Cela peut s’expliquer, au-delà des disponibilités personnelles par la démographie militante, l’enjeu financier, des propositions restées sans suite, une agitation médiatique qui se focalise sur des divergences entre personnalités nationales et brouille quelque peu la visibilité de l’écologie politique à l’échelon local ainsi qu’une certaine fébrilité militante… fébrilité qui paralyse quelque peu nos actions depuis les attentats de janvier dernier, et fébrilité que l’élan « Nous sommes tous Charlie » n’a pas tout à fait su faire refluer.

La politique n’est pas chose facile, chacun en conviendra. Nous n’essayons pas de trouver de fausses justifications à ce qui peut s’apparenter à une « carence » auprès des électrices et électeurs qui expriment, par leur vote, le souhait d’une société prônant le mieux-vivre ensemble, écologiquement et socialement plus juste. Nous voulons juste dire (sans se cacher derrière notre petit doigt mais sans se recouvrir de cendres non plus), le plus humblement possible et avec une totale sincérité : nous aurions voulu en être, nous n’y sommes pas parvenus, et nous en sommes désolés.