Régionales 2015 – EELV-Paris http://paris_old.eelv.fr Site d'Europe Écologie les Verts - Paris Sun, 31 Mar 2019 18:49:32 +0200 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=4.9.10 Dimanche 13 décembre, pour une Île-de-France humaine et écologique, votre voix peut faire la différence http://paris_old.eelv.fr/dimanche-13-decembre-pour-une-ile-de-france-humaine-et-ecologique-votre-voix-peut-faire-la-difference/ Fri, 11 Dec 2015 21:47:55 +0000 http://paris.eelv.fr/?p=8779 Madame, monsieur, Dimanche prochain se joue l’avenir de l’Île-de-France. Chaque voix comptera pour ce deuxième tour des élections régionales, qui s’annonce très serré. ...]]>

Madame, monsieur,

Dimanche prochain se joue l’avenir de l’Île-de-France. Chaque voix comptera pour ce deuxième tour des élections régionales, qui s’annonce très serré.

Le Conseil régional va jouer un rôle important dans nos vies les 6 prochaines années. Transports, emplois, logements, lycées, agriculture, culture, énergie… ce n’est pas une élection pour rien, mais une élection qui aura un fort impact sur notre quotidien.

Aujourd’hui, nous sommes en situation de pouvoir mettre l’écologie au cœur des politiques franciliennes. Mais rien n’est joué.

Pour l’écologie dans les actes, il faut combattre l’extrême droite. Cette dernière est en passe de refaire une entrée fracassante au Conseil régional d’Ile-de-France. Il est encore temps d’ériger une barrière républicaine pour sauvegarder les valeurs de solidarité et d’ouverture qui sont celles de l’Ile-de- France

Pour l’écologie dans les actes, il faut battre la droite et son projet de retour en arrière, qui défend en priorité les privilégiés, prône le tout voiture et ne fait pas de l’environnement une priorité pour mieux vivre.

Dimanche prochain, pour que l’écologie améliore notre quotidien dans les 6 prochaines années, pour une majorité riche de sa diversité, qui tient ses engagements et ne tourne pas le dos aux citoyens une fois élue, votons pour le rassemblement de la gauche et des écologistes avec Claude Bartolone.

Emmanuelle Cosse

 

Télécharger la lettre

 

]]>
Merci aux 253 141 électrices et électeurs http://paris_old.eelv.fr/merci-aux-253-141-electrices-et-electeurs/ Mon, 07 Dec 2015 21:13:40 +0000 http://paris.eelv.fr/?p=8769 MERCI aux 253 141 électrices et électeurs francilien-nes qui ont porté leurs suffrages sur la liste du Rassemblement écologiste et citoyen en Île-de-France. Votre confiance nous honore et nous oblige. ...]]>

MERCI aux 253 141 électrices et électeurs francilien-nes qui ont porté leurs suffrages sur la liste du Rassemblement écologiste et citoyen en Île-de-France. Votre confiance nous honore et nous oblige.

POUR une région solidaire dans laquelle il fait bon vivre, pour respirer un air débarrassé de la pollution, pour des transports sûrs et de qualité, pour que chacun trouve sa place dans un territoire apaisé, notre combat commun doit continuer dimanche prochain.

POUR faire barrage à une extrême-droite xénophobe et sans solution, pour faire face aux projets rétrogrades de la droite des cumuls et des privilèges, j’appelle toutes celles et tous ceux qui nous ont fait confiance au premier tour à voter le 13 décembre pour la liste du rassemblement de la gauche et des écologistes.

POUR changer d’air en Île-de-France, je compte sur vous.

Emmanuelle Cosse

 

151207-REG2015_MERCI_final

]]>
Discours d’Emmanuelle Cosse en meeting à la Bellevilloise http://paris_old.eelv.fr/discours-demmanuelle-cosse-en-meeting-a-la-bellevilloise/ Fri, 04 Dec 2015 22:41:47 +0000 http://paris.eelv.fr/?p=8762 Jeudi 3 décembre se tenait le meeting « Pour le climat, pour nos vies : mobilisation générale ! » à la Bellevilloise avec tous les candidats du Rassemblement écologiste et citoyen. Retour sur le discours d’Emmanuelle Cosse :  ...]]>

Jeudi 3 décembre se tenait le meeting « Pour le climat, pour nos vies : mobilisation générale ! » à la Bellevilloise avec tous les candidats du Rassemblement écologiste et citoyen. Retour sur le discours d’Emmanuelle Cosse : 

Chers amis, merci beaucoup. Je suis très émue parce que j’ai été accueillie par deux anciens secrétaires d’EÉLV. Je vois aussi Dominique Voynet, s’est extrêmement important de savoir que l’on peut compter sur les amis tout le temps : dans les bons et les mauvais moments. En politique, ça n’a pas de prix.
Je suis très heureuse d’être là ce soir, devant vous, si nombreux : candidats, militants, amis, proches, personnes indécises. Pour finir en beauté cette campagne qui a été très étrange.

Nous savions que cette campagne ne serait pas simple. Il faut dire les choses : nous n’étions absolument pas prêts à vivre ce que nous avons vécu ces derniers jours. Nous étions partis farouchement en campagne, nous avons été coupés dans notre élan le 13 novembre dernier. Nous en avons beaucoup parlé ensemble. Ce sont nos valeurs, notre jeunesse, nos lieux de vie qui ont été pris pour cible.
Depuis, il a fallu repartir. Mais repartir engourdi par le choc, l’émotion. Par le soutien et la compassion à l’ensemble des victimes.

Dans un moment où ce ne sont que les questions de sécurité et d’identité qui ont pris le pas sur tout le reste, je suis comme vous toutes et vous tous. Je suis passée par des états très différents. Des moments, on s’affole. À d’autres moments, on est sidéré. On se demande s’il faut encore se battre. Si les combats partisans ont encore du sens.

Pourtant chaque instant, ma question était : quel était notre rôle à nous, les écologistes ? Quelle était notre place, comment poursuivre nos combats dans cette situation. Nous devons continuer à nous poser cette question.

La virulence extrême des uns, l’arrogance des autres, les certitudes assénées, m’ont convaincu qu’il fallait continuer, ne rien céder de ce que nous sommes, de ce que nous portons, et du monde dans lequel nous voulons vivre. Oui, les écologistes que nous sommes avons des réponses à apporter après la violence qui nous a frappé.

Je suis heureuse d’être dans une famille politique qui accepte la complexité du monde, considère qu’il n’y a pas qu’une seule recette magique pour régler les problèmes. Qui ne joue pas ni sur les peurs ni sur les émotions, et qui ne fait pas dans la démagogie.

Je le dis ainsi, encore ce matin, quelqu’un faisait allusion à une interview que j’ai faite : c’est peut-être pour ces raisons-là que nous n’étions pas assez entendus. Je dis une chose simple : la peur et l’effroi ne doivent pas nous empêcher de réfléchir ni nous battre face à l’obscurantisme.

C’est pour cela, après l’attaque du 13 novembre, nous devons continuer nos combats pour une société meilleure, diverse, où la fraternité n’est pas un vain mot.

Alors, nous devons tenir toujours plus fort ce discours d’ouverture et de diversité, continuer à défendre les diversités européennes comme les particularismes régionaux. Continuez à prôner l’accueil des réfugiés, malgré les attaques. Malgré les insultes de certains qui se disent, je n’ai même pas de mots pour les qualifier, je vais passer.

C’est le moment de continuer à défendre la paix quand ce sont les accents guerriers qui résonnent. Même dans cette période troublée, qui est difficile, il ne faut pas se tromper ni de combat, ni de cible : l’écologie sera toujours dans le camp de la paix, de la fraternité. Nous défendrons toujours la cohabitation pacifique des identités qui font la France, et toutes celles et ceux qui y vivent, quelle que soit leur nationalité, culture, histoire.

Dans cette période, pour rester toujours sur ma ligne depuis trois semaines, je le dis : gardons notre sang-froid, restons dignes et lucides. Que veut Daech ? Nous terroriser, nous monter les uns contre les autres, générer la discrimination contre les musulmans érigés en bouc émissaire. Cela s’appelle : nourrir la guerre civile.

Et si on se laisse aller à cette pente, cela ne va que renforcer l’extrême qui prône la fermeture des cœurs comme celle des frontières.

C’est pour cette raison qu’en tenant un discours d’ouverture, le camp du progrès gagnera. Et pour cela, c’est d’abord mettre l’humain au centre de notre approche et de la sécurité, et de notre protection.

Disons-le franchement : oui, nous préférons l’intelligence humaine, les capacités d’analyse et les moyens d’instruction, à la vidéosurveillance qui ne sert qu’à enregistrer la violence, nous préférons le rôle préventif des médiateurs et des éducateurs.

Oui, nous devons remettre de l’humain partout !
Remettre de l’humain partout, dans l’éducation, dans la culture, dans les MJC, les centres sociaux, les commissariats, les tribunaux, l’ensemble des institutions républicaines.

Si comme le Premier ministre nous contentons de dire : la première des libertés, c’est notre sécurité. Nous faisons une erreur. Nous prenons le risque de les perdre toutes ! Alors, je préfère dire tout simplement : la première sécurité, c’est une société humaine et apaisée. Oui, il faut se défendre contre la violence, mais avec des moyens appropriés. Non, ils ne font pas tomber dans la naïveté des fractures sociales, carburant du terrorisme.

Mais nous devons nous poser la question : quoi faire face à des jeunes qui ont perdu tout amour de la vie, qui sont capables de déposer leurs propres frères en voiture pour qu’il se fasse sauter dans une terrasse ?

C’est la paix et l’humanité que nous défendons.
La première réponse qui s’offre à nous, et à l’ensemble des citoyennes et des citoyens dimanche : un geste démocratique, tout simplement, aller voter. Pour regarder à nouveau l’avenir. Pour plus de souffle citoyen dans la vie politique régionale. Aller voter pour choisir sa vie demain dans cette région, Île-de-France. Bref, aller voter pour changer d’air en Île-de-France !

Ensemble, nous avons décidé d’appeler notre liste : Changeons d’air pour l’Île-de-France. Cette liste de rassemblement. Les Franciliennes et les Franciliens ont besoin de changer d’air. L’air est pollué une bonne partie de l’année. Mais on manque aussi d’espace pour se loger, une vie stressante, des temps de transport inégalé dans notre pays. Alors pour changer d’air, c’est déjà proposé de changer d’atmosphère de vie. Agir avec une action en priorité pour celles et ceux qui vivent dans un cadre dégradé.
Changer d’air : c’est proposé une autre vision pour l’Île-de-France. Autre qu’une simple machine à croissance comme ces dernières années.

C’est préférer une région qui préfère les logements aux quartiers d’affaires. Les métros aux aéroports, les bases de loisirs populaires aux pistes de ski dans un centre commercial géant ! Ou les parcs naturels régionaux plutôt que des villages en nature en contreplaqué dans un faux lagon tropical !
Vous connaissez ces dossiers. Rappelez-vous, le projet à Gonesse où tout simplement le village nature qui bouffe l’ensemble de nos terres agricoles très fertiles.

Nous, à la région, il n’y aura pas un euro pour ces projets néfastes pour le développement de notre région et pour nos conditions de vie.

Et tout simplement, nous devons en terminer avec cette vision du développement en Île-de-France qui n’a jamais été pensée en fonction de ses habitants, mais uniquement en fonction du fric, de la bagnole et des aspirations des plus riches. C’est comme cela que l’on a construit l’Île-de-France ces 40 dernières années.

Hier, j’ai eu la chance de faire un débat avec mes concurrents. On m’a demandé en conclusion du débat qui était plus ou moins stimulant : à quel mot je voudrais utiliser pour associer mon mandat si je dirigeais la région ces cinq prochaines années : j’ai répondu bien-être. J’aurais pu dire, vivre mieux. Ou faire ensemble comme le dit souvent Mohamed.

Ces mots là sont très importants. Après l’attentat, dans un contexte très difficile, ou un tiers des Français sont prêts à voter pour l’extrême droite aux régionales, il ne faut pas baisser les bras. Oui, on peut se battre pour la qualité de vie, le faire ensemble, le climat, la solidarité, la sécurité en même temps. Ce ne sont pas les événements actuels qui doivent nous faire abandonner nos combats.

C’est pour cette raison, aujourd’hui, après tout ce que nous avons connu, oui nous pouvons avoir une Île-de-France moderne qui réponde en même temps aux besoins de ses habitants et à la lutte contre le dérèglement climatique. Exigences essentielles si on veut préserver notre avenir.

C’est exactement tout le contraire de ce que défendent Valérie Pécresse ou Nicolas Dupont-Aignan. On nous explique qu’il faut amener l’autoroute directement sur Paris. Et pour lutter contre la pollution de l’air, il faut supprimer les subventions à la seule association indépendante AirParif qui nous donne tous les jours des éléments pour connaître la qualité de l’air.

Il faut le dire ! Demain et samedi, il faut le dire à tout le monde. La droite de Valérie Pécresse supprime des subventions à un organisme indépendant. Pour faire supprimer les données sur le sujet. Cela ne fait pas disparaître les particules fines que l’on respire tous les jours. Simplement, ils veulent faire disparaître les preuves de cette pollution pour ne pas avancer sur le sujet.

J’ai aussi coutume de dire, je l’ai beaucoup répété à l’occasion de la COP21, quand on veut défendre le climat et l’environnement, il faut être constant, cohérent. Et toujours accorder l’acte au discours.
C’est pour cette raison que l’on peut compter dans tous les temps sur les écologistes.

Lundi dernier, nous avons entendu un message très fort du Président de la République à l’ouverture de la COP21. Je ne suis pas de ceux qui se plaignent d’un bon discours. Mais comment comprendre que le lendemain, à l’Assemblée nationale, on torpille une mesure très simple : avoir une indemnité kilométrique pour celles et ceux qui se déplacent en vélo et qui n’ont aucune aide !

Comme l’a dit Cécile : quel est le sens d’une telle mesure ? Quelle est cette difficulté à accorder quelques centaines d’euros par an à des personnes qui ont fait le choix, par conviction écologique et civique, de se déplacer en vélo plutôt qu’en voiture ? Est-ce si difficile de tenir en adéquation les discours et les actes quand il s’agit de défendre l’écologie, et de protéger notre environnement ?

Est-il besoin de rappeler que pour obtenir cette mesure aussi fondamentale que le passe Navigo au à tarif unique, il nous a fallu quatre ans de bataille, de persuasion, de menaces de ne pas voter le budget annuel. Ce passe est en vigueur depuis le 1er septembre, et il y a 10 % d’abonnés de plus en Île-de-France depuis septembre. Cela ne s’était jamais vu. Je pourrais vous raconter ici le nombre de personnes qui m’ont dit ce que cela changeait de gagner 40 euros de pouvoir d’achat par mois quand on gagne à peine un SMIC et qu’on a besoin de se déplacer tous les jours.

Et je ne vous parle même pas des batailles qu’il a fallu mener, notamment avec Corinne pour avoir enfin une aide en Île-de-France à l’agriculture biologique et son développement.
Combien il a fallu se battre pour avoir une politique de logement digne de ce nom, combien on a dû batailler pour obtenir le financement de lieu pour la pratique amateur en matière de culture : les fabriques culturelles que maintenant tout le monde présente en étendard dans ses programmes pour les régionales.

Pourquoi je dis tout ça : une fois dans l’institution, il a fallu imposer à nos partenaires de sortir de la posture, pour entrer dans l’action. C’est pour cette raison qu’il faut des écologistes en Île-de-France : pour rappeler à l’ensemble de nos partenaires qu’être écologiste, c’est aussi tenir ses engagements et changer les politiques actuelles.

Une seule chose compte aujourd’hui face à nos électeurs : ce sont les actes. C’est pour cela que je vous demande de continuer à vous battre. Nous, nous défendons la région qui sortira du diesel dans 10 ans, en remplaçant l’intégralité de la flotte des bus et des autocars.

Une région qui aidera tous les ménages et les entreprises à changer de véhicule pour sortir du diesel. Une région qui aura pour objectif la réduction de la pollution de l’air en engageant des efforts financiers. Le monde économique a besoin de se libérer du diesel. Une région qui sera 100 % renouvelables et qui créera des milliers d’emplois dans cette région qui souffre énormément du chômage, grâce aux filières vertes qui sont présentes sur notre territoire. Une région qui devra développer l’agriculture biologique qui nous permettra de limiter nos émissions de gaz à effet de serre. Une région qui sera à côté des peuples autochtones.

Et je voulais remercier les représentants de Sarayaku qui étaient présents ce soir. La présence de Félix et de Corinne Arnould qui nous a aidés à l’amener ici, est très important.

La région Île-de-France finance les Sarayaku pour compenser les gaz à effet de serre, dans le cadre d’une solidarité internationale. Et vous le savez : cette aide est stigmatisée par Valérie Pécresse quand elle veut défendre son projet d’alternance à la région Île-de-France.

C’est pour cette raison que je leur ai demandé d’être là, pour rappeler ce qu’ils font. Pour dire aussi quelles sont les conséquences sur leurs modes de vie, sur leur vie. La région que nous défendrons remettra la finance à sa place, et pas simplement dans un slogan. Et je le dis aussi, cette région sera à côté de toutes les associations. Je dis bien toutes les associations. Au moment où le Front national montre son vrai visage, avec la menace de retirer les subventions au planning familial. Au moment où en Île-de-France, la candidate républicaine ne cache plus sa volonté de supprimer son soutien à des associations. Mon parti continuera à soutenir l’ensemble des associations franciliennes dans toute leur diversité.

Ce sera aussi une région où on continuera à construire des logements sociaux, des logements abordables, économes en énergie. À un moment où de nombreux maires républicains ont décidé d’annuler des permis de construire parce qu’ils ne veulent pas accueillir une population défavorisée dans leur commune.

Oui, notre région soutiendra toutes les cultures, tous les lieux de culture. À un moment où des communes dirigées par des républicains ont décidé de fermer des lieux de culture, de censurer des programmations, et de mettre fin à un grand nombre de contrats avec des équipes culturelles.
Oui, notre projet est différent. Il est bien différent de celles de ceux qui pensent qu’ils vont diriger cette région demain. Il est différent parce qu’il est porté par des personnes qui tiennent leur engagement. Des élus engagés uniquement pour leur mandat. Garanti sans cumul et sans renoncement ! Autant d’arguments, pour ne pas avoir de doutes pour dimanche : mettre le seul bulletin vert qui sera présent dans vos bureaux de vote, le bulletin écologiste.

La campagne va se terminer dans quelques heures. Nous voulions cette campagne rassembleuse et citoyenne. Malgré les épreuves, les attaques, la lâcheté, je suis très heureuse d’avoir pu compter sur vous toutes et tous sans faillir en Île-de-France. Je suis heureuse, avec Corinne Lepage, d’avoir rassemblé les militants d’Europe Écologie Les Verts, et de CAP21. Avec Hervé Jacob, François et tant d’autres. Je suis heureuse d’avoir fait cette campagne avec tant de citoyens et citoyennes engagées en Île-de-France : Mohamed Mechmache, Emmanuel Poilane, Alice Barbe, Lucile Peget, Claude Boulanger, Marie-Odile Bertella-Geffroy, et beaucoup d’autres. Et tant d’autres, nous étions extrêmement nombreux.
Je suis aussi très heureuse que nous ayons construit cette liste avec beaucoup de militants écologistes : à leur tête dans les départements, Pierre Serne, Bénédicte Monville de Cecco, Juliette Espargiliere et Mounir Satouri ; oui, nous avons été soutenus sans faille par Gaspard Delanoë notre président de comité de soutien, sans faille. Et tous les membres de notre comité de soutien. Et d’ailleurs, à cette occasion, je dois excuser Vikash Dhorasoo qui ne peut pas être là parce qu’il garde ses enfants. Vous pouvez l’applaudir !

Depuis que nous avons commencé cette campagne, j’ai pu compter sur le soutien sans faille de tout les parlementaires qui sont là ici, de Pascal, et de l’ensemble des eurodéputés qui ont tous répondu présents. Nombreux ont répondu présent pour être sur nos listes comme Cécile Duflot, André Gattolin, … De vous le rappeler pour vous dire une chose simple. Les écologistes n’abdiquent pas devant la difficulté. Nous nous sommes réunis pour porter une alternative crédible dans cette région. L’alternance doit être écologiste pour que cette région devienne la première région écologiste d’Europe dans cinq ans.

C’est pour cette raison, puisque vous semblez convaincus que maintenant, il me semble nécessaire aussi de lancer un appel à l’ensemble du peuple de l’écologie, à tous celles et ceux qui se sont retrouvés un jour en face avec nos idées. Ou qui pourraient l’être demain. Tous celles et ceux qui savent que l’écologie est l’avenir : ne succombez pas aux sirènes de l’unanimisme. Cela passe aussi par la défense du pluralisme des idées. Utilisez le premier tour pour défendre ce qui vous tient à cœur, l’écologie !

Et puis, si jamais vous avez un petit coup de mou, rappelez-vous simplement qu’il ne faut pas se laisser paralyser par la peur du FN : actuellement, tout se passe comme si Marine Le Pen avait déjà gagné. Ce n’est pas le cas. Le Front national n’a pas encore gagné. Il est encore temps de se ressaisir, de lutter contre ses idées xénophobes, rétrogrades, haineuses. Elles cherchent à opposer les Français les uns aux autres, à construire des catégories pour les faire se fracasser entre elles.

C’est pour cette raison que dimanche nous n’avons qu’un seul combat : défendre la démocratie, combattre le FN. Allez voter pour les écologistes, et défendre partout une société meilleure, plus solidaire, plus écologiste !

Vous l’aurez compris : devant vous, 225 candidates et candidats convaincus que nous pouvons changer la donne dans cette région. Il reste encore quelques heures pour vous convaincre, jusqu’à demain soir pour faire campagne, jusqu’au moment du vote pour discuter avec vos voisins pour leur montrer que l’on peut compter sur les écologistes : oui, nous pouvons créer la surprise. Et nous pouvons continuer à faire de cette région le leader de l’écologie dans ce pays.

Finalement, le choix est assez simple. Dimanche : soit on suit celles et ceux qui veulent nous ramener au XXe siècle. Soit on met la région sur orbite pour qu’elle soit leader du XXIe siècle. Le Nouveau Monde ne nous attendra pas. À nous de décider si nous voulons en être ou pas. Tout simplement, pour l’écologie, pour le vivre ensemble, pour le climat, pour nos vies, je compte sur vous : dimanche 6 décembre, votez écologistes !

Et j’appelle tous les candidats à me rejoindre sur scène.
Merci à tous !

]]>
Pour le climat, pour nos vies : mobilisation générale ! 🗓 🗺 http://paris_old.eelv.fr/meeting-de-fin-de-campagne-3-decembre-a-la-bellevilloise/ Mon, 30 Nov 2015 12:18:32 +0000 http://paris.eelv.fr/?p=8729 Emmanuelle Cosse et tou-te-s les candidat-e-s du Rassemblement Ecologiste et Citoyen vous invitent à leur meeting «Pour le climat, pour nos vies : mobilisation générale !». Pour transformer l’Ile-de-France et le quotidien des Francilien-ne-s, pour plus d’écologie, d’égalité et de mieux-vivre sur nos territoires… Changeons d’air ! ...]]>

Emmanuelle Cosse et tou-te-s les candidat-e-s du Rassemblement Ecologiste et Citoyen vous invitent à leur meeting «Pour le climat, pour nos vies : mobilisation générale !». Pour transformer l’Ile-de-France et le quotidien des Francilien-ne-s, pour plus d’écologie, d’égalité et de mieux-vivre sur nos territoires… Changeons d’air !

C’est quand ? Jeudi 3 décembre, à partir de 19h.
C’est où ? A la Bellevilloise.

Y accéder :
Métro Gambetta (ligne 3) et Ménilmontant (ligne 2)
Bus 26, 61, 69, 96
Bornes Vélib 20121, 20035, 20034

Les 6 et 13 décembre prochains, tous aux urnes pour les élections régionales !

 

Retrouver l’événement sur Facebook

]]>
#TousEnTerrasse pour la défense des libertés 🗓 🗺 http://paris_old.eelv.fr/tousenterrasse-pour-la-defense-des-libertes/ Fri, 27 Nov 2015 11:53:04 +0000 http://paris.eelv.fr/?p=8702 Vendredi 27 novembre à 19h, #TousEnTerrasse pour la défense des libertés au bar l'Épicerie , 110 boulevard de Belleville, Paris 20e ...]]>

Vendredi 27 novembre à 19h, #TousEnTerrasse pour la défense des libertés

au bar l’Épicerie , 110 boulevard de Belleville, Paris 20e

Emmanuelle Cosse, tête de liste écologiste pour les élections régionales
Cécile Duflot, députée de la 6ième circonscription de la Paris,
entourées de citoyens, intellectuels, artistes, militants… vous proposent un échange collectif autour de la question des libertés publiques.

Deux semaines après les attentats de Paris et de Saint Denis, des mesures exceptionnelles ont été actées pour garantir la sécurité des Françaises et des Français. Prises dans un climat de peur généralisée et dans un contexte de surenchère sécuritaire de la part d’une grande partie de la classe politique, quelles sont les limites à ne pas franchir pour protéger nos libertés fondamentales?

]]>
« Changeons d’air » : le projet écologiste pour l’Île-de-France http://paris_old.eelv.fr/changeons-dair-le-projet-ecologiste-pour-lile-de-france/ Fri, 13 Nov 2015 08:10:00 +0000 http://paris.eelv.fr/?p=8644 Ce jeudi 12 novembre, Emmanuelle Cosse a présenté le projet « Changeons d’air » du Rassemblement écologiste et citoyen. Voici son intervention.  ...]]>

Ce jeudi 12 novembre, Emmanuelle Cosse a présenté le projet « Changeons d’air » du Rassemblement écologiste et citoyen. Voici son intervention. 

Le projet du écologiste : « Changeons d’air » en Île-de-France

D’ici un mois, des échéances décisives pour notre avenir comme pour celui de la planète vont intervenir ici en Île-de-France, avec l’élection régionale des 6 et 13 décembre et la Conférence Climat (COP 21) du 30 novembre au 12 décembre.

Du scandale Volkswagen aux inondations récentes dans le Sud-Est de la France, de la répétition des pics de pollution à Paris (deux rien que depuis que nous avons commencé cette campagne) aux records historiques de températures battus d’année en année pour culminer à nouveau en 2015, tout le montre : pour notre santé aujourd’hui comme pour préserver la possibilité d’un futur viable, nous avons un besoin urgent d’écologie.

Il faut prendre la mesure de ce besoin d’écologie, et le caractère décisif de l’accord qui sera signé sur le climat dans un mois nous l’indique : nous devons impérativement entamer une révolution de nos modes de vie, de production et de consommation, afin de sortir d’un modèle de développement  nocif pour la nature et pour notre santé. Car celui-ci arrive aujourd’hui à son terme par épuisement des ressources naturelles et par dépassement des émissions polluantes supportables par notre environnement. Nous ne pouvons vivre plus longtemps à crédit sur la planète, cela n’a pas de sens et le dérèglement climatique nous prouve aujourd’hui que cela n’est tout simplement pas viable.

Voilà pourquoi nous avons besoin d’écologie maintenant et à tous les niveaux, au niveau international à travers la COP 21, comme dans les territoires où nous vivons au quotidien.

Voilà pourquoi les écologistes ont répondu à l’appel de Nicolas Hulot à oser inventer des politiques nouvelles pour répondre au défi climatique, et présentent des listes et un projet dans toutes les régions pour les élections à venir.

Voilà pourquoi nous présentons aujourd’hui un projet de grande ampleur guidé par une ambition : changer d’air en Île-de-France.

L’écologie pour l’Île-de-France

Le besoin urgent d’écologie que je viens de rappeler, il est plus prononcé encore dans notre région que partout ailleurs en France.

L’Île-de-France, on le sait, c’est un moteur de notre pays, 20 % de sa population et 30 % de son PIB, une région majeure en Europe, riche de sa concentration de savoirs, de culture et de diversité humaine. Une région qui progresse aussi, et dans laquelle nous avons réussi, on le sait moins, à réduire notre empreinte carbone collective au cours de la décennie écoulée grâce en particulier aux mesures prises en matière de transports.

Mais c’est aussi une région, les Franciliennes et les Franciliens le disent clairement, où l’on a trop souvent le sentiment de vivre à son propre détriment. Une région où l’on a l’impression d’étouffer, du fait de trop de pollution atmosphérique, de béton, de voitures, de logements trop petits du fait de loyers inaccessibles. Une région où l’on voudrait retrouver de l’espace, de la nature, du temps pour soi et pour les autres.

Il y a une raison à cela : l’Île-de-France reste lestée de choix politiques et d’aménagement lourds et anciens, typiques de ce modèle de développement nocif et épuisé que je décrivais plus haut. C’est pour cela qu’ici plus encore qu’ailleurs, nous avons besoin d’un projet politique fort qui change complètement la donne pour notre quotidien et pour notre avenir, en se donnant une nouvelle priorité. L’Île-de-France a été pensée – et le reste, si j’en crois les propositions d’autres forces politiques pour les élections à venir – comme une région-puissance, organisée pour satisfaire à des critères macro-économiques bien souvent vide de sens et lancée à la poursuite d’une compétitivité internationale à coûts très élevés, tant écologiquement que socialement.

Pour la qualité de vie, pour le climat, pour l’emploi : changeons d’air en Île-de-France

Ce modèle, il est temps de le dépasser, et c’est le sens du projet que nous présentons aujourd’hui aux Franciliennes et aux Franciliens.

L’écologie au pouvoir, pour vraiment changer d’air en Île-de-France

Vous le voyez donc, penser la politique pour la qualité de vie des citoyennes et des citoyens,  pour un développement équilibré socialement et écologiquement, c’est tout sauf anecdotique. C’est beaucoup plus que du confort, c’est remettre la politique au services de nos vies. C’est volontariste, optimiste, et inventif, à rebours des discours ambiants. C’est, littéralement, l’ADN du projet écologiste.

Je vous le disais en introduction, il y a urgence à le faire. Les renoncements, les actes contraires avec les bonnes intentions, les demi-mesures ne sont plus supportables. Or l’actualité politique nationale comme notre expérience ici en Île-de-France, à travers la lutte victorieuse pour la création du Passe Navigo à tarif unique, le montrent : la constance, la cohérence, la capacité de résistance aux lobbies et aux conservatismes, indispensables à une telle politique, ne sont au rendez-vous que lorsque les écologistes sont au coeur de l’action.

Car pour mener à bien un tel changement, il faut aussi un renouvellement de la façon d’être et de faire en politique, dont seule la liste du Rassemblement écologiste et citoyen que j’ai l’honneur de mener, est porteuse dans ces élections.

Nul besoin de chercher : notre équipe est la seule garantie 100 % paritaire, zéro cumul des mandats et ouverture à la société civile engagée, dont sont notamment issues 2 de nos têtes de liste départementales, comme je l’étais moi-même en 2010. Notre proposition de changer d’air en Île-de-France, elle s’incarne déjà dans la composition de notre liste et la diversité de profils et de parcours de nos candidats qui, de Marie-Odile Bertella Geffroy à Mohamed Mechmache, d’Alice Barbe à d’Emmanuel Poilane, portent la permanence d’un engagement indépendant des intérêts politiques et économiques, au service exclusif des biens communs et de l’intérêt général.

Voilà pourquoi nous voulons mettre l’écologie au pouvoir dans notre région, voilà pourquoi nous portons ce projet devant les Franciliens.

Pour changer d’air en Île-de-France !

]]>
Meeting du 93 pour les élections régionales 🗓 🗺 http://paris_old.eelv.fr/meeting-du-93-pour-les-elections-regionales/ Thu, 12 Nov 2015 13:18:32 +0000 http://paris.eelv.fr/?p=8641 Retrouvez les candidats et les adhérents du 93 pour un grand meeting dans le cadre de la campagne pour les élections régionales des 6 et 13 décembre prochain. L’occasion de revenir, 10 ans après sur les Etats Généraux des Banlieues.

De 14h à 22h au 128 rue de Paris 93100 Montreuil

]]>
Changeons les transports pour changer d’air en Île-de-France http://paris_old.eelv.fr/changeons-les-transports-pour-changer-dair-en-ile-de-france/ Fri, 06 Nov 2015 12:57:38 +0000 http://paris.eelv.fr/?p=8617 Le temps de transport moyen des Francilien-nes est de 1h30 par jour. Pour 1 habitant sur 4, il est même de plus de 2h. Cela veut dire qu’un quart des Francilien- nes passe un mois de sa vie par an dans les transports. Nous ne pouvons pas l’accepter comme une fatalité ! ...]]>

Le temps de transport moyen des Francilien-nes est de 1h30 par jour. Pour 1 habitant sur 4, il est même de plus de 2h. Cela veut dire qu’un quart des Francilien- nes passe un mois de sa vie par an dans les transports. Nous ne pouvons pas l’accepter comme une fatalité !

Pour ne plus penser nos vies en fonction des transports, pensons les transports pour nos vies. Il faut entièrement réinventer les mobilités en Île-de-France. Nous voulons une région dans laquelle le temps de transport est raisonnable et garanti. Un espace dans lequel on respire, on se déplace en sécurité, on se sent protégé et respecté. Une Ile-de-France dans laquelle les plus pauvres ne paient plus en temps de transport leur précarité, parce qu’on donne la priorité aux transports du quotidien. L’Ile-de-France que nous voulons, c’est aussi une région qui coordonne toutes les modalités de transports (transports en commun, vélo, autopartage, parking…) en un seul Pass Mobilités pour simplifier la vie des Francilien-nes.

 

Télécharger le plan « Changeons les transports pour changer d’air »

]]>
Pour une région 100% renouvelables http://paris_old.eelv.fr/pour-une-region-100-renouvelables/ Fri, 06 Nov 2015 11:43:59 +0000 http://paris.eelv.fr/?p=8613 DONNONS UNE NOUVELLE ÉNERGIE À L’ÎLE-DE-FRANCE ! NOTRE PLAN POUR UNE RÉGION 100% RENOUVELABLES ...]]>

DONNONS UNE NOUVELLE ÉNERGIE À L’ÎLE-DE-FRANCE ! NOTRE PLAN POUR UNE RÉGION 100% RENOUVELABLES

Notre ambition : faire de l’Île-de-France la première région à énergies 100 % propres et durables. 

Nous mettrons en œuvre un grand plan stratégique Île-de-France 100 % Renouvelables afin d’en faire un territoire « 2 degrés compatible » en ligne avec les impératifs de la lutte contre le dérèglement climatique, et de construire dès maintenant une région :

– moins exposée au risque d’accident nucléaire grâce à la fermeture de la centrale nucléaire de Nogent-sur-Seine, située à seulement 80km de Paris, à ses 40 ans en 2030, le développement des énergies renouvelables et des économies d’énergie en Île-de-France permettant alors de la compenser ;

– alimentée à 100 % en électricité renouvelable et en chaleur renouvelable et de récupération d’ici 20 ans ;

décarbonée et vivant à 100 % d’énergies renouvelables (toutes énergies confondues, transports compris) en 2050.

Télécharger notre plan pour une région 100% renouvelable
Découvrir le kit militant

 

]]>
Le déclenchement de la circulation alternée doit être automatique http://paris_old.eelv.fr/le-declenchement-de-la-circulation-alternee-doit-etre-automatique/ Tue, 03 Nov 2015 16:19:13 +0000 http://paris.eelv.fr/?p=8594 La ministre de l'Écologie Ségolène Royal a finalement annoncé lundi soir que la circulation alternée serait désormais appliquée en Île-de-France sur décision conjointe de la ville de Paris et de la région. ...]]>

La ministre de l’Écologie Ségolène Royal a finalement annoncé lundi soir que la circulation alternée serait désormais appliquée en Île-de-France sur décision conjointe de la ville de Paris et de la région.

Les élu-e-s écologistes au Conseil de Paris et au Conseil régional demandent depuis des années que la circulation alternée, la gratuité dans les transports en commun et le contournement des agglomérations pour les poids lourds deviennent automatiques dès l’annonce d’un pic de pollution pour prévenir son arrivée.

La décentralisation de la décision est un pas en avant significatif qui permettra au Conseil régional et à la ville de Paris d’avancer malgré l’inertie de l’État sur ce sujet. Mais l’urgence de la lutte pour un air plus sain est trop grande pour se contenter de cette avancée. L’Organisation Mondiale de  la Santé a acté que la pollution de l’air était cancérogène et entrainait chaque année en France le décès prématuré de 50 000 personnes. Un impératif de santé publique de cette importance mérite qu’on aille plus loin en rendant automatique la mise en place de la circulation alternée en cas d’annonce de pic sans attendre que la demande soit explicitement formulée.

Enfin, cette annonce de Ségolène Royal ne dit rien de son application concrète, notamment en cas de désaccord entre la région Île-de-France et la ville de Paris. À quelques semaines des élections régionales, la ministre de l’écologie doit apporter des réponses au plus vite.

 

Communiqué du Groupe écologiste de Paris et du groupe des élu-e-s écologistes du Conseil régional d’Ile-de-France du 3 novembre 2015

]]>