Rencontre « Antennes relais , attention danger » à 19h30  organisée par le « Collectif 104 avenue de la République », rendez vous à la Trockette, Ressourcerie 125 rue du Chemin Vert, Paris 11e

Pour information le vœu déposé en  conseil d’arrondissement par le groupe écologiste

Antennes relais, téléphone mobile, Wifi se sont développés dans l’espace public sans que ni les citoyen-nes ni les collectivités soient bien informé-es sur les potentiels dangers sanitaires de l’exposition croissante aux ondes électromagnétiques.

Répondant à la préoccupation légitime des citoyen-nes se font sur le sujet, les écologistes demandent le lancement d’une étude et d’un groupe de travail en vue de créer un observatoire parisien indépendant des ondes électromagnétiques : “OndesParis”.

Les missions de cet observatoire seront de rassembler et traiter les données liées à la pollution électromagnétique, toutes sources confondues, afin d’élaborer un cadastre hertzien permettant d’orienter une stratégie de surveillance constante des niveaux d’exposition aux ondes électromagnétiques à Paris, de créer un lieu d’expertise afin de sensibiliser et de mettre des informations à la disposition des collectivités et du grand public. Cet observatoire pourra également émettre des recommandations, notamment en matière de traitement des points dépassant les valeurs moyennes.

En juin 2009, le jury citoyen dans le cadre de la conférence parisienne de citoyens «ondes, santé, société» émettait déjà 10 recommandations dont l’une portait sur la création d’une entité de contrôle et de suivi capable de mesurer les niveaux de champs électromagnétiques. « A l’heure où Paris se veut fer de lance de la lutte contre la pollution, il est plus que temps de passer à l’acte » estiment les co-président-es du groupe écologiste de Paris, David Belliard et Anne Souyris.

« Au vue du rayonnement de la Ville de Paris, et de son ambition d’être exemplaire dans le domaine de la lutte contre toutes les pollutions, la création d’un tel observatoire, à l’image d’Airparif pour l’air et de Bruitparif pour le bruit, est nécessaire pour compléter utilement le dispositif parisien actuel et réaffirmer son ambition de ville protégeant le bien-être de ses habitant-es », explique Pascal Julien, Conseiller de Paris, élu du 18ème arrondissement.

Communiqué du Groupe écologiste de Paris

Intervention de Pascal Julien pour présenter cette délibération

Le candidat EELV à la Mairie de Paris s’est rendu ce matin, mercredi, devant l’Assemblée Nationale, auprès des associations citoyennes en soutien à la proposition de loi présentée demain à l’Assemblée Nationale par la députée EELV Laurence Abeille sur la mise en œuvre du principe de précaution concernant l’exposition aux ondes électromagnétiques.

Dans la lignée du travail des écologistes à la Mairie de Paris, qui a permis de maintenir des seuils d’exposition aux ondes inférieurs aux normes nationales, Christophe Najdovski souhaite faire de la question des ondes électromagnétiques un sujet de santé publique placé au cœur de la campagne des municipales.

L’arrivée d’un quatrième opérateur et de la 4G se traduit par l’installation de nouvelles antennes relais. La proportion de personnes souffrant d’électro-sensibilité ne cesse d’augmenter avec parfois des conséquences graves pour les personnes qui en sont atteintes. Le cas du métro parisien où des seuils élevés ont été mesurés illustre plus que jamais la nécessité d’appliquer un principe de précaution sur cette question.

« Je propose de mettre en place un opérateur municipal pour la constitution d’un réseau unifié d’antennes et de micro antennes
afin de permettre une réduction de l’exposition à 0.6v/m tout en conservant la qualité des transmissions, déclare le candidat écologiste. Davantage de transparence et d’informations seront par ailleurs exigées pour contrôler et limiter les sources d’ondes en particulier auprès des jeunes » conclut-il.

Pour une vigilance accrue dans les lieux recevant des publics jeunes, Christophe Najdovski souhaite privilégier les technologies filaires (câble, fibre optique) pour le raccordement des équipements dans les lieux publics (écoles, médiathèques…) et une étude sanitaire avant l’implantation de wifi dans les lieux publics sera systématiquement réalisée.

Communiqué de Christophe Najdovski, candidat EELV à la Mairie de Paris

 Paris, mercredi 22 janvier 2014, 15h00

Le Conseil de Paris se prononcera mardi 16 octobre sur la nouvelle Charte relative à la téléphonie mobile, qui succède à deux premiers textes votés en 2003 et en 2006. Cette charte régule l’installation d’antennes-relais sur les toits de Paris par les exploitants traditionnels –Bouygues, SFR et Orange- et par le dernier opérateur, Free, arrivé en 2012 sur le marché. Elle prépare aussi l’arrivée de la 4G dans la capitale.

Ce texte est nécessaire mais il n’est pas suffisant. Il vient combler un vide juridique inquiétant, créé depuis un an par la caducité de la précédente charte. Mais il n’atteint pas l’objectif de plafonner à 0,6 volts / mètres l’exposition aux ondes électromagnétiques, dans le respect des préconisations du Conseil de l’Europe et de la Conférence citoyenne organisée en 2009 sur le territoire parisien.

Pour mieux protéger les Parisiennes et les Parisiens face à la prolifération des ondes électromagnétiques, les écologistes ont donc déposé plusieurs vœux qui seront aussi soumis au vote du Conseil de Paris :

-Rappeler l’objectif de 0,6 volts / mètres et demander au gouvernement la modification en ce sens du décret n°2002-775 pour généraliser ce seuil sur l’ensemble du territoire français

-Acter la contribution de la Ville de Paris au lancement d’OndesParif en 2013

-Evaluer la contribution de la technologie 3G à l’exposition des Parisiennes et des Parisiens aux ondes électromagnétiques

-Etablir un moratoire sur l’installation de la 4G dans l’attende d’une étude d’impact préalable réalisée par l’ANSES

-Suspendre l’installation des antennes-relais du 5 rue Lobineau (6^e) et du 173 rue Marcadet (18^e)

Les écologistes soutiennent aussi la proposition des adjoints au Maire de Paris Mao Peninou et René Dutrey de mutualiser, dès que possible, les réseaux des quatre opérateurs dans un réseau municipal unifié. Cela permettrait notamment de prioriser l’installation d’antennes sur les sites les plus appropriés (toits hauts, sans vis-à-vis) pour limiter l’exposition des populations riveraines.

Communiqué des éluEs EELVA au Conseil de Paris – 15 octobre 2012

Le 14 mai 2012, le Tribunal des Conflits devait déterminer qui du juge judiciaire ou du juge administratif était compétent dans le contentieux lié aux antennes relais.

La cour arbitrale n’a reconnu une compétence au juge judiciaire qu’en cas de trouble anormal de voisinage, décidant que seul le juge administratif était habilité à demander le démontage d’une antenne, en vertu de la police spéciale de l’Etat.

Interrogée sur cette décision par le journal  Actu Environnement, Leila Aïchi (qui avait déjà fait valoir dans une lettre ouverte à l’Association des Maires de France la légitimité du Maire à intervenir en matière d’installation d’antenne relais, de par son pouvoir de police générale) a déploré  »la confirmation par le Tribunal des Conflits de la compétence de l’ARCEP pour « limiter l’exposition du public aux champs magnétiques » et de l’ANFR pour « veiller au respect des valeurs limites d’exposition du public aux champs électromagnétiques » », rappelant qu’en la matière,  »ces autorités ne sont habilitées qu’à mesurer le respect des normes d’exposition définies dans le décret du 3 mai 2002, mais ne sont en aucun cas dotées de compétence sanitaire. Ainsi, au regard de la santé publique, les autorisations délivrées l’ARCEP et l’ANFR ne permettent pas de garantir une limitation efficace du public aux champs magnétiques ».

Elle regrette également que le Tribunal des Conflits reconnaisse la compétence du juge judiciaire uniquement pour « l’indemnisation des dommages causés par l’implantation ou le fonctionnement d’une station radioélectrique », mais pas pour son retrait. Ainsi, le juge judiciaire est en mesure de décider l’indemnisation, mais non la cessation de trouble. «

Le dimanche 29 janvier dernier, et avec une grande célérité, une grue est venue installer une antenne de téléphonie mobile
sur un immeuble de la rue de la Santé, à l’angle de la rue Cabanis, au dessus de l’école maternelle.
C’est la première de Free dans le 14e…

Pourtant cette installation avait fait l’objet d’un avis défavorable de la mairie du 14e au mois d’aout dernier. En effet, à l’initiative d’EELV, le conseil d’arrondissement a voté en 2009 un moratoire sur toute nouvelle installation dans le 14e tant que n’aura pas été renégociée la Charte de Paris relative à la téléphonie mobile et qu’aura été adopté notamment, le seuil de précaution de 0.6 volts par mètre, demandé depuis de nombreuses années par les associations spécialisées et EELV.

Vue générale de l’implantation de l’antenne