Wazemmes – Europe Ecologie Les Verts – Lille https://lille_old.eelv.fr L'écologie Politique au service des citoyens Sun, 16 Jun 2019 17:58:55 +0200 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=4.9.10 DécouVerte Lille Sud, une évocation de l’urbanisme des années 30 à nos jours https://lille_old.eelv.fr/2017/10/decouverte-lille-sud-une-evocation-de-lurbanisme-des-annees-30-a-nos-jours/ https://lille_old.eelv.fr/2017/10/decouverte-lille-sud-une-evocation-de-lurbanisme-des-annees-30-a-nos-jours/#comments Wed, 18 Oct 2017 06:19:07 +0000 http://lille.eelv.fr/?p=8854 Rendez-vous au métro CHU Eurasanté pour une découVerte à travers Lille Sud, du sud au nord, avec une balade un peu plus longue que d'habitude (4,2 km), toujours guidée par Dominique Plancke. La température est tout à fait estivale. ...]]>

Rendez-vous au métro CHU Eurasanté pour une découVerte à travers Lille Sud, du sud au nord, avec une balade un peu plus longue que d’habitude (4,2 km), toujours guidée par Dominique Plancke. La température est tout à fait estivale.

Ici, avant le 20 ème siècle, nous somme sur l’ancien territoire d’Esquermes, et sur les cartes n’apparaissent que quelques grands axes vers le sud de Lille mais aussi le hameau du Chou, rue de l’Arbrisseau. Ce n’est qu’à partir de 1864 avec l’ouverture du Cimetière du Sud (qui remplace ceux de Wazemmes et d’Esquermes), qu’on assiste à un début d’urbanisation entre les fortifications, qui seront arasées entre les deux guerres mondiales, et le cimetière (avec l’installation de marbriers et d’horticulteurs), puis à la construction de la cité des fleurs autour de l’église du Coeur Immaculé de Marie rue du Transvaal (reconstruite après la 2ème guerre).

A l’est du quartier, c’est l’usine Tudor installée depuis 1880 à Faches-Thumesnil qui traverse la rue et s’installe rue du Faubourg d’Arras en 1921. Elle y est toujours et y fabrique toujours des batteries, même si elle a pris ensuite le nom de Ceac puis d’Exide.

Les premiers HBM

Entre les deux guerres, la Ville de Lille engage de 1931 à 1934 un programme d’HBM (Habitations à Bon Marché, ancêtres des HLM) avec les HBM du Faubourg des Postes, qui donne sur la rue du Faubourg des Postes et le groupe des 400 maisons qui lui s’accroche à la rue du Faubourg d’Arras. Mais il n’y a pas de liaisons entre les deux. Le reste ce sont des champs, des catiches pour l’exploitation de la craie, qui accuillent ensuite des champignonnières, et quelques entreprises s’installent le long des grands axes et le long de la voie ferrée au nord du quartier. Les années 30 voient aussi le début de la construction de la Cité hospitalière, qui sera interrompue par la deuxième guerre mondiale et ne s’achèvera qu’au début des années 50. Ce secteur sud de Lille (Lille, Loos, Haubourdin) est aussi une zone de combats intenses du 25 au 31 mai 40, c’est la bataille de Lille qui retardera l’avancée des troupes allemandes vers la côte et permettra sans doute le relatif succès de l’opération Dynamo.

Des bidonvilles de l’après guerre aux grands ensembles

Les conditions de logement à Lille à la fin de la seconde guerre mondiale sont exécrables : 1904 immeubles ont été détruits par le conflit et la moitié du parc immobilier existant ne possède ni eau ni électricité. Avec la croissance démographique taudis et bidonvilles s’agglutinent aux portes de Lille sur l’emplacement des anciennes fortifications. Il faut attendre l’élection d’Augustin Laurent en 1955 pour qu’un vaste programme de logements soit établi sur la base du plan directeur d’aménagement de Lille conçu par Théodore Leveau en 1950 (qui reprend en partie le plan d’agrandissement imaginé en 1931 par Emile Dubuisson).
7000 logements sont construits entre 1955 et 1971. Avec les anciennes fortifications, le sud de Lille est le premier concerné et devient un territoire d’immeubles bâtis selon les principes de l’architecture moderne. S’alignent alors, plantés au sein d’espaces verts de médiocre qualité des immeubles, avec des parkings, mais sans trottoirs, et sans liens entre eux.

La rue des Mésanges

Cet engagement lillois pour la construction de logements répond aussi au véritable choc psychologique intervenu au niveau national en 1954 : le terrible hiver et l’action de l’abbé Pierre engagent le gouvernement à lancer une politique de logement volontariste. Un programme de « Logements économiques de première nécessité » (LEPN) est lancé en juillet 1955 : il s’agit de petites cités d’urgence sous la forme de pavillons en bandes, comme ceux de la rue des Mésanges à Lille Sud (ou la cité des tabacs dans le Vieux-Lille ou le Petit-Maroc à Fives). Mais la plupart de ces réalisations précaires sont de qualité extrêmement médiocres et se transforment en taudis insalubres dès l’année suivante. La priorité est donnée alors résolument à l’habitat collectif de grande taille et à la préfabrication en béton, comme seule solution au manque de logements en France.

La moitié des maisons de la petite rue des Mésanges, en impasse, est aujourd’hui murée. La collectivité préempte en effet les maisons au fur et à mesure qu’elles sont en vente. Récemment l’élu du quartier a confirmé que le mouvement allait se poursuivre mais qu’aucune expropriation n’était envisagée.

L’école Briand-Buisson a été récemment complètement rénovée et transformée. Dans un édifice monumental construit par l’architecte Gaston Secq en 1938, elle accueillait les enfants des groupes HBM récemment construits au Faubourg des Postes.

Dans le prolongement de l’école, la piscine Plein Sud, à la jolie façade en bois et métal conçue par le cabinet Béal et Blanckaert a remplacé la piscine tournesol de Lille Sud construite dans les années 70 rue François Coppée.

Jardin botanique et potager solidaire

Ce jardin, qui s’étend sur deux hectares dans l’enceinte de la Faculté de Pharmacie, fut créé en 1970, à l’initiative des laboratoires de Pharmacognosie et de Botanique. Il est composé d’une serre très riche en plantes de différentes régions tropicales et de 22 plates-bandes formant une « école de botanique » destinée aux étudiants, aux pharmaciens, aux médecins et au grand public.

Le potager de la Faculté de Pharmacie a ouvert ses portes en septembre à l’occasion des Journées du Patrimoine pour découvrir ce tout jeune jardin, conçu par le paysagiste Yann Lafolie, débuté il y a un an à l’initiative des étudiants en partenariat avec l’Atelier Solidaire. 120 variétés de plantes comestibles y poussent sans recours à la chimie de synthèse dont une collection de 60 variétés de tomates du monde entier et de nombreuses variétés régionales de choux, laitues, pommes de terres… Un exemple de permaculture urbaine pour tou-te-s les lillois-es. (Toute l’année, des ateliers de jardinage bio et de permaculture sont par ailleurs ouverts à tou-te-s le jeudi à 14h.)

En traversant la rue, nous entrons sur le territoire de la commune de Loos. Au 112 chemin des Postes, MSL (Médecins Solidarité Lille) a pour but de soigner toute personne ayant des difficultés financières ou administratives d’accès aux soins. Pour cela MSL propose des entrevues avec des assistants sociaux, des consultations de médecine générale, de pédiatrie en lien avec Pédiatres du Monde, des soins dentaires, des soins infirmiers, le tout gratuitement. Son action s’arrête à la porte de l’hospitalisation.

Rue Jules Vallès et rue André Gide : la Croisette symbole des grands ensembles des années 70

De 1953 à 1979, l’OPHLM de Lille dirigea une opération de grande ambition pour urbaniser les terrains entre le cimetière du sud et la commune de Loos. La résidence Léo Lagrange en 1969, les tours Loti et Péguy en 71 et enfin l’opération Gide Vallès avec 482 logements en 1971-72. Une urbanisation caricaturale des grands ensembles des années 60-70 avec des tours posées au milieu de parkings et de pelouses pelées, sans maillage urbain (3 tours sont situées rue André Gide à Lille et la quatrième rue Jules Vallès à Loos, ce que rend l’accès compliqué), et avec des services publics insuffisants. L’opération La Croisette prévoyait un centre commercial, une poste, une crèche et une école primaire. La crèche et l’école ont été construites, pas les commerces. L’organisation urbaine est incohérente, en 1973 l’opération est arrêtée, inachevée.

Le Grand Projet Urbain (GPU)

A partir des années 2000 de nombreuses études et projets sont lancés pour donner enfin un caractère urbain au quartier et désenclaver les résidences. Cela a abouti avec le Grand Projet Urbain à la création d’un nouveau réseau de rues : cinq nouvelles voies créées, la rue Jules Vallès totalement redessinée. L’axe Cannes-Wagner est aussi totalement réaménagé avec trottoirs plantées et voies cyclables.

Les travaux de résidentialisation ont permis de redonner un cadre et des limites aux espaces extérieurs associés à chacun des immeubles et de mieux séparer les espaces publics des espaces privés. Les parkings de chaque résidence sont aujourd’hui plus clairement définis et n’empiètent plus sur les espaces publics et les jardins.

Les espaces publics qui se résumaient à des pelouses sans qualité ont été repensés comme des espaces mieux définis , qui mettent en valeur le patrimoine végétal, avec des promenades comme celle avec les jets d’eau qui longe la rue Jules Vallès, des espaces de jeux, le jardin des cultures, etc..

Le GPU s’est aussi attaché à la réhabilitation des logements. Lors des concertations et diagnostics marchants, les habitants avaient souligné la vétusté des immeubles et la nécessité de prévoir des travaux notamment le ravalement de façade avec l’amélioration des isolations. Sur l’immeuble Léo Lagrange seront plus importants : la partie centrale de l’immeuble sera démolie tandis que les deux extrémités seront conservées. Cela s’est traduit par une opération de grande ampleur avec la démolition dans la patrimoine LMH de 200 logements, la réhabilitation de 1 396 logements (résidences Sylvère Verhulst, Porte du Sud, Epi de Soil, Gide Vallès, La Fontaine, Léo Lagrange et Pierre Loti) et la résidentialisation de 2 403 logements sur (Porte du Sud, Péguy, Sylvère Verhulst, Briqueterie, Epi de Soil, Pierre Loti, Léo Lagrange, Colette, Balzac, Michelet, Faubourg d’Arras et Gide Vallès).

Le jardin des cultures

Lise Daleux, adjointe au Maire EELV, en charge de la nature en ville nous présente ce jardin créé en 2013 qui a pris la place de pelouses informe. Il regroupe des espaces communs où interviennent plusieurs associations (Entreliane, Des Jardins et des Hommes ), et des parcelles individuelles de cultures potagères. Le tout est parfaitement respecté et entretenu depuis 4 ans.

Par la rue Madeleine Brès, qui fut la première femme médecin, le groupe rejoint la rue Wagner.

L’école Wagner complètement rénovée a été inaugurée le 1er septembre 2016 : les travaux, à hauteur de 13 millions d’euros, ont permis d’adapter les locaux aux enfants, de doter le bâtiment d’équipements numériques et d’y construire une salle de motricité et une serre spectaculaire.

La résidence de la Briqueterie : une réponse ratée aux échecs des grands ensembles.

La résidence de la Briqueterie représente une évolution de la construction des logements sociaux dans le quartier. Largement inspirée de l’expérience de l’Alma Gare à Roubaix, elle privilégie les circulations intérieures pour ses 203 logements avec le chemin des broutteux, des coursives, des arcades et un kiosque à musique. A peine achevée en 1983, elle se heurte à la réalité sociale du moment et au développement du trafic de drogue dans le quartier. Elle a aussi été pénalisée par son absence d’accroche au tissu urbain et a finalement fait l’objet dans le cadre du Grand Projet Urbain d’une profonde transformation par LMH ces dernières années.

Nous traversons le petit parc de la rue Pape-Carpantier pour rejoindre la rue de l’Asie.

Devant l’entrée du Cimetière du Sud ouvert en 1864 et qui s’étend maintenant sur 33 hectares, Lise Daleux nous explique la politique de la Ville pour supprimer l’utilisation des herbicides au glyphosate dans les jardins lillois. Dans les cimetières, leur utilisation a été progressivement réduite de 90%. Il a fallu faire œuvre de pédagogie et composer avec les réactions des visiteurs : « ça fait sale ». Les allées s’enherbent petit à petit.

Le plomb des batteries qui empoisonne le quartier

Depuis 1920 toute cette partie de Lille Sud est gravement contaminée par une pollution industrielle au plomb, due à l’entreprise TUDOR, devenue CEAC, puis Exide Technologies, qui y fabrique des batteries. Presqu’un siècle de pollution a complètement imprégné les sols alentour, au point qu’il est interdit d’y cultiver des légumes. Et les pollutions atmosphériques sont encore présentes, comme le démontre les études d’ATMO.

200 personnes travaillent encore dans cette usine qui a failli fermer il y a quelques années. Mais malgré les contraintes imposées par la préfecture à l’exploitant, on peut se demander si cette production industrielle est vraiment compatible avec les centaines de logements qui ont été construits à proximité, rue de l’Europe par exemple, ou avec l’école rue Victor Tilmant.

15 h 55 : Le Grand Sud

Le Parc Grand Sud a reçu en 2016 une victoire de bronze lors des Victoires du paysage. Il a été décrit par le jury comme «un écrin végétal qui valorise un quartier tout en favorisant le développement de la biodiversité». Nous grimpons sur le belvédère situé sur le toit de la salle du Grand Sud. La vue est ici assez étonnante sur l’ancien îlot des Fleuves (où se dressaient les « Biscottes ») et l’usine Exide, mais on peut aussi y découvrir le beffroi du siège de la région, la tour de Mons, le stade Pierre Mauroy ou l’église de Wazemmes. Etroit et tout en longueur le parc incite à la promenade et la découverte avec, ses massifs colorés, ses buttes et ses ambiances différentes.

Le Grand Sud offre 3800m² d’espaces utilisables pour le public, déclinés en 8 zones d’activités. Conçu par le cabinet d’architectes Lacaton et Vassal, ce bâtiment transparent inauguré en octobre 2013 propose des espaces modulables, dont une salle pouvant accueillir 600 personnes assises. Avec sa toiture jardin intégrée au parc, ses murs végétalisés, sa pompe à chaleur bi-énergie.

Rue Marguerite Duras, de nouvelles résidences ont remplacé le groupe Million ou Lopofa, des barres de logements de masse construites en 1957 avec les nouveaux procédés industrialisés de construction. Les 100 logements avaient permis alors de reloger les habitants de la cité d’urgence du sentier Jeanne Hachette (à l’emplacement du périphérique sud actuel).

Toute en longueur, la nouvelle place de la Méditerranée que les participants à la DécouVerte jugent trop minérale sera bordée de part et d’autre par de nouveaux programmes de logements réalisés par BPD Marignan, SIA et Escaut Habitat. Les rez-de-chaussée de ces nouvelles résidences doivent accueillir des commerces ainsi que des logements d’artistes. Dans le prolongement de la place, le mur du cimetière du Sud a été ouvert sur une largeur de 15 mètres « afin de proposer une perspective sur le cimetière militaire allemand de la Première guerre mondiale », mais pour l’instant l’horizon est bouché ! . La place est longée par deux rues est-ouest qui permettent de relier enfin la rue du faubourg des Postes à la rue du faubourg d’Arras.

La requalification du groupe Balzac Colette

L’ANRU a permis en 2012-2013 la requalification du site et résidentialisation des 434 logements de cette résidence construite en 1961. Cela a consisté en la récupération et le stockage des eaux pluviales, la végétalisation de la tour Balzac, la création de clôtures et de contrôles d’accès des voitures, la création d’abris à vélos et de locaux containers.

La concertation à la lilloise, c’est parfois une caricature !

Rue Baudin et rue Simons, de nombreuses maisons sont aujourd’hui murées. Ces rues témoins de l’urbanisation du quartier à la fin du 19 ème siècle et où a été ouvert un jardin partagé sont soumises à une opération d’urbanisme qui s’étendra sur 3 hectares. La concertation avec les habitants menée sur ce projet en 2015 a été caricaturale.

Lillenium, un projet archaïque qui survit sous perfusion de financements publics

Sur le Pont, face à l’Hôtel de Police, un grand trou s’est creusé depuis cet été dans l’argile et la craie. Depuis septembre 2012, tous les 6 mois environ, Vicity, le promoteur de ce centre commercial, annonçait le début imminent des travaux à Lille sud. En août 2017, des travaux de terrassement ont donc finalement débuté. Mais malgré l’apport massif de fonds publics via la Caisse des Dépôts et l’Agence Nationale pour la Rénovation Urbaine on nous dit que le montage financier n’est toujours pas bouclé. Pour EELV, ce projet conçu il y a plus de 10 ans maintenant est dépassé, totalement anachronique et ne répondra pas aux besoins actuels des consommateurs. Depuis 6 ans le tissu commercial du quartier continue malheureusement de pérécliter en grande partie à cause de l’annonce de l’arrivée d’un mastodonte commercial qui ne permettra pas au commerce indépendant de survivre à proximité. Dans un marché en contraction, cet hypermarché et sa galerie vont d’ailleurs aussi concurrencer leurs homologues situés à Lomme ou à Wattignies. EELV continue à dénoncer aussi un projet qui nécessite des aménagements qui renforcent la place de l’automobile dans un quartier déjà saturé. Pour EELV il est encore temps de tourner la page d’un modèle d’urbanisme et de consommation daté du 20ème siècle et de réfléchir avec les lillois et les lilloises à une autre destination pour cette friche.

Prochaine DécouVerte samedi 16 décembre à 14 h 30

Pour en savoir plus :

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Photos de Marc Santré

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[RV] DécouVerte de Lille Sud avec EELV samedi 14 octobre 🗓 🗺 https://lille_old.eelv.fr/2017/10/decouverte-eelv-lille-sud-samedi-14-octobre/ Mon, 09 Oct 2017 04:34:27 +0000 http://lille.eelv.fr/?p=8852 Tous les deux mois le groupe Europe Ecologie Les Verts de Lille propose une DécouVerte, visite guidée avec un regard écolo d'un quartier de la ville. ...]]>

Tous les deux mois le groupe Europe Ecologie Les Verts de Lille propose une DécouVerte, visite guidée avec un regard écolo d’un quartier de la ville.

Samedi 14 octobre la visite sera consacrée à Lille Sud. Au fil des rues, elle permettra de retracer l’évolution de l’urbanisme dans ce quartier, des années 1950 à aujourd’hui, des grands ensembles isolés au milieu de parkings des années 60 et 70 au remaillage actuel. Des limites de Loos à la Porte des Postes, la balade traversera du sud au nord un quartier encore en pleine transformation, avec de belles réussites, comme le jardin des cultures, mais aussi encore beaucoup d’interrogations sur la vie sociale du quartier.

Rendez-vous à 14 h 30 au métro CHU-Eurasanté. La fin de la visite est prévue à 16 h 30 au métro Porte des Poste

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[RV] DécouVerte d’Euralille avec EELV le 12 août 🗓 🗺 https://lille_old.eelv.fr/2017/08/rv-decouverte-deuralille-avec-eelv-le-12-aout/ Sun, 06 Aug 2017 06:39:45 +0000 http://lille.eelv.fr/?p=8817 Tous les deux mois, le groupe Europe Ecologie les Verts de Lille propose une DécouVerte, visite guidée avec un regard écolo d'un quartier de la ville. ...]]>

Tous les deux mois, le groupe Europe Ecologie les Verts de Lille propose une DécouVerte, visite guidée avec un regard écolo d’un quartier de la ville.

La DécouVerte de la mi-août est traditionnellement consacrée au quartier Euralille et à ses développements.

Samedi 12 août, de la Porte de Valenciennes à Lille Flandres, la balade nous permettra de constater l’évolution du quartier depuis un an avec la concrétisation des projets du nouveau Rectorat, d’Ekla et de Swam, d’évoquer l’avenir de la friche St Sauveur et le projet de l’Agence du médicament, mais aussi de découvrir que de nombreuses personnes habitent dans des conditions très précaires dans les interstices de la ville.

Le rdv est à 14 h 30 au métro Porte de Valenciennes. Fin de la visite à 16 h 30 à Lille Flandres.

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DécouVerte autour du cœur historique de Wazemmes https://lille_old.eelv.fr/2017/06/decouverte-autour-du-coeur-historique-de-wazemmes/ Tue, 13 Jun 2017 14:52:24 +0000 http://lille.eelv.fr/?p=8799 Une cinquantaine de personnes ont répondu ce samedi 10 juin 2017, à la veille du premier tour des législatives à l'invitation d'EELV Lille pour aller à la DécouVerte de Wazemmes et se regroupent autour de Dominique Plancke à la sortie du métro Gambetta, sur le Square Denis Cacheux. ...]]>

Une cinquantaine de personnes ont répondu ce samedi 10 juin 2017, à la veille du premier tour des législatives à l’invitation d’EELV Lille pour aller à la DécouVerte de Wazemmes et se regroupent autour de Dominique Plancke à la sortie du métro Gambetta, sur le Square Denis Cacheux.

C’est l’emplacement de l’ancienne église de Wazemmes construite en 1824, pour remplacer celle démolie à la Révolution. Après la construction de St Pierre St Paul 30 ans plus tard elle est désaffectée et devient l’école Marie Pape Carpantier, accueille un temps des salles de réunion et un temple protestant, avant sa démolition en 1972, avant la construction de la station de métro. Un marché était installé devant l’église, d’où la rue du Marché a tiré son nom.

Wazemmes ce n’est pas que les Halles et le marché !

Pour la plupart des lillois aujourd’hui Wazemmes se résume à la rue Gambetta, aux Halles et à la Place de la Nouvelle Aventure avec son marché. Mais le centre de Wazemmes n’a pas toujours été là. Jusqu’au 19 ème siècle, il s’organisait autour de l’actuelle Place Philippe de Girard. Notre DécouVerte d’aujourd’hui mènera nos pas dans cette partie du quartier entre rue Gambetta et rue Nationale, de part et d’autre de la rue des Stations qui jusqu’à la fin du 20 ème siècle accueillait encore de nombreux bâtiments industriels, aujourd’hui tous remplacées par des résidences.

Nous sommes accompagnés par Mme Quenelle, du Club des Ambassadeurs de Wazemmes qui organise régulièrement des visites du quartier et des expositions (tous les 3èmes dimanches du moi dans les Halles de Wazemmes) et par Monsieur Jean Caniot, historien, qui a notamment publié deux ouvrage sur les canaux de Lille, dont celui des Stations dont nous allons beaucoup parler aujourd’hui.

Nous nous engageons dans la rue de Flandre où un supermarché a pris la place du cercle St Louis et de son cinéma (Wazemmes a compté jusqu’à 7 salles de cinéma) et d’une cité qui allait jusqu’à la rue Gambetta pour aller rue Mourmant (qui porte le nom du dernier Maire de Wazemmes avant l’absorption par Lille, en 1858). Il y reste la façade d’un des deux cinémas de la rue, le Splendid et le Vogue.
La DécouVerte d’aujourd’hui ne s’intéressera pas à la rue Gambetta, ancienne rue du Faubourg Notre Dame, sur laquelle il y aura trop à dire, nous y reviendrons une prochaine fois. Presqu’en face s’ouvre la rue Meurein, avec les anciens bureaux du CNFPT, qui sont toujours à vendre depuis son déménagement il y a trois ans rue de Bavay, près de la Porte de Valenciennes. En face, l’impasse Couvain, qui ressemble à une cité classique, mais qui donne sur les pavillons Degoul, havre de paix inattendu à quelques dizaines de mètres de la très passante rue Gambetta.

 

A gauche en biais, la Rue Sainte Barbe, du nom d’un Cabaret, est la trace d’un ancien chemin de Wazemmes, élargi en 1858, avec là aussi une étonnante maisonnette rescapée.

Le Canal des Stations

La rue des Stations, ancienne rue des stations Notre Dame, a été créée en 1863 par la réunion de plusieurs voies anciennes, qui longeaient le canal des stations creusé de 1565 à 1567, à partir d’une dérivation du Fourchon ou Arbonnoise, rivière qui était un des bras de la Deûle, afin d’accroître le volume des eaux dans les fortifications. Les Stations sont les étapes des pèlerinages, nous sommes ici sur l’itinéraire des pèlerinages de Lille, depuis le couvent des Jésuites (l’actuelle Préfecture rue Jean Sans Peur), vers les chapelles N. D. de Réconciliation à Esquermes et N.D. de Grâce à Loos. Sept reposoirs permettaient ainsi aux pèlerins de prier et de se reposer. Le 2 novembre 1949, des plaques carrées, conçues par les moines de l’Abbaye de Wisques, et fabriquées par un mosaïstes Lillois, rappelant ce pèlerinage furent apposées sur les façades des maisons aux endroits approximatifs des 7 arrêts des pèlerins (photo). Le Canal de 1800mètres de long a été couvert en 1883. Les eaux pures qui en faisait du chemin qui le longeait une promenade appréciée au début du 19ème avaient été polluées par les nombreuses industries qui s’étaient installées de part et d’autre du Canal.

Aujourd’hui la rue est bordée d’immeubles d’habitation, en majorité de la fin du 19ème et du début du 20ème siècle. Du côté impair il reste quelques maison plus anciennes comme la petite maison qui fait l’angle avec la rue Charles Quint . Et depuis les années 1960, les grandes emprises industrielles ont été remplacées par de grandes résidences.

C’est le cas face à nous, entre les rues Meurein et Catel-Béghin : une fabrique de courroies qui était devenue ensuite une immense concession automobile Talbot puis SIMCA et aujourd’hui c’est une résidence à l’architecture banale, qui va jusqu’à la rue Nationale.

La rue Catel-Béghin (qui fut maire de Lille) est une ancienne rue de Wazemmes de 2,5 mètres de large connue en 1790, et qui s’est appelée rue de la petite allée en 1860. Face à la résidence se dressent de très belles maisons, souvent inspirées de l’art nouveau.

Sur la gauche, une petite maison suivante évoque un style néo-médiéval qui rappelle les maisons de ville du XVème siècle. Ce pastiche étonnant, est l’oeuvre de l’architecte Vilain qui y avait d’ailleurs installé son cabinet. La fenêtre du premier est plutôt de style renaissance, mais le tout est harmonieux.
La maison voisine est presqu’un hôtel particulier très impressionnant. La façade elle même est rythmée mais relativement sobre.

En revanche les éléments de décor sont extrêmement soignés avec les sgraffites au dessus de la porte (cheminée d’un côté, compas de l’autre) et au dessus des fenêtres du 1er étage un décor fleuri typiquement Art Nouveau. A noter aussi les vitraux et la sonnette en grès émaillé malheureusement défiguré par un bouton très contemporain. Des éléments qui rappellent ce que l’architecte belge Horta a réalisé à Bruxelles à la même époque.
Rue Nationale, la façade de l’école privée Thérèse d’Avila de l’autre côté de la rue (côté Vauban-Esquermes) rappelle l’importance des emprises foncières des écoles privées dans le quartier depuis le 19 ème siècle.
Rue du Port, Annick Lestienne, qui participe à la DécouVerte et qui habite la rue, nous présente l’initiative « Wazemmes Propre » lancée par une quinzaine d’habitants lassés de la saleté du quartier : crottes de chiens, dépôts de toutes sorts, restes de beuveries estudiantines…

Le cœur historique de Wazemmes

Nous arrivons sur la place Philippe de Girard créée en 1862. Elle ne paie pas de mine aujourd’hui avec son square un peu décaissé au centre . Mais cette Place et ses abords sont le vrai coeur historique de Wazemmes, un lieu chargé d’histoire, puisque depuis le XIe siècle il faisait partie de « l’enclave du Tournaisis » domaine de l’évêque de Tournai, qui était Seigneur de Wazemmes et qui y possédait un château entouré de jardins et de bois d’une ferme et d’un hôpital.
Ce fut ensuite l’emplacement de la Mairie de la commune de Wazemmes. Jusqu’à la révolution, on y trouvait l’église de Wazemmes et son cimetière qui débordait de l’autre côté de l’actuelle rue Nationale. On y trouvait aussi la Gendarmerie et on y trouve encore la Police Nationale. Ce n’est qu’après la révolution que le centre de la Commune de Wazemmes se déplaça vers l’actuelle place de la Nouvelle Aventure.
En 1865 le marché aux chevaux de Lille quitte son emplacement (là où il y a maintenant le Café Citoyen) pour s’installer sur la Place. Il accueille aussi un marché aux aux vaches laitières et aux fourrages. Le square Birwood, porte le nom du maréchal qui commandait les troupes anglaises qui libérèrent Lille le 17 octobre 1918.
A la fin du 19 ème siècle, la mairie de Wazemmes avait été remplacée par un gymnase (le Gymnase Central) qui donnait sur la rue du Port et sur la Place de Girard, là où a été construite une barre de logements dans les années 60.
Par la rue de la Gendarmerie ouverte en 1864 le long de l’Hôtel de gendarmerie de Wazemmes sous le nom de contour de l’écluse (du canal des stations), nous revenons rue des Stations.
Devant nous un beau bâtiment auquel il manque la toiture. C’est l’ancien couvent des Carmes Déchaux (c’est à dire déchaussés, c’est un ordre mendiant), qui s’étaient installés là en 1928 dans une ancienne école tenue par les Soeurs de la Ste Union qui en avaient été expulsées en 1902 .En 2013, les derniers frères quittent la rue des Stations pour la rue Royale. Le promoteur de Marcq-en-Barœul Sofim veut combiner réhabilitation et construction pour créer 50 logements entre la rue des Stations et la rue Jules-Lefebvre. Les 33 premiers, rassemblés dans un futur immeuble, contesté par certains riverains, sont en cours de commercialisation. L’opération comptera aussi des logements sociaux, quinze appartements loués par LMH.

Les industries disparues

Cette partie de la rue des Stations était presqu’entièrement bordée de bâtiments industriels jusqu’à la fin des années 1960. Il n’y a plus d’ouvriers dans les rues aujourd’hui dans ce qui est devenu un quartier résidentiel, avec seulement quelques bureaux. Les commerces sont rue Gambetta et rue Nationale.
A l’angle de la rue des Frères Vaillant on trouvait le tissage de toile Spriet-Bouchez
La grande résidence en retrait de la rue avec une petite supérette au rez de chaussée c’était la filature Faucheur Frères, lin au mouillé.
A l’angle de la rue Henri Loyer, c’était l’entreprise Crépel et Faucheur, confection. De la rue Loyer au boulevard Montebello et jusqu’à la place Cormontaigne s’étendaient les immenses locaux de la filature de coton Delebart-Mallet. Seuls les bureaux sont restés et abritent le C.A.U.E. et le Goethe-Institut.
En face, c’était la Filature de coton Henri Loyer entre les rue Deschodt et Corbet.
Au n° 143-145 c’étaient les épiceries en gros Waymel, derrière le n° 145 se trouvait une cour avec 4 maisons, rachetées par l’épicerie pour s’agrandir. De nos jours, après une très belle rénovation, ce lieu abrite la CFDT et plusieurs associations.

Les frontières

La rue Colbert marque la limite entre la circonscription législative 59-01 où Anne Mikolazjak représentait EELV et la circonscription 59-11 où Lise Daleux représentait EELV
La rue Henri Loyer et la rue Deschodt marquent quant à elles l’ancienne limite entre les deux communes de Wazemmes et Esquermes

En longeant la résidence Gambetta-Leclerc, qui a été la première à s’élever sur l’emprise d’une ancienne usine à la fin des années 50, nous prenons la rue Deschodt. Au numéro 5, malgré l’absence du concierge, notre groupe parvient à entrer dans la résidence La Savonnerie.

 

 

La savonnerie Steverlynck fondée en 1848, était sans doute le plus ancien établissement industriel encore en activité à Wazemmes en 2004, avant d’être délocalisée à Gondecourt en 2005. Après démolition des bâtiments, une résidence a été construite en 2009, « la Savonnerie » de 83 logements, répartis en 3 unités, l’une face à la rue Deschodt, une côté rue de Brigode, l’autre au centre avec des cours intérieures, jardins et parkings. La cheminée et une partie des murs de l’usine ont été conservées donnant un cachet étonnant à cette résidence, très agréable de l’avis de ses habitants.

Nous revenons par la rue Desmedt qui offre elle aussi de très belles maisons.

D’un côté de la petite rue Chateaubriand ouverte en 1844 s’élèvent de petites maisons ouvières (photo), et en face, une palissade protège un gros chantier de construction, le long de la rue de la Tranquillité.

 

 

Des centaines de nouveaux habitants attendus : la fin de la Tranquillité ?

Le lycée privé Louise-de-Marillac, institution de la rue Gambetta, a été vendu fin 2013 au promoteur Nacarat, qui y achève la construction des 82 logements d’un projet baptisé Covent Garden (!). Comme cela a déjà été fait Porte de Valenciennes et qui semble devenir une tendance ou une mode, nous pouvons voir 10 logements de la maison sur le toit. Cubes blancs posés sur le toit de l’immeuble, ces logements sont sans mitoyenneté et disposent d’une terrasse privative. L’opération compte 30% de logements sociaux, dont une partie est adaptée au vieillissement et au maintien à domicile des séniors (avec une labellisation Vivalib).

A ce projet est venu s’ajouter un autre, suite au déménagement de l’entreprise DEMCO spécialisée dans les aménagements de véhicules de type caravane, ambulance, etc. qui partie à Hallennes les Haubourdin en 2015. Le même promoteur, Nacarat, prévoit sur cette deuxième opération la construction d’une centaine de logements. On espère que la petite rue de la Tranquillité, qui est aujourd’hui fermée à cause du chantier sera bien rouverte aux piétons.

La question de la circulation et du stationnement de ces nouveaux habitants inquiète les actuels habitants du quartier, malgré la proximité des stations de métro Gambetta et Cormontaigne.

Certains s’inquiètent aussi de l’absence d’espaces publics et d’espaces verts dans cette partie du quartier.

La maison du Docteur rue d’Antin

Nouvelle halte devant le 32-32 bis rue d’Antin. La construction de cet immeuble dont la hauteur dénote dans la rangée débute en 1909 sur les plans de l’architecte Léonce Hainez (qui est aussi l’architecte du Sébasto et de l’Institut Pasteur) et s’achève en 1922 sous la direction d’Albert Giovannoni. La maison, commande d’un médecin, est entièrement terminée en 1931. La façade présente un décor éclectique assez classique, avec une frise en céramique. C’est surtout le rez de chaussée qui a justifié l’inscription de cette maison comme Monument Historique, à la demande de son propriétaire, avec son vestibule Art Nouveau, la salle d’attente néo-classique pour les activités médicales, un cabinet de chirurgie carrelé et un bureau de style Art Nouveau dont le plafond est une reprise de celui de l’ancien cabinet particulier du préfet du Nord à la préfecture de Lille. Côté jardin, toutes les pièces d’habitation sont magnifiques, avec un mélange de styles harmonieux, et un jardin d’hiver art nouveau.

Par la rue des stations nous repassons rue Colbert devant le grand bâtiment qui abrite les 1000 étudiants des classes prépa de HEI (après avoir abrité une salle de sports et même une piscine) pour rejoindre la rue Jules Lefebvre ancien professeur du lycée Faidherbe. C’est l’ancienne allée St Hubert de Wazemmes. Nous jetons un coup d’oeil sur l’arrière du Couvent des Carmes, dont les travaux ont repris récemment avec le démontage de la toiture et surtout la disparition du clocher qui avait été préservé jusqu’ici. Cela laisse mal augurer de la préservation du bâtiment
Par la rue Charles Quint (ancien chemin de l’évêque), nous rejoignons la rue du marché pour revenir à notre point de départ.
La visite s’achève à 16 h 30 au Métro Gambetta.
Prochaine DécouVerte le samedi 12 août, consacrée à Euralille.

Crédits photos : Julien Dubois, Marc Santré, Stéphanie Bocquet et Dominique Plancke

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[RV] DécouVerte de Wazemmes avec EELV samedi 10 juin 🗓 🗺 https://lille_old.eelv.fr/2017/06/rv-decouverte-wazemmes-lille-10-juin-eelv/ Fri, 02 Jun 2017 14:33:59 +0000 http://lille.eelv.fr/?p=8792 Tous les deux mois, le groupe EELV de Lille propose une DécouVerte, visite guidée avec un regard écolo d'un quartier de la ville. Samedi 10 juin, la balade sera consacrée à Wazemmes et plus précisément à sa partie la plus ancienne, entre les rues Gambetta et Nationale. ...]]>

Tous les deux mois, le groupe EELV de Lille propose une DécouVerte, visite guidée avec un regard écolo d’un quartier de la ville. Samedi 10 juin, la balade sera consacrée à Wazemmes et plus précisément à sa partie la plus ancienne, entre les rues Gambetta et Nationale.

Car Wazemmes, ça n’est pas que les Halles et la place du marché : au fil des rues nous évoquerons l’histoire rurale, industrielle et sociale de cette partie méconnue du quartier qui a pourtant abrité la résidence de l’évêque de Tournai, la première église et la première mairie de Wazemmes. Nous découvrirons aussi les mutations en cours, avec la construction de nouveaux logements et les questions posées par l’arrivée de nouveaux habitants.

Rendez-vous à 14 h 30 au métro Gambetta.
Fin de la visite à 16 h 30 au même endroit.

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DécouVerte : aux limites de Wazemmes, du village d’Esquermes et de Faubourg-de-Béthune https://lille_old.eelv.fr/2013/02/decouverte-aux-limites-de-wazemmes-du-village-desquermes-et-de-faubourg-de-bethune/ Sun, 10 Feb 2013 20:30:54 +0000 http://lille.eelv.fr/?p=7165 Comme tous les deux mois, le groupe EELV de Lille proposait la DécouVerte d'un quartier. Samedi 9 février 2013 nous avons déambulé aux limites de Wazemmes, du village d'Esquermes et de Faubourg-de-Béthune. ...]]>

Comme tous les deux mois, le groupe EELV de Lille proposait la DécouVerte d’un quartier. Samedi 9 février 2013 nous avons déambulé aux limites de Wazemmes, du village d’Esquermes et de Faubourg-de-Béthune.

En voici quelques bribes, et quelques images …

Départ de la station de métro Montebello, pour s’orienter rue Duhem, un double-sens cyclable (comme toutes les petites rues du secteur) jalonné sur le trottoir de photos d’anciens habitants de la rue.

A la lisière de Wazemmes et de l’ancien village d’Esquermes, des explications sur l’histoire de telle rue, de telle maison ou encore de telle institution (le 93, rue d’Esquermes) ; plus tard, entre Wazemmes et Faubourg de Béthune, un passage au Jardin des Sports, lien judicieux entre ces deux quartiers.

Plus loin, l’espace qui accueillera la future crèche de 70 places, les archives départementales, le Centre social, le château d’eau (à l’emplacement de l’ancien cimetière d’Esquermes) et nous voici au début de la très longue rue d’Iéna.

On y apprendra la différence entre une courée et une cité (de l’intérieur de cette dernière, on doit pouvoir voir la rue) et on la quittera au CGG (l’usine à gaz de Wazemmes, comme on disait).

Un arrêt aux pieds de la tour Charles SIX (du nom de cet ouvrier décédé lors de la construction de cette tour de 14 étages) pour saluer le sursaut citoyen des habitants qui ont réinvesti l’espace public et les parties communes de leur simple présence pour dissuader les trafics de drogue. Vigilance par défaut, car cette mobilisation n’a pas vocation à durer ; les pouvoirs publics doivent prendre le relais. Et une discussion avec un couple qui habite depuis un an dans la nouvelle résidence à l’angle de la rue Paul Lafargue et de la rue d’Arcole, et est très content d’être là malgré les difficultés du quartier.

 

Accéder à la Maison Folie de Wazemmes par la rue de Wagram qui a vocation à disparaître en partie pour l’aménagement d’u nouvel espace entre le Square et le terrain de proximité.

Avant dernier arrêt Place de la Nouvelle aventure, du côté Gambetta (non défigurée par le stationnement des voitures… Une très bonne nouvelle) pour dénoncer la bancarisation de cette partie de la rue Gambetta, et regretter que la ville ne se donne les moyens de réguler le marché immobilier commercial.

Et finir devant St Pierre St Paul sur la problématique du stationnement… pour un projet global de stationnement public et privé.

 

Le groupe EELV remercie les quelques 40 personnes qui ont partagé cette DécouVerte et donne rendez-vous le samedi 6 avril pour un nouveau regard écolo sur la ville.

 

à lire également ; l’article paru dans la Voix du Nord : Wazemmes conté et arpenté par Europe Ecologie Les Verts

 

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