Le Groupe écologiste de Paris a présenté jeudi en Conseil de Paris un vœu demandant de mettre à la disposition des exilé-e-s du boulevard de la Chapelle un hébergement d’urgence dans les plus brefs délais. « Paris doit rester une ville refuge », déclare David Belliard, coprésident du GEP. Pour l’élu du 11e arrondissement, « Il faut qu’un vrai effort soit fait pour créer de nouvelles places d’hébergement et en finir avec le bricolage ! ».

Les écologistes avaient déjà interpellé la maire de Paris et le Préfet à ce sujet mercredi lors de la séance de questions d’actualité. Jacques Boutault lui avait notamment demandé « d’engager un travail pour la mise en place de dispositifs pérennes pour l’accueil des exilé-e-s à Paris ». Pour le Maire du 2e arrondissement, « nous ne pouvons-nous contenter d’une solution de court terme sans mener une réflexion globale d’accueil des personnes qui cherchent à échapper à des situations de persécution ou de guerre et rejoignent Paris avec l’espoir d’y trouver un refuge ».

Dans sa réponse, le Préfet a évoqué des mauvaises conditions sanitaires faisant craindre des risques d’épidémie pour justifier une évacuation qu’il prétend nécessaire. « La Ville doit tenir tête à la Préfecture en s’opposant à toute évacuation », déclare Anne Souyris. Pour la coprésidente du GEP, « Évoquer les risques sanitaires pour justifier la dispersion des migrants est irresponsable ! Si des épidémies sont à craindre, alors nous avons la responsabilité de faire passer l’exigence de soins et d’hébergement avant tout. La France – donc Paris –  ne peut pas continuer à disperser ce qu’elle ne veut pas voir. »

Communiqué du Groupe écologiste de Paris (GEP) du 28 mai 2015

Depuis un an, le groupe des écologistes de Paris (GEP), travaille à faire avancer l’écologie et  bâtir une ville plus vivable. Il a commencé par la mise en place de nouvelles règles de fonctionnement telles que la coprésidence paritaire et la mutualisation équitable des jetons de présence des organismes rattachés à la ville.

Parmi les temps fort de l’année, on relève le plan antipollution de Christophe Najdovski adopté en février, qui prévoit la limitation progressive de  la circulation des véhicules les plus polluants,  le lancement des États généraux du Grand Paris de l’économie circulaire par Antoinette Guhl, en mars, une nouvelle impulsion au plan de rénovation énergétique des bâtiments, un plan de 1000 millions d’euros pour le développement du vélo, la préservation de la petite ceinture et de sa biodiversité.

Sous l’impulsion de Célia Blauel, la Ville s’est engagée à n’utiliser que des énergies renouvelables pour sa consommation électrique d’ici 2016.  Le plan Paris Med de Bernard Jomier facilitera l’installation de jeunes professionnels de santé en secteur 1.

Enfin Paris s’est engagé pour le climat, apportant son soutien aux associations qui agissent en faveur de l’environnement et du climat.

Retrouver les 8 actions phares de cette année du GEP

Retrouver l’éditorial des coprésidents du GEP, Anne Souyris et David Belliard

Ainsi que les  bilans de mandat des éluEs :

Bilan de mandat de Célia Blauel
Bilan de mandat d’Antoinette Guhl
Bilan de mandat de Bernard Jomier
Bilan de mandat de Christophe Najdovski
Bilan de mandat de Jacques Boutault

C’est avec satisfaction que j’apprends la décision de la préfecture de Police d’interdire le rassemblement aux slogans xénophobes organisé par Riposte Laïque à Paris ce dimanche 18 janvier.

Cette manifestation, par une stigmatisation de nos concitoyens musulmans, risquait d’engendrer des troubles à l’ordre public. « Déséquilibrés, égorgeurs, chauffards… islamistes hors de France », tel était le slogan des fanatiques de Riposte Laïque, le collectif organisateur de ce rassemblement à caractère xénophobe, initialement prévu place de la Bourse (2e) à 14h30, ce dimanche.

La décision prise par la préfecture de Police est la bonne. C’est celle qu’attendaient tous les démocrates attachés à construire une société basée sur les valeurs de liberté, de paix, de tolérance, d’égalité, ou encore de solidarité entre tous et toutes quelle que soit sa culture, sa croyance ou son origine. C’est la décision qu’attendaient les plus de 20500 citoyen-ne-s qui se sont manifesté-e-s sur la plateforme d’e-petition Avaaz depuis 8 jours.

Riposte Laïque cherche à semer la confusion en affirmant que la justice les a autorisés à déverser leur haine dans les rues de Paris. Le Préfet de Police leur a fait la meilleure réponse possible aujourd’hui en réaffirmant très justement que la liberté d’expression s’arrête là où commence l’attaque violente envers les personnes ou un groupe de personnes. Le racisme n’est pas une opinion.

Communiqué de Jacques Boutault,
Maire du 2e arrondissement de Paris, Conseiller de Paris (EELV)

Photo : Marche du 11 Janvier 2015 à Paris par Yann Caradec. Locence creative commons. Wikimedias

Alors que Pierre-Marie Chabrat et Didier Ludot ont été victimes d’une agression homophobe inacceptable le 16 janvier dernier dans le 2e arrondissement, leur plainte a été classée sans suite fin avril, pour « manque de preuves ». M. Chabrat avait pourtant été hospitalisé à l’hôpital de la Pitié Salpétrière et avait reçu un arrêt de travail d’une durée de 45 à 50 jours en raison notamment de lésions importantes à la mâchoire.

Je tiens à faire part de mon indignation face à cette violence dont ont été victimes Messieurs Chabrat et Ludot. Je tiens à apporter tout mon soutien à ce couple, agressé violemment au seul motif d’être composé de deux hommes.

La décision du parquet de classer l’affaire sans suite est, en outre, pour le moins étonnante et, en tout cas, profondément injuste. Le motif invoqué est d’autant plus incompréhensible que les conséquences de l’agression sur la santé de M. Chabrat ont été constatées par des médecins de la Pitié Salpêtrière puis par les urgences médico-légales de l’Hôtel Dieu. Je veux remercier le commissariat du 2e arrondissement pour l’efficacité de son travail d’enquête dans cette affaire.

Je veux enfin affirmer tout mon soutien au couple dans le dépôt d’une nouvelle plainte[1] auprès du Procureur de la République du Tribunal de Grande Instance de Paris. Je souhaite que la justice fasse son travail afin que cet acte homophobe ne reste pas impuni.

Jacques Boutault, Maire du 2e arrondissement de Paris,

Conseiller de Paris (EELV)

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

Des parents d’enfants malades  d’un cancer sont en grève de la faim depuis 12 jours pour tenter de sauver le service du docteur Nicole Delépine à Garches (92). Ils ont été évacués dimanche 6 juillet au matin par les CRS qui avaient reçu l’ordre de pénétrer dans l’hôpital et de pourchasser les grévistes de la faim jusque dans la chapelle où ils s’étaient réfugiés.

Le Groupe écologiste de Paris a salué mardi en Conseil l’avancée que constitue l’introduction du système de cotation des demandes de logement social. Cette mesure est directement issue de la Mission d’Information et d’Evaluation (MIE) sur l’attribution des logements sociaux conduite par le groupe écologiste sous la précédente mandature.

Pour Galla Bridier, présidente de la commission logement du Conseil de Paris, « cette première étape vers l’amélioration de la lisibilité du système d’attribution pour les demandeurs de logement parisiens doit être accompagnée et encouragée. Nous serons attentifs à ce que les demandeurs puissent connaître leur note afin que la lisibilité soit totale, et à ce que l’anonymisation soit effective tout au long du processus ».

Jacques Boutault, maire du 2e arrondissement de Paris, s’est de son côté porté candidat pour appliquer ce système dès le 1er octobre prochain.

Pour l’élu écologiste, « améliorer la transparence de l’attribution de l’ensemble des logements sociaux est un enjeu majeur. J’encourage les maires des 19 autres arrondissements à accompagner cette mesure qui n’aura de résultats réels et concrets pour les personnes que si celle-ci s’applique à l’ensemble des réservataires de logement ».

Communiqué du Groupe Ecologiste de Paris (GEP) – 17 juin 2014

Alors que la Ville de Paris, sous la pression des élu-e-s écologistes, a régulièrement répété son opposition à l’assouplissement  des ouvertures de commerces à Paris le dimanche par l’adoption de vœux, ce progrès social a pu sembler ces dernières semaines être menacé. En effet M. Laurent Fabius s’est prononcé, le 15 avril dernier, pour une ouverture accrue des magasins le dimanche. Les élus du groupe ont donc déposé un vœu pour rappeler leur opposition à cette idée nuisible au petit commerce de proximité et à la vie sociale et familiale.

« Nous défendons une ville vivable qui intègre des temps et des espaces de repos, de loisir, de culture et de gratuité. Le dimanche doit rester un temps pour soi, mais surtout un temps pour tous », a rappelé Jacques Boutault.

Le Groupe écologiste de Paris (GEP) se félicite que cette interpellation aboutisse à la mise en place d’une Mission d’Information et d’Evaluation (MIE) sur la question, et en suivront avec attention les travaux.

Communiqué du Groupe Ecologiste de Paris (GEP) – 19 mai 2014 à 21h

Photo : rideau de commerçant. Nantes par Olivier Letourneux. Licence creative commons

La communication de la Maire relative aux grandes orientations de réforme données à l’administration parisienne a permis aux élu-e-s du Groupe écologistes de Paris (GEP) de rappeler leur attachement au dialogue social et à la déconcentration des services.

Pour Yves Contassot, « il est regrettable que cette communication vienne d’en-haut sans concertation avec les différents groupes politiques et avec les partenaires sociaux. Une meilleure efficacité des services publics passe avant tout par un dialogue social de qualité. Mais nous souhaitons accompagner les avancées de cette réforme, notamment en ce qui concerne la formation. Nous souhaitons ainsi qu’un plan de formation ambitieux soit élaboré en concertation avec les agents. »

Pour sa part, Jacques Boutault a tenu à saluer l’annonce de la fin des mesures de réduction des effectifs systématiques : « Il était temps ! Dans les arrondissements, les agents ont su s’adapter pour travailler en polycompétence. Nous devons désormais trouver les leviers en termes de motivation et de valorisation de leurs efforts, notamment en reconnaissant toute l’importance du travail en contact avec les usagers que constituent les postes en mairies d’arrondissement, pour que les avancées de QualiParis ne soient pas menacées. », a préconisé le Maire du 2e arrondissement.

Communiqué du Groupe Ecologiste de Paris (GEP) – 19 mai 2014 à 13h15

Les écologistes apprennent avec surprise le lancement d’un marché public envers les associations pour les nouveaux créneaux de l’aménagement des rythmes éducatifs « ARE ». Tel qu’il est formulé, cet appel d’offres réduit les associations à de simples prestataires de services mis en concurrence et devant être disponibles sur l’ensemble du territoire parisien.

« Cette méthode écarte toute logique territoriale de proximité et rend plus difficile la mise en cohérence des projets associatifs locaux » regrette Danielle Fournier, coprésidente du groupe EELVA au Conseil de Paris.

« Ce genre de logique fragilise les projets associatifs et nous éloigne des principes de proximité et d’autonomie qui devraient présider à la mise en place des nouveaux rythmes » observe Jacques Boutault, maire (EELV) du 2^e arrondissement de Paris. « Ce n’est pas la meilleure manière d’intégrer la société civile à la vie éducative » constate aussi Yves Contassot « on attendrait plutôt des appels à projets répondant à des enjeux définis localement avec la communauté éducative ».

Les écologistes souhaitent également que des procédures d’évaluation soient rapidement mises en œuvre pour dresser le bilan de la première année de l’ARE.

Communiqué de presse du groupe EELVA du 24 février 2014

Sur proposition des écologistes, le Conseil de Paris a adopté un vœu soutenant l’usage du droit de préemption des communes sur les locaux commerciaux. Dans le cadre de la future loi qui sera soumise au Parlement par la ministre du Commerce, le vœu demande de renforcer le pouvoir des maires, notamment pour interdire l’implantation de nouveaux établissements dépendant d’enseignes de chaînes industrielles de restauration rapide à proximité des établissements scolaires.

« Après la victoire de la mobilisation citoyenne rue des Petits Carreaux dans le quartier Montorgueil, qui a évité l’implantation d’un restaurant Mc Donald’s, Paris doit continuer ses efforts pour renforcer l’éducation au goût et défendre le commerce de proximité » a rappelé Jacques Boutault, maire écologiste du 2^e arrondissement.

Communiqué de presse du groupe EELVA du 10 février 2014

Pour lire ou télécharger le vœux

Photo licence creative commons : Rue des petits carreaux par Ralf Treinen