote dans chaque pays, en effet. Mais tou.te.s les Européen.ne.s votent en même temps pour élire des député.e.s au Parlement européen. C’est le seul moment de démocratie en Europe.
C’est vrai qu’il n’y a pas encore d’espace politique connu et reconnu au niveau européen. Et à part les écologistes (avec le Parti vert européen, créé en 2004), il n’y a pas de grand parti européen. C’est aussi vrai que beaucoup de candidat.e.s se recyclent à l’Europe, en espérant revenir chez eux (c’est d’ailleurs souvent leur rare geste écologique). Sauf que pour les écologistes, l’engagement européen est engagement à part entière : pour nous l’Europe est un échelon majeur de la politique, celui où nous voulons – et pouvons – changer les choses.

9-POUR MOI, L’EUROPE, C’EST UNE BELLE IDÉE AU DÉPART. MAIS JE N’Y CROIS PLUS.
L’Europe est un projet enthousiasmant, une promesse de dépassement des frontières nationales et des nationalismes qui ont provoqué les guerres. C’est la possibilité de peser sur le cours des choses au niveau mondial. Elle a été un espoir. Elle est devenue au fil du temps un problème pour de nombreuses et nombreux Européen.ne.s qui ne comprennent plus ce que fait cette bureaucratie lointaine. Aujourd’hui, l’Europe semble en danger. Il faut la sauver, car c’est le meilleur niveau d’action pour agir pour sauver le climat et protéger ses habitant.E.s.
Les écologistes veulent se battre pour cette idée de l’Europe qui a fait rêver des générations d’Européen.ne.s. Le projet d’une Europe fédérale protectrice, solidaire et écologique reste entier. Pour cela, il faut plus de député.e.s convaincu.e.s que cette idée a encore de l’avenir et prêt.e.s à défendre ce projet : il faut sauver l’Europe pour sauver le climat.

10-L’EXTRÊME DROITE ET LES POPULISTES PROGRESSENT PARTOUT. CE N’EST PAS LE MOMENT DE VOTER POUR LES ÉCOLOS. IL FAUT TOU.TE.S VOTER POUR LA GAUCHE / POUR MACRON.
C’est certain, la montée des nationalismes populistes en Europe et dans le monde est très préoccupante : en Autriche, Italie, Hongrie, Pologne, etc. Mais quelles sont les forces politiques réellement prêtes à s’y opposer au niveau européen ? La gauche est en déclin, parfois elle reprend des thèmes anti-Europe et Emmanuel Macron fait le pari d’un virage à droite.
Il ne reste que les écologistes pour porter une autre idée de l’Europe et de l’avenir, face au projet de la droite populiste et de l’extrême droite. C’est écologie ou barbarie !

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Mars 2019 : nous demandons l’abolition de la chasse à courre https://yvelines.eelv.fr/mars-2019-nous-demandons-labolition-de-la-chasse-a-courre/ Sat, 30 Mar 2019 13:06:03 +0000 http://yvelines.eelv.fr/?p=9634
Ce matin, par un beau soleil printanier, 350 personnes se sont rassemblées à la gare de Rambouillet, pour demander une nouvelle fois l’abolition de la chasse à courre, vestige archaïque d’une pseudo tradition, cruelle et inutile, pratiquée par une très faible partie de la population au détriment de touTEs ces citoyenNEs qui souhaitent se promener sans danger dans nos belles forêts et ne souhaitent pas que soit infligée une barbarie hors d’âge aux cerfs, chevreuils, renards, lièvres, blaireaux….
Les écologistes sont bien sûr aux côtés de ces opposantEs, tout comme ils et elles se sont opposéEs, à l’assemblée nationale, aux tortures imposées dans les abattoirs.
Serons-nous le dernier pays à abolir cette barbarie ?
Prochain rendez-vous : la fête du muguet qui doit être une belle fête populaire et non une caution pour célébrer la chasse à courre !

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glyphosate au Perray en Yvelines : quelle agriculture voulons-nous ? https://yvelines.eelv.fr/glyphosate-au-perray-en-yvelines-quelle-agriculture-voulons-nous/ Mon, 25 Mar 2019 16:37:05 +0000 http://yvelines.eelv.fr/?p=9623 COMMUNIQUE DE PRESSE EELV 78 Les épandages d’herbicides à proximité des habitations au Perray en Yvelines ...]]>

COMMUNIQUE DE PRESSE EELV 78

Les épandages d’herbicides à proximité des habitations au Perray en Yvelines

EELV Yvelines déplore que l’utilisation d’herbicide type glyphosate reste un des outils utilisé par l’agriculture, malgré les promesses d’abandon du glyphosate d’Emmanuel Macron, Président de la République. Ses reculs ne sont que le reflet de la puissance des lobbies agro-industriels et le peu de cas qu’il est fait de l’écologie et de l’environnement.
Cette utilisation est d’autant plus inacceptable à proximité des habitations, comme c’est le cas au Perray en Yvelines cette semaine.
EELV lutte et luttera encore et toujours pour un arrêt immédiat des produits phytosanitaires toxiques pour la faune, la biodiversité de la flore, aux côtés des habitantEs : ce système agricole industriel ne tient pas compte du vivant, considère la terre comme un substrat et non comme un écosystème vivant, seul le rendement compte. La stérilisation de la terre par les intrants conduit à des baisses de rendement permanent qu’ils doivent compenser par toujours plus d’intrants. Ce système agricole, encouragé par les ministres de l’agriculture depuis des décennies doit être changé : l’agriculture biologique, par des pratiques respectueuses de l’environnement, est la solution durable pour nourrir les populations avec des aliments sains. Il ne suffit pas d’interdire les herbicides aux particuliers, il faut aussi les interdire aux professionnels, aider les agriculteurs à une conversion vers l’agriculture biologique.
Les champs « rouges » ne sont que la partie visible de la maladie de notre modèle agricole.
Nous sommes aux côtés des riverains qui s’inquiètent de ces pratiques, mais ne nous trompons pas de combat : le modèle agricole soutenu par notre gouvernement et illustré localement doit être abandonné !

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catastrophe d’Autouillet : Mounir Satouri, président du Groupe Alternative Ecologiste et Sociale au Conseil Régional, écrit au préfet des Yvelines : https://yvelines.eelv.fr/catastrophe-dautouillet-mounir-satouri-president-du-groupe-alternative-ecologiste-et-sociale-au-conseil-regional-ecrit-au-prefet-des-yvelines/ Tue, 05 Mar 2019 13:58:08 +0000 http://yvelines.eelv.fr/?p=9619 Groupe Alternative Écologiste et Sociale
M. le Préfet des Yvelines
M. Jean-Jacques BROT
1 rue Jean Antoine Houdon
78 000 VERSAILLES

Paris, le 4 mars 2019

Objet : Permettre une enquête indépendante et assurer la transparence aux Citoyen-nes et aux associations de protection de l’environnement quant à la fuite de pétrole brut le 24 février 2019 dans les réseaux exploités par TOTAL Raffinage France sur la commune d’Autouillet.

Monsieur le Préfet des Yvelines,

Je tiens par le présent courrier à saluer la réactivité des services de l’Etat dans la gestion de crise et dans la mise en place rapide de mesures de protection civile lors à la fuite de pétrole brut survenue le 24 février dernier dans les réseaux exploités par TOTAL Raffinage France sur la commune d’Autouillet.
Le temps de la gestion de l’urgence laisse place maintenant à celui de l’enquête, de l’expertise, de la dépollution et de la mise en place de toute action corrective qui pourra éviter à l’avenir une nouvelle catastrophe. Celle-ci n’est pas sans rappeler celle de mai 2014 à Saint-Vigor-d’Ymonville(76), sur un même pipeline et qui avait pollué directement plus de 3 hectares de terres agricoles et naturelles. A cette époque, les associations de protection de l’environnement avaient dénoncé une certaine opacité sur la gestion post-crise de cet épisode. Les explications tardives de l’exploitant n’avaient que peu convaincu les citoyen-nes et les associations, laissant planer un doute sur les causes réelles de l’accident.
Il n’est donc pas illégitime qu’aujourd’hui les associations de protection de l’environnement soient très mobilisées sur le suivi de la catastrophe qui nous concerne. J’y vois un signe fort de la responsabilité des habitant-e-s de notre département et une envie farouche de protection de notre environnement, de notre santé et de l’avenir de notre territoire. Il est du devoir des élu-e-s et de l’État d’accompagner au mieux cette mobilisation.
Aussi, par le présent courrier, Monsieur le Préfet, je vous demande de bien vouloir aider les associations de protection de l’environnement – présentes sur le territoire et qui en feront la demande – à accéder à toutes les étapes de l’enquête, rapports et diagnostics relatifs à l’accident. Je fais également appel à votre compétence pour leur permettre d’accéder à l’ensemble des pièces relatives aux étapes visées dans les articles 4, 5, 6, 7 et 8 de votre arrêté du 26 février 2019.
Dans la mesure où votre arrêté demande exclusivement à l’exploitant de fournir aux services de l’État les rapports, diagnostics et autres documents d’enquêtes sur la catastrophe, il me semble essentiel, dans un souci de transparence la plus totale, de permettre aux associations qui le souhaitent de faire appel à des cabinets d’experts mandatés par elles et indépendants afin qu’ils puissent accéder aux lieux et établir leur propres conclusions. Rapports indépendants qui pourront éventuellement enrichir les données qui seront soumises aux services de l’État et rassurer la population.
Je vous saurais gré également de veiller à ce que l’intégralité de ces pièces soient également accessibles aux élu-e-s du groupe de la région Île de France que je représente en tant que président.
Nous sommes particulièrement sensibles au principe du pollueur-payeur rappelé par l’État la semaine dernière et comptons sur vous pour que TOTAL prenne à sa charge exclusive l’ensemble des coûts de cette catastrophe et notamment les travaux de dépollution, d’indemnisation. Nous serons également très mobilisé-e-s pour que les mesures de compensations des pertes en terres agricoles ne soient pas prises sur d’autres terres naturelles.
Dans l’attente d’une réponse positive à mes demandes, je vous prie de croire, Monsieur le Préfet, en l’assurance de mes respectueuses salutations et me tiens à votre entière disposition pour une rencontre éventuelle.

Mounir Satouri
Président du groupe Alternative Écologiste et Sociale au Conseil régional

Conseil régional
57, rue de Babylone – 75359 Paris cedex 07 SP
Tél. : 01 53 85 53 85
RÉPUBLIQUE FRANÇAISE

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communiqué de presse des éluEs EELV à Rambouillet : le rapport d’orientation budgétaire https://yvelines.eelv.fr/communique-de-presse-des-elues-eelv-a-rambouillet-le-rapport-dorientation-budgetaire/ Mon, 25 Feb 2019 13:22:49 +0000 http://yvelines.eelv.fr/?p=9616 Ce lundi 18 février avait lieu la présentation du rapport d’orientation budgétaire de l’agglomération Rambouillet Territoires.

Le budget 2019 montre que Marc Robert et son équipe passeront de nouveau cette année à côté des grands enjeux dont ils ont la responsabilité pour notre territoire : la mobilité, le développement durable et le développement économique.

Les problèmes de mobilité sont connus de longue date, et les maires des communes du territoire font remonter régulièrement les problèmes rencontrés par leurs habitant-es : difficultés des déplacements journaliers pour rejoindre les gares du territoire et pour en repartir le soir, trop faible fréquence des transports en commun entre les villages et Rambouillet pendant la journée, difficultés de déplacements pour les personnes âgées, les jeunes sans permis et globalement pour les personnes sans voiture, et absence de voies sécurisées pour les circulations cyclistes. Les solutions auxquelles travailler sont connues : développement des transports en commun et de la fréquence des bus, mise en place d’un réseau efficace de co-voiturage, développement du transport à la demande et aménagement d’itinéraires vélos. Pourtant, Rambouillet Territoires se borne aujourd’hui à commander une nouvelle étude des déplacements : c’est du temps de perdu pour toutes celles et tous ceux qui chaque jour galèrent pour se déplacer. Améliorer les transports sur notre territoire, ce n’est pas réinventer la roue. Nous souhaitons donc que l’agglomération travaille concrètement et au plus vite à un véritable plan d’action « mobilité » et à son financement, avec les usagers, les élu-es et les partenaires institutionnels.

Rappelons que les deux tiers des actifs de Rambouillet Territoires travaillent en dehors du sud-Yvelines : les problèmes de mobilités sont donc aussi étroitement liés au développement économique et à la capacité de nos communes à conserver ou à relocaliser l’activité économique. Il s’agit là encore d’une des missions de l’agglomération. L’entêtement de Marc Robert à tout miser sur le développement d’une zone d’activité, Bel-Air-la-Forêt, qui n’atteindra jamais ses objectifs empêche de penser et d’investir dans un développement économique industriel et artisanal en phase avec l’identité de notre territoire. Le déni dans lequel Marc Robert se trouve sur ce sujet a même poussé son vice-président a déclarer, en séance du conseil, que le développement de la ZAC a atteint cette année une vitesse normale et un équilibre économique, alors que le budget 2019 prévoit de nouveau d’injecter 1 million d’euros dans cette zone, et que les installations d’entreprises sont toujours extrêmement faibles : au rythme actuel, il faudrait encore 25 ans pour achever cette zone de 85 ha (dont 50 ha à commercialiser), alors que l’équilibre économique nécessite que le projet soit achevé dans 3 ans ! Nous rappelons que cet échec dans la politique de développement économique de l’agglomération ne doit pas être prétexte à des réactions fébriles et à des projets sans queue ni tête comme l’était feu le village de la voiture. Nous réaffirmons que dans cette affaire, la justice nous a donné raison. Marc Robert dans sa communication ne pointe qu’un seul élément, le vice de procédure soulevé par le tribunal pour casser le cahier des charges architectural de la ZAC. Il oublie au passage, sans doute sciemment, le reste de la procédure et l’ensemble des débats, auxquels il n’a d’ailleurs pas assisté, et les arguments du rapporteur public pointant l’absence d’information aux élu-es dans ce projet. Il oublie aussi que le tribunal a rejeté la demande de 6000 € que l’agglomération me réclamait, jugeant ainsi que j’étais parfaitement fondé à attaquer ce projet. Il va même jusqu’à déclarer, dans l’Écho Républicain, que ce projet était celui de son prédécesseur J.-F. Poisson, et qu’il n’y était pas favorable : il était pourtant vice-président de J.-F. Poisson lors de l’adoption de ce projet de village-voitures, qu’il a soutenu et voté. C’est ce genre de revirement et de communication hypocrite qui insidieusement alimentent la défiance des habitant-es vis à vis des institutions et des élu-es, nous devons être irréprochables en la matière.

Enfin, l’écologie et le développement durable sont les grands oubliés de ce budget 2019. Là encore aucune action n’est prévue, Marc Robert et son équipe se bornant à relancer pour la troisième fois une étude et une concertation, alors qu’un bilan carbone et des solutions concrètes ont été livrées par un cabinet d’étude depuis 2014 ! Alimentation, transports, déchets, isolation des bâtiments, énergies renouvelables : toutes les solutions pour vivre mieux dans un environnement préservé et pour lutter contre le déréglemente climatique y sont déjà détaillées. Aucune n’est mise en œuvre depuis 4 ans. Prétexte : l’élargissement à de nouvelles communes de l’agglomération Rambouillet Territoire, et l’obligation de s’intéresser désormais aussi à la qualité de l’air dans les plans d’actions climat, air énergie des territoires (PCAET). Alors qu’il est démontré que la pollution de l’air est responsable de la mort prématurée de 42 000 personnes par an en France, la remarque en séance du vice-président aux finances à ce sujet résume à elle seule l’irresponsabilité de l’équipe de Marc Robert en la matière : « je me serais bien passé de ce volet AIR du plan climat ». Cette négation d’un des grands enjeux de notre siècle est irresponsable.

David Jutier

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les raisons de la colère https://yvelines.eelv.fr/les-raisons-de-la-colere/ Sun, 09 Dec 2018 17:41:28 +0000 http://yvelines.eelv.fr/?p=9601 Devant l’ampleur du mouvement des gilets jaunes,
Devant l’augmentation des inégalités sociales,
Il convient de poser les problèmes de façon globale :
Oui :
Les hausses du carburant, du fioul, du gaz touchent touTEs les françaiSEs, tout comme la hausse de la CSG pour les retraitéEs, la stagnation des salaires…
Ces hausses sont socialement injustes en pénalisant les classes les moins favorisées, et particulièrement les femmes qui ont un salaire plus bas et une retraite moins élevée,
La hausse du carburant impacte plus dans les lieux où il n’y a pas ou peu de transports en commun, peu de commerces, où la voiture s’impose comme outil indispensable de survie,
Mais :
Une taxe sur les énergies fossiles est indispensable à la transition énergétique : cette taxe doit s’appliquer non seulement sur les carburants et le fioul domestique, mais surtout sur le kérosène des avions, le carburant des super-porte-containers et bateaux de croisière, les plus gros pollueurs,
Ces taxes doivent servir uniquement à construire les mobilités de demain, le train, les infrastructures, le fret, la navigation fluviale, les voies cyclables…, et non à boucher les trous du budget de l’Etat
Des mesures sociales sont indispensables :
– tout particulièrement une réforme fiscale qui lutte contre la fraude fiscale légale et illégale, qui favorise les énergies renouvelables et taxe les énergies fossiles, qui recentre l’impôt sur le revenu en impactant sur les écarts salariaux (pour une grille progressive re-distributive des richesses)
– la limitation des hausses des loyers et des prix du m² pour limiter l’étalement urbain consommateur de surface agricole et grand utilisateur d’énergie fossile pour les déplacements professionnels et privés
– en cessant de créer les emplois dans les métropoles, en relocalisant le travail au plus près des lieux de vie pour limiter l’impact des déplacements,
– en protégeant, re-créant des services publics de qualité, au plus près des besoins, tout particulièrement les secteurs social et hospitalier,

Alors :
– Organisons-nous pour créer un vrai rapport de force contre ce gouvernement des riches,
– Les signaux d’alarme sont au rouge depuis si longtemps, le dernier rapport du GIEC le martèle, on ne peut consommer éternellement des produits non renouvelables comme les énergies fossiles, les métaux précieux ou non,
– CitoyenNEs, associations, syndicats, partis politiques, touTEs ensembles, l’heure de la révolte sonne !

Construisons ensemble le monde de demain, écologiste, solidaire, respectueux de la planète, de la nature, des êtres humains quel que soit leur couleur de peau, leur sexe, leur origine géographique, nous avons touTEs les mêmes droits,
Nous sommes touTEs sur la même planète, et il n’y en a pas de rechange !

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Bure : des moyens colossaux utilisés pour traquer les opposantEs à CIGEO https://yvelines.eelv.fr/bure-des-moyens-colossaux-issus-de-lanti-terrorisme-utilises-pour-traquer-les-opposants-a-cigeo-mais-le-dossier-semble-vide/ Sun, 09 Dec 2018 16:45:48 +0000 http://yvelines.eelv.fr/?p=9584 Des journalistes de Libération ont eu accès au dossier d’instruction pour association de malfaiteurs qui pèse sur le mouvement de lutte contre le projet Cigéo depuis juin 2017 et ce qu’ils révèlent au sein d’une enquête minutieuse (https://www.liberation.fr/france/2018/11/14/bure-le-zele-nucleaire-de-la-justice_1692100) est tout simplement vertigineux : malgré des moyens d’investigation exceptionnels qui servent généralement la lutte anti-terroriste, le constat est sans appel, cinglant : la justice patine, le fameux dossier ne serait qu’une coquille vide !
Nous savions depuis longtemps que Bure était un laboratoire en terme d’acceptabilité sociale : plus d’un milliards d’euros dépensés pour acheter les consciences des élus et le silence des populations qui ne compensent aucune nuisance.
Nous savions depuis quelques temps que Bure était un laboratoire répressif : militarisation du territoire, judiciarisation de la lutte et criminalisation de l’opposition sont les pierres angulaires de la guerre de basse intensité quotidienne que nous livrent les autorités depuis près de deux ans.
Nous savons aujourd’hui combien Bure est avant tout le laboratoire de la honte. L’affaire des malfaiteurs de Bure n’en est pas une, elle n’est que le résultat d’un grossier montage entrepris pour faire tomber l’opposition à Cigéo. Cette histoire est fictionnelle, une chimère, une illusion. Un récit qui est construit de toute pièce, un puzzle qui ne s’assemble pas, une invention sortie du chapeau comme ultime réponse à la crédibilisation et à l’amplification de la lutte contre le projet Cigéo.
L’instruction pour association de malfaiteurs est une procédure lourde, particulièrement douloureuse à vivre pour celles et ceux qui sont directement ciblés par elle. Depuis son évocation pour Bure, nous craignons d’assister à un Tarnac bis : dix ans de procédure qui se sont soldés par des relaxes mais qui ont bousillé la vie des concernés. Dans le cadre de Bure, elle contrôle la vie de 7 militant-es mis en examen, interdit-es de territoire (Bure, Meuse ou Haute-Marne) et surtout interdit-es de rentrer en relation. Elle a des répercussions directes sur l’ensemble du mouvement en lutte, sur nos associations, nos collectifs. Elle criminalise nos engagements, nos solidarités et nos amitiés. Et, surtout, elle semble ne reposer sur rien. Pourtant, les investigateurs redoublent d’effort et d’imagination pour nous construire une image de malfaiteurs, en utilisant une palette surréaliste de méthodes généralement utilisées dans le cadre de l’antiterrorisme et du grand banditisme :
Des milliers de pages, des moyens extraordinaires en terme de surveillance : « physique, géolocalisation, balisage de véhicule, placement sur écoute, tentative de sonorisation d’une maison, expertise génétique, perquisitions, exploitation de matériel informatique… ».
Des écoutes massives, des milliers de communications décortiquées, des géolocalisations rafraîchies toutes les dix minutes de certains opposants mais aucun «élément intéressant l’enquête ou susceptible d’aider à la manifestation de la vérité».
Des méthodes toujours plus intrusives et précises pour rentrer dans l’intimité des gens comme l’Imsi catcher, une «valise espionne» qui « agit comme une antenne-relais et intercepte les données de communication de tous les téléphones portables présents alentour. »
Des dizaines de perquisitions, des centaines de saisies de supports numériques, 45 expertises techniques, informatiques – et même ADN – ont déjà été effectuées…mais selon les journalistes, « des actes vains, mais facturés des dizaines de milliers d’euros, selon les nombreux devis, consultés par Libération, joints aux documents d’enquête. »
A la lecture de l’article, nous sommes presque en apnée de découvrir l’ampleur des investigations qui jure drastiquement avec le néant des charges. Pour combler le vide, l’article révèle des interrogatoires poussés voire affligeants qui visent davantage à savoir qui est le « nous » des opposants à Cigéo qu’à éclaircir des faits qu’ils prétendent poursuivre.
Nos moindres faits et gestes deviennent suspects et sont regardés à travers un prisme criminalisant : « l’ensemble des activités, même les plus anodines […] sont passées au crible : «Qui est chargé de la logistique concernant le matériel, le bois ?», «Comment vous nourrissez-vous ?». »
La faiblesse du dossier laisse place à tous les fantasmes, « plus que les infractions visées, c’est le mouvement politique, et sa structuration, qui se retrouvent sur le gril. » Sans doute aimeraient-ils que l’on désigne des chefs ou des responsables, là où notre organisation est loin d’être pyramidale : il faut arrêter ce délire orwellien !
Quand tu es un militant contre la poubelle nucléaire, tes droits les plus élémentaires ne sont pas respectés et cette procédure le confirme ! La présomption d’innocence ? Aux oubliettes ! Le droit à la défense ? Un lointain souvenir !
Les militant-es mis-es en examen sont les principales victimes de cette instruction nauséabonde, creuse, liberticide et humiliante, qui confirme le déclin de la démocratie tout comme l’étiolement de la justice. Alors que la Cour de Cassation examinait hier le recours de 5 d’entre eux qui demandaient la levée de leur contrôle judiciaire, cette enquête rappelle combien Bure est définitivement une affaire politique ; ce qu’il s’y passe est insoutenable.
Il est urgent :
– de retrouver un climat serein à Bure, que ce territoire mis sous couche soit démilitarisé et que l’opposition à Cigéo cesse d’être scrutée à la loupe.
– que soient levés ces contrôles judiciaires inhumains et injustifiables qui sont les conséquences d’une répression et d’un acharnement politique bien plus que d’une nécessité judiciaire !

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Montagne d’or un autre projet inutile ! https://yvelines.eelv.fr/montagne-dor-un-autre-projet-inutile/ Sun, 11 Nov 2018 18:11:18 +0000 http://yvelines.eelv.fr/?p=9559 Un désastre annoncé Au rayon des GPII, on a l’embarras du choix ! En métropole, ou dans les terres plus lointaines, la problématique est la même : à qui profite le crime ? ...]]>

Un désastre annoncé

Au rayon des GPII, on a l’embarras du choix !

En métropole, ou dans les terres plus lointaines, la problématique est la même : à qui profite le crime ?
Un projet fleurit depuis 12 ans en Guyane, malgré l’opposition des populations : une mine d’or à ciel ouvert dans la forêt amazonienne.
Ce projet, actuellement repris par 2 sociétés étrangères, du Canada et de la Russie, porte sur une surface de 290km², s’étirant sur 2.5km de long et 400m de large, une profondeur de 400m, soit l’équivalent de 32 stades de France !

L’objectif est d’extraire à grande profondeur 7 tonnes d’or pendant 12 ans, ce qui nécessitera 57 000 tonnes d’explosifs, 46 000 tonnes de cyanure, sans compter l’emploi de métaux lourds (arsenic et plomb) indispensable à l’extraction de la roche en profondeur. En effet, l’objectif avoué est d’extraire quelques grammes d’or par tonne de roche.

Cette mine est un désastre écologique, tant pour la biodiversité de la faune et de la flore, la perte d’une part de forêt amazonienne déjà bien amputée par l’agriculture intensive et les OGM, que pour la pollution des sols et l’invraisemblable utilisation de la ressource en eau, sans parler du risque de pollution au cyanure en cas de rupture de digue des bassins d’eau polluée par le cyanure, comme au Brésil en 2015.

L’emploi un argument trompeur

Avec un taux de chômage de 22%, très supérieur à celui de la métropole, la tentation (utilisée par le gouvernement) est grande d’argumenter sur l’emploi pour faire accepter ce projet désastreux : 750 emplois sont annoncés : pour 18 000 chômeurs et chômeuses, est-ce vraiment un projet pour réduire le chômage, d’autant que l’emploi créé ne sera pas pérenne, la mine devant fermer dans 12 ans ?

Ce projet coûtera en financement public 420 millions d’euros, soit un coût de 560 000€ par emploi créé : un vrai gaspillage de l’argent public !
La Guyane souffre déjà de l’exploitation illégale de l’or : avec un trafic incessant entre son territoire et le Brésil, en toute impunité malgré la présence de forces de l’ordre pas toujours très active pour mettre fin à ce trafic, avec 10 000 orpailleurs illégaux, avec une pollution importante de toutes les rivières par le mercure, le cyanure et des hydrocarbures, avec la déforestation d’environ 25 000 hectares de forêt par cette activité minière, avec 90% des enfants du Haut Maroni intoxiqués par le mercure, il y avait déjà matière à changer de politique !

L’enquête publique a mis en avant la volonté, par les auteurs du projet, de discréditer les populations autochtones.
Des solutions alternatives existent pour l’évolution du territoire, et lutter durablement contre le chômage :

  • Une exploitation artisanale et responsable de la forêt, en respectant les peuples autochtones et en préservant les ressources forestière, hydraulique et halieutique.
  • Le développement d’une agriculture biologique locale (80% de l’alimentation est importée)
  • Le développement de petits barrages ou de petites structures solaires qui permettrait d’obtenir, avec la création de près d’un millier d’emplois non délocalisables, une autonomie énergétique électrique à 100% renouvelable (en opposition avec un projet d’EDF de construction d’un grand barrage, comme ce fut le cas au Brésil avec la création de villes qui sont devenues fantômes), et la fermeture de la centrale au fioul encore en activité.
  • L’organisation d’un écotourisme qui permet aux populations de vivre sur leur territoire.

Pour permettre aux GuyanaisEs de rester sur leur territoire, d’y trouver du travail, de pouvoir y vivre dignement, un changement de paradigme est indispensable : cesser de miser sur la rentabilité à court terme, cesser de satisfaire des actionnaires aux détriment des populations, cesser d’envisager le territoire comme une manne financière, mais plutôt partir des réalités du terrain, respecter les peuples autochtones vivant dans la forêt, faire participer les habitantEs aux décisions qui les impacteront, privilégier les structures locales à échelle humaine, créer de l’emploi non délocalisable.

A ces conditions, il fera bon vivre en Guyane !

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