Au Conseil de Paris de juillet 2018, les élu.e.s écologistes demanderont la colorisation des pistes cyclables, suivant ainsi l’exemple de la ville de Montreuil.

“Traverser Paris à vélo, c’est bien souvent un parcours du combattant, entre les voitures arrêtées en double file sur les pistes cyclables, les portières qui s’ouvrent sans prévenir, les motos qui filent sur les voies réservées et les voitures qui se déportent sans remarquer que des logos “vélos” balisent l’extrémité de la chaussée”, déplore David Belliard, président du groupe écologiste de Paris. “Afin que tous les usager.e;s de l’espace public identifient les voies réservées aux vélos, nous demandons qu’elles soient coloriser, notamment dans tous les endroits dangereux”.

Les élu.e.s écologistes proposent également qu’un pont central de la ville soit fermé aux voitures et réservé aux mobilités douces : piétons, cyclistes, trottinettes, etc. Ces demandes s’inscrivent pleinement dans la volonté parisienne d’allouer plus d’espaces sécurisés aux cyclistes. “Les questions de sécurité, de déplacement ou de stationnement, sont d’ailleurs les premiers freins à la pratique du vélo à Paris”, rappelle Fatoumata Koné, vice-présidente du groupe écologiste de Paris.

En circulation comme en stationnement, les élu.e.s écologistes sont force de proposition pour faire avancer la pratique du vélo. Ainsi le Groupe écologiste de Paris demande la création d’une aide à l’installation d’arceaux vélo dans les copropriétés, ainsi que la création d’une offre de stationnement vélo à tarif préférentiel dans l’ensemble des parkings souterrains parisiens avec la création d’un pass multiparking.

David Belliard, président du groupe écologiste de Paris

Fatoumata Koné, vice-présidente du groupe écologiste de Paris

Photo: Piste Cyclable Pont Bir Hakeim par paulfvrt. Licence Creative Commons

Le cycle sur la mobilité proposé par Europe Ecologie Paris s’achève avec une table ronde : « Est-ce le bon moment pour se mettre au vélo à Paris », le 7 juin à 19h.

Avec
– Christophe Nadjovski, adjoint à la Maire de Paris aux transports
– Un.e représentant.e de Paris en Selle,
– Carolina Martinez-Tabares, chercheuse à l’IFSTTAR (l’institut français des sciences et technologies des transports, de l’aménagement et des réseaux) ayant réalisé sa thèse sur les motivations au choix du vélo comme mode de déplacement.

Les écologistes ont appris ce matin dans la presse la suppression de l’aide à l’achat des vélos électriques par le gouvernement. Cette annonce est un très mauvais signal pour le développement de modes de déplacement plus doux et plus respectueux de l’environnement, en particulier pour la lutte contre la pollution de l’air.

“Alors que le vélo est avec la marche le mode de déplacement le moins polluant, cette décision est une aberration”, s’insurge Anne Souyris, co-présidente du groupe écologiste de Paris. “De plus, le vélo c’est bon pour la santé, parce que ça nous fait bouger mais également parce que sur piste cyclable séparée de la circulation automobile, on est deux fois moins exposé à la pollution.”

“Le gouvernement justifie sa décision en expliquant que les grandes villes subventionnent déjà les vélos électriques. Mais quid de toutes les autres villes ?”, s’interroge Galla Bridier, présidente du groupe écologiste à la Métropole du Grand Paris. “Certes, Paris a mis en place une aide à l’achat mais pour le reste des habitant-es d’Île-de-France, cette mesure va être particulièrement dissuasive !”

Économiquement cette annonce apparaît également comme un non-sens. “Quelle incohérence d’annoncer un bonus pour changer de voiture et supprimer la prime pour les vélos électriques ! Le vélo électrique, c’est bon pour l’environnement, la santé et aussi notre économie. “Les produits français font partie des meilleurs dans l’industrie du vélo électrique”, rappelle David Belliard, co-président des élu-es écologistes de Paris. “Si le gouvernement veut tuer le secteur, il ne pourrait pas mieux s’y prendre”.

Les élu-es écologistes de Paris et de la métropole exige que Nicolas Hulot et le gouvernement reconsidère rapidement sa position, néfaste pour l’industrie française, pour notre santé et notre environnement.

Anne Souyris et David Belliard, co-président-es du groupe écologiste de Paris

Galla Bridier, présidente du groupe écologiste à la Métropole du Grand Paris

Comme chaque 22 septembre depuis toujours, les cyclistes de tout Paris
et sa banlieue vont se retrouver à 18h30 précises pour tourner autour de
l’Étoile, et devenir le trafic. Ensuite, ce sera la plus belle descente des
Champs-Élysées… Les auto-motos à la casse, les vélos à la place !

À la fin de la semaine de l’immobilité écologique, appel au triomphe des cyclistes urbains contre l’auto-moto. Ce sera la masse critique parisienne du Mardi 22 septembre 2015 !

Coïncidence ! Nous nous retrouvons tou·te·s à vélo pour tourner autour de l’Arc de Triomphe, le 22 septembre, jour de l’ex-« journée sans voiture ».

Concentration cycliste non déclarée :

• être pile à l’heure pour faire masse (critique) !
• s’insérer dans le trafic et tourner autour de la place sans bloquer la circulation
• si autoblocage complet, s’extraire et partir.

Information sur le site 22septembre.org/2015

Elle se déclinera en trois temps forts

• Jeudi 18 septembre : Journée du covoiturage
Journée du covoiturage orchestrée par le ministère avec les principales associations pour inciter les français à utiliser ce mode transport.

• Samedi 20 septembre : Journée du transport public
Journée du transport public organisée par le GIE Objectif transport public, pour inciter les citadins à utiliser les transports en commun.
Tout le programme est consultable sur le site de la journée du transport public
> Journée du transport public

• Samedi 20 – dimanche 21 septembre : Journées Nationales des Voies Vertes

Journées Nationales des Voies Vertes organisées par l’Association Française pour le développement des Véloroutes et Voies Vertes dont l’objectif est de promouvoir les itinéraires des Voies Vertes de France ouverts à tous les usagers non motorisés (piétons, cyclistes, rollers, personnes à mobilité réduite…)

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