Fatoumata Kone – EELV-Paris http://paris_old.eelv.fr Site d'Europe Écologie les Verts - Paris Sun, 31 Mar 2019 18:49:32 +0200 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=4.9.10 Évacuation du campement de la Chapelle : et demain ? http://paris_old.eelv.fr/evacuation-du-campement-de-la-chapelle-et-demain/ Tue, 02 Jun 2015 17:23:03 +0000 http://paris.eelv.fr/?p=7519 Mardi matin, la Préfecture de Police et la mairie de Paris ont évacué le campement d’exilé-e-s du boulevard de la Chapelle. Une dizaine d’élu-e-s écologistes parisien-ne-s dont Galla Bridier, Pascal Julien, Fatoumata Koné et Aurélie Solans, Conseillers de Paris, était sur place dès 6h du matin. ...]]>

Mardi matin, la Préfecture de Police et la mairie de Paris ont évacué le campement d’exilé-e-s du boulevard de la Chapelle. Une dizaine d’élu-e-s écologistes parisien-ne-s dont Galla Bridier, Pascal Julien, Fatoumata Koné et Aurélie Solans, Conseillers de Paris, était sur place dès 6h du matin.

Si les travailleurs sociaux de la ville ainsi que les associations France terre d’asile et Emmaüs Solidarité ont permis que cette évacuation se passe dans le calme, des interrogations subsistent quant au devenir de ces migrant-e-s.

La Préfecture met à disposition 300 places d’hébergement d’urgence réparties sur l’ensemble de l’Île-de-France, pour une durée inconnue et sans préciser quelles structures prendront le relais sur place. Cette dispersion rend particulièrement difficile l’accompagnement par les associations déjà mobilisées.

Le Groupe écologiste de Paris (GEP) avait déjà alerté le Préfet et la Maire de Paris à ce sujet lors du dernier Conseil de Paris. Nous ne pouvons nous contenter d’une solution de court terme sans mener une réflexion globale sur l’accueil des personnes qui cherchent à échapper à des situations de persécution ou de guerre et rejoignent Paris avec l’espoir d’y trouver un refuge. Paris se doit d’accueillir les exilé-e-s comme celles et ceux du boulevard de la Chapelle et la France ne peut pas continuer d’être le mauvais élève de l’Europe en matière d’accueil des réfugié-e-s.

 

Communiqué du Groupe écologiste de Paris (GEP) du 2 juin 2015

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Paris agit contre la grande exclusion http://paris_old.eelv.fr/paris-agit-contre-la-grande-exclusion/ Tue, 17 Mar 2015 16:15:29 +0000 http://paris.eelv.fr/?p=6964 Les élu-e-s du Groupe écologiste de Paris (GEP) ont salué mardi en Conseil de Paris les mesures contenues dans le pacte parisien de lutte contre la grande exclusion, présentées dans une communication relative à cette grande cause de la mandature, tout en enjoignant l’exécutif à aller plus loin dans plusieurs domaines. Ainsi, 4 vœux du GEP ont été adoptés. ...]]>

Les élu-e-s du Groupe écologiste de Paris (GEP) ont salué mardi en Conseil de Paris les mesures contenues dans le pacte parisien de lutte contre la grande exclusion, présentées dans une communication relative à cette grande cause de la mandature, tout en enjoignant l’exécutif à aller plus loin dans plusieurs domaines. Ainsi, 4 vœux du GEP ont été adoptés.

Ils portent sur l’aide aux ménages en situation de précarité énergétique, le soutien à la mise en place d’un « référent pivot », le développement de l’accès aux droits et la mise en place d’espaces d’accueil 24h/24.

Les élu-e-s écologistes ont rappelé le caractère primordial que revêt la lutte contre la grande exclusion. « Il est vital que Paris agisse avec volonté dans la lutte contre la grande exclusion, une ville monde comme la nôtre ne peut rester les bras croisés en attendant que l’Etat agisse », salue Fatoumata Koné. « L’accès aux droits est une priorité pour mener ce combat », ajoute Aurélie Solans. « Nous sommes force de proposition et resterons mobilisé-e-s pour que les engagements présents dans ce Pacte deviennent réellement effectifs », déclare l’élue du 19e arrondissement.

À l’heure où 54 000 ménages parisiens consacrent plus de 10% de leurs ressources au paiement de leurs factures d’énergie, les élu-e-s écologistes ont rappelé la nécessité de lutter contre la  précarité énergétique. « La précarité énergétique est un enjeu majeur qui mérite une réelle place dans la lutte contre l’exclusion », insiste Marie Atallah, Conseillère de Paris du 13e arrondissement. « Ces situations ont des conséquences économiques, sanitaires et sociales considérables auxquelles nous devons répondre ».
Communiqué du Groupe écologiste de Paris

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Jeunes étrangers isolés à Paris : nous ne baissons pas les bras http://paris_old.eelv.fr/jeunes-etrangers-isoles-a-paris-nous-ne-baissons-pas-les-bras/ Thu, 12 Feb 2015 10:01:17 +0000 http://paris.eelv.fr/?p=6819 L’accueil, la protection et l’accompagnement des jeunes isolés étrangers sont des combats de chaque jour, particulièrement pour Paris et sa petite couronne. Nous avons déjà tiré la sonnette d’alarme le mois dernier en demandant à ce qu’aucun jeune ne soit laissé à la rue. C’est une question d’humanité. ...]]>

L’accueil, la protection et l’accompagnement des jeunes isolés étrangers sont des combats de chaque jour, particulièrement pour Paris et sa petite couronne. Nous avons déjà tiré la sonnette d’alarme le mois dernier en demandant à ce qu’aucun jeune ne soit laissé à la rue. C’est une question d’humanité.

La mobilisation continue et il n’est pas question de baisser les bras. « Le Défenseur des droits l’a rappelé cet été, le dispositif départemental d’accompagnement de ces jeunes géré par l’association France terre d’asile fonctionne mal », déclare Aurélie Solans, Conseillère de Paris écologiste. « Nous serons attentifs à ce que la ville porte une évolution à la hauteur des enjeux », ajoute l’élue du 19e arrondissement.

Dans l’attente de cette réforme qui sera présentée en mars, toute personne présumée mineure doit être mise à l’abri et il faut enfin rendre opérationnel le dispositif d’urgence pour qu’il ne laisse plus aucun jeune à la rue.

Il ne faut pas oublier que nombre de ces jeunes sont scolarisés et qu’actuellement les solutions d’hébergement d’urgence ne sont pas adaptées à la poursuite d’une scolarité sereine. Pour Fatoumata Koné, Conseillère de Paris écologiste, « Ces jeunes mènent déjà un véritable parcours du combattant pour arriver en France et tenter de redémarrer une nouvelle vie. Ne leurs faisons pas subir une « double peine » en les éloignant de l’éducation, il faut systématiser l’accès à une formation qualifiante ».

Les élu-e-s du Groupe écologiste de Paris (GEP) ont ainsi déposé mardi un vœu au Conseil de Paris afin de demander la recherche d’un hébergement stable et adapté pour ces jeunes, en lien avec l’Etat et la Région, le développement de l’accompagnement socio-éducatif qui leur est destiné et la mise en place d’un environnement favorable pour la poursuite des études des jeunes scolarisés.

 

Communiqué du Groupe écologiste de Paris  du 11 février 2015

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Les élu-e-s écologistes se mobilisent pour les mineurs isolés sans abris http://paris_old.eelv.fr/les-elu-e-s-ecologistes-se-mobilisent-pour-les-mineurs-isoles-sans-abris/ Tue, 30 Dec 2014 10:26:43 +0000 http://paris.eelv.fr/?p=6619 Des dizaines de jeunes, mineurs isolés, en attente de la PAOMIE se retrouvent sans logement, exposés à la rue, en plein hiver. ...]]>

Des dizaines de jeunes, mineurs isolés, en attente de la PAOMIE se retrouvent sans logement, exposés à la rue, en plein hiver.

Grâce à l’action des associations (RESF, DAL, les indigènes de la République, le Collectif brigrade anti-négrophobie), des citoyens et des élues écologistes, Anne Souyris, Aurélie Solans et Fatoumata Koné,  19 jeunes ont pu être logé dans le gymnase de la rue Cange dans le 14e, hier soir à 22h, et bénéficier, avant de dormir, de plateaux-repas et de douches.
D’autres jeunes devraient pouvoir y être hébergés ainsi que des adultes. La Mairie n’a toujours pas donné son accord pour  l’ouverture d’un lieu spécifique aux jeunes qui sont en attente de l’évaluation de la PAOMIE.

Les jeunes étrangers, qui arrivent seuls souvent après un parcours migratoire très difficile, se rendent à leur arrivée à Paris à la PAOMIE (Permanence d’accueil et d’orientation des mineurs isolés étrangers). Unique guichet du département de Paris pour les accueillir, la gestion de cette structure est déléguée entièrement à l’association France Terre d’asile.

Son fonctionnement est régulièrement mis en cause par les associations, enseignants et collectifs de soutien. En 2013, l’association Adjie, qui aide et défend les jeunes étrangers isolés, dénonçait « une moulinette parisienne pour enfants étrangers »

En août 2014, la parution d’une décision du Défenseur des droits a mis en lumière de graves défaillances dans l’accueil des jeunes migrants à Paris.

Cette question des jeunes étrangers isolés à Paris est suivie par de nombreux éluEs du Groupe écologiste de Paris (GEP).

Dès le mois de mai dernier, les éluEs du GEP alertaient Mme Versini, adjointe à la maire de Paris et son cabinet sur les dysfonctionnements de toutes sortes du département. Les plus importants sont les procédures d’évaluation de l’âge du jeune avec des contestations de minorité discutable, des prises en charge non conformes aux droits de l’enfant, tels que l’hébergement en hôtel sans suivi éducatif, et le nombre de jeunes encore à la rue, dont certains sont scolarisés.

À la suite de cette alerte, un travail global de réforme des pratiques du département est mené Dominique Versini et son équipe.

La Ville s’est engagée à prendre un paquet de mesures, au cours du premier trimestre 2015. La démarche est globale, depuis l’accueil « Pré-PAOMIE » jusqu’aux contrats jeunes majeurs, avec toutes les étapes intermédiaires auxquelles sont confrontées les jeunes qui demandent un accompagnement de l’Aide sociale à l’enfance (ASE). Elle comprend notamment l’hébergement des jeunes, l’articulation avec les services nationaux, l’avenir de la très controversée Permanence d’accueil et d’orientation des Mineurs isolés étrangers (PAOMIE), etc.

La prise en charge par la Ville doit cibler plusieurs publics « jeunes étrangers » : MIE, contrats jeunes majeurs, « FIDL » (lycéens potentiellement majeurs soutenus par le syndicat lycéen), jeunes reconnus majeurs à l’ASE, mais mineurs par l’État, et donc exclus de tous les accès aux droits.

 

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Élu-e-s en logement social : la réponse des écologistes http://paris_old.eelv.fr/elu-e-s-en-logement-social-la-reponse-des-ecologistes/ Tue, 08 Jul 2014 15:42:00 +0000 http://paris.eelv.fr/?p=5745 Vous trouverez ci-dessous la question d’actualité du groupe écologiste de Paris (GEP) pour le Conseil de Paris de juillet. Elle a été posée à Anne Hidalgo par Fatoumata Koné et revient sur la présence des élu-e-s en logement social. Pour le GEP, les élu-e-s doivent relever du doit commun, ni plus ni moins. ...]]>

Vous trouverez ci-dessous la question d’actualité du groupe écologiste de Paris (GEP) pour le Conseil de Paris de juillet. Elle a été posée à Anne Hidalgo par Fatoumata Koné et revient sur la présence des élu-e-s en logement social. Pour le GEP, les élu-e-s doivent relever du doit commun, ni plus ni moins.

« C’est au cas par cas que nous devons régler cette question, dans le cadre du droit de Monsieur et Madame tout le monde », affirme Anne Souyris, coprésidente du GEP.

« Demander à tout élu concerné de quitter son logement social même si sa situation personnelle ne le justifie pas, c’est vouloir réserver la politique aux riches », résume David Belliard, coprésident du GEP.

QUESTION D’ACTUALITÉ POSÉE PAR LE GROUPE ÉCOLOGISTE DE PARIS (GEP) À MADAME LA MAIRE DE PARIS

relative aux élu-e-s parisien-ne-s occupant un logement social

Fatoumata KONE, élue écologiste

Madame la Maire, je m’appelle Fatoumata KONE et je vis dans un logement social comme d’autres élus et de nombreux parisiennes et parisiens. Ce logement a été attribué à mon compagnon en 2011 en toute transparence par une commission, sans lettre de soutien et à une époque où ni lui ni moi n’étions engagés politiquement. Depuis, j’ai fait le choix de rejoindre une dynamique militante pour participer à l’amélioration de la vie Parisienne. Suite à un soutien populaire à cette dynamique, je suis désormais élue à ce Conseil pour y porter nos valeurs.

J’ai conscience que la réalité est dépassée par la portée symbolique de la présence d’un-e élu-e dans un logement social. Nous aurions des privilèges, nous serions des nantis. Examinons la réalité. Mon ami et moi payons 850€/mois pour un appartement de 61m² situé dans un quartier sensible placé en Zone de Sécurité Prioritaire. Il s’agit d’un logement de type PLS attribué au titre du 1% logement par l’entreprise de mon compagnon selon des critères de revenus que nous respectons. Ces éléments sont à la disposition de la commission de déontologie qui doit statuer, comme nous en avons convenu dans cette enceinte, au cas par cas sur les situations personnelles. Je tiens à rappeler que si 60% des Parisiens sont issus des classes moyennes, 70% sont éligibles au logement social, ce qui est un reflet de la crise du logement dans la capitale. Ainsi, même en gagnant bien sa vie, trouver un logement à Paris est un parcours du combattant et tous les Parisiens en sont conscients.  Alors quelle est donc notre objectif : empêcher les Conseiller/ere/s de Paris d’être représentatifs de ces 70 % de Parisiens?

La confusion est décuplée par le flou entretenu, dans ce débat, sur les différents types de logements occupés tous regroupés sous l’unique appellation « logement social ». De même, la réalité du montant des indemnités que nous percevons est mal prise en compte. Il me semble que notre réponse collective, en tant qu’élu-e-s, doit être de ramener ce débat sur des bases saines, éthiques, transparentes. Et notamment de rappeler que nous voulons plus de logements très sociaux dit PLAI, pour les personnes qui ont insuffisamment de moyens pour se loger décemment à Paris. Notre rôle en tant qu’élus, c’est bien de faire preuve de pédagogie, d’apaiser et de répondre politiquement aux problèmes que rencontrent nos concitoyennes et concitoyens. Il n’est pas d’interdire le logement « social » à des élu-e-s qui en respectent la réglementation !

Lors du dernier Conseil, nous avons accueilli avec enthousiasme le système de cotation des demandeurs de logements sociaux. Pour nous, c’est la transparence et la lisibilité du système global d’attribution des logements sociaux qui répond à la défiance dont nous faisons l’objet. Être élu-e ne signifie être ni au-dessus, ni en-dessous des lois. C’est bien le droit commun qui doit prévaloir pour restaurer l’image de la politique auprès des Parisiennes et des Parisiens.

C’est pourquoi je vous demande, Madame la Maire de préciser :

–  si vous souhaitez réellement que tout Conseiller/ère de Paris quitte son logement social ou si vous serez attentive à ce que la commission de déontologie prévue à cet effet examine les cas avec rigueur et discernement dans le cadre du droit de Madame et Monsieur tout le monde ?

– et si votre volonté est de professionnaliser le statut d’élu ? Le risque étant que seuls les privilégiés puissent représenter leur ville.

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