Les élu-e-s du Groupe écologiste de Paris (GEP) se sont opposés mardi en séance du Conseil de paris à un projet de convention de parrainage de Coca-Cola pour l’animation des Berges de Seine et de Paris Plages. La délibération, qui prévoyait un contrat d’exclusivité sur les boissons, excluant toutes autre boisson (y compris eaux plates, lait, sirop…) a été rejetée.

« Ce partenariat est inacceptable et incompréhensible », a dénoncé Jérôme Gleizes, Conseiller de Paris écologiste, dans son intervention. Pour l’élu du 20e arrondissement, qui a rappelé des condamnations pour discrimination raciale envers les employés afro-américains, ou encore pour contamination en 2013 de grandes superficies agricoles dans le sud-ouest de l’Inde, « Coca-Cola n’est résolument pas compatible avec nos valeurs. D’ailleurs on peut s’interroger sur les raisons d’optimisation fiscale qui ont conduit à établir ce projet de convention avec Coca-Cola Belgique et non France ».

Par ailleurs, un tel partenariat aurait été une contradiction flagrante à l’heure où Paris s’engage pour la lutte contre l’obésité, véritable enjeu de santé publique. D’autant plus qu’il est spécifiquement spécifié que les animations Paris Plages, sur le Bassin de la Villette sont destinées au jeune public. « Nous restons vigilants à ce que les partenaires de la ville respectent des critères d’éthique sociaux et de respect de l’environnement. C’est de notre responsabilité d’élus », ajoute Jérôme Gleizes.

Communiqué du groupe écologiste de Paris du 15 décembre 2015

Les oubliés de l’enjeu climatique : la question du genre et des migrants. Avec Jérome Gleizes (Conseiller de Paris), Emmanuelle Rivier (Adjointe dans le 20e) et Nathalie Ferré juriste au GISTI (Groupe d’Informations et de Soutien des Immigrés, anciennement des Travailleurs Immigrés)

Suite à une grève des éboueurs depuis lundi, les déchets s’accumulent dans Paris. Les élu-e-s du Groupe écologiste de Paris (GEP) s’inquiètent de la dégradation du dialogue social à Paris mais aussi au niveau national et appellent les différentes parties à se mettre dès maintenant autour de la table des négociations pour qu’une solution concertée soit trouvée rapidement.

Les élu-e-s écologistes prennent acte de la décision de la Mairie de Paris de rouvrir jeudi les discussions avec les syndicats, qui n’auraient jamais dû être interrompues. Pour Anne Souyris, coprésidente du GEP, « il est regrettable d’en arriver à de tels blocages pour simplement se remettre à discuter. Les Parisiens voient les déchets s’accumuler dans les rues et n’en comprennent pas la raison. »

Les syndicats ont lancé une pétition pour demander l’augmentation des ratios de promotions à 100%. « Pour que les discussions aboutissent rapidement, chaque partie devra faire un pas vers l’autre dans un esprit de responsabilité pour les Parisiennes et les Parisiens. Le gel des salaires de certaines catégories de fonctionnaires, notamment ceux effectuant les travaux les plus pénibles, doit cesser. Une solution peut être trouvée tout en étant soutenable pour le budget de la Ville », prévient David Belliard, coprésident du GEP.

Paris est ici tributaire de l’échec du dialogue social dans l’élaboration du PPCR (Parcours Professionnels Carrières Rémunérations), qui prévoit la refonte des grilles de salaires des fonctionnaires. « Faute d’accord national et suite au passage en force du gouvernement, Paris et ses habitants payent les pots cassés », regrette  Jérôme Gleizes, Conseiller de Paris écologiste et membre du Conseil supérieur des administrations parisiennes (CSAP). Pour l’élu du 20e arrondissement, « il n’est pas acceptable qu’un gouvernement de gauche laisse la situation sociale s’envenimer. Aujourd’hui, tous les voyants sont au rouge ».

Communiqué du groupe écologiste de Paris du 8 octobre 2015

Photo : Eboueurs à Paris par Kevin.B. Licence creative commons. Wikimedia

Mercredi, le Conseil de Paris a décidé de suspendre la vente des locaux de la société Grésillon, dernière métallerie de Paris, située au 48 rue Ramponneau (20e). Le 48 rue Ramponneau est un emblème de la mobilisation contre l’urbanisme de la période Chirac-Tiberi.

La métallerie Grésillon et l’atelier de sculpteur jouissent de leurs locaux par le biais de la convention publique d’aménagement Vital’Quartier 1 confiée à la Semaest en 2004 et qui s’achève le 31 décembre 2015. Les services de la Semaest doivent avoir revendu à cette date les locaux acquis. Désireux de soutenir cet emblème et de protéger les activités artisanales et artistiques à Paris, nous avons déposé un vœu, en collaboration avec les élu-e-s du groupe communistes – Front de Gauche.

En réponse à notre vœu, l’exécutif municipal a accepté de suspendre à la cession de la parcelle, de proposer un bail à la société Grésillon et d’engager une large concertation avec le promoteur, les locataires du site, les habitants, commerçants, artisans du quartier ainsi que les élus. Pour Jérôme Gleizes, Conseiller de Paris écologiste, «Nous ne voulons pas, sous prétexte de sortie du dispositif Vital’Quartier 1, que le 48 rue Ramponneau soit victime des appétits spéculatifs dont le patrimoine parisien fait l’objet. Nous voulons travailler à un autre projet qui prévoit en priorité de conserver des activités artisanales et industrielles dans ces locaux ».

Communiqué de Groupe écologiste de Paris, du 1er juillet 2015

Le Conseil de Paris a adopté lundi le budget supplémentaire 2015 de la ville de Paris. Ce budget supplémentaire a été débattu dans un contexte marqué par une politique gouvernementale de baisse générale des dotations, politique dénoncée par les écologistes. Et pourtant, malgré cette situation difficile, Paris fait preuve de volontarisme. Jérôme Gleizes, Conseiller de paris écologiste, a souligné dans son intervention que « face au désengagement de l’État, Paris est au rendez-vous et assume ses responsabilités et ses choix politiques.

Nous renforçons la qualité de vie à Paris et le service public rendu aux Parisiennes et aux Parisiens », a déclaré l’élu du 20e arrondissement.

David Belliard, coprésident du GEP, a salué le fait que « Paris poursuit des objectifs ambitieux d’investissements dans des domaines particulièrement importants tels que les transports, les crèches, le logement et la transition écologique. Nous sommes engagés dans la transformation de Paris ».

Dans le cadre du débat relatif au budget supplémentaire, un amendement écologiste adopté par le Conseil de Paris alloue 100 000 € au renforcement des dispositifs destinés à l’accompagnement des refugié-e-s à Paris. Pour Anne Souyris, coprésidente du GEP, « c’est une avancée importante qui permettra de participer à la mise en œuvre de la demande de la majorité parisienne de création de lieux pérennes d’accueil et de prise en charge collective pour accompagner efficacement et dignement les exilé-e-s à Paris, qu’ils soient en transit ou demandeurs d’asile ».

Un travail d’amendements budgétaires a par ailleurs permis au GEP de soutenir des petites structures culturelles qui font un travail essentiel dans les arrondissements de la capitale, et d’aboutir à une aide de 50 000 € à l’institut kurde dont la situation financière est critique.

Communiqué du Groupe écologiste de Paris du 29 juin 2015

Le 48 rue Ramponneau est un symbole pour les écologistes et toute la gauche parisienne. Située au cœur de ce qui fut la ZAC « Belleville Ramponneau », ce lieu est emblématique des mobilisations  urbaines des années 90. C’est là que les habitants, les associations, et au premier rang la Bellevilleuse, ont stoppé l’urbanisme destructeur de la période Chirac – Tiberi.

C’est là que les citoyen-ne-s ont posé les bases d’un urbanisme renouvelé, participatif, respectueux des lieux et des gens. C’est là aussi que l’association des Ateliers Artistes de Belleville a été créée.

Jérôme Gleizes, Conseiller de Paris écologiste du 20e arrondissement, est allé rencontrer les gérants de la métallerie Grésillon dans le cadre de la mission d’information et d’évaluation « Fabriquer à Paris pour relever les défis sociaux et environnementaux : quelles filières industrielles d’avenir ?». Pour lui, « la métallerie Grésillon doit pouvoir rester dans ses locaux actuels et ce bâtiment, propriété de la Semaest, ne doit pas être vendu à des promoteurs pour être détruit. »

« Ces lieux de création et d’alternative culturelle  intégrés dans le paysage urbain sont une richesse pour Paris et doivent être préservés », ajoute Anne Souyris, coprésidente du Groupe écologiste de Paris (GEP).

Si une promesse de vente a été signée par la Semaest, c’est parce que le prolongement de l’opération Vital Quartier 1 n’a pas été décidé. La Semaest a reçu l’ordre de la Mairie de Paris de solder son patrimoine dans les arrondissements concernés  1er, 2e, 3e, 11e, 12e et 20e avant le 31 Décembre 2015. « Cet ordre de solder le patrimoine de la SEMAEST doit être retiré par la Mairie et Grésillon doit pouvoir rester dans ses locaux. Les solutions techniques existent, il ne manque que la décision politique », déclare David Belliard, coprésident du GEP.

Au-delà de de la dernière métallerie de Paris, il faut redonner des moyens d’actions à la Semaest dans les quartiers où son action a été salué par toutes et tous. La ville peut et doit renouveler au plus vite Vital quartier 1 sous des formes qui restent à définir.

Communiqué du Groupe écologiste de Paris du 18 juin 2015

Le Conseil de Paris a adopté lundi un vœu des élu-e-s écologistes engageant la Ville de Paris dans la lutte contre les investissements dans des secteurs contribuant au changement climatique. Pour cette première étape, le vœu cible deux fonds : le fonds de dotation de la ville de Paris très récemment créé et le fonds de retraite complémentaire des conseiller/ères de Paris.

« Paris fait un pas vers le désinvestissement des industries fossiles », se félicite Jérôme Gleizes. Pour le Conseiller de Paris écologiste, « à quelques mois de la conférence des parties sur le climat (COP 21), Paris envoie un signal fort en devenant la 1ère ville européenne à engager ce nouveau levier de la transition énergétique ».

Cette démarche se veut le relais d’une campagne internationale portée par l’ONG « 350.org », qui milite pour le désinvestissement dans l’industrie fossile. En l’adoptant, la ville de Paris rejoint les 180 institutions, comme la ville de San Francisco, déjà engagées dans cette voie, ayant désinvesti au total plus de 50 milliards de dollars. Pour David Belliard, coprésident du Groupe écologiste de Paris (GEP), « nous ne sommes qu’au début du processus, nous souhaitons que Paris soit le fer de lance de cette campagne. À terme, la ville de Paris ne doit investir que dans les industries engagées contre le dérèglement du climat. »

« Développer une économie créatrice d’emplois et de lien social, qui protège l’environnement : voilà l’ambition des Etats généraux du Grand Paris de l’économie circulaire » déclare Antoinette Guhl, adjointe à la Maire de Paris en charge de l’économie circulaire. Antoinette Guhl a lancé les États généraux du Grand Paris de l’économie circulaire, qui démarreront le 11 mars prochain, ce mardi matin en Conseil de Paris.

Des groupes de travail thématiques se réuniront jusqu’en septembre et permettront d’orienter les grandes feuilles de route pour la mandature.

Aujourd’hui, notre économie repose largement sur un fonctionnement linéaire : extraire – produire – consommer – jeter. Or, nos ressources sont limitées. L’empreinte écologique en est aujourd’hui à plus de 3 planètes pour chaque francilien-ne. L’économie circulaire permet de limiter drastiquement notre dépendance aux matières premières et ressources naturelles, permettant ainsi gains économiques et environnementaux.

« L’enjeu, c’est qu’à Paris on produise de la richesse en la répartissant équitablement, en créant des emplois qualifiés et non délocalisables, des produits et des services innovants sans détruire l’environnement. Une révolution douce est en route, soutenons-la », a déclaré Jérôme Gleizes, Conseiller de Paris écologiste, en séance. Les écologistes soutiendront toute avancée concrète qui pourra aller dans le sens d’une économie plus circulaire, zéro gaspillage et zéro déchet, porteuse d’innovation sociale, de création d’emploi pour tou-te-s, de lien social, de relocalisation de la production et de modification des comportements de consommation.

Sur proposition du Groupe écologiste de Paris (GEP), le Conseil de Paris a adopté mardi un vœu demandant la renégociation de l’emprunt souscrit par l’association Philharmonie de Paris pour la construction de la salle. Cette association a en effet contracté en 2009 un emprunt sur 17 ans à un taux extrêmement élevé de 5,186%.

« La sincérité de l’appel d’offre initial se pose avec un triplement du budget de départ en passant de 173 millions à 381 millions. Pourquoi une telle sous-estimation initiale ? », s’est interrogé Jérôme Gleizes en séance. « Si l’emprunt avait été souscrit par la Ville, elle aurait pu négocier sans doute 2 points de moins », a par ailleurs regretté le Conseiller de Paris du 20e arrondissement, qui a demandé des éclaircissements à Bruno Julliard sur le montage financier.

Ce vœu demande également à l’association « Philharmonie de Paris » de présenter à ses financeurs un rapport d’audit détaillé du déroulement du projet, de sa gestion et de son suivi et qu’une nouvelle gouvernance soit définie en accord avec les tutelles que sont l’Etat et la Ville de Paris. Pour Anne Souyris, présidente du groupe écologiste, « il est primordial d’identifier les dysfonctionnement et de procéder aux changements nécessaires pour que les dérapages qu’a connu la construction de la salle ne se retrouvent pas dans son fonctionnement dans les années qui viennent. »

Enfin, ce vœu demande de réaffirmer et approfondir l’inscription effective de cet équipement dans son territoire, auprès du public de proximité, et d’en évaluer la politique des publics menée après une année d’ouverture. « la Philharmonie ne sera viable que si elle s’ouvre aux quartiers environnants de manière pérenne, estime Aurélie Solans, élue du 19e. Si nous voulons éviter un projet qui ne concerne qu’un public d’élite, nous devons tirer les leçons des premières années hasardeuses du 104 pour réussir le pari de l’installation d’une salle philharmonique dans un quartier populaire ».

Communiqué du groupe écologiste de Paris (GEP) – 21 octobre 2014

Photo : Maquette Philharmonie de Paris par Photopin cc Licence Creative Commons

Le premier budget de la mandature est un moment important. C’est un marqueur fort de l’identité et des choix politiques de la majorité parisienne. Lors du débat des orientations budgétaires lundi en Conseil de Paris, les écologistes ont déclaré se reconnaitre dans les choix et les orientations présentés par l’exécutif tout en insistant sur 3 points fondés sur un principe de « sobriété efficace » : la priorité à la transition écologique pour Paris, la préservation du pilier social d’aide et de soutien à la mixité sociale et la proposition d’un emprunt collectif durable.

« L’accent doit être mis sur les économies utiles et intelligentes, déclare Jérôme Gleizes. Nous pensons pouvoir faire 10% d’économie sur les fluides (eau, électricité, fuel…). Nous souhaitons également confier les bâtiments vides en attente de vente à des associations plutôt que de les placer sous vidéo-surveillance. »

Anne Souyris, coprésidente du groupe écologiste de Paris (GEP) a rappelé le vœu du groupe écologiste pour la création d’un emprunt public pour la transition écologiste de Paris, adopté au Conseil de juillet. «Un emprunt public permettra de financer des projets utiles socialement et écologiquement tout en réduisant la pression des marchés financiers sur la ville. C’est un système gagnant-gagnant dans lequel les Parisiens bénéficieront d’une épargne correctement rémunérée et d’une ville qui investit efficacement».

L’exécutif parisien a par ailleurs annoncé la fin des investissements pour des grands projets inutiles et son souci de la sobriété financière des projets. « Cette demande était portée depuis des années par les écologistes qui se sont notamment opposés à la Philharmonie, la Canopée des Halles ou encore le stade Jean Bouin, rappelle David Belliard. Nous nous réjouissons de voir la Maire de Paris nous rejoindre sur cette position et espérons qu’elle abandonnera également les grands projets inutiles supportés par des montages financiers bénéficiant à des entreprises privées comme  la tour Triangle ».

Communiqué du groupe écologiste de Paris (GEP) – 20 octobre 2014

Photo : Travaux aux Halles en 2011 par Celette. Wikimedias cc Licence Creative Commons