Les écologistes seront présent.e.s pour fêter les berges de Seine piétonnes. Ce nouvel espace de respiration  a été obtenu grâce un combat de 30 ans qu’ils et elles ont mené sans faiblir, contre la pollution et pour la santé de parisien.ne.s.

Ce sera aussi l’occasion de réaffirmer la volonté d’EELV Paris de lutter contre la bétonisation, en particulier du TEP de Ménilmontant. La ville de Paris est l’une des villes les plus denses au monde et les parisien.ne.s souffrent du manque d’espaces verts, pourtant essentiels pour une vraie qualité de vie et pour lutter les vagues de chaleur qui s’annoncent de plus en plus longues et fréquentes.

Le tribunal administratif de Paris a cette fois confirmé la légalité du deuxième arrêté pris par la mairie de Paris pour fermer les voies sur berges au trafic automobile. Les berges resteront piétonnes.

« Nous sommes heureux de cette décision, cela fait plus de 30 ans que les écologistes se battent pour des berges sans voitures » souligne David Belliard, président du groupe écologiste de Paris, « la piétonnisation des rives de Seine va dans le sens de l’histoire d’une ville qui améliore la qualité de vie des gens et lutte contre la pollution de l’air  » ajoute-t-il.

Les voies sur berges piétonnes ça n’est pas seulement une réponse aux défis environnementaux, climatiques et sanitaires à venir. C’est aussi le développement d’autres solutions de déplacements qui permettent la réduction du trafic automobile, bruyant et polluant, c’est un environnement ouvert à tous, c’est le retour de la promenade le dimanche en famille à Paris, bref c’est la réappropriation d’un lieu emblématique et historique par une population qui aspire à une ville plus écologiste et plus conviviale.

Continuons à agir !

À Paris 13% des déplacements seulement se font en voiture alors que la moitié de l’espace au sol lui est encore dédiée. Or on le voit au quotidien, à Paris il y a une demande de plus en plus forte de lieux piétonnisés, les élu.e.s écologistes continueront donc à se mobiliser pour accorder plus d’espace aux riverains.

« Les villes du siècle passé ont été construites pour les voitures, les villes de demain doivent être faites pour les piétons et les vélos. C’est ce que nous faisons et ce que nous continuerons à faire », insiste David Belliard.

Nous vous donnons rendez-vous au rassemblement prévu à 18h sur les berges, à la péniche le Marcounet, pour fêter cette bonne nouvelle.

David Belliard, président du groupe écologiste de Paris,

Alors que la Cour Administrative d’Appel de Paris a définitivement condamné le STIF/IDF Mobilités, le 6 juillet dernier, à ré-appliquer la tarification sociale dans les transports pour les étrangers précaires en situation irrégulière, les élu-es du groupe Alternative Écologiste et Sociale condamnent avec force les tentatives de Valérie Pécresse pour repousser toujours plus l’échéance et faire obstacle à la pleine application de ce jugement.

Dans un courrier communiqué aux administrateurs du STIF le 20 août dernier, le STIF fait savoir par l’intermédiaire du groupement COMUTITRES (RATP, SNCF et Optile, chargés au nom du STIF de la télébillettique en Île-de-France) qu’il lui faudrait pas moins de 13 mois pour mettre en place le forfait ouvrant droit au demi-tarif pour les bénéficiaires de l’AME (aide médicale d’Etat). De plus, Mme Pécresse ajoute un nouveau critère – illégal – qui va priver une bonne partie des ayant-droits de leur réduction transport : l’obligation de produire une déclaration fiscale.

Du jamais vu selon Pierre Serne, ancien Vice-président aux Transports de la Région Île-de-France et administrateur du STIF, auteur du recours obligeant au retour de cette tarification sociale, pour qui on joue une nouvelle fois la montre en se cachant cette fois derrière de prétendus arguments techniques. “Les délais affichés sont scandaleux et présentent un pied de nez aux usagers comme à la justice. Le STIF crée avec COMUTITRES, tous les ans, de nouveaux titres de transports en quelques semaines et il s’agit seulement ici de rétablir un tarif qui existait et fonctionnait très bien depuis 2004. Nous n’en resterons pas là, quitte à recourir une nouvelle fois à la justice pour forcer l’application complète de la loi et en accélérer la mise en oeuvre de cette mesure.” Pierre Serne a d’ailleurs fait savoir qu’il avait déposé un recours et un référé suspension pour que Mme Pécresse se plie enfin à appliquer la loi dès que possible.

“Après avoir augmenté le Pass Navigo, Valérie Pécresse s’attaque au droit aux transports pour toutes et tous en tentant de détricoter progressivement l’ensemble des tarifs sociaux dans les transports en commun, s’inquiète Mounir Satouri, président du groupe Alternative Écologiste et Sociale. La droite régionale se livre à une chasse aux pauvres et aux étrangers dans les transports, visant à limiter leur droit à la mobilité et retardant d’autant leur possibilité d’insertion et d’intégration. Les aides régionales aux transports ont ainsi été rabotées de 40% depuis 2015, pour plus de 70 M€ par an !”

Communiqué de presse du groupe Alternative Ecologiste et Sociale, au Conseil régionale d’Ile-de-France – 10 septembre 2018

Photo : RATP MI 79, RER B à Aulnay-sous-Bois, par Occitandu34. Wikimedias- Licence Creative Commons

Pour cette 4ème édition de la Journée sans voiture, EELV Paris en collaboration avec le Cirque Electrique vous invite à investir la Place du Châtelet pour une initiation aux arts du cirque et de la rue, le dimanche 16 septembre à partir de 14h

Jonglage, acrobaties, équilibres… le Cirque Électrique alliera performance et initiation pour le plus grand plaisir des saltimbanques confirmés ou des circassiens en herbe. Venez à la découverte d’un cirque sans animaux, dans une ville apaisée, libérée de la circulation automobile.

Sur la route du cirque contemporain, réappropriez-vous le temps d’un après-midi l’espace public, autour d’une activité sportive et artistique. L’occasion de sensibiliser les Parisiennes et Parisiens aux thématiques environnementales, à la question du bien-être animal et à la place de la culture dans la ville.

Evenement Facebook Écologie électrique: la place du Châtelet fait son cirque

Pendant le débat au Conseil de Paris sur Autolib’ et les questions de mobilités, Jérôme Gleizes a rappelé que les écologistes n’avaient pas soutenu le service Autolib’ lancé en 2011 par la ville de Paris.

“Nous refusions que la Ville subventionne une entreprise privée : Bolloré. Aujourd’hui, cette alliance est coûteuse et va se terminer devant les tribunaux !”. Finalement les Parisien.ne.s auront payé très cher le prix de l’innovation.

David Belliard a rappelé les positions des écologistes : “ne cédons pas aux sirènes du tout technologique, nous voulons investir dans des solutions peu coûteuses, respectant l’environnement et dont on est sûr.e.s qu’elles fonctionnent sur la durée tout en répondant aux besoins des Parisienn.e.s”: la marche, le vélo, l’auto-partage des véhicules existants, etc.

David Belliard, président du groupe écologiste de Paris

Jérôme Gleizes, conseiller de Paris, élu du 20ème arrondissement

Photo : par Mariordo (Mario Roberto Durán Ortiz), licence Creative Commons

Le cycle sur la mobilité proposé par Europe Ecologie Paris s’achève avec une table ronde : « Est-ce le bon moment pour se mettre au vélo à Paris », le 7 juin à 19h.

Avec
– Christophe Nadjovski, adjoint à la Maire de Paris aux transports
– Un.e représentant.e de Paris en Selle,
– Carolina Martinez-Tabares, chercheuse à l’IFSTTAR (l’institut français des sciences et technologies des transports, de l’aménagement et des réseaux) ayant réalisé sa thèse sur les motivations au choix du vélo comme mode de déplacement.

Europe Ecologie les Verts Paris vous propose un cycle de tables rondes sur la mobilité. Rendez-vous jeudi 24 mai à 19h30 pour la première d’entre elles :  La gratuité des transports en commun à Paris : utopie ou mesure sociale et écologique forte ?

Compiègne, Dunkerque, Niort ou Châteauroux, elles sont aujourd’hui plus d’une trentaine de villes en France à avoir décidé de ne plus faire peser le coût des transports sur l’usager. Si la gratuité permet de rendre plus accessible les transports en commun aux populations les plus modestes, l’incertitude règne quant au financement d’un tel modèle. Est-il économiquement viable ? Peut-il être généralisé aux grandes villes ? Plus généralement, qui doit payer les transports en commun ?
Au-delà des questions financières, le débat sur la gratuité des transports en commun permet de mettre en lumière une mesure sociale ET écologique car elle encourage un report modal moins congestionnant et moins polluant que l’automobile utilisée individuellement. Reste à déterminer si et dans quelle mesure la gratuité permettrait d’inciter les Parisiens et les Parisiennes à privilégier les transports en commun…!

En présence de:

– David Belliard, Président du Groupe Ecologiste de Paris
– Pierre Serne, conseiller régional d’IDF, administrateur à Ile-de-France Mobilités
– Franck Dricot, associé d’Iter, coopérative de conseils en mobilité durable, transport et déplacement

Evenement Facebook

Les écologistes interpellent Smovengo au sujet de la crise entre les salarié.e.s et la direction qui risque d’aggraver le retard dans le déploiement des nouveaux Vélib et invitent au dialogue social.

David Belliard, Président du groupe écologiste de Paris, Conseiller de la métropole du Grand Paris à l’attention de Jorge Azevedo, Directeur de Smovengo

Objet : Retard d’implantation des nouveaux Vélib’ et dialogue social

Monsieur,

Sur demande de la Maire de Paris, de la présidente du syndicat Autolib’ Vélib’ Métropole et du président de la métropole du Grand Paris, vous avez dévoilé cette semaine les principales mesures du plan d’urgence, qui vous a été demandé, pour qu’enfin Vélib 2 puisse être opérationnel.

Les solutions que vous avancez – suspension temporaire de l’overflow et des vélos à assistance électrique – ne permettront pas aux Parisiennes et aux Parisiens de bénéficier d’un service entièrement opérationnel avant de longues semaines. Ces efforts supplémentaires que vous demandez aux usager.e.s pour enfin déployer le service, nous les entendons si elles permettent de réussir la bonne mise en place de Vélib’.

Mais dans ce contexte, notre inquiétude est vive sur la capacité de mise en service pleine et entière de Vélib’ dans les plus brefs délais, car celle-ci ne peut se faire sans ses salarié.e.s.

Les éléments d’information qui nous parviennent concernant la tenue des discussions avec les représentant.e.s des salarié.e.s ne semblent pas présager de conditions favorables à une sortie de crise. Il est pourtant de votre entière responsabilité de tout mettre en œuvre pour un dialogue social de qualité et proposer des réponses satisfaisantes à des revendications légitimes. Plusieurs d’entre eux, nous ont en effet détaillé la dégradation de leurs conditions de travail et salariales. Leurs demandes sont compréhensibles, d’autant plus lorsque l’on sait les cadences imposées pour déployer Vélib dans les temps.

Balayer d’un revers de la main leurs revendications, c’est accepter que la grève perdure – à juste titre – et par conséquent, accepter que le déploiement de Vélib’ s’enlise. Les élu.e.s écologistes ne pourraient accepter une telle position de votre part, tant Vélib’ est attendu par les Parisien.ne.s et tant il est nécessaire à la démocratisation de la pratique du vélo dans notre ville.

Reprendre les négociation en prenant en compte les demandes légitimes des salarié.e.s est la condition de la réussite du déploiement de Vélib’. C’est pourquoi nous vous demandons d’y donner une suite favorable.

Je vous prie d’agréer l’expression de ma considération distinguée.

David Belliard

Copies à : Catherine Baratti Elbaz, Présidente du Syndicat Autolib’ Vélib’ Métropole ; Anne Hidalgo, Maire de Paris ; Christophe Najdovski, Adjoint à la maire de Paris en charge des transports, de la voirie, des déplacements et de l’espace public ; Patrick Ollier, Président de la Métropole du Grand Paris.

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Photo: Vélib’ Paris 11e par Chabe01. Licence Creative Commons. Wikimedias