accueil des migrants – EELV-Paris http://paris_old.eelv.fr Site d'Europe Écologie les Verts - Paris Sun, 31 Mar 2019 18:49:32 +0200 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=4.9.10 Paris s’engage pour une Maison des réfugié-es et de l’intégration http://paris_old.eelv.fr/paris-sengage-pour-une-maison-des-refugie-es-et-de-lintegration/ Wed, 13 Dec 2017 09:30:34 +0000 http://paris.eelv.fr/?p=11361 La ville de Paris s’est engagée sur proposition des élu-es écologistes à créer une Maison des réfugié-es et de l’intégration. Ce vote du Conseil de Paris fait suite à la mission d’information et d'évaluation “Paris ville interculturelle” qui avait été présidée par Marie Atallah, conseillère de Paris écologiste, et qui avait donné lieu à 100 préconisations. Cette décision est prise dans un contexte particulièrement difficile. ...]]>

La ville de Paris s’est engagée sur proposition des élu-es écologistes à créer une Maison des réfugié-es et de l’intégration. Ce vote du Conseil de Paris fait suite à la mission d’information et d’évaluation “Paris ville interculturelle” qui avait été présidée par Marie Atallah, conseillère de Paris écologiste, et qui avait donné lieu à 100 préconisations. Cette décision est prise dans un contexte particulièrement difficile.

Le gouvernement demande aux associations de terrain d’effectuer un tri des personnes entrant dans l’hébergement d’urgence, allant ainsi à l’encontre des principes de l’accueil inconditionnel ; or les manques de structures d’accueil sont criants et encore très fortement insuffisants pour répondre à la crise humanitaire que nous traversons”, explique Fatoumata Koné, conseillère de Paris.

 

Alors que Paris fait face depuis 2015 à un afflux de réfugié-es important et que l’Etat n’est pas à la hauteur de l’accueil digne qui devrait être celui de la France, pays des droits de l’Homme et du citoyen et 6ème puissance économique mondiale, cette décision de créer une Maison de l’intégration est une étape supplémentaire dans l’effort que fait notre Ville pour l’accueil des personnes migrantes”, se félicite David Belliard, président du groupe écologiste de Paris.

 

Cette Maison des réfugié-es et de l’intégration devra devenir le lieu de référence pour les réfugié-es, les associations, et les Parisien-nes engagé-es à leur côté”, explique Marie Atallah, conseillère de Paris, Présidente de la commission des affaires sociales. “Nous devons penser ce lieu comme lieu de rencontres et de ressources, pour les citoyen-nes et associations et pour tous les acteurs engagées pour l’accueil et l’accompagnement vers l’insertion, et pour les personnes migrantes elles-mêmes, pour leur permettre notamment l’accès aux droits, un accompagnement adapté et leur permettre ainsi de trouver toute leur place dans notre ville”.

 

David Belliard, président du groupe écologiste de Paris

Marie Atallah, conseillère de Paris, présidente de la commission des affaires sociales, élue du 13ème arrondissement

Fatoumata Koné, conseillère de Paris, élue du 19ème arrondissement

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Plan Immigration : les collectivités toujours seules face à la crise de l’accueil http://paris_old.eelv.fr/plan-immigration-les-collectivites-toujours-seules-face-a-la-crise-de-laccueil/ Mon, 17 Jul 2017 11:20:29 +0000 http://paris.eelv.fr/?p=11060 Hier, mercredi 12 juillet, le Premier Ministre a dévoilé le futur plan Immigration du gouvernement. En introduisant son propos par “Nous ne sommes pas à la hauteur de ce que doit être la France”, il nous laissait sous-entendre la suite. En effet, le projet du gouvernement n’est pas à la hauteur ! ...]]>

Hier, mercredi 12 juillet, le Premier Ministre a dévoilé le futur plan Immigration du gouvernement. En introduisant son propos par “Nous ne sommes pas à la hauteur de ce que doit être la France”, il nous laissait sous-entendre la suite. En effet, le projet du gouvernement n’est pas à la hauteur !

“En proposant un Plan Immigration sur 2018 et 2019 qui propose péniblement 7000 places supplémentaires d’hébergement pour les demandeurs d’asile , le gouvernement ne répond pas à l’urgence du moment qui nécessiterait selon les organismes gestionnaires eux-mêmes pas moins de 50000 places et la nécessité d’augmenter nos capacités d’accueil et d’orientation dès maintenant”, déplore Anne Souyris, co-présidente du groupe écologiste de Paris. “Quelle réponse apporte Édouard Philippe aux situations de Calais, de Grande-Synthe, des Alpes-Maritimes et de Paris, où les réfugié-es survivent dans des conditions indignes d’un État de droit, qui plus est riche comme la France ? L’urgence tant quantitative qu’en terme de salubrité minimale est déjà là et ne fera que s’amplifier durant l’été”.

Le choix d’axer majoritairement ce futur plan sur la réduction du flux migratoire est irréel. Entre terrorisme et faillite économique, la situation actuelle n’est pas prête de se résoudre. Pire, dans les années à venir, elle s’aggravera : le dérèglement climatique, avec son lot de sécheresses et d’intempéries, créera des pénuries importantes, sources de misères et de conflits qui mettront de plus en plus de gens sur les routes et sur les mers.

Le plan proposé aurait dû apporter une réponse pour un accueil digne et non pas s’attacher avec tant de ferveur à marquer la différence entre réfugié-es et migrant-es économiques. Les motifs de départ sont multiples et souvent liés entre eux (violence politique et religieuse, faillite économique, absence de perspective d’avenir, dérèglement climatique, etc.). Quel que soit le(s) motif(s), nous ne devons pas faire de distinction. La France, pays des droits de l’Homme, 6ème puissance économique mondiale, doit prendre sa part dans l’accueil de celles et ceux qui ont décidé de fuir leur pays, au péril de leur vie.

“Prendre sa part dans l’accueil des réfugié-es, ce n’est pas se défausser sur la Grèce et l’Italie, qui ont le malheur de leur situation géographique”, explique David Belliard, co-président des élu-es écologistes de Paris. “La création de 10 pôles permettant d’augmenter le taux de transfert des réfugié-es, dits “dublinés” vers le pays européen de première entrée est indigne d’un Président de la République qui a fait sa campagne sur son attachement à l’Union Européenne !”.

Alors que le gouvernement nous a avoué hier ne pas avoir de solutions immédiates, les élu-es écologistes de Paris réitèrent leurs propositions pour un accueil digne. La solidarité et la responsabilité doivent être les maître-mots à tous les échelons politiques : entre communes au niveau de la métropole du Grand Paris, entre régions au niveau national et entre états-membres au niveau européen. Nous demandons :

· au niveau européen : défendre la suppression du règlement de Dublin et mettre en place une politique européenne équitable où chaque État-membre accueille les demandeurs d’asile de manière planifiée et concertée.
· au niveau de l’État : assurer la fluidité du parcours des demandeurs d’asile et financer suffisamment de places d’hébergement pour permettre la fluidité du dispositif d’accueil.
· au niveau local : instaurer une solidarité entre collectivités en ouvrant dans chaque grande métropole régionale des centres de premier accueil comme celui de la porte de La Chapelle et en mettant à disposition des locaux pour essaimer de petits centres d’hébergement à taille humaine.

Anne Souyris et David Belliard, co-président-es du groupe écologiste de Paris

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Accueil des réfugié-es : Gérard Collomb, des propos aux frontières de la loi http://paris_old.eelv.fr/accueil-des-refugie-es-gerard-collomb-des-propos-aux-frontieres-de-la-loi/ Fri, 23 Jun 2017 19:34:17 +0000 http://paris.eelv.fr/?p=11022 Ce matin, à l’occasion d’une visite à Calais pour faire le point sur la crise des réfugié-es, Gérard Collomb, Ministre de l’Intérieur, a tenu des propos à mille lieux de la position présidentielle d’Emmanuel Macron, dont la proximité avec celle du Front National fait froid dans le dos. ...]]>

Ce matin, à l’occasion d’une visite à Calais pour faire le point sur la crise des réfugié-es, Gérard Collomb, Ministre de l’Intérieur, a tenu des propos à mille lieux de la position présidentielle d’Emmanuel Macron, dont la proximité avec celle du Front National fait froid dans le dos.

“En refusant la création d’un centre humanitaire à Calais sous couvert d’un soi-disant “appel d’air” alors que plus de 600 personnes vivent actuellement dans la rue, le Ministre de l’Intérieur nie la réalité des faits”, s’insurge Anne Souyris, co-présidente du groupe écologiste de Paris. “Les réfugié-es fuient la guerre et le terrorisme, centre d’accueil ou pas, ils continuront à fuir. C’est une question de survie pour des centaines de milliers de personnes en France, de solidarité et de responsabilité minimales  pour ses gouvernant-es ».

La France doit mettre en place un accueil digne, réparti sur le territoire et non pas empêcher ces populations de traverser la frontière franco-italienne comme l’a sous-entendu ce matin M. Collomb. Les accords internationaux, comme la convention de Genève de 1951 relative au statut des réfugié-es engagent la France, le gouvernement a l’obligation de les respecter. La France, pays des droits de l’homme, se doit d’être à la hauteur.

Il y a quelques jours encore, le Défenseur des Droits appelait à la mise en place de lieux de répit pour les réfugié-es ainsi qu’à des accès pour permettre le dépôt d’une demande d’asile. Le gouvernement doit immédiatement cesser de bafouer le droit, rendant encore plus précaire la situation des demandeurs d’asile.

Depuis plus de deux ans, partout sur le territoire, les associations pallient l’insuffisance de l’État. Nous avons passé un cap : aujourd’hui, un Ministre de la République insulte littéralement leur travail en leur demandant d’utiliser leur savoir-faire ailleurs…

“À Calais comme à Paris, la situation se dégrade et, selon les services sociaux eux-mêmes, va encore empirer durant l’été. Pour les riverain-es et les réfugié-es, le gouvernement ne peut pas se contenter de répondre par la répression”, explique David Belliard, co-président des élu-es écologistes de Paris. “Faisons preuve d’humanité, ouvrons en urgence des lieux d’accueil digne sur le territoire”.

Pour les élu-es écologistes, il n’y a qu’une façon de gérer cette crise, la solidarité et la responsabilité doivent être les maître-mots à tous les échelons politiques : entre communes au niveau de la métropole du Grand Paris, entre régions au niveau national et entre états-membres au niveau européen. Nous demandons :

  • au niveau européen : supprimer le règlement de Dublin et mettre en place une politique européenne équitable où chaque Etat-membre accueille les demandeurs d’asile de manière planifiée et concertée.
  • au niveau de l’État : assurer la fluidité du parcours des demandeurs d’asile et financer suffisamment de places d’hébergement pour permettre la fluidité du dispositif d’accueil.
  • au niveau local : instaurer une solidarité entre collectivités en ouvrant dans chaque grande métropole régionale des centres de premier accueil comme celui de la porte de La Chapelle et en mettant à disposition des locaux pour essaimer de petits centres d’hébergement à taille humaine.

    Anne Souyris et David Belliard, co-président-es du groupe écologiste de Paris

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Les élu-es écologistes très inquiets de l’accueil des réfugié-es à Paris http://paris_old.eelv.fr/les-elu-es-ecologistes-tres-inquiets-de-laccueil-des-refugie-es-a-paris/ Sat, 18 Feb 2017 11:28:20 +0000 http://paris.eelv.fr/?p=10418 Depuis deux ans, les Parisien-nes ont vu fleurir des grilles et des barrières sous les métros aériens des quartiers Nords-Est de la Ville. Depuis quelques jours, des blocs de pierre ont été déplacés, les couvertures sont enlevées et les distributions de nourriture ont été interdites par la Préfecture dans plusieurs lieux. A Paris, la situation des réfugié-es continue de se tendre. Et ce, malgré l'avancée que fut l'ouverture des deux centres humanitaires qui leur sont dédiés depuis un an à l'initiative de la majorité municipale, impulsés et soutenus par les élu-es écologistes de Paris. ...]]>

Depuis deux ans, les Parisien-nes ont vu fleurir des grilles et des barrières sous les métros aériens des quartiers Nords-Est de la Ville. Depuis quelques jours, des blocs de pierre ont été déplacés, les couvertures sont enlevées et les distributions de nourriture ont été interdites par la Préfecture dans plusieurs lieux. A Paris, la situation des réfugié-es continue de se tendre. Et ce, malgré l’avancée que fut l’ouverture des deux centres humanitaires qui leur sont dédiés depuis un an à l’initiative de la majorité municipale, impulsés et soutenus par les élu-es écologistes de Paris.

L’espace public ne peut plus être barricadé par des grilles pour éviter de nouveaux campements, il appartient à tou-tes, les Parisien-nes doivent pouvoir en profiter. Si des blocs de pierre doivent être déplacés, il conviendrait de mieux étudier la situation en amont, en prenant en compte les réfugié-es et leur présence autour du centre humanitaire. Il n’est pas possible que la ville de Paris et l’État compliquent une situation déjà extrêmement précaire pour quelque raison que ce soit.

Pour le groupe écologiste, accueillir dignement les réfugié-es et toutes les populations en situation de rue est un devoir moral pour Paris. L’ouverture du centre de la Chapelle ne doit en rien l’exonérer. “Dans l’urgence, nous demandons à la Préfecture de lever l’interdiction sur la distribution de nourriture et l’arrêt des opérations policières qui aboutissent à des confiscations de matériel et de couvertures”, exige David Belliard, co-président du groupe des élu-es écologiste de Paris.

“Il est impensable d’ajouter des obstacles supplémentaires au parcours des réfugié-es déjà extrêmement compliqué. La distribution de nourriture c’est une question de vie ou de mort”, s’indigne enfin Anne Souyris, co-présidente du groupe écologiste de Paris. Et celle-ci de conclure, ”dans la capitale du pays des Droits de l’Homme, les violences anti-migrant-es sur fond de délit de solidarité doivent cesser”.

Depuis le début du mandat, nous avons demandé et nous continuons à demander :

  • la mise en place d’un protocole d’urgence incluant la sécurisation du lieu, l’accès à des conditions sanitaires dignes ainsi qu’aux besoins fondamentaux. Un renforcement des dispositifs d’accès au droit sur et aux abords des campements doit permettre un accompagnement des personnes et une mise à l’abri rapide. Une mise à disposition de lieux protégés pour la distribution de nourriture à proximité des camps et des lieux de stockage pour la logistique humanitaire sont urgents.
  • la solidarité territoriale pour que chaque arrondissement, sans exception, accueille au moins un centre d’hébergement. Les arrondissements les plus riches de la capitale ne doivent pas s’exonérer de l’effort collectif, au détriment des arrondissements périphériques, fortement mis à contribution.
  • la mobilisation du domaine intercalaire de la ville qui rapidement avec peu d’investissement afin de mener à bien les rénovations nécessaires pourraient accueillir de nombreux réfugié-es. En étant inexploité, il coûte chaque année à la Ville environ 8 millions d’euros.

Anne Souyris et David Belliard, co-président-es du groupe écologiste de Paris

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Question d’actualité posée à la maire de Paris et au préfet de police par Fatoumata Koné sur le dispositif d’hébergement d’urgence à Paris pour l’hiver 2016/2017 http://paris_old.eelv.fr/question-dactualite-fatoumata-kone-gep/ Tue, 08 Nov 2016 15:22:36 +0000 http://paris.eelv.fr/?p=10047 Madame la maire, Monsieur le Préfet, Une semaine après le lancement des plans d’hiver et le début de la trêve des expulsions locatives, mais aussi quelques jours après l’opération de mise à l’abri du campement de Stalingrad et l’ouverture du centre d’hébergement pour SDF du bois de Boulogne et, enfin, à la veille de l’ouverture du centre d’accueil humanitaire de la Chapelle, la question de l’adéquation du dispositif d’hébergement d’urgence s’impose à nous. ...]]>

Madame la maire, Monsieur le Préfet, Une semaine après le lancement des plans d’hiver et le début de la trêve des expulsions locatives, mais aussi quelques jours après l’opération de mise à l’abri du campement de Stalingrad et l’ouverture du centre d’hébergement pour SDF du bois de Boulogne et, enfin, à la veille de l’ouverture du centre d’accueil humanitaire de la Chapelle, la question de l’adéquation du dispositif d’hébergement d’urgence s’impose à nous.

Avec 1,7 milliards d’euros, le budget de l’hébergement, discuté dans le cadre du projet de loi de finance 2017, est en augmentation par rapport à 2016.

Fin octobre, la ministre du logement a demandé aux préfets de prendre les dispositions nécessaires et d’engager localement un travail de concertation et de mobilisation des différents acteurs (opérateurs, département, collectivités).

De fait, le préfet de région a annoncé fin octobre la création de 1100 nouvelles places en Île-de-France.

Malgré cela, les acteurs de terrain comme la FNARS ou le SAMU SOCIAL nous alertent sur la situation actuelle ; ils constatent objectivement une augmentation du nombre de places, mais celles-ci restent insuffisantes par rapport à l’explosion de la demande.

Vous l’avez vous-même reconnu, Madame La Maire, il y a plusieurs semaines avant les annonces du Préfet Carenco : le dispositif d’accueil du plan hiver est déjà à saturation.

Certains estiment que cette situation de saturation du dispositif d’hébergement d’urgence est dû à la présence de migrants sur notre territoire.

Le groupe écologiste de Paris refuse toute mise en concurrence entre les sans-abri munis de papiers français ou de titres de séjour, et les migrants, car ce serait opposer la misère à la misère.

Rappelons d’ailleurs que les migrants et les sans-abri munis de papiers français ou de titres de séjours ne sont pas pris en charge avec les mêmes dispositifs. Tous les SDF, français ou d’ailleurs, peuvent, certes, être hébergés dans des centres d’hébergement d’urgence. Mais les migrants sont généralement pris en charge dans le cadre des dispositifs destinés aux droits d’asile.
A Paris, ils pourront désormais préalablement être orientés dans le centre d’accueil transitoire de la Chapelle.

La saturation des places d’hébergement d’urgence parisiennes, mais aussi de Seine Saint Denis, exige une solidarité au niveau métropolitain. La métropole du grand Paris, compétente en matière de politique locale de l’habitat à compter du 1er janvier prochain, devra prendre en compte cette obligation de solidarité lors de l’élaboration de son plan métropolitain de l’habitat et de l’hébergement en 2017.

Madame la Maire, les moyens mis en place par la préfecture de région vous semblent-ils suffisants pour répondre à la demande d’hébergement d’urgence durant toute la période hivernale ?
Quelle est la contribution de Paris au plan grand froid ; pourriez-vous nous indiquer le nombre de places pour les différents publics (hommes, femmes, mineurs isolés, familles) ?
Comptez-vous demander une solidarité métropolitaine pour l’ouverture de places supplémentaires d’hébergement d’urgence dans toutes les communes membres de la métropole ?

Dans ce contexte de grande précarité croissante, notre Ville a le devoir de mobiliser tous les moyens possibles afin de protéger sa population la plus fragile.

Je vous remercie.

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Avenue de Flandres : une mise à l’abri des réfugié-es enfin … mais dans quelles conditions ? http://paris_old.eelv.fr/avenue-de-flandres-une-mise-a-labri-des-refugie-es-enfin-mais-dans-quelles-conditions/ Fri, 04 Nov 2016 16:45:08 +0000 http://paris.eelv.fr/?p=10043 Depuis 5h30 ce matin, le campement de réfugié-es de Stalingrad est en cours d’évacuation. Depuis le démantèlement de la “jungle” de Calais, ils sont progressivement plus de 4500 à s’entasser sous le métro aérien et le long de l’avenue de Flandres dans des conditions inhumaines. Des élu-es écologistes de Paris se sont rendu-es sur place pour veiller au bon déroulement de l’opération. ...]]>

Depuis 5h30 ce matin, le campement de réfugié-es de Stalingrad est en cours d’évacuation. Depuis le démantèlement de la “jungle” de Calais, ils sont progressivement plus de 4500 à s’entasser sous le métro aérien et le long de l’avenue de Flandres dans des conditions inhumaines. Des élu-es écologistes de Paris se sont rendu-es sur place pour veiller au bon déroulement de l’opération.

Cette mise à l’abri arrive tard mais n’en est pas moins salutaire. “L’’urgence sanitaire et sociale qui règne sur le camp n’était plus tenable”, constate Anne Souyris, co-présidente du groupe écologiste de Paris. “Lorsqu’un campement prend autant d’importance, il n’est plus possible de répondre aux besoins de première nécessité des réfugié-es : une épidémie de varicelle, maladie dangereuse pour les adultes, s’est répandue ces derniers jours, incitant la Ville à ouvrir un gymnase d’accueil dans le 10e pour les familles concernées. Hier, toute distribution de nourriture était devenue inenvisageable du fait du trop grand nombre de personnes présentes.”

A quelques jours de l’ouverture du centre humanitaire, cette mise à l’abri ne sera efficace que si aucune “évaporation” n’est constatée. “À la différence de Calais, chaque réfugié-e, sans exception, doit être pris en charge”, précise David Belliard, co-président des élu-es écologistes de Paris. “Avec l’ouverture de plusieurs gymnases, nous devons être en mesure de trouver des solutions temporaires, puis pérennes pour chacun d’entre eux”.

Le groupe écologiste salue l’effort fait par la Ville de Paris avec la mise à disposition de bâtiments municipaux. Mais il faut aller plus loin pour être exemplaire. “Paris doit prendre sa part dans l’accueil des réfugié-es dans chaque arrondissement et doit éviter, avec l’État par une orientation et une mise à l’abri au fil de l’eau, les campements sauvages qui régulièrement se réinstallent dans le Nord-Est de la ville” estime encore David Belliard.

“Encore une fois, conclue Anne Souyris, il est grand temps de mettre en place une stratégie d’accueil pérenne à  l’échelle de la situation. Le centre humanitaire de la Chapelle en sera l’un des rouages majeurs et son ouverture dans les jours qui viennent est un vrai pas en avant pour une prise en charge coordonnée et responsable des réfugié-es en Île-de-France et même en France… Mais ce dispositif ne pourra être efficace que si chaque collectivité décuple ses efforts de manière compétente et répartie sur les territoires y compris parisiens.”

Anne Souyris et David Belliard, co-président-es du groupe écologiste de Paris
Aurélie Solans, conseillère de Paris, élue du 19ème arrondissement
Pascal Julien, conseiller de Paris, élu du 18ème arrondissement
Dan Lert, Joyce Malet et Eric Thebault, maires adjoint-es écologistes du 19ème arrondissement de Paris

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À Calais comme à Stalingrad, nous voulons des solutions dignes pour les réfugiés et les riverains, maintenant ! http://paris_old.eelv.fr/a-calais-comme-a-stalingrad-nous-voulons-des-solutions-dignes-pour-les-refugies-et-les-riverains-maintenant/ Mon, 24 Oct 2016 17:02:05 +0000 http://paris.eelv.fr/?p=9958 Après le démantèlement de la jungle de Calais, qui a débuté hier, Stalingrad sera le premier campement de réfugié-es en France, avec plus de 1500 personnes présentes. Hier matin, les élu-es écologistes se sont rendu-es sur place pour une fois de plus constater les conditions indignes dans lesquelles vivent ces personnes. ...]]>

Après le démantèlement de la jungle de Calais, qui a débuté hier, Stalingrad sera le premier campement de réfugié-es en France, avec plus de 1500 personnes présentes. Hier matin, les élu-es écologistes se sont rendu-es sur place pour une fois de plus constater les conditions indignes dans lesquelles vivent ces personnes.

“L’urgence est là, dans nos rues, sous nos yeux, les fondements même de la dignité humaine sont bafoués”, déplore Anne Souyris, co-présidente du groupe écologiste de Paris. “L’ouverture prochaine du centre humanitaire est une très bonne nouvelle, mais les réfugié-es qui vivent là, dans la boue, le froid et l’insécurité, ne peuvent pas attendre. Hébergement, ouverture des droits et demandes d’asile sont nécessaires dès maintenant mais aussi pour éviter la saturation du centre d’accueil. Pour cela une seule solution : mettre à disposition des bâtiments temporairement vides de la ville, de la région et de l’État !”

Depuis deux ans, les élu-es écologistes sont force de proposition pour améliorer et pérenniser l’accueil à Paris. “Le centre humanitaire sera un maillon de l’accueil mais avec sa capacité d’accueil de 400 personnes, il ne pourra se suffire à lui-même”, met en garde David Belliard, co-président des élu-es écologistes de Paris. “Il faut penser l’accueil dans sa globalité, en cessant la gestion au coup par coup. Un maillage territorial est indispensable et chaque arrondissement parisien devra y prendre sa part.”

“Les associations et les collectifs de riverain-es sur place font un travail formidable mais ne peuvent gérer la situation seuls”, constate Aurélie Solans, conseillère de Paris, élue du 19ème arrondissement. “Il est de la responsabilité de la Ville de ne pas laisser les habitant-es porter cette mission au quotidien et de leur apporter au minimum les conditions matérielles nécessaires au bon déroulement de leur action bénévole et humaniste”.

Anne Souyris et David Belliard, co-présidents du groupe écologiste de Paris
Aurélie Solans, conseillère de Paris, élue du 19ème arrondissement
Fatoumata Koné, conseillère de Paris, élue du 19ème arrondissement
Laurence Hugues, maire adjointe du 3ème à l’économie sociale et solidaire et aux espaces verts
Dan Lert, maire adjoint du 19ème au développement durable et à l’environnement

 

Depuis le début du mandat, nous avons demandé et nous continuons à demander :

  • la mise en place d’un protocole d’urgence incluant la sécurisation du lieu, l’accès à des conditions sanitaires dignes ainsi qu’aux besoins fondamentaux. Un renforcement des dispositifs d’accès au droit sur et aux abords des campements doit permettre un accompagnement des personnes et une mise à l’abri rapide. Une mise à disposition de lieux protégés pour la distribution de nourriture à proximité des camps et des lieux de stockage pour la logistique humanitaire sont urgents.
  • la solidarité territoriale pour que chaque arrondissement, sans exception, accueille au moins un centre d’hébergement. Les arrondissements les plus riches de la capitale ne doivent pas s’exonérer de l’effort collectif, au détriment des arrondissements périphériques, fortement mis à contribution.
  • la mobilisation du domaine intercalaire de la ville qui rapidement avec peu d’investissement afin de mener à bien les rénovations nécessaires pourraient accueillir de nombreux réfugié-es. En étant inexploité, il coûte chaque année à la Ville environ 8 millions d’euros.
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Café- débat : Accueil et accompagnement des migrant-e-s, quelles actions en France et en Europe ? 🗓 🗺 http://paris_old.eelv.fr/accueil-accompagnment-des-migrant-es/ Mon, 27 Jun 2016 11:35:45 +0000 http://paris.eelv.fr/?p=9646 Fort de votre venue en nombre lors de notre précédent débat sur la lutte contre la fraude fiscale, le groupe local Europe Ecologie Les Verts  11e vous en propose un nouveau intitulé ...]]>

Fort de votre venue en nombre lors de notre précédent débat sur la lutte contre la fraude fiscale, le groupe local Europe Ecologie Les Verts  11e vous en propose un nouveau intitulé

Café- débat « Accueil et accompagnement des migrant-e-s, quelles actions en France et en Europe ? »

Le mardi 28 Juin à partir de 19 h
Nous serons à nouveau accueillis au Vestibule , 40 rue Sedaine, Paris 11e ( métro Bréguet Sabin ou Voltaire)

Nous aurons la chance d’accueillir :
– Laura BONN, doctorante en science politique dont la thèse porte sur « les politiques d’hébergement et de santé destinées aux demandeurs d’asile à Berlin et Paris » ;
– Eric PLIEZ, directeur général de l’association Aurore;
– Galla BRIDIER, conseillère de Paris élue du 18e arrondissement, à l’animation.
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