santé – EELV-Paris http://paris_old.eelv.fr Site d'Europe Écologie les Verts - Paris Sun, 31 Mar 2019 18:49:32 +0200 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=4.9.10 Fêtons les berges piétonnes http://paris_old.eelv.fr/fetons-les-berges-pietonnes/ Fri, 16 Nov 2018 10:22:39 +0000 http://paris.eelv.fr/?p=11940 Les écologistes seront présent.e.s pour fêter les berges de Seine piétonnes. Ce nouvel espace de respiration  a été obtenu grâce un combat de 30 ans qu'ils et elles ont mené sans faiblir, contre la pollution et pour la santé de parisien.ne.s. ...]]>

Les écologistes seront présent.e.s pour fêter les berges de Seine piétonnes. Ce nouvel espace de respiration  a été obtenu grâce un combat de 30 ans qu’ils et elles ont mené sans faiblir, contre la pollution et pour la santé de parisien.ne.s.

Ce sera aussi l’occasion de réaffirmer la volonté d’EELV Paris de lutter contre la bétonisation, en particulier du TEP de Ménilmontant. La ville de Paris est l’une des villes les plus denses au monde et les parisien.ne.s souffrent du manque d’espaces verts, pourtant essentiels pour une vraie qualité de vie et pour lutter les vagues de chaleur qui s’annoncent de plus en plus longues et fréquentes.

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Colloque – Changement climatique : quelles conséquences sanitaires ? http://paris_old.eelv.fr/colloque-changement-climatique-quelles-consequences-sanitaires/ Sat, 06 Oct 2018 09:14:01 +0000 http://paris.eelv.fr/?p=11904 Le colloque,  organisé par Esther Benbassa, sénatrice écologiste, en collaboration avec Europe Écologie les Verts Paris, et l'association « Notre affaire à tous » et en partenariat avec Politis, se tiendra le vendredi 12 octobre à partir de 14h, au Palais du Luxembourg, 15 rue Vaugirard 75006 Paris dans la salle Clémenceau ...]]>

Le colloque,  organisé par Esther Benbassa, sénatrice écologiste, en collaboration avec Europe Écologie les Verts Paris, et l’association « Notre affaire à tous » et en partenariat avec Politis, se tiendra le vendredi 12 octobre à partir de 14h, au Palais du Luxembourg, 15 rue Vaugirard 75006 Paris dans la salle Clémenceau

Les dernières décennies ont été marquées par un dérèglement climatique sans précédent : augmentation des températures (+ 0,85 C°, au cours des 130 dernières années), élévation du niveau  des mers du fait de la fonte des glaciers et de l’augmentation des précipitations, augmentation en fréquence et en intensité des événements météorologiques extrêmes… Tous ces éléments sont aujourd’hui constatés scientifiquement comme étant dus à l’activité humaine qui ne cesse d’user des ressources naturelles qu’offre notre planète, ainsi que de polluer la qualité de son air. Par le recours aggravé aux combustibles fossiles, les couches basses de l’atmosphère ont été touchées et contaminées par le rejet du dioxyde de carbone et d’autres gaz à effet de serre. Ceci entraînant la rétention de davantage de chaleur dans l’atmosphère et une incidence dramatique sur le climat mondial.

Ces dérèglements climatiques ne sont pas sans effets tant sur la biodiversité, que sur la santé humaine.  Ils induisent désormais un rude impact sur le quotidien de milliards d’êtres humains autour du globe. Le réchauffement climatique a notamment été la cause des canicules qui ont touché les continents ces dernières décennies, provoquant la mort de centaines de milliers de personnes, surtout au sein des populations âgées, du fait de nombreux accidents cardio-vasculaires et de maladies respiratoires. Les chaleurs des dernières années ont également participé à la prolifération de pollen et d’autres allergènes, affectant gravement les 300 millions de personnes souffrant d’asthme autour du globe.

Le réchauffement climatique participe également à la multiplication d’insectes porteurs de virus mortels  (le paludisme, la dengue). Enfin, il  entraîne des catastrophes naturelles (typhons, incendies, tsunamis, ouragans…), qui détruisent les réserves alimentaires et aquifères dans certaines parties de la Terre, causant famine et malnutrition, particulièrement au sein des populations les plus précaires et vulnérables de la planète.

Des drames humains sont évidemment à déplorer du fait de ces catastrophes naturelles : sanitaires certes, mais également sur les habitations, sur les infrastructures, qui sont régulièrement détruites. Ceci là où se concentrent ces bouleversements climatiques, à savoir en Afrique, en Asie du Sud-Est et dans les Etats insulaires des Caraïbes ; En somme, parmi les zones les moins développées au monde.

Si ce lourd bilan humain est dramatique, vient également s’y ajouter le fait que les bouleversements climatiques vont en plus avoir un coût économique.  On estime que la perte de productivité mondiale liée au changement climatique pourrait être équivalente à 2000 milliards de dollars par an à l’horizon 2030.

Le coût va également être humain et va influer sur les flux et mouvements de populations ; A l’horizon 2050, on estime qu’il y aura 250 millions de réfugiés climatiques par an.

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Salle de consommation à moindres risques: le discours d’Anne Souyris http://paris_old.eelv.fr/salle-de-consommation-a-moindres-risques-les-discours-danne-souyris/ Sun, 01 Jul 2018 08:47:22 +0000 http://paris.eelv.fr/?p=11801 Anne Souyris, adjointe à la maire de Paris, chargée de la santé, introduisait le 24 mai dernier les 8èmes journées nationales de la Fédération Addiction à la Cité des Sciences et de l’Industrie, consacrées cette année à la thématique de l’homme augmenté. Ce fut l’occasion de parler des addictions du XXIème siècle, de tirer notamment un bilan du fonctionnement de la salle de consommation à moindres risques, et de rappeler par là-même l'engagement de cette élue écologiste pour mener une politique ambitieuse en matière de prévention et de réduction des risques, une des priorités de son mandat. ...]]>

Anne Souyris, adjointe à la maire de Paris, chargée de la santé, introduisait le 24 mai dernier les 8èmes journées nationales de la Fédération Addiction à la Cité des Sciences et de l’Industrie, consacrées cette année à la thématique de l’homme augmenté. Ce fut l’occasion de parler des addictions du XXIème siècle, de tirer notamment un bilan du fonctionnement de la salle de consommation à moindres risques, et de rappeler par là-même l’engagement de cette élue écologiste pour mener une politique ambitieuse en matière de prévention et de réduction des risques, une des priorités de son mandat.

Retrouver son discours ci-dessous et son intervention en vidéo ici : https://www.federationaddiction.fr/video-discours-douverture-de-anne-souyris-lors-du-congresaddiction-2018/

Mesdames, Messieurs,

Merci d’abord d’avoir donné un titre aussi peu convenu à ces 8e journées nationales de la fédération Addiction « Des paradis artificiels à l’intelligence artificielle : quels changements de paradigmes ? » Autrement dit quand l’histoire de l’addiction croise celle des technologies de l’amélioration ou de l’augmentation humaine.

Que ces journées se déroulent à la cité des sciences en donne définitivement la tonalité : comment faire le lien entre notre société, ses nouvelles techniques, les drogues et addictions qui  s’y conjuguent  – ET l’homme augmenté?

Cet intitulé est une manière de sortir de la difficile question de l’abus des drogues en termes de santé publique, mais sans nul doute, pour mieux y revenir.

En effet, au seuil d’un dépassement radical de l’homme moderne, l’avancée des technologies contemporaines bouleverse notre vision de l’homme.

L’homme, depuis l’âge de pierre, a tenté d’améliorer la nature humaine en la dotant de facultés amplifiées ou augmentées, ce qui est d’autant plus visible aujourd’hui avec la montée en puissance des progrès techniques mondialisés et l’avènement des utopies que l’on appelle posthumaines ou transhumaines.

Où est la part entre la réalité et la fiction? Devons-nous prendre au sérieux les promesses de la cybernétique, de l’informatique et des nanotechnologies?

Robots, Cyborgs, organes artificiels… Entre sciences, cinéma – comment ne pas penser au dernier film de Steven Spielberg « Ready Player One » –  et littérature, le progrès scientifique et l’omniprésence des mondes virtuels nous invitent à penser le monde de demain tout à fait autrement.

À l’ère du tout numérique, de la réalité augmentée et du Big Data, allons-nous vers un bouleversement systémique du monde et une révolution de nos pratiques ?

Nous vivons en effet une transition radicale qui induit un véritable changement de paradigme dans le champ des addictions ET nous devons y faire face: …hyperconnexion, cyber-addiction sexuelle, jeux vidéos, chemsex, circulation des drogues sur la toile, nouveaux produits de synthèse…

Quand un simple clic nous donne désormais un accès direct à de nouvelles substances prohibées, défiant les limites spatio-temporelles qui avaient jusqu’alors cours, force est de constater que les usages et pratiques évoluent au même rythme que se diffusent en masse ces nouvelles technologies, désormais à la portée de toutes et de tous.

Déjà dans les années 80 du siècle dernier, le sociologue Alain Ehrenberg citait Wittgenstein : « Tout est devenu si compliqué que, pour s’y retrouver, il faut un esprit exceptionnel. Car il ne suffit plus de bien jouer le jeu ; la question suivante revient sans cesse : est-ce que tel jeu est jouable maintenant et quel est le bon jeu ? ». « Quel que soit le domaine envisagé (entreprise, école, famille), insistait le sociologue, le monde a changé de règles. Elles ne sont plus obéissance, discipline, conformité à la morale, mais flexibilité, changement, rapidité de réaction. Ainsi, maîtrise de soi, souplesse psychique et affective, capacités d’action font que chacun doit endurer la charge de s’adapter en permanence à un monde qui perd précisément sa permanence, un monde instable, provisoire, fait de flux et de trajectoires en dents de scie ».

L’arrivée de l’internet de masse, des réseaux sociaux, n’a fait qu’amplifier ce phénomène. Et la drogue de la performance, la drogue de compétition qu’elle permette d’être le meilleur fêtard ou le plus efficace des entrepreneurs, est plus que jamais au centre de notre norme sociale.

Devant ce bouleversement multidimensionnel, nous devons faire évoluer les réponses.

Comment dès lors adapter nos pratiques en matière de prévention et de réduction des risques ? Comment penser une meilleure articulation entre les champs des actrices et acteurs de l’addiction ? Comment développer de nouveaux outils 2.0 de prévention pour mieux accompagner et soigner les addictions du XXIème siècle ? Autant de questions auxquelles chercheurs, institutionnels, cliniciens et représentants du monde associatif tenteront de répondre lors de ces deux jours entre réflexions théoriques et expériences pratiques de terrain.

Et, vous le savez, agir et expérimenter pour s’adapter en permanence à l’évolution des besoins et des pratiques est au cœur de la politique parisienne en matière de prévention et de réduction des risques que nous menons depuis de nombreuses années.

C’est un travail en partenariat et en réseau, qui ne peut se faire qu’en concertation à la fois avec l’État, l’Agence régionale de santé mais aussi les acteurs de terrain associatifs  et les usagers eux même pour adapter les dispositifs de soins, d’accompagnement et plus généralement les stratégies de prévention à tous les niveaux, dans toutes les situations d’usages de drogues.

 

Compte tenu de l’importance du phénomène dans la capitale, comme dans toutes les grandes métropoles, nous avons fait le choix de soutenir à la fois les structures et les démarches allant de la prévention jusqu’à l’insertion des usager.es de drogue, sans oublier les riverains et la tranquillité publique.

C’est dans cette logique multidimensionnelle que la Ville a soutenu et soutient plus que jamais une approche de la réduction des risques qui a fait preuve de son efficacité.

Outre le renforcement  des outils de réduction des risques mis en place depuis plusieurs décennies dans notre département  (Caarud, distributeurs de matériels, maraudes, unités mobiles, prévention et informations concrètes dans les lieux festifs…) , la Ville de Paris s’est comme vous le savez fortement engagée pour l’ouverture de la première salle de consommation à moindre risques en contribuant à son implantation. Aujourd’hui, elle accompagne attentivement son fonctionnement.

Dix-huit mois après, nous en tirons un bilan sanitaire et social positif et nous devons aujourd’hui aller plus loin. En effet, le succès de cette salle, comme celle de Strasbourg, montre à quel point la question d’en ouvrir d’autres à Paris et en banlieue se pose.

Une salle d’inhalation pour les usagers de crack à Paris et une supplémentaire pour la consommation par voie intraveineuse ? Au vu de la situation dans le Nord de Paris et en proche banlieue, ce ne serait pas du luxe mais une nécessité !

Enfin, lutter contre l’exclusion, c’est aussi favoriser l’entrée et le maintien dans des structures d’hébergement de personnes consommatrices de drogues dont l’alcool. La Ville de Paris apporte ainsi sa contribution au rapprochement des actrices et acteurs du champ des addictions et de l’hébergement afin que les approches de réduction des risques s’y développent. Cette priorité est inscrite dans le Pacte parisien de lutte contre la grande exclusion.

 

Si les addictions sans produits, comme les jeux vidéos ou les écrans, sont une réalité que nous ne devons pas occulter chez les jeunes, la préoccupation majeure reste celle de la consommation de drogues et d’alcool chez ces publics particulièrement fragiles : précocité de l’entrée dans les conduites à risques, offre de plus en plus large et diversifiée des produits sur le marché, montée en puissance des pratiques d’alcoolisation excessive comme le Binge Drinking…autant de problématiques auxquelles nous devons faire face.

 

Pour mieux sensibiliser ces publics jeunes aux conduites addictives et aux risques qu’ils encourent, la Ville de Paris avec la mission métropolitaine de prévention des conduites à risques (MMPCR) dont je tiens ici à saluer le formidable travail, ont commencé à déployer à partir de 2007 des démarches de prévention spécifique avec des programmes innovants.

 

Ainsi la prévention des alcoolisations excessives chez les jeunes comme l’usage de drogues notamment le GHB actuellement reste aujourd’hui un axe fort du programme de prévention en milieu festif: Fêtez Clairs.

 

Ce dispositif, qui est copiloté par la Mairie de Paris et la Préfecture de Paris, est mis en œuvre par 12 structures de prévention auprès des discothèques, clubs et organisateurs de soirées ainsi qu’auprès de publics jeunes “fêtards” dans les festivals et l’espace public.

 

Pourtant, ce maître mot “réduction des risques”, qui n’a pas fini sa percée culturelle en France, implique un cadre à deux dimensions :

  1. Prévention, réduction des risques, santé et sécurité publique sont complémentaires et non opposées;
  2. La consommation de drogues doit être traitée dans un cadre plus global de promotion de la santé et de gestion des conduites à risques incluant la consommation d’alcool, de tabac, la sécurité routière, les maladies sexuellement transmissibles, les risques
    auditifs etc…

 

A Paris, comme dans beaucoup de grandes villes européennes, nous avons à la fois les usages et abus des anciennes drogues ou alcools, mais également l’arrivée de nouveaux usages ou un élargissement des populations concernés : du GHB qui devient la drogue du jeune et du pauvre, facile d’accès et très bon marché au crack qui touche une population de plus en plus large, nous devons toutes et tous faire preuve d’imagination, d’adaptation et connaissance fine du terrain pour que nos dispositifs permettent d’empêcher les morts bien sûr, parce qu’il en existe encore, mais aussi les situations d’extrême addiction et de déclassement social corrélées.

 

Ainsi depuis 2005, à partir du lancement du plan crack du nord-est parisien, nous avons commencé d’analyser le sens des conduites à risque des jeunes engagés dans l’économie de la rue, les motifs qui les poussent à y entrer et à s’y maintenir, les leviers possibles de prévention en amont ou en accompagnement à la sortie des trafics afin d’élaborer des stratégies de prévention et de réduction des risques pertinentes.

 

L’intérêt grandissant de la part des professionnel.les sur le crack, ainsi que les savoir-faire face à cette problématique qui émergent progressivement, nous ont amené avec la mission métropolitaine de prévention des risques à proposer fin 2016 la mise en œuvre d’un groupe de travail inter-qualifiant et interdépartemental paris Seine Saint Denis. Son but est de réunir des porteurs locaux de démarches existantes afin de partager leurs expériences et expertises, leurs éventuelles difficultés ou questionnements.

 

(Cette initiative réunit 14 professionnels des 19ème et 20ème arrondissements de Paris, des villes de Saint-Ouen, Saint-Denis, Sevran, Montreuil, Ile-Saint-Denis, Tremblay en France et Bagnolet.)

 

Ce groupe travaille à l’élaboration d’un référentiel intitulé « 10 repères méthodologiques », qui vise à soutenir les coordonnateur.rices de démarches territoriales de prévention et de réduction des risques sur cette problématique. Ils seront finalisés et diffusés fin 2018.

 

Enfin, j’aimerais terminer mon propos en rappelant la nécessité de poursuivre la mobilisation de l’ensemble des acteur.rices du territoire: institutionnel.les, professionnel.les, associations, usager.es et habitant.es… afin de mettre en œuvre une politique publique de prévention des conduites à risque plus efficace et solidaire car la prévention est et doit être l’affaire de toutes et tous.

 

Je vous remercie de votre attention et je passe sans plus attendre la parole à Christophe DEVYS, Directeur Général de l’Agence Régionale de Santé Ile-de-France.

 

 

 

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Les élu.e.s écologiste souhaitent une campagne de prévention des allergies au pollen http://paris_old.eelv.fr/les-elu-e-s-ecologiste-demande-une-campagne-de-prevention-des-allergies-au-pollen/ Sat, 21 Apr 2018 07:40:23 +0000 http://paris.eelv.fr/?p=11629 Les élu.e.s écologistes, sensibles à l'impact des périodes de fortes productions de pollens, sur la santé et le bien-être des parisien.ne.s ont déposé un vœu pour demander une  campagne de prévention des allergies au pollen.  Ils rappellent la très forte augmentation des maladies allergiques dans le monde, et plus particulièrement, dans les pays industrialisés.  ...]]>

Les élu.e.s écologistes, sensibles à l’impact des périodes de fortes productions de pollens, sur la santé et le bien-être des parisien.ne.s ont déposé un vœu pour demander une  campagne de prévention des allergies au pollen.  Ils rappellent la très forte augmentation des maladies allergiques dans le monde, et plus particulièrement, dans les pays industrialisés. 

Les chercheurs se sont accordés pour attribuer le développement de ces pathologies, d’une part, à la pollution de l’air et, d’autre part, au réchauffement climatique qui allonge la période de pollinisation.

 

 

Vœu pour une campagne de prévention des allergies au pollen

déposé par David Belliard, Joëlle Morel, Pascal Julien, Fatoumata Koné
et les élu.e.s du groupe écologiste de Paris (GEP)

 

Considérant que selon l’Inserm 25 à 30% des Français.e.s souffrent d’allergies, que l’asthme concerne 10% de la population, la rhinite allergique 13% et l’eczéma 25% ;

 

Considérant l’augmentation de la fréquence des maladies allergiques dans le monde au cours des 30 dernières années et particulièrement dans les pays industrialisés, qu’elles sont classées quatrième maladie chronique mondiale par l’Organisation Mondiale de la Santé. L’OMS estime d’ailleurs que, d’ici à 2050, une personne sur deux sera allergique ;

 

Considérant qu’environ un Français.e sur cinq est allergique à des pollens ;

 

Considérant l’augmentation de la fréquence de ces maladies beaucoup trop rapide pour être expliquée uniquement par un changement de notre constitution génétique. Les allergologues s’accordent sur deux causes majeures :

  • le réchauffement climatique, qui a pour conséquence un allongement de la période de pollinisation, une augmentation de la quantité de pollens dans l’air, la production de pollens dont le contenu allergénique est majoré.
  • la pollution de l’air, qui modifie la sensibilité immunologique des muqueuses respiratoires aux grains de pollens et qui modifie la structure biochimique des pollens, ce qui stimulerait leur puissance. Les allergènes fixés sur les particules émises par les moteurs diesel pénètrent aussi plus profondément dans l’appareil respiratoire ;

 

Considérant que la Ville de Paris est déjà très engagée sur la réduction des pollens allergènes, via un contrôle des essences d’arbres plantés. Engagée également sur la prévention avec le service parisien de santé environnementale et le relai des bulletins allergo-polliniques deux fois par semaine sur les journaux lumineux ;

 

Considérant pourtant que la Ville de Paris est en “risque d’allergie très élevé” depuis déjà une semaine et que le pic d’allergènes ne va pas retomber dans les prochains jours. Comme à chaque printemps, les pollens de platanes et de bouleaux sont très répandus et déclenchent des allergies sur la quasi-totalité du territoire national.

 

Aussi, sur proposition de David Belliard, Joëlle Morel, Pascal Julien, Fatoumata Koné et les élu.e.s du groupe écologiste de Paris (GEP), le Conseil de Paris émet le vœu que :

–       la Ville de Paris mette en place une meilleure information à destination de tou.te.s les Parisien.ne.s lors des pics d’allergènes, comme cela peut exister pour les pics de pollution,

–       la Ville de Paris affiche le plus largement possible un guide des gestes à suivre en cas de pics d’allergènes, à savoir : inciter à se laver très régulièrement les mains et le visage, se rincer les cheveux le soir, favoriser l’ouverture des fenêtres avant le lever et après le coucher du soleil, éviter de faire sécher le linge à l’extérieur, et consulter son médecin en cas de symptômes graves,

–       la Ville de Paris poursuive son combat dans la lutte contre la pollution de l’air et contre le dérèglement climatique.

 

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Usager.e.s de drogues dans le métro : une urgence sanitaire et humaine http://paris_old.eelv.fr/usager-e-s-de-drogues-dans-le-metro-une-urgence-sanitaire-et-humaine/ Thu, 25 Jan 2018 15:03:21 +0000 http://paris.eelv.fr/?p=11476 Depuis quelques temps, le phénomène de consommation de crack dans les stations de métro des lignes 4 et 12 du Nord de Paris s’est accru, accentuant les craintes des usager.e.s et des conducteurs, allant jusqu’au refus de certains agents d’arrêter le métro aux stations concernées. ...]]>

Depuis quelques temps, le phénomène de consommation de crack dans les stations de métro des lignes 4 et 12 du Nord de Paris s’est accru, accentuant les craintes des usager.e.s et des conducteurs, allant jusqu’au refus de certains agents d’arrêter le métro aux stations concernées.

“Cette situation est pénalisante pour tout le monde : les voyageurs qui se trouvent soit en situation d’insécurité, soit face à la difficulté de monter ou de descendre du métro là où ils le souhaitent, les personnels de la RATP dont les conditions de travail ne sont pas satisfaisantes, et les usagers de drogue qui ne sont pas pris en charge”, explique David Belliard, président du groupe écologiste de Paris.

Une convention permettant quatre maraudes par semaine avec des agents de la RATP a été signée en novembre 2017 par la RATP, la préfecture d’Île-de-France et quatre associations spécialisées. Pour les élu.e.s écologistes, cette initiative prend la bonne direction, en permettant une meilleure prise en charge sanitaire et sociale des usagers de drogue présents dans les espaces du métro. Cependant, l’accroissement du phénomène laisse à penser que cette action n’est pas à la hauteur de la situation.

 

“II faut franchir un cap dans le traitement de tous les aspects de ce problème, et notamment de la prise en charge des usagers de drogues dans le secteur. La salle de consommation à moindre risque qui a ouvert en novembre 2016 était une étape importante, il faudrait pouvoir poursuivre cette politique dans le cadre d’une démarche partenariale, en associant tous les acteurs concernés par l’accueil et l’accompagnement sanitaire et social des usagers de drogues, mais aussi par la sécurité et la tranquillité de tou.te.s”, argumente Marie Atallah, présidente de la commission des affaires sociales et conseillère de Paris.

 

Le Centre d’accueil et d’accompagnement à la réduction des risques des usagers de drogues (CAARUD) pour les consommateurs de crack du 18e arrondissement, qui a fermé fin octobre 2017, doit retrouver un local et rouvrir ses portes d’urgence. Par ailleurs, il est l’heure d’étudier la pertinence d’une nouvelle salle de consommation à moindre risque pour ces personnes”, estime la maire adjointe chargée de la santé et des relations de l’AP-HP, Anne Souyris.

En outre, les élu.e.s écologistes demandent aux signataires de la convention sur les maraudes d’ouvrir la discussion avec la Ville de Paris.

David Belliard, président du groupe écologiste de Paris

Marie Atallah, présidente de la commission des affaires sociales de la ville de Paris, conseillère de Paris

 

Photo : Ligne 12par Karldupart. Licence Creative commons. Wikimedias

 

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Perturbateurs endocriniens : appliquons le principe de précaution ! http://paris_old.eelv.fr/perturbateurs-endocriniens-appliquons-le-principe-de-precaution/ Mon, 11 Dec 2017 14:44:05 +0000 http://paris.eelv.fr/?p=11349 Alors que la semaine de la santé environnementale bat son plein, les élu-es écologistes demande à Paris de s’engager encore plus dans la lutte contre les perturbateurs endocriniens. “Pour protéger la santé de tou-tes et en particulier des plus fragiles, plus sensibles à l’impact des perturbateurs endocriniens, il est urgent d’agir”, s’alarme David Belliard, président du groupe écologiste de Paris. ...]]>

Alors que la semaine de la santé environnementale bat son plein, les élu-es écologistes demande à Paris de s’engager encore plus dans la lutte contre les perturbateurs endocriniens. “Pour protéger la santé de tou-tes et en particulier des plus fragiles, plus sensibles à l’impact des perturbateurs endocriniens, il est urgent d’agir”, s’alarme David Belliard, président du groupe écologiste de Paris.

C’est la raison pour laquelle nous demandons à la ville de signer la charte d’engagement du Réseau Environnement Santé ‘Villes & Territoires sans perturbateurs endocriniens’”.

Les perturbateurs endocriniens, arrivés dans le débat public il y a seulement quelques années, sont une nouvelle pollution contre laquelle nous devons lutter. “Plastiques, engrais et pesticides agricoles, pharmacie, cosmétiques : ces produits chimiques de synthèse ont envahis notre quotidien. Il faut aujourd’hui organiser un vrai plan de combat pour arrêter leurs ravages sur notre santé”, estime Anne Souyris, adjointe à la Maire de Paris chargée de la santé.

Mais qu’est-ce qu’un perturbateur endocrinien ?  C’est une substance chimique qui perturbe le système hormonal. Il a des effets néfastes sur les processus de synthèse, de sécrétion, de transport, d’action ou d’élimination des hormones. Il peut altérer le taux d’hormones dans le sang, les imiter, les bloquer ou encore modifier la quantité d’hormones envoyées aux organes. L’OMS a même déclaré que les perturbateurs endocriniens “peuvent interférer avec le fonctionnement du système endocrinien et induire des effets néfastes sur l’organisme d’un individu ou sur ses descendants”.

Paris, sous l’impulsion des écologistes et en particulier de ses adjoints, a été précurseur sur le sujet. Sous la précédente mandature, alors adjoint en charge de la petite enfance, Christophe Najdovski avait fait supprimer les biberons contenant du bisphénol A dans les crèches. En 2015, sous l’impulsion de Bernard Jomier, sénateur de Paris, adjoint à la santé jusqu’en octobre 2017, la ville s’est doté d’un plan de santé environnementale qui vise notamment à réduire l’exposition des Parisien-nes aux perturbateurs endocriniens. Anne Souyris, qui lui a succédé à ce poste continue à mettre en œuvre ce plan, pour lequel tous les écologistes sont mobilisés et soutient avec détermination cette nouvelle étape : la signature de la charte pour des villes sans perturbateur endocrinien.

 

 

David Belliard, président du groupe écologiste de Paris

Photo : Appel de Prague 2005 par Nathalie Ruaux

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Rendez-vous sur le périphérique pour faire la fête ! http://paris_old.eelv.fr/rendez-vous-sur-le-peripherique-pour-faire-la-fete/ Tue, 31 Jan 2017 20:16:01 +0000 http://paris.eelv.fr/?p=10334 A la découverte de la niche du groupe Les Républicains au Conseil de Paris, demandant la couverture du boulevard périphérique, les élu-es écologistes ont décidé de proposer une “contre-délibération”, tant la vision de la droite parisienne va à l’encontre de toute logique budgétaire, sanitaire et de lien territorial. ...]]>

A la découverte de la niche du groupe Les Républicains au Conseil de Paris, demandant la couverture du boulevard périphérique, les élu-es écologistes ont décidé de proposer une “contre-délibération”, tant la vision de la droite parisienne va à l’encontre de toute logique budgétaire, sanitaire et de lien territorial.

“Outre la gabegie financière, cette proposition marque la volonté de la droite de pérenniser cet axe routier ad vitam aeternam, de continuer dans une politique de la voiture-reine sans se soucier de la santé des gens et surtout des plus fragiles”, s’indigne Anne Souyris, co-présidente du groupe écologiste de Paris. “Enfouir et cacher cet axe qui est le principal émetteur de particules fines à Paris, ne résoudra pas le problème de la pollution dans la ville. Le groupe des élu-es Républicains s’amuse à faire l’autruche quand un Parisien-ne sur deux respire un air qui ne respecte pas la réglementation”, continue l’élue du 10ème arrondissement.

Enterrer le périphérique, c’est aussi conforter la fracture urbaine qu’il trace entre Paris et le reste des territoires de la métropole. Nous avons déposé une contre-proposition pour réinvestir cet espace et le transformer ainsi en boulevard urbain à horizon 2030. Le périphérique peut devenir un lieu de rencontre et d’activité, une véritable liaison entre Paris et la banlieue qui regrouperait un peu de circulation, des mobilités douces, des espaces verts, des commerces, etc.

“Pour transformer l’usage du boulevard périphérique d’ici à 2030, il faudra sensibiliser les Franciliennes et les Franciliens”, explique David Belliard, co-président des élu-es du groupe écologiste de Paris. “Pour lutter contre la pollution de l’air et pour commencer à se réapproprier les 35 km de la ceinture périphérique, nous avons obtenu qu’un événement festif soit organisé sur cette autoroute urbaine. Pour que l’espace d’une journée, nous puissions imaginer un périphérique sans voiture.”

Anne Souyris et David Belliard, co-président-es du groupe écologiste de Paris

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Recours irresponsable contre la fermeture des voies sur berges http://paris_old.eelv.fr/recours-irresponsable-contre-la-fermeture-des-voies-sur-berges/ Fri, 30 Dec 2016 14:37:31 +0000 http://paris.eelv.fr/?p=10224 En plein pic de pollution, les écologistes du Conseil régional Île-de-France tiennent à dénoncer fermement l’approche irresponsable de l’Etablissement Public Territorial Paris Est Marne & Bois (soit 13 communes du Val-de-Marne) qui vient de déposer un recours contentieux contre la fermeture des voies sur berge parisiennes. ...]]>

En plein pic de pollution, les écologistes du Conseil régional Île-de-France tiennent à dénoncer fermement l’approche irresponsable de l’Etablissement Public Territorial Paris Est Marne & Bois (soit 13 communes du Val-de-Marne) qui vient de déposer un recours contentieux contre la fermeture des voies sur berge parisiennes.

Pour les écologistes, il serait préférable que les instigateurs de ce recours avancent des propositions ou des mesures concrètes pour lutter contre la pollution alors que nous vivons actuellement un pic de pollution qui traîne en longueur et risque d’être de devenir récurrent plutôt que de dénoncer ceux qui proposent des solutions. Au passage, les écologistes réclament toujours l’automaticité des mesures d’urgence en cas de pic de pollution, notamment la gratuité des transports et la circulation alternée, ce qui n’est pas appliqué aujourd’hui.

Les écologistes considèrent que les mesures nouvelles telles que la fermeture de voies routières nécessitent un temps long pour que les populations s’y adaptent et modifient leurs comportements et moyens de transports. En aucun cas il n’est possible quelques mois seulement après, d’en mesurer les effets. Par ailleurs, la fermeture des voies sur berges ne semble pas avoir d’impact sur la circulation au-delà du périphérique.

« Le territoire val-de-marnais, proche de Paris est particulièrement bien desservi en transports en commun. Ces maires devraient plutôt demander à Mme Pécresse de renforcer le plan vélo et de poursuivre la modernisation du réseau STIF, plutôt que de continuer encore et toujours à soutenir son plan Route, » déclare Annie Lahmer, qui rappelle que ces mêmes Maires se sont récemment opposés à la circulation à 30km/h dans le Bois de Vincennes.

« Il est inadmissible de jouer encore et toujours la surenchère et la polémique alors qu’il est urgent de proposer des solutions pérennes pour notre santé, » dénonce Annie Lahmer qui regrette que ces Maires ne semblent pas vouloir faire reculer l’usage de la voiture individuelle.

 

Communiqué de EELV&A

Le site du groupe Europe Ecologie Les Verts & Apparentés au Conseil Régional Île-de-France

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Journée internationale de lutte contre le sida : la marche parisienne doit avoir lieu ! http://paris_old.eelv.fr/journee-internationale-de-lutte-contre-le-sida-la-marche-parisienne-doit-avoir-lieu/ Wed, 30 Nov 2016 09:54:23 +0000 http://paris.eelv.fr/?p=10139 On ne le sait que trop : pas de prévention, pas de soins possibles du VIH sans lutte associée contre les discriminations, sans que les malades et personnes qui courent des risques soient associées à ce combat. ...]]>

On ne le sait que trop : pas de prévention, pas de soins possibles du VIH sans lutte associée contre les discriminations, sans que les malades et personnes qui courent des risques soient associées à ce combat.

Ainsi quand la Préfecture de police de Paris cherche à contraindre la manifestation parisienne du 1er décembre en un rassemblement fixe pour ne pas à avoir à mettre de moyens à disposition des organisateurs pour sécuriser ce rassemblement, c’est un véritable problème de santé et de libertés publiques qui se pose à nous.

Alerté-es par les associations, les élu-es du groupe écologiste de Paris apportent leur soutien aux organisateurs et demandent à la Préfecture de police de Paris d’assurer la sécurité de cette manifestation.

La journée mondiale de lutte contre le sida est un moment important pour les malades, encore trop souvent stigmatisés. La marche prévue jeudi doit avoir lieu !

Car oui, au contraire du présupposé commun,  l’urgence reste grande ! Cette année encore, 6000 nouvelles contaminations ont été recensées. Malgré l’arrivée de tests rapides et l’autorisation du Truvada – traitement préventif récemment mis à disposition en France –  les politiques publiques n’ont pas permis d’inverser la tendance. Toute mobilisation participant à la lutte contre le VIH doit donc être encouragée et soutenue. Cette solidarité est un signal majeur pour combattre la diffusion de ce virus encore objet de beaucoup trop de tabous et de silences, la censure et le détournement d’affiches de prévention dans certaines villes en étant le dernier exemple criant et inquiétant !

Anne Souyris et David Belliard, co-président-es du groupe écologiste de Paris

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Campagne de prévention SIDA : Non à la censure ! http://paris_old.eelv.fr/campagne-de-prevention-sida-non-a-la-censure/ Thu, 24 Nov 2016 10:01:08 +0000 http://paris.eelv.fr/?p=10123 “Contraires aux bonnes mœurs et à la moralité”, “portent atteinte à la dignité au risque de heurter la sensibilité de l’enfance et de la jeunesse”, voilà les expressions employées par des maires de droite pour exiger le retrait des affiches de la campagne de prévention du sida lancée par Santé publique France. ...]]>

“Contraires aux bonnes mœurs et à la moralité”, “portent atteinte à la dignité au risque de heurter la sensibilité de l’enfance et de la jeunesse”, voilà les expressions employées par des maires de droite pour exiger le retrait des affiches de la campagne de prévention du sida lancée par Santé publique France.

Pire, Isabelle Le Callennec, députée LR d’Ille-et-Vilaine et soutien de François Fillon, franchit la ligne de l’homophobie en n’hésitant pas à évoquer une incitation à l’homosexualité.

En Île de France, certains maires ont déjà commencé à recouvrir les affiches mettant en scène des couples homosexuels, montrant s’il le fallait l'(arrière) pensée homophobe qui se cache derrière les protestations de la droite extrême.

En pleine campagne pour le second tour de leur primaire, des responsables de droite se lancent dans une course effrénée pour obtenir des voix au mépris de la santé de la population. Car, les chiffres des nouvelles contaminations au VIH/SIDA en France sont parlants : on décompte plus de  7 000 nouvelles contaminations en 2015 chez les hommes ayant des relations avec les hommes.

Cette instrumentalisation politique est insupportable. Nous condamnons fermement cette volonté d’entraver une campagne grand public de prévention dont la nécessité n’est plus à démontrer. Nous soutenons le Ministère de la Santé dans son action en justice et nous appelons au maintien le plus rapide possible de cette campagne de prévention.

Anne Souyris et David Belliard, co-présidents du groupe écologiste de Paris
Pierre Serne, Conseiller régional écologiste d’Île-de-France

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