Santé – EELV-Paris http://paris_old.eelv.fr Site d'Europe Écologie les Verts - Paris Sun, 31 Mar 2019 18:49:32 +0200 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=4.9.10 Pollution de l’air : nos enfants sont en danger ! http://paris_old.eelv.fr/pollution-de-lair-nos-enfants-sont-en-danger/ Fri, 29 Mar 2019 18:34:10 +0000 http://paris.eelv.fr/?p=12107 Le rapport remis ce jour à la Maire de Paris par l’association Respire vient malheureusement confirmer les craintes des écologistes : le niveau de pollution de l’air aux abords des établissements scolaires parisiens atteint des seuils inacceptables. ...]]>

Le rapport remis ce jour à la Maire de Paris par l’association Respire vient malheureusement confirmer les craintes des écologistes : le niveau de pollution de l’air aux abords des établissements scolaires parisiens atteint des seuils inacceptables.

Les données peuvent pourtant être trompeuses. Ainsi, selon que l’on se réfère aux seuils réglementaires établis par l’Union Européenne (UE) ou à ceux recommandés par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), on aboutit à deux constats diamétralement opposés : dans le premier cas, aucun établissement scolaire sur les 12 520 d’Ile-de-France ne serait exposé à un niveau de pollution de l’air dépassant les normes légales en matière de PM2.5 ; dans le second cas,  on passe à 91% des établissements au-dessus des seuils recommandés …

« Les organismes des enfants et des adolescent.e.s sont beaucoup plus vulnérables à la pollution que ceux des adultes, déjà très sensibles », rappelle Fatoumata Koné. « Il est essentiel que des mesures importantes soient prises dans les plus brefs délais. Si nous n’agissons pas nous les exposons à des crises d’asthme, des retards dans le développement cognitif, des déficits de QI, … »

Si l’action de la ville de Paris, sous l’impulsion des écologistes, fait déjà beaucoup pour réduire la pollution de l’air, et notamment la pollution due au trafic routier, le constat est là : il faut aller beaucoup plus loin, beaucoup plus vite si on veut protéger la santé des Parisien.ne.s et notamment des plus petit.e.s. « Dans une ville comme Paris où les alternatives à la voiture individuelle sont nombreuses, il est criminel d’accepter que l’air que nos enfants respire, les mettent en danger ! », s’insurge David Belliard. « Notre santé doit passer avant le confort et les facilités de déplacement de certain.e.s »

Les élu.e.s écologistes de Paris demandent que soient mises en place plusieurs mesures d’urgence pour améliorer la qualité de l’air dans et aux abords des établissements scolaires de la ville :

  • accélération du calendrier Crit’Air, avec dès le 1er juillet prochain l’interdiction des véhicules Crit’Air 4 et 3 à Paris et Crit’Air 4 et 5 dans la métropole
  • arrêt immédiat de toute construction de structure accueillant des enfants aux abords du périphérique, axe le plus pollué de Paris
  • développement plus massif des cours oasis dans tous les établissements où il est possible d’en créer
  • préservation des îlots de fraîcheur et des zones de pleine terre partout où cela est possible
  • mise en place d’une campagne de sensibilisation aux effets néfastes de l’utilisation des transports carbonés auprès des parents et des enseignant.e.s

Les solutions ne manquent pas, mais le temps presse : pour nos enfants, pour que l’école de la République soit réellement celle qui prépare à l’avenir et non pas celle qui met en danger, il faut agir dès maintenant ! Si la ville de Paris doit prendre ses responsabilités, il en est de même pour la métropole du Grand Paris, la région Île de France et l’État, encore beaucoup trop inactifs ! La première des mesures à prendre serait de commencer à mesurer les taux de pollutions suivant le barème de l’OMS et non plus suivant celui de l’Union Européenne, trop complaisante avec les pollueurs !

David Belliard, président du groupe écologiste de Paris

Fatoumata Koné, conseillère de Paris, élue du 19ème arrondissement

 

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Écologie & justice sociale : les écologistes agissent pour un budget utile ! http://paris_old.eelv.fr/ecologie-justice-sociale-les-ecologistes-agissent-pour-un-budget-utile/ Wed, 12 Dec 2018 09:40:20 +0000 http://paris.eelv.fr/?p=11993 Le Conseil de Paris vient d’adopter son budget pour l’année 2019, qui malgré les contraintes fortes imposées par la contractualisation et la baisse des dotations de l’État, garde le cap fixé en début de mandature. ...]]>

Le Conseil de Paris vient d’adopter son budget pour l’année 2019, qui malgré les contraintes fortes imposées par la contractualisation et la baisse des dotations de l’État, garde le cap fixé en début de mandature.

Nous venons de voter le dernier budget plein de la mandature, dont les élu.e.s écologistes partagent l’ambition : il donne des moyens à Paris pour conduire sa transition écologique et protéger celles et ceux qui en ont le plus besoin. Il reste dans la droite ligne de notre projet de majorité de 2014. C’est donc un dernier budget utile dans un contexte national de fortes mobilisations, à la fois des “Gilets Jaunes” qui dénoncent des inégalités croissantes et des marches répétées pour le climat.

Si le groupe écologiste de Paris partage l’esprit de ce budget 2019, de nombreuses propositions d’améliorations avaient été faites pour plus d’environnement et plus de justice sociale.

Sous notre impulsion, la ville de Paris engage à :

  • 50 000€ pour en finir avec le plastique dans les cantines
  • 100 000€ pour les associations qui travaillent à Paris sans Sida
  • 75 000€ pour la rénovation énergétique des bâtiments de la ville
  • 150 000€ pour développer les ressourceries et recycleries parisiennes
  • 10 embauches dans les parcs et jardins et 10 services civiques à la maison du jardinage
  • 10 000€ supplémentaires pour dépolluer la Seine des plastiques
  • 150 000€ pour l’insertion par l’activité économique
  • 10 000€ pour maintenir l’agriculture urbaine en Île-de-France
  • 25 000€ pour les associations favorisant le vélo
  • 100 000€ aux centres de santé

 

De ces débats et négociations budgétaires, nous gardons tout de même quelques regrets. La ville refuse de s’engager pour la gratuité des transports des enfants en situation de handicap, véritable manque des annonces de la maire en juin 2018 lorsqu’elle annonçait la gratuité des transports pour les séniors et les adultes en situation de handicap.

En se cachant derrière la non-action de l’État, la ville peine également à investir dans l’hébergement de nuit des jeunes majeurs déboutés du DEMIE, donc reconnus majeurs dépendant du droit communs. Ces publics sont particulièrement vulnérables, notamment de par leur jeune âge, une prise en charge particulière doit être mise en place. Si l’État ne prend pas ses responsabilités, la ville doit y pallier.

 

David Belliard, président du groupe écologiste de Paris

Jérôme Gleizes, conseiller de Paris, élu du 20ème arrondissement

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Politique pour les cantines scolaires : la région Île-de-France doit revoir sa copie http://paris_old.eelv.fr/politique-pour-les-cantines-scolaires-la-region-ile-de-france-doit-revoir-sa-copie/ Mon, 24 Sep 2018 19:33:42 +0000 http://paris.eelv.fr/?p=11888 Dans un rapport intitulé “La politique de restauration scolaire de la région Île-de-France”, la chambre régionale des comptes pointe plusieurs écueils sur l'organisation, la qualité et le coût des repas servis aux lycéen-nes. ...]]>

Dans un rapport intitulé “La politique de restauration scolaire de la région Île-de-France”, la chambre régionale des comptes pointe plusieurs écueils sur l’organisation, la qualité et le coût des repas servis aux lycéen-nes.

Gaspillage alimentaire, tarification sociale inopérante pour augmenter la fréquentation, augmentation des coûts sans résultats tangibles sur la qualité, avantages pour le privé au détriment du public sont autant de sujets soulevés, démontrant que la région Île-de-France est à la traîne sur la qualité des 40 millions de repas qu’elle propose à ses lycéen-nes.

Le cœur du rapport démontre que la mise en œuvre du quotient familial ne favorise pas l’accès aux cantines pour les plus modestes. Le rapport de 1 à 3 entre les tarifs les plus bas et les plus élevés est insuffisant. De plus, le mode de calcul qui consiste à ajouter les prestations sociales perçues par les familles dans les revenus pris en compte pour le calcul du quotient pénalise les plus modestes. “Valérie Pécresse est allée trop vite en généralisant le dispositif expérimental de quelques départements, sans faire d’évaluation. Il faut maintenant réajuster le tir pour atteindre les populations les plus modestes. Nous lui demandons de revoir intégralement ce dispositif et de modifier le mode de calcul du quotient”.

“Ce rapport est le bienvenu parce qu’il donne des indications objectives pour améliorer la restauration dans les lycées, se réjouit Sandrine Grandgambe. Nous espérons que Mme Pécresse fera preuve de moins de sectarisme avec la CRC qu’avec nous lorsqu’elle avait balayé, sans même le lire, le Plan Alimentaire Territorial que nous avions présenté en mars 2017 pour atteindre 50% de bio dans les cantines et favoriser la création d’emplois adéquats”. Le groupe AES a depuis longtemps pointé la nécessité d’organiser toute la filière alimentaire pour que la région puisse alimenter en produits bio l’ensemble des établissements. Aujourd’hui, l’Île-de-France ne produit pas assez de produits bio locaux pour faire face à la demande.

De même, sans accompagnement et critères de suivi, la lutte contre le gaspillage alimentaire se révèle inopérante. “Le gaspillage alimentaire représente, selon les estimations, 20% du coût des repas, rappelle Annie Lahmer. Par exemple, nous savons aujourd’hui que plus de 10% des élèves ne mangent pas de viande. Valérie Pécresse, pourtant, s’obstine à refuser la mise en place de menus végétariens, que nous avons encore proposée lors de la dernière séance régionale. De même sur notre demande de limiter les emballages plastiques. Elle est à contre sens de l’histoire et oublie de regarder ce que beaucoup de collectivités font de bien ailleurs.”

Le rapport pointe un traitement inégal entre le public et le privé : “Dans certains cas, le régime d’aide octroyé aux demi-pensionnaires des lycées privés est plus favorable que celui reconnu aux élèves des lycées publics”. Par exemple, pour un quotient familial compris entre 2 196€ et 3 125€, l’aide régionale est de 187,20€ pour un élève du public et de 215€ pour un élève du privé. “La CRC pointe, comme nous l’avons fait, que depuis 2016 Valérie Pécresse favorise l’aide pour les lycées privés au détriment des lycées publics qu’elle délaisse progressivement. Ce qui est contraire à la loi et au code de l’éducation (1)”, souligne Bénédicte Monville.

Le groupe Alternative Écologiste et Sociale demande à ce que Mme Pécresse revoie l’ensemble de sa politique de restauration scolaire dans les lycées. “Notre région est la plus riche de France mais elle connaît aussi les plus grandes disparités. Les élèves de nos lycées, qui relèvent de la compétence de Mme Pécresse, doivent bénéficier de repas d’une bien plus grande qualité,” précise Mounir Satouri.

(1) Le code de l’éducation prévoit, en cas d’aide aux établissements scolaires privés sous contrat (aide facultative), une égalité de traitement pour toute mesure à caractère social.

Communiqué de presse du groupe alternative écologiste et sociale au Conseil régional

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Terrains synthétiques de sport en pneus recyclés : la prolongation du moratoire obtenue http://paris_old.eelv.fr/terrains-synthetiques-de-sport-en-pneus-recycles-la-prolongation-du-moratoire-obtenue/ Thu, 20 Sep 2018 13:09:03 +0000 http://paris.eelv.fr/?p=11876 En commission permanente ce jour, les élu-es du groupe Alternative Écologiste et Sociale ont interpellé l’exécutif sur la nécessité de prolonger le moratoire sur le financement des pelouses synthétiques en billes de pneus recyclés aux lendemains de la publication d’une étude très attendue de l’ANSES sur l’évaluation des risques sanitaires et environnementaux de ces terrains. ...]]>

En commission permanente ce jour, les élu-es du groupe Alternative Écologiste et Sociale ont interpellé l’exécutif sur la nécessité de prolonger le moratoire sur le financement des pelouses synthétiques en billes de pneus recyclés aux lendemains de la publication d’une étude très attendue de l’ANSES sur l’évaluation des risques sanitaires et environnementaux de ces terrains.

Le groupe AES avait obtenu que la Région Île-de-France soit la première collectivité à mettre en place un tel moratoire en décembre 2017 suite aux révélations du magazine So Foot. Le groupe a également sensibilisé différents ministères à la nécessité d’une étude indépendante sur la potentielle nocivité de ces terrains et attend encore leur réponse étayée.

Le rapport de l’ANSES évoque des risques pour la santé (irritations respiratoires et cutanées, perturbateurs endocriniens, etc.) et pour l’environnement (pollution des eaux, îlots de chaleurs, etc.), tout en rappelant que de la grande hétérogénéité des terrains et des normes ne permet pas de dissiper toutes les incertitudes. Pour lever de nombreux biais méthodologiques, il conclut sur la nécessité d’approfondir les recherches et d’élargir l’étude à tous les polluants contenus dans ces terrains, et dont les industriels ne fournissent pas toujours la liste exhaustive. Ce rapport s’appuie essentiellement sur les publications disponibles. Le groupe continuera donc de demander aux pouvoirs publics de mettre tout en oeuvre pour que des études approfondies et indépendantes puissent être diligentées.

“Comme nous le pressentions, l’ANSES reconnaît la nécessité de poursuivre des études approfondies sur les risques sanitaires et environnementaux liés à l’exposition sur le long terme aux très nombreux polluants contenus dans ces terrains, souligne Mounir Satouri, président du groupe AES. En attendant que ces études complémentaires soient menées, le principe de précaution continue de s’imposer et je suis satisfait que le moratoire soit prolongé par la région. On ne peut pas transiger avec la santé des enfants et des sportifs. ”

“Nous demanderons demain à Valérie Pécresse dans un amendement durant le Conseil régional d’engager sans attendre une large concertation avec les communes et les fédérations sportives, et de soutenir les collectivités qui souhaiteraient investir dès à présent dans des terrains moins polluants comme les terrains en bambous ou en fibres naturelles,” indique Annie Lahmer.

Communiqué de presse du groupe Alternative écologiste et sociale (AES) au Conseil régional

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Protestation contre l’exposition « La Cité du Siècle Vert » dans le Marais http://paris_old.eelv.fr/protestation-contre-lexposition-la-cite-du-siecle-vert-dans-le-marais/ Wed, 30 May 2018 15:00:41 +0000 http://paris.eelv.fr/?p=11710 Communiqué de presse, suite à l'action commune d'Europe Ecologie les Verts Paris et Attac Paris Centre contre le lobbying conduit par l'Union des Industries pour la Protection des Plantes. ...]]>

Communiqué de presse, suite à l’action commune d’Europe Ecologie les Verts Paris et Attac Paris Centre contre le lobbying conduit par l’Union des Industries pour la Protection des Plantes.

Des militant.e.s d’Europe Ecologie les Verts-Paris Centre et d’ Attac-Paris Centre, accompagné.e.s de citoyen.ne.s habitant le quartier ont investi la « Cité du Siècle Vert », rue de Turenne, jeudi 24 mai pour dénoncer une opération de greenwashing menée par l’Union des industries pour la protection des plantes (Uipp), dont font partie Bayer et Monsanto.

La « Cité du Siècle Vert » se présente comme une installation végétale, qui vise… à faire de la pédagogie sur les produits phytosanitaires. l’Uipp, instigatrice du projet regroupe la quasi-totalité des acteurs du marché des phytosanitaires de Bayer-Monsanto à Syngenta-Agro.

Que voit on dans cette cité ? Surtout des allégations mensongère : on met l’accent sur les 34 milliards de baguettes de pain sauvées chaque année par le traitement du blé… mais le nombre d’abeilles tuées par les néonicotinoïdes est passé sous silence. La pollution des eaux, les cancers provoqués par les pesticides, les maladies animales sont également oubliées.

Pour dénoncer cette campagne de désinformation, les groupes locaux du centre de Paris d’Attac et d’Europe Ecologie les Verts ont envahi l’exposition avec de faux nez de clown et distribué des tracts « Cancer gratuit », en présence des élu·e·s écologistes Laurence Hugues (Paris 3e), Corine Faugeron (Paris 4e), Léa Vasa (Paris 10e) et Julien Bayou (porte-parole national et conseiller régional d’Ile-de-France).

Laurence Hugues, adjointe au maire du 3e arrondissement déléguée aux espaces verts et à la nature en ville, a exprimé sa colère : « Monsanto, Bayer et leurs amis de l’UIPP invitent les écoles parisiennes à leurs séances de propagande. J’ai alerté l’Hôtel de Ville et appelle au respect des règles déontologiques de base. »

Jacques Boutault, maire du 2e arrondissement de Paris apporte son entier soutien à cette action : «Pendant cette intervention militante le conseil du 2e arrondissement, territoire engagé pour le bio depuis 2001, a, comme dans le 3e arrondissement, adopté à l’unanimité un vœu contre les lobbies agro-chimiques personnifiés par Bayer-Monsanto et rappelé les engagements de Paris pour la sortie des produits phytosanitaires, y compris dans les espaces privés. Je demanderai en séance du conseil de Paris lundi 4 juin que l’assemblée représentative des Parisien.ne.s condamne cette exposition biaisée, partiale et provocatrice».

Nous nous tenons à votre disposition pour davantage de renseignements.

Europe Ecologie les Verts Paris
Attac Paris Centre
 

Victoria Barigant & Guillaume Durand  pour EELV Paris

Patrick Chaize pour EELV Paris Centre

Jean-François Guillon pour ATTAC Paris Centre

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Ivry-Paris XIII : l’Autorité environnementale donne raison aux écologistes ! http://paris_old.eelv.fr/ivry-paris-xiii-lautorite-environnementale-donne-raison-aux-ecologistes/ Sun, 15 Apr 2018 11:53:37 +0000 http://paris.eelv.fr/?p=11617 Lors de la réunion du comité syndical du Syctom de ce jeudi 12 avril, les élu.e.s écologistes d’Ivry et de Paris ont interpellé Jacques Gautier, président du Syctom, à propos de l’avis de l’Autorité Environnementale relatif au projet de reconstruction de l’incinérateur Ivry-Paris XIII. Par la voix de Romain Zavallone, élu d’Ivry, ils ont réaffirmé leur opposition au projet surdimensionné du nouvel incinérateur dans le sud de la Capitale. ...]]>

Lors de la réunion du comité syndical du Syctom de ce jeudi 12 avril, les élu.e.s écologistes d’Ivry et de Paris ont interpellé Jacques Gautier, président du Syctom, à propos de l’avis de l’Autorité Environnementale relatif au projet de reconstruction de l’incinérateur Ivry-Paris XIII. Par la voix de Romain Zavallone, élu d’Ivry, ils ont réaffirmé leur opposition au projet surdimensionné du nouvel incinérateur dans le sud de la Capitale.

En 2003, le Syctom a lancé ce projet d’une nouvelle unité d’incinération sur le site d’Ivry-Paris XIII. Dès le départ, les écologistes ont alerté le comité syndical de l’incohérence du projet et de son impact sanitaire et environnemental.

Le 21 mars dernier, l’Autorité environnementale a rendu son avis relatif au projet de reconstruction de l’incinérateur Ivry-Paris XIII, avis qui donne raison aux inquiétudes soulevées par les élu.e.s écologistes d’Ivry et de Paris depuis l’annonce du projet. “Malgré l’avis donné par l’Autorité environnementale, le Syctom s’entête dans un projet d’un autre âge”, s’insurge Anne Souyris, adjointe écologiste à la maire de Paris.

« L’Autorité environnementale fait part des mêmes interrogations et réserves que celles portées par les écologistes depuis des années tant sur le dimensionnement que les technologies retenues pour ce projet pharaonique. Nous demandons aujourd’hui au Syctom de revoir sa copie afin de se conformer aux objectifs et obligations de la loi », explique Romain Zavallone, conseiller municipal d’Ivry, délégué à la prévention des déchets et à la démarche Zéro Waste.

Ce projet est dépassé et va à l’encontre des enjeux environnementaux. Il ne s’agit pas seulement de ses nuisances directes, mais bien de sa cohérence avec les nouvelles politiques publiques locales, nationales, et européennes en matière de réduction des déchets. La justification du projet Ivry-Paris XIII repose encore et toujours sur des orientations datant du début des années 2000, alors que l’économie circulaire et l’urgence de réduire le gaspillage de nos ressources n’étaient pas encore au coeur des politiques publiques. La situation a bien changé et il est temps de mettre la politique du Syctom en cohérence avec les priorités d’aujourd’hui et les attentes des habitants.

Si les élu.e.s écologistes se félicitent de l’avis de l’Autorité environnementale, ils attendent toujours des réponses de la part du Syctom. “L’incinérateur coûtera 2 milliards d’euros aux contribuables franciliens”, rappelle Antoinette Guhl, maire adjointe à la Maire de Paris en charge de l’ESS, l’économie circulaire et l’innovation social. “Parce ce que c’est une somme colossale pour un projet inutile, nous resterons mobilisé.e.s aux côtés des militant.e.s et des associations pour un autre projet plus respectueux de l’environnement”.

Les élu.e.s écologistes de Paris et d’Ivry sur Seine

 

Photo: manifestation en 2015 alertant sur l’impact sanitaire et environnemental du projet.

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Invalidation de la piétonisation des berges : une décision qui va à l’encontre de notre santé et de notre qualité de vie ! http://paris_old.eelv.fr/invalidation-de-la-pietonisation-des-berges-une-decision-qui-va-a-lencontre-de-notre-sante-et-de-notre-qualite-de-vie/ Thu, 22 Feb 2018 15:09:33 +0000 http://paris.eelv.fr/?p=11551 Le tribunal administratif a invalidé cette après-midi la piétonisation des berges de Seine rive-droite. Les élu.e.s écologistes dénoncent cette décision qui va à l’encontre de la politique de réduction de la pollution de l’air menée depuis 2014 par la ville de Paris et d'amélioration de notre qualité de vie ! ...]]>

Le tribunal administratif a invalidé cette après-midi la piétonisation des berges de Seine rive-droite. Les élu.e.s écologistes dénoncent cette décision qui va à l’encontre de la politique de réduction de la pollution de l’air menée depuis 2014 par la ville de Paris et d’amélioration de notre qualité de vie !

“Les berges de Seine piétonnes sont un îlot au cœur de Paris où la pression de la ville retombe : loin des voitures et loin de la pollution, les Parisien.ne.s ont largement faire revivre cet espace”, rappelle David Belliard, président du groupe écologiste de Paris. “Le tribunal administratif a pris une décision en se basant sur une interprétation largement contestable. Mais plus grave, c’est un coup de couteau qu’il donne à la santé des Parisien.ne.s et à leur qualité de vie, au moment même où la circulation et la pollution commençaient à diminuer ! “

La piétonisation de berges de Seine fait partie d’un mouvement généralisé au sein des grandes métropoles. Apaiser le cœur de ville, se réapproprier l’espace pris par les voitures individuelles, c’est le chemin que prennent toutes les villes-monde. C’est également le chemin que veut nous voir prendre la commission européenne, qui il y a moins d’un mois demandait à la France d’agir contre la pollution en réduisant notamment le volume global de circulation.

La piétonisation des berges, c’est aussi un combat des écologistes depuis plus de 20 ans. “Pour continuer à lutter contre la pollution de l’air et pour rendre Paris plus agréable à vivre au quotidien, nous demandons à la ville de tout mettre en œuvre pour assurer la pérennisation de la piétonisation de berges !”, demande David Belliard.

 

David Belliard, président du groupe écologiste de Paris

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Perturbateurs endocriniens : appliquons le principe de précaution ! http://paris_old.eelv.fr/perturbateurs-endocriniens-appliquons-le-principe-de-precaution/ Mon, 11 Dec 2017 14:44:05 +0000 http://paris.eelv.fr/?p=11349 Alors que la semaine de la santé environnementale bat son plein, les élu-es écologistes demande à Paris de s’engager encore plus dans la lutte contre les perturbateurs endocriniens. “Pour protéger la santé de tou-tes et en particulier des plus fragiles, plus sensibles à l’impact des perturbateurs endocriniens, il est urgent d’agir”, s’alarme David Belliard, président du groupe écologiste de Paris. ...]]>

Alors que la semaine de la santé environnementale bat son plein, les élu-es écologistes demande à Paris de s’engager encore plus dans la lutte contre les perturbateurs endocriniens. “Pour protéger la santé de tou-tes et en particulier des plus fragiles, plus sensibles à l’impact des perturbateurs endocriniens, il est urgent d’agir”, s’alarme David Belliard, président du groupe écologiste de Paris.

C’est la raison pour laquelle nous demandons à la ville de signer la charte d’engagement du Réseau Environnement Santé ‘Villes & Territoires sans perturbateurs endocriniens’”.

Les perturbateurs endocriniens, arrivés dans le débat public il y a seulement quelques années, sont une nouvelle pollution contre laquelle nous devons lutter. “Plastiques, engrais et pesticides agricoles, pharmacie, cosmétiques : ces produits chimiques de synthèse ont envahis notre quotidien. Il faut aujourd’hui organiser un vrai plan de combat pour arrêter leurs ravages sur notre santé”, estime Anne Souyris, adjointe à la Maire de Paris chargée de la santé.

Mais qu’est-ce qu’un perturbateur endocrinien ?  C’est une substance chimique qui perturbe le système hormonal. Il a des effets néfastes sur les processus de synthèse, de sécrétion, de transport, d’action ou d’élimination des hormones. Il peut altérer le taux d’hormones dans le sang, les imiter, les bloquer ou encore modifier la quantité d’hormones envoyées aux organes. L’OMS a même déclaré que les perturbateurs endocriniens “peuvent interférer avec le fonctionnement du système endocrinien et induire des effets néfastes sur l’organisme d’un individu ou sur ses descendants”.

Paris, sous l’impulsion des écologistes et en particulier de ses adjoints, a été précurseur sur le sujet. Sous la précédente mandature, alors adjoint en charge de la petite enfance, Christophe Najdovski avait fait supprimer les biberons contenant du bisphénol A dans les crèches. En 2015, sous l’impulsion de Bernard Jomier, sénateur de Paris, adjoint à la santé jusqu’en octobre 2017, la ville s’est doté d’un plan de santé environnementale qui vise notamment à réduire l’exposition des Parisien-nes aux perturbateurs endocriniens. Anne Souyris, qui lui a succédé à ce poste continue à mettre en œuvre ce plan, pour lequel tous les écologistes sont mobilisés et soutient avec détermination cette nouvelle étape : la signature de la charte pour des villes sans perturbateur endocrinien.

 

 

David Belliard, président du groupe écologiste de Paris

Photo : Appel de Prague 2005 par Nathalie Ruaux

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