La Journée sans voiture a rencontré un large succès, aidée par un soleil généreux. Plébiscitée par les parien-ne-s et les touristes qui, massivement ont investi les voies libérées des voitures pour se promener en famille, faire du vélo ou du roller, passer d’agréables moments, sans avoir à se soucier des voitures.

Mesurée sur les principaux axes de circulation où étaient tolérés bus et taxis, la circulation a diminué jusqu’à 44% par rapport à un dimanche ordinaire.

Airparif a noté une nette diminution de la pollution ambiante, au moins sur les axes où l’agence dispose d’outils de mesure, par comparaison avec le dimanche 6 septembre dont les conditions météo se rapprochaient le plus de celle du 27 septembre. Ainsi des baisses en dioxyde d’azote allant de 20% (Opéra) jusqu’à 40% (quai des Célestins) ont été mesurées.

Par ailleurs, le bénéfice sonore a été immédiat. Selon Bruitparif, la diminution du bruit a atteint jusqu’à 3,9 dB(A) sur ces mêmes grands axes. Une diminution de 3 dB(A) correspond à une
énergie sonore divisée par deux. Sur les lieux emblématiques, tels que la Place Saint Michel ou les Champs-Élysées, ces baisses ont été moins fortes, les sonorités festives et humaines ayant remplacé les bruits des moteurs et klaxons. Par contre, dans la période 11h-13h, l’avenue des Champs-Élysées a connu une remarquable amélioration de son environnement sonore avec une baisse record de 10 dB(A) en moyenne sur ces deux heures par rapport à un dimanche habituel.

Des observateurs de l’agence ont mesuré que les promeneurs pouvaient bénéficier de diminution de la pollution sonore allant, selon le trajet, de 2,6 dB(A) à 6,3 dB(A).

Cette Journée sans voiture 2015 est un pas significatif vers le projet que soutient le collectif Paris sans voiture; projet qui reste un objectif pour les écologistes qui défendent une ville plus accueillante, plus paisible, un air moins pollué pour une meilleure santé.

Le plan anti-pollution de Christophe Najdovski a posé sa première pierre le mardi 1er septembre : Paris est désormais la première zone française de circulation restreinte, une ZCR.

Première étape du volet concernant les mesures d’interdiction de circulation (en sus des mesures incitatives et d’accompagnement), les véhicules les plus polluants (poids-lourds, bus et cars mis en circulation avant le 1er octobre 2001, correspondant aux normes  Pré-Euro, Euro 0, Euro 1 et Euro 2) sont désormais interdits de circulation dans Paris intra-muros, de 8h à 20h, et ce 7 jours sur 7.

Depuis le 1er juillet, des aides financières sont versées aux Parisiens renonçant à leur voiture ou aux professionnels remplaçants un véhicules polluant par un GNV ou électrique.

L’objectif est de restreindre progressivement d’ici 2020 la circulation des véhicules les plus polluants et d’inciter au report vers d’autres modes de déplacements non polluants, développé par ailleurs. Parallèlement, un travail est engagé depuis plusieurs mois avec les communes de la Métropole pour établir un dispositif commun de lutte contre la pollution atmosphérique à plus large échelle.

Rendez-vous donc l’année prochaine avec les interdictions, prévues pour le 1er juillet 2016, des deux roues motorisées, des véhicules particuliers et des utilitaires légers correspondant dans un premier temps aux mêmes normes.

Lors de la campagne des élections municipales de mars 2014, les écologistes avaient défendu un projet de « Central Park », pour rendre aux piétons et aux cyclistes toutes les berges de la Seine.

Un an après les élections, Christophe Najdovski, adjoint à la maire de Paris chargé de l’espace public et des transports, a présenté mercredi au Conseil de Paris 2 scénarios de reconquête de ces berges que les Parisiennes et les Parisiens pourront départager à partir du 22 juin grâce à une concertation.

Pour Galla Bridier, Conseillère de Paris écologiste, « la participation à la concertation doit être massive. Les Parisiennes et les Parisiens ont l’occasion d’envoyer un message fort en choisissant le scénario le plus ambitieux qui s’étend sur plus de 3 km entre le tunnel des Tuileries et le tunnel Henri IV », appelle de ses vœux l’élue du 18e arrondissement. Ainsi, Paris sera traversée par une continuité cyclable et piétonne, un corridor écologique qui reliera la place de la Bastille à la tour Eiffel.

« Nous nous félicitons du projet porté par Anne Hidalgo et Christophe Najdovski. Nous devons en finir avec l’autoroute urbaine Georges Pompidou, et continuer à renforcer les transports en communs, déclare David Belliard, coprésident du Groupe écologiste de Paris (GEP). Cela rentre dans un projet global de partage de l’espace public pour une ville apaisée et moins polluée. »

Communiqué du Groupe écologiste de Paris du 26 mai 2015

Prolongement du tramway – bus-tram sur les quais hauts de la Seine et en rocade des gares – plan antipollution – plan vélo – partage de l’espace public – ville30 – auto partage… quelle ville pour mieux se déplacer à Paris ?

En 2014 les écologistes ont obtenu 9% des suffrages aux élections municipales de Paris. Ils ont permis à la gauche et aux écologistes de gagner Paris, dans un contexte national très défavorable avec 16 élu/es au Conseil de Paris, dont une majorité de femmes.

Ils-elles pèsent de tout leur poids pour une ville plus écologique, plus solidaire, plus citoyenne, une ville où Vivre Mieux

Les vendredis de la Teinturerie
Entre 19 heures 30 et 21 heures 30 au 24 rue de la Chine, Paris 20e métro Gambetta

avec accueil dès 19 heures et pour la convivialité, des choses salées ou sucrées à grignoter et des boissons diverses, jus de fruits ou vins.

Le Plan Vélo est le fruit d’une concertation menée entre autres avec les associations de cyclistes et les mairies d’arrondissement, mais aussi d’une consultation menée par Internet qui a enrichi le projet.
Cette consultation Internet s’est déroulée en décembre et janvier avec une participation de plus de 7000 internautes (dont ¼ de non parisiens).
Enfin, les groupes politiques du conseil de Paris ont été sollicités pour faire part de leurs propositions.

150 M€ seront consacrés au développement de la pratique du vélo.
Un « Réseau Express Vélo » (REV) complètera certains axes structurants, de façon à avoir des itinéraires continus et sécurisés, et qui font le lien avec la banlieue. Le principe retenu est celui d’un ou deux axes nord sud, un axe est ouest, et un axe Seine, en rive gauche et en rive droite.
Ce REV se croisera avec un maillage de trois rocades : boulevards des Maréchaux, boulevards des Fermiers Généraux, Grands Boulevards.
Il sera complété par des aménagements sur des grands axes (voir carte page 5 du dossier de presse), comme le boulevard Voltaire pour ne citer qu’un axe, qui a été plébiscité lors de la consultation Internet, et qui est fortement porté par la mairie du 11e arrondissement.
Enfin, le maillage fin sera réalisé par la généralisation des double sens cyclables dans les voies 30, qui sont elles-mêmes appelées à se généraliser (en dehors de quelques grands axes).

Beaucoup d’autres mesures portent sur le stationnement des vélos et l’intermodalité, le développement d’une « culture vélo », le cyclotourisme, l’aide à l’achat de vélos à assistance électrique, qui sera élargie à l’achat de vélos cargos (électriques ou non), etc.

Il a été évoqué, par erreur, des contresens cyclables dans les couloirs de bus. En réalité, certains couloirs de bus situés à contresens de la circulation générale, et actuellement non ouverts aux vélos, seront ouverts aux vélos.

Pour télécharger le communiqué de presse de Christophe Najdovski sur le plan vélo (pdf).

Téléchargez le dossier de presse (pdf).

Article du Parisien sur le plan vélo

Depuis un an, le groupe des écologistes de Paris (GEP), travaille à faire avancer l’écologie et  bâtir une ville plus vivable. Il a commencé par la mise en place de nouvelles règles de fonctionnement telles que la coprésidence paritaire et la mutualisation équitable des jetons de présence des organismes rattachés à la ville.

Parmi les temps fort de l’année, on relève le plan antipollution de Christophe Najdovski adopté en février, qui prévoit la limitation progressive de  la circulation des véhicules les plus polluants,  le lancement des États généraux du Grand Paris de l’économie circulaire par Antoinette Guhl, en mars, une nouvelle impulsion au plan de rénovation énergétique des bâtiments, un plan de 1000 millions d’euros pour le développement du vélo, la préservation de la petite ceinture et de sa biodiversité.

Sous l’impulsion de Célia Blauel, la Ville s’est engagée à n’utiliser que des énergies renouvelables pour sa consommation électrique d’ici 2016.  Le plan Paris Med de Bernard Jomier facilitera l’installation de jeunes professionnels de santé en secteur 1.

Enfin Paris s’est engagé pour le climat, apportant son soutien aux associations qui agissent en faveur de l’environnement et du climat.

Retrouver les 8 actions phares de cette année du GEP

Retrouver l’éditorial des coprésidents du GEP, Anne Souyris et David Belliard

Ainsi que les  bilans de mandat des éluEs :

Bilan de mandat de Célia Blauel
Bilan de mandat d’Antoinette Guhl
Bilan de mandat de Bernard Jomier
Bilan de mandat de Christophe Najdovski
Bilan de mandat de Jacques Boutault

Sous l’impulsion de Christophe Najdovski, la Ville de Paris a lancé un appel à projet pour créer 200 places en voirie dédiées à l’autopartage. L’objectif est de promouvoir ce service qui connaît un grand succès dans de nombreuses villes mondiales (Montréal et Londres notamment) mais qui pâtit à Paris d’un manque de visibilité, la plupart des places qui lui sont actuellement dédiées étant situées en parkings souterrains .

Avec l’attribution de ces 200 places en voirie, il pourra ainsi être remédié à ce déficit de notoriété.

Concrètement, un utilisateur qui s’abonnera à ces services d’autopartage aura accès à une gamme variée de véhicules, de la petite citadine à l’utilitaire, qu’il pourra réserver quand bon lui semble, avec une tarification à l’heure,  à la demi-journée ou à la journée. Il est  par ailleurs prévu qu’aucun des véhicules proposé ne sera diesel et qu’une partie des véhicules sera électrique ou hybride rechargeable.
Ce type d’autopartage dit en boucle (où l’utilisateur est tenu de ramener le véhicule à l’emplacement où il l’a emprunté) permet ainsi de dissuader la possession d’un véhicule individuel. Il est considéré qu’une voiture en autopartage peut remplacer 7 véhicules particuliers.

A lire sur le sujet :

Métronews : Paris va réquisitionner 200 places de parking pour l’autopartage

Green Univers : A Paris, 200 places à prendre pour l’autopartage

Photo : Car2go, voiture en autopartage à Montreal par Jeangagnon. Licence creative commons. Wikimedia

Le Conseil de Paris a adopté, le 9 février,  le plan de lutte contre la pollution de l’air liée au trafic routier, porté par Christophe Najdovski.

C’est un plan inédit à l’échelle nationale, élaboré depuis plusieurs mois, en lien avec Célia Blauel et Bernard Jomier. Il  sur 3 piliers: restrictions de circulation pour les véhicules les plus polluants (création notamment d’une zone à basse émission), renforcement des transports en commun et des alternatives à la voiture individuelle, accompagnements pour engager cette transition de la mobilité (notamment financiers pour les professionnels, parisiens et de Petite Couronne, pour les particuliers, pour les copropriétés).

Ci-dessous quelques articles de presse (les retombées sont importantes et plutôt positives, et intéressent aussi les médias internationaux).

Cette étape n’est évidemment pas un aboutissement mais c’est une étape importante, qui bouscule déjà certains usagers, mais aussi le monde industriel. Le gouvernement, poussé par ce que porte les éluEs écologistes à Paris, accélère le mouvement également (voir l’article du Monde ci-dessous).

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Quelques articles ou séquences télé:

Le Parisien : « Des voies réservées aux véhicules propres dès 2016 »

BFMTV – Paris: incitations et restrictions, le plan antipollution Hidalgo adopté

TF1 – Plan anti-pollution à Paris : les motards « comme tout le monde, souffrent de la pollution » (avec Bernard Jomier)

Actu environnement – Paris adopte son plan anti-pollution

Libération -Pollution à Paris : vers une unanimité devant l’urgence (avec citation de David Bélliard)

Libération : « Voitures diesel : les constructeurs ont du plein sur la planche » (09/02/15)

Le Monde : « Ségolène Royal prône le retour de la pastille verte pour les véhicules propres » (04/02/15)

Enjeu de santé publique majeur, la lutte contre la pollution de l’air est une priorité de la majorité municipale parisienne. Un ensemble de mesures concrètes, accompagnant les usagers vers des mobilités moins polluantes, élaboré par Christophe Najdovski, adjoint écologiste à la maire de Paris en charge des transports, a été présenté en Conseil de Paris lundi.

L’occasion pour les écologistes de rappeler leur soutien à ces mesures qui doivent être suivies d’une politique métropolitaine et d’évolutions législatives ambitieuses.

Les coprésidents du groupe écologiste de Paris ont salué un plan antipollution qui répond à une nécessaire exigence de santé publique. En effet, à Paris et en Ile-de-France, les sources de pollution atmosphérique proviennent essentiellement du trafic routier. « En réduisant progressivement l’accès des véhicules les plus polluants, le plan antipollution qui est aujourd’hui présenté au Conseil est une étape majeure vers la ville à laquelle nous aspirons. », a déclaré Anne Souyris. « Cependant, continue-t-elle, il va nous nous falloir aller plus loin et dédieseliser  complètement le parc parisien : pour cela, nous avons besoin de nouvelles normes proposées par l’Etat. En effet, il ne faut jamais oublier que même les derniers moteurs et filtres diesel sont dangereux pour la santé et il faut faire comme Tokyo : sortir définitivement du scandale sanitaire lié au diesel à Paris ».

« Nous serons un soutien efficace pour qu’une seconde phase voit le jour à Paris, dans le cadre également d’une perspective métropolitaine et régionale de cette lutte », a ajouté David Belliard, qui a par ailleurs appelé à rendre payant l’usage des autoroutes franciliennes et du périphérique pour le trafic des poids lourds. « Les ressources ainsi dégagées serviraient à financer le développement des transports collectifs et des mesures d’accompagnement pour aider tous les franciliens, professionnels ou non, à bénéficier de moyens de transport moins dégradants pour notre environnement et notre santé », a rappelé l’élu du 11e arrondissement.

Communiqué du Groupe écologiste de Paris – 9 février 2015

Photo : Pollution de l’air par Damian Bakarcic outskirts. Licence Creative Commons. Wkimédias