Les réfugiés rassemblés dans les campements d’Austerlitz et de la mairie du 18e ont été mis à l’abri ce matin. Près de 450 personnes à Austerlitz et 400 à la mairie du 18e ont ainsi été conduits dans des hébergements d’urgence à Paris et en Île-de-France. Marie Atallah (13e), Galla Bridier (18e), Yves Contassot (13e) et Aurélie Solans (19e), Conseillers de Paris écologistes, étaient sur les lieux dès 6h30.

Cette opération intervient alors que le campement d’Austerlitz n’a cessé de s’étendre depuis l’installation des premiers réfugiés au printemps, et celui de la mairie du 18e a atteint 400 personnes en moins de deux semaines. « Cette opération de mise à l’abri est salutaire mais arrive très tardivement, trop tardivement », déplore David Belliard. Pour le coprésident du Groupe écologiste de Paris (GEP), « face à l’afflux constant de réfugiés et aux campements existants comme celui de Jean Quarré (19e, 500 personnes), la Préfecture et la ville de Paris doivent désormais être en capacité d’organiser en temps réel l’hébergement pour éviter que ce type de campements précaires indignes ne se reproduisent ». « À situation exceptionnelle, mesure exceptionnelle, le Préfet doit héberger les réfugiés dans les bâtiments vides de la ville de Paris », ajoute Anne Souyris, coprésidente du GEP.

Face à l’insuffisance de places d’hébergement d’urgence disponibles, certains réfugiés ont été placés en hôtel, ce qui complexifie le suivi des situations individuelles par les associations. « De nombreux lieux d’hébergement d’urgence ont été mobilisés et les associations manquent de moyens pour effectuer un suivi efficace dans chacun de ces lieux, surtout dans les hôtels où les réfugiés sont isolés », alerte Marie Atallah, Conseillère de Paris écologiste du 13e arrondissement. « Les choses bougent et des moyens sont maintenant dégagés, notamment du côté de la région Île-de-France qui a annoncé mercredi un plan de 5,5 millions d’euros pour les réfugiés », se réjouit Galla Bridier, Conseillère de Paris écologiste. Pour l’élue du 18e, « à l’approche de l’hiver, nous devons profiter du Conseil de Paris du 28 septembre prochain pour mettre sur pieds un véritable plan d’urgence pour les réfugiés, qui alloue des moyens financiers conséquents pour gérer la situation en temps réel ».

Les élu-e-s écologistes de Paris restent mobilisés avec l’ensemble des responsables et élu-e-s d’Europe Écologie – Les Verts pour une politique digne d’accueil des réfugié-e-s à Paris, en France et en Europe.

Communiqué de presse du Groupe écologiste de Paris du 17/09/2015

Le Conseil de Paris a adopté mardi d’une courte majorité le projet de tour Triangle 2 porté par Unibail-Rodamco. Le projet initial avait d’abord été rejeté par le Conseil en novembre dernier. « Entre la tour Triangle 1 et la tour Triangle 2, la seule différence c’est le résultat du vote », ironise David Belliard, coprésident du Groupe écologiste de Paris (GEP).

Pour l’élu du 11e arrondissement, « Ces quelques mois qui auront vu un même projet être rejeté puis adopté n’honorent pas la démocratie parisienne ».

Pour les écologistes, ce projet, qui n’a changé qu’à la marge, ne correspond toujours pas aux priorités des Parisiennes et des Parisiens. Ces derniers demandent des logements et des espaces verts. « Alors même que 150 000 ménages attendent toujours un logement social à Paris et que notre Ville compte près d’un million de mètres carrés de bureaux vides, construire une tour de bureaux constitue une véritable aberration », a rappelé Anne Souyris, coprésidente du GEP, dans son intervention.

Pour redonner la parole aux parisiennes et aux parisiens, les élu-e-s écologistes ont proposé un référendum sur la question des hauteurs dans la capitale. Puisque les tours font débat au sein du Conseil de Paris, que le débat soit porté avec tous les habitants ! Sans surprise, ce vœu a été rejeté.

La tour Triangle peut donc compter sur une majorité du Conseil de Paris grâce au revirement des élu-e-s de l’UDI. « Mais des motivations de ce revirement, nous ne saurons rien car Eric Azière, Président du groupe UDI-Modem, n’a pas osé s’inscrire dans ce débat faute sans doute de pouvoir justifier un tel revirement dont tout porte à croire qu’il n’a rien à voir avec l’évolution du projet », a déclaré Yves Contassot, Conseiller de Paris écologiste, qui a déploré « une majorité de circonstance pour un projet très majoritairement rejeté par l’opinion publique ».

Communiqué du groupe écologiste de Paris du 30 juin 2015

Le Groupe écologiste de Paris (GEP) a appris hier par voie de presse la signature par la Maire de Paris des permis de construire autorisant la Fédération française de tennis à lancer les travaux d’extension de Roland Garros au détriment des Serres d’Auteuil.

Le Conseil de Paris a pourtant adopté le 28 mai dernier un vœu demandant au gouvernement de refuser toute autorisation de travaux avant la présentation en Conseil  d’une étude indépendante et neutre pour comparer le projet de la Fédération française de tennis (FFT) avec le projet alternatif de couverture de l’autoroute A13.

Ainsi, Anne Hidalgo choisit la voie du passage en force malgré l’opposition d’une majorité du Conseil de Paris, des riverains et des associations, les réserves de la commission des sites et de la ministre de l’écologie. « Tous les voyants sont au rouge dans ce projet contre lequel des recours sont déjà annoncés. On va détruire la biodiversité pour 2 semaines de sport business par an », déplore Yves Contassot, Conseiller de Paris écologiste. « À 6 mois de la COP 21, le Premier Ministre a joué dans ce dossier un rôle décisif qui laisse dubitatif quant à l’engagement réel de la France comme moteur d’une dynamique mondiale contre le dérèglement climatique », ajoute David Belliard, coprésident du Groupe écologiste de Paris.

Communiqués du groupe écologiste de Paris, du 10 juin 2015   

Le cabinet de Ségolène Royal a annoncé ce mercredi au Parisien que « le Premier ministre a pris la décision de donner l’autorisation à l’extension de Roland-Garros sur les serres d’Auteuil ». Pour les élu-e-s du Groupe écologistes de Paris (GEP), le Premier ministre fait preuve d’un mépris total pour l’écologie et la démocratie locale.

Le Conseil de Paris a pourtant adopté le 28 mai dernier un vœu demandant au gouvernement de refuser toute autorisation de travaux avant la présentation en Conseil  d’une étude indépendante et neutre pour comparer le projet de la Fédération française de tennis (FFT) avec le projet alternatif de couverture de l’autoroute A13. « La couverture de l’A13 est du même ordre de prix que le projet de la FFT, mais respecte la biodiversité et a la préférence des riverain-e-s », rappelle Anne Souyris, coprésidente du GEP. « En signant ces permis, le gouvernement va à l’encontre de l’avis du Conseil de Paris au mépris de tous les principes démocratiques. Manuel Valls confirme ainsi que pour lui, l’écologie n’a jamais été une priorité », ajoute Yves Contassot, Conseiller de Paris écologiste.

Cette accélération des événements est d’autant plus surprenante que François Hollande avait, dans son discours d’ouverture de la Conférence environnementale le 27 novembre dernier, évoqué une « nouvelle France environnementale » basée sur la démocratie participative. « Sivens exige des progrès supplémentaires. Tout doit être fait pour que tous les points de vue soient confrontés », avait déclaré le Président de la République. Pour David Belliard, coprésident du GEP, « Manuel Valls montre que le gouvernement n’a pas effectué de virage pour mieux considérer les projets alternatifs plus écologiques et soutenus par les riverain-e-s. C’est la France des grands projets inutiles qui est toujours en marche. »

Communiqué du Groupe ecologiste de Paris (GEP) du 3 juin 2015

Photo : Serres d’Auteuil par Loveless. Licence creative commons. Wikimedias

Le Conseil de Paris a adopté jeudi les deux vœux du Groupe écologiste de Paris (GEP) relatifs aux projets d’extension de Roland-Garros. Ainsi, par 82 voix contre 76, une nette majorité des élu-e-s parisien-ne-s a envoyé un message fort à la ministre de l’Ecologie : il n’y a pas de majorité au Conseil de Paris pour soutenir le projet de la Fédération française de tennis (FFT) de destruction des serres d’Auteuil.

Pour Yves Contassot, Conseiller de Paris écologiste, « Ségolène Royal doit désormais prendre en compte les demandes de la majorité des élu-e-s parisien-ne-s et envisager sérieusement le projet alternatif de couverture de l’autoroute A 13 ».

Ce vote intervient suite à une étude comparative menée ces dernières semaines par le cabinet Egis. Dans son intervention, Yves Contassot a dénoncé une étude biaisée et qui n’a rien d’indépendante, révélant notamment que l’analyse fonctionnelle du rapport a été effectuée par un consultant de la FFT.

« Ces derniers mois, nous avons multiplié des appels au rassemblement autour du projet alternatif », rappelle David Belliard, coprésident du GEP. « La couverture de l’A 13 est du même ordre de prix, mais respecte la biodiversité et a la préférence des riverain-e-s. C’est vers ce projet, le seul d’intérêt général et à même de rassembler, que nous devons nous tourner », ajoute Anne Souyris, coprésidente du GEP.

Communiqué du groupe écologiste de Paris (GEP) du 28 mai 2015
Photo : Serres d’Auteuil par Salix-700. Licence creative commons. Wikimedia

PRENEZ UNE LONGUEUR D’AVANCE , PRÉPAREZ-VOUS À REJOINDRE LE DÉFI

L’APC vous invite à la soirée de clôture de la 4ème édition du Défi Familles à énergie positive*
Le jeudi 4 juin 2015 à 19h à la Maison des Acteurs du Paris Durable pour découvrir le nom des équipes gagnantes.

Les participants avaient pour objectif de réduire d’au moins 8% leurs consommations d’énergie.
Les résultats sont très positifs ! Mais quelle équipe aura su en faire le plus ?

Cet événement pour fêter les résultats est aussi l’occasion de prolonger dans le temps les pratiques et astuces pour faire des économies d’énergie.

Ouverte à tous ceux qui souhaitent réaliser facilement des économies sur leurs factures d’énergie ou simplement pour échanger avec des Familles à Energie Positive, cette soirée se déclinera en différents temps forts :
•             Podiums des vainqueurs de cette édition et remise des prix pour les participants,
•             Résultats des « petits défis parisiens » : concours photos/vidéos, meilleur nom d’équipe,
•             Une dernière surprise pour féliciter tous les efforts entrepris par les participants.

Yves Contassot, Président de l’APC et Conseiller de Paris aura le plaisir de recevoir les participants pour cette soirée de clôture.

Merci de confirmer votre présence en remplissant le formulaire d’inscription :
https://docs.google.com/forms/d/1KFwDnZ8lZEibRnPnF1-nDYp9ebLz1Xvyg5s_4NgR6Zk/viewform?usp=send_form

* Conçu par l’association Prioriterre, animé et coordonné par l’Agence Parisienne du Climat sur le territoire de Paris, l’objectif du défi de Familles à énergies positives est de réaliser au moins 8% d’économies sur sa facture énergétique en 6 mois. A destination de tous ceux qui souhaitent agir à leur échelle, le défi vise à réduire les dépenses d’énergie du quotidien, et ce, dans la convivialité. Il se déroule généralement de novembre à avril (période la plus froide de l’année où les dépenses d’énergie sont souvent les plus importantes), ne nécessite aucun investissement de départ et se vit en équipe, supervisée par un capitaine. Le dispositif est ludique et permet une réappropriation citoyenne de l’énergie ainsi qu’une meilleure compréhension des enjeux énergétiques et climatiques.

Partenaires du défi :
Acteur Paris Durable, Mairie du 2e, 3e, 10e, 11e, 12e, 13e, 17e, 18eet 20e, les bailleurs sociaux Elogie et RIVP, ainsi que Passerelles 17, Ecofrugale Porject, Atelier DD

Le Groupe des élu-e-s écologistes de Paris (GEP) a pris connaissance de l’étude demandée par un vœu du Conseil de Paris de mars 2015. Ce vœu, porté par le GEP et adopté à l’unanimité, demandait qu’une étude relative au projet alternatif d’agrandissement du stade Roland-Garros soit menée de façon indépendante et neutre.

Force est de constater à la lecture du document remis par le cabinet EGIS qu’il n’en a rien été.

Ainsi malgré des engagements de la Fédération française de tennis (FFT) de prendre en compte les réserves de la commission des sites, l’étude n’a pas comparé le projet de la FFT tel qu’elle sera contrainte de le mener mais avec un projet d’ores et déjà périmé.

L’étude semble particulièrement orientée en faveur du projet de la FFT, minimisant systématiquement les points négatifs du projet et mettant au contraire en évidence les points d’interrogation du projet alternatif. Ainsi en matière de délai EGIS intègre des procédures qui n’ont aucune raison d’être mises en œuvre, voire qui ont déjà été condamnées par la FFT. À titre d’exemple EGIS ose évoquer une étude d’archéologie préventive pour couvrir l’autoroute !

De même en matière de coûts, EGIS charge la barque au-delà du raisonnable. Ainsi EGIS fixe à plus de 9 M€ les surcouts potentiels pour le projet des associations et à 0€ pour le projet de la FFT. Qui a déjà vu un projet d’une telle ampleur respecter strictement les coûts ?

L’étude EGIS reprend mot pour mot certaines affirmations de la FFT sans aucune analyse critique en matière de fonctionnalités. Pour autant elle ne justifie en rien ces critiques qui reposent uniquement sur un jugement de valeur.

L’étude reconnait également de façon indirecte que la FFT sera un jour ou l’autre contrainte de demander une nouvelle extension ou une délocalisation pour reconstruire le court Philippe Chatrier. De même, elle met en évidence les risques majeurs de contentieux pour le projet alternatif des associations alors que ces risques sont avérés pour le projet de la FFT.

« La précipitation demandée à EGIS pour réaliser son étude, le fait que ce soit la FFT qui a piloté l’étude, les échanges avec les auditeurs, le parti-pris de la FFT de refuser par principe tout point de vue différent du sien, fragilise le projet de la FFT », déclare Yves Contassot, conseiller de Paris écologiste. « Il va de soi que le projet alternatif est validé dans ses aspects techniques, financiers, organisationnels et que seule la mauvaise foi peut laisser entendre que tel ne serait pas le cas », ajoute l’élu du 13e arrondissement.

Pour David Belliard, coprésident du GEP, « il revient maintenant à la Maire de Paris de ne pas se laisser entraîner par une étude biaisée et qui n’a rien d’indépendant ». « À l’heure de l’ouverture de l’édition 2015 du tournoi de Roland-Garros, la FFT, l’État et la ville de Paris doivent se rassembler autour du projet alternatif de couverture de l’autoroute A13, seul à même de respecter la biodiversité et les habitant-e-s », conclue Anne Souyris, coprésidente du GEP.

Communiqué du Groupe écologiste de Paris du 18 mai 2015

Le Conseil de Paris a adopté mercredi à l’unanimité un vœu des élu-e-s écologistes relatif au projet d’extension du stade de Roland-Garros.

Ainsi, avant toute décision concernant l’extension sur le jardin des Serres d’Auteuil, une étude complémentaire sera menée afin de répondre précisément aux recommandations du rapport du Conseil général de l’environnement et du développement durable. « Pour que la transparence soit totale, le cahier des charges de cette étude sera discuté par les présidents de groupe et ses conclusions seront ensuite discutées en Conseil de Paris. Enfin, nous pourrons discuter sereinement des alternatives qui s’offrent à nous », se félicite David Belliard, coprésident du Groupe écologiste de paris (GEP).

En attendant les conclusions de l’étude sur le projet alternatif et le débat en Conseil de Paris, aucun avis favorable ne sera donné à la demande de la Fédération française de tennis (FFT) d’implanter un court dans le jardin classé des Serres d’Auteuil. « Contrairement à ce que la FFT affirme, rien n’est encore tranché », rappelle Yves Contassot, Conseiller de Paris écologiste. Pour l’élu du 13e arrondissement, « La FFT est enfermée dans une stratégie de fuite en avant et refuse de voir qu’une meilleure solution s’offre à elle. C’est pourtant elle qui avait imaginé le projet de couverture de l’A 13 lors de la candidature de Paris à l’accueil des Jeux Olympiques 2012. »

Les élu-e-s écologistes ont par ailleurs réaffirmé leur participation au rassemblement qui aura lieu samedi 21 mars à 15h devant le jardin des serres d’Auteuil. Pour Anne Souyris, coprésidente du GEP, « Plus que jamais, les riverains opposés à la destruction du jardin des serres d’Auteuil doivent se faire entendre. « La FFT ne peux pas rester sourde aux sollicitations de la ministre de l’écologie et du Conseil de Paris », ajoute l’élue du 10e arrondissement.

Communiqué du Groupe écologiste de Paris, du mercredi 18 mars 2015

Photo : Serres d’Auteuil par Salix/ Licence creative commons. Wikimedia Commons

Le groupe écologiste de Paris (GEP) salue le jugement de la Cour de Cassation, qui a rejeté le pourvoi de Jean et Xavière Tibéri, confirmant ainsi la condamnation à respectivement 10 et 9 mois de prison avec sursis et à 3 ans d’inéligibilité pour l’ancien maire de Paris, dans l’affaire des faux électeurs du Ve  arrondissement.

Cette condamnation définitive intervient 20 ans après les faits, alors que Jean Tibéri a désormais 80 ans et a achevé son parcours politique lors des dernières élections municipales. « La justice intervient beaucoup trop tard dans cette affaire qui a beaucoup nui à l’image de Paris, regrette Anne Souyris, coprésidente du GEP. La lenteur de la procédure, savamment organisée par les accusés, n’aura pas permis à Jean Tibéri de s’en tirer sans condamnation », ajoute l’élue du 10e arrondissement.

En effet, Jean Tibéri aura pu reporter cette échéance d’année en année et ainsi rester maire du Ve arrondissement jusqu’en mars 2014. « On ne peut refaire l’histoire mais Jean Tibéri doit présenter des excuses publiques, déclare David Belliard, coprésident du GEP. Maintenant qu’il est avéré qu’il a triché pour se faire élire, ce geste serait la moindre des choses pour réparer symboliquement le tort énorme qu’il a fait à l’image de Paris», conclut l’élu du 11e arrondissement.

Pour Yves Contassot, conseiller de Paris du 13e arrondissement qui s’était constitué partie civile dès le début de l’affaire. « Cette attitude est d’autant plus scandaleuse que Jean Tibéri est lui-même ancien magistrat. Nous ne pouvons donc que nous réjouir de cette décision qui clarifie enfin toutes ses responsabilités politiques et judiciaires. Il faut modifier la loi pour que les élus qui ont triché remboursent les indemnités qu’ils ont perçues en toute illégalité».

Communiqué du Groupe écologiste de Paris du 19 février 2015

 Photo : Mairie du 5e arrondissement par LPLT. Licence Creative Commons. Wikimedias

Les écologistes, aux côtés des associations, se réjouissent de la publication récente d’un rapport d’experts sur le projet d’extension de Roland Garros porté par la FFT.

En effet, nous venons d’apprendre les conclusions d’un rapport d’experts qui ont été missionnés sur la faisabilité technique du contreprojet porté par différentes associations concernant l’extension de Roland Garros non au détriment des Serres d’Auteuil comme le prévoit le projet de la FFT mais en couvrant une portion de l’autoroute A 13.

Pour Yves Contassot, élu écologiste mobilisé depuis des années sur ce dossier « c’est une excellente nouvelle.  Les conclusions de ces experts démontrent enfin que le discours de la FFT qui prétendait que cette option n’était pas possible était erroné et que l’enquête publique avait été, comme nous l’avons maintes fois dénoncé, partielle et orientée » . Il rappelle que « les élus écologistes n’ont cessé de demander  à la FFT et à la Ville de Paris une étude réellement indépendante sur cette alternative »

Anne Souyris, co-présidente du groupe écologiste de Paris (GEP), note que « cet exemple, tout comme Sivens ou Notre Dame des Landes, démontre une nouvelle fois  que les enquêtes publiques ne peuvent suffire à éclairer les décisions. Il est essentiel de concerter et écouter associations de riverains et experts indépendants ».

Et David Belliard, co-président du groupe écologiste de Paris (GEP), d’ajouter : « En attendant la réunion prochaine de la Commission supérieure des sites, nous souhaitons que l’ensemble du projet d’extension de Roland Garros soit réétudié afin d’envisager sérieusement la conservation des Serres d’Auteuil dans un projet repensé, moins destructeur de la biodiversité (le contenu des serres), plus respectueux des sites classés et permettant par ailleurs de couvrir partiellement une autoroute ».

Communiqué du Groupe écologiste de Paris