Le Conseil de Paris vient d’adopter son budget pour l’année 2019, qui malgré les contraintes fortes imposées par la contractualisation et la baisse des dotations de l’État, garde le cap fixé en début de mandature.

Nous venons de voter le dernier budget plein de la mandature, dont les élu.e.s écologistes partagent l’ambition : il donne des moyens à Paris pour conduire sa transition écologique et protéger celles et ceux qui en ont le plus besoin. Il reste dans la droite ligne de notre projet de majorité de 2014. C’est donc un dernier budget utile dans un contexte national de fortes mobilisations, à la fois des “Gilets Jaunes” qui dénoncent des inégalités croissantes et des marches répétées pour le climat.

Si le groupe écologiste de Paris partage l’esprit de ce budget 2019, de nombreuses propositions d’améliorations avaient été faites pour plus d’environnement et plus de justice sociale.

Sous notre impulsion, la ville de Paris engage à :

• 50 000€ pour en finir avec le plastique dans les cantines
• 100 000€ pour les associations qui travaillent à Paris sans Sida
• 75 000€ pour la rénovation énergétique des bâtiments de la ville
• 150 000€ pour développer les ressourceries et recycleries parisiennes
• 10 embauches dans les parcs et jardins et 10 services civiques à la maison du jardinage
• 10 000€ supplémentaires pour dépolluer la Seine des plastiques
• 150 000€ pour l’insertion par l’activité économique
• 10 000€ pour maintenir l’agriculture urbaine en Île-de-France
• 25 000€ pour les associations favorisant le vélo
• 100 000€ aux centres de santé

De ces débats et négociations budgétaires, nous gardons tout de même quelques regrets. La ville refuse de s’engager pour la gratuité des transports des enfants en situation de handicap, véritable manque des annonces de la maire en juin 2018 lorsqu’elle annonçait la gratuité des transports pour les séniors et les adultes en situation de handicap.

En se cachant derrière la non-action de l’État, la ville peine également à investir dans l’hébergement de nuit des jeunes majeurs déboutés du DEMIE, donc reconnus majeurs dépendant du droit communs. Ces publics sont particulièrement vulnérables, notamment de par leur jeune âge, une prise en charge particulière doit être mise en place. Si l’État ne prend pas ses responsabilités, la ville doit y pallier.

David Belliard, président du groupe écologiste de Paris

Jérôme Gleizes, conseiller de Paris, élu du 20ème arrondissement

Venez débattre en plein air de l’écologie que vous souhaitez pour votre région ! Vous pourrez rencontrer les militant-e-s et les élu-e-s écologistes dès 14H, square du Cardinal Wyszynski dans le 14eme à Paris.

Dans le cadre de notre pétition collective “Stop aux tours à Paris“, EELV-Paris tient une réunion publique où seront discutés le projet de la Zac de Bercy-Charenton et de ses six tours allant jusqu’à 180m. Des enjeux urbanistiques, essentiels, au premier rang desquels l’arrêt pur et simple de la construction de tours, seront débattu.

Ce sera aussi l’occasion de réfléchir sur cette stratégie de densifier toujours davantage le territoire parisien. Lors de cette réunion ouverte, sera présenté le projet alternatif pour la ZAC de Bercy Charenton préparé par EELV-Paris. Un projet sans tours, à taille humaine, avec des jardins, un parc aquatique, etc. Des associations cosignataires de la pétition “Stop aux tours à Paris“ s’exprimeront également.

Cette réunion aura lieu mercredi 27 juin au bar l’Edelweiss, 2 rue de Dijon (12e) à partir de 19h30

L’article du JDD sur ce projet alternatif: http://lejournal.lejdd.fr/epaper/viewer.aspx

La pétition à signer si vous êtes Parisien et à diffuser:  http://stopauxtoursaparis.fr/

Depuis le 3 avril dernier, la Guyane vit au rythme d’un débat public sur le projet de mine de la Montagne d’or, qui la divise. Deux mille hectares de forêt tropicale disparaîtraient ainsi sous les coups conjugués de 57 000 tonnes d’explosifs et de 46 500 tonnes de cyanure.

Une prédation et une pollution dénoncées par une série d’élu.e.s, d’associations et de citoyen.ne.s.

Suite à sa récente visite en Guyane en soutien aux opposants à la Montagne d’or, Yannick JADOT, député européen écologiste, a invité une délégation d’améridien.ne.s de Guyane pour alerter sur ce projet passéiste et destructeur, en collaboration avec Guyane Écologie, Jeunesse Autochtone de Guyane, France Libertés, le collectif Or de question, NatureRights, le groupe des Verts/ALE au Parlement européen, CSIA-Nitassinan, La Ligue des Droits de l’Homme, SystExt et Planète Amazone.

Le débat public « Montagne d’or en Guyane et peuples autochtones » se tiendra le 27 juin prochain à partir de 19h, au Consulat, 2 rue Vercingétorix, Paris 14e
En présence de Madame Amandine Mawalum Galima et Monsieur Christophe Yanuwana Pierre, co porte-paroles de la Jeunesse Autochtone de Guyane, Monsieur Alexis Tiouka, expert en droits des Peuples Autochtones, co-auteur du livre Petit guerrier pour la paix , et Madame Marion Veber, chargée de campagne « Droits des peuples » à France Libertés – Fondation Danielle Mitterrand.

L’entrée est libre et gratuite [Attention, à partir de 20h l’entrée au Consulat qui accueille d’autres manifestations, coûte 5 euros], merci toutefois de vous inscrire sur cet évènement Facebook afin de nous aider à dimensionner la salle. Partagez l’évènement et invitez vos ami.e.s !

Ensemble rassemblons nous samedi 26 mai à 14h au croisement du boulevard Magenta et du boulevard de Strasbourg à Paris. Nous affrontons la 6e extinction de masse des espèces

Aujourd’hui, en Europe, 80% des espèces d’insectes et plus de 30% des espèces d’oiseaux ont disparu en 15 ans. L’effondrement du vivant, à une vitesse vertigineuse, menace l’écosystème Terre et accroît fortement les inégalités. Des constats alarmants qui avaient permis à la COP21 de déboucher sur l’Accord de Paris.

Pourtant, la 1e année du gouvernement a été celle des reculs

• sur la transition énergétique, avec le maintien du nucléaire
• sur les pesticides, régis par la loi du marché et pas le principe de précaution
• les menaces sur la loi littoral, qui peine déjà à empêcher son érosion
• sur l’agriculture & l’alimentation, où les questions environnementales ont été laissées de côté

Pour ne citer que ces exemples.

Il n’y a pas de planète B !

La Terre, son climat et sa biodiversité ne seront ni sauvés par les formules creuses, les déclarations d’intention et les grand-messe du gouvernement; ni par la spontanéité des entreprises, qui agiraient sans encouragement ni contrainte des pouvoirs publics. Notre conviction est que le temps des constats est dorénavant passé. L’urgence est d’agir.

Parce que les animaux, les plantes, les océans, l’air, les sols, la terre et les générations futures ne peuvent s’exprimer dans cette Marée Populaire, c’est à nous de nous mobiliser, c’est à nous de le faire.

Pour pouvoir agir pour le climat, pour la nature, pour les droits du vivant, la justice et l’égalite avant qu’il ne soit trop tard, mobilisons-nous !

Kit militant

]]> http://paris_old.eelv.fr/est-ce-le-bon-moment-pour-se-mettre-au-velo-a-paris/ Thu, 24 May 2018 07:41:48 +0000 http://paris.eelv.fr/?p=11684 Le cycle sur la mobilité proposé par Europe Ecologie Paris s'achève avec une table ronde : « Est-ce le bon moment pour se mettre au vélo à Paris », le 7 juin à 19h. ...]]>

Le cycle sur la mobilité proposé par Europe Ecologie Paris s’achève avec une table ronde : « Est-ce le bon moment pour se mettre au vélo à Paris », le 7 juin à 19h.

Avec
– Christophe Nadjovski, adjoint à la Maire de Paris aux transports
– Un.e représentant.e de Paris en Selle,
– Carolina Martinez-Tabares, chercheuse à l’IFSTTAR (l’institut français des sciences et technologies des transports, de l’aménagement et des réseaux) ayant réalisé sa thèse sur les motivations au choix du vélo comme mode de déplacement.

La table ronde « Quelle mobilité pour quels déplacements » intervient dans le cadre du cycle sur les mobilités organisées par Europe Ecologie les Verts Paris le jeudi 31 mai au local EELV à 19h30.

En présence de Jacqueline Lorthiois, urbaniste, socio-économiste;

Événement Facebook

Europe Ecologie les Verts Paris vous propose un cycle de tables rondes sur la mobilité. Rendez-vous jeudi 24 mai à 19h30 pour la première d’entre elles :  La gratuité des transports en commun à Paris : utopie ou mesure sociale et écologique forte ?

Compiègne, Dunkerque, Niort ou Châteauroux, elles sont aujourd’hui plus d’une trentaine de villes en France à avoir décidé de ne plus faire peser le coût des transports sur l’usager. Si la gratuité permet de rendre plus accessible les transports en commun aux populations les plus modestes, l’incertitude règne quant au financement d’un tel modèle. Est-il économiquement viable ? Peut-il être généralisé aux grandes villes ? Plus généralement, qui doit payer les transports en commun ?
Au-delà des questions financières, le débat sur la gratuité des transports en commun permet de mettre en lumière une mesure sociale ET écologique car elle encourage un report modal moins congestionnant et moins polluant que l’automobile utilisée individuellement. Reste à déterminer si et dans quelle mesure la gratuité permettrait d’inciter les Parisiens et les Parisiennes à privilégier les transports en commun…!

En présence de:

– David Belliard, Président du Groupe Ecologiste de Paris
– Pierre Serne, conseiller régional d’IDF, administrateur à Ile-de-France Mobilités
– Franck Dricot, associé d’Iter, coopérative de conseils en mobilité durable, transport et déplacement

Evenement Facebook

Depuis quelques semaines, plusieurs campus universitaires sont bloqués ou perturbés (Tolbiac, Paris, Nanterre, Rennes, Montpellier Toulouse…), suscitant un écho médiatique certain et l’incompréhension du gouvernement, qualifiant les étudiants ainsi que les enseignants en lutte « d’agitateurs professionnels ».