Constituée en association depuis 1988, Innov Enfance est issue du mouvement parental. C’est dire leur expérience.

La Ville de Lille, dans le cadre de sa politique d’accueil du jeune enfant, apporte son soutien à cette structure depuis de nombreuses années comme d’ailleurs elle l’apporte à plusieurs autres associations dans le même registre de service. C’est ce qu’a relevé favorablement le rapport de la chambre sur la politique PE de la ville , Mme le Maire vient d’en parler.

Nous misons donc sur ce partenariat, pour proposer aux lillois un dispositif dynamique et adapté à leurs besoins.

A ce propos, la chambre précise dans son rapport qu Innov Enfance, porte à Lille une offre d’accueil complémentaire, en proposant un panel de solutions d’accueils diversifiées, à savoir :
– un mode de garde au domicile des parents, Domicil enfance, ouvert 7j/7 24h/24

C’est Une solution alternative qui permet de résoudre des situations particulières en cas d’enfants malades, de contrats intérimaires en horaires atypiques, ces possibilités viennent particulièrement en soutien aux parents élevant seuls leur enfant.

– Innov enfance c’est aussi un projet autour de la complémentarité des modes d’accueil, entre la crèche et l’accueil d’urgence « Domicil ‘Enfance  expérimentée à Digue Dondaines (20 places) l’une des crèches associative de SMP.

– Innov enfance, c’est encore une halte garderie  : les Lutins (10 places), à Moulins avec une priorité donnée à l’accueil de l’enfant porteur de handicap.

– Innov Enfance c’est enfin du multi accueil  comme la Luciole (22 places),  qui propose une offre diversifiée d’accueils réguliers, occasionnels, ou en urgence.

J’ajouterai à ce panel que récemment, Innov enfance s’est inscrite dans un projet autour de l’accueil des enfants des gens du voyage. Ce projet repose sur la préparation à l’entrée en école maternelle et à la levée des freins à l’insertion de femmes résidant sur les aires d’accueil, bénéficiant du RSA. Après 6 mois, l’action est un véritable succès avec plus de 15 familles concernées.

Pour terminer sur les actions d’innov, La chambre relève encore que chacune d’elles s’appuie sur des objectifs en direction des enfants (autour de l’éveil et de l’ouverture à la vie en collectivité) , mais aussi des parents (nombreuses activités menées en compagnie des parents, actions passerelles), et des professionnelles formées dans le cadre d’un plan pluri annuel.

Enfin, dans ce rapport où la ville de Lille est essentiellement concernée au titre de la subvention qu’elle verse à la structure. Nous notons une remarque sur le manque de précisions des critères d’évaluation des actions dans la convention que la ville a avec l’association.

A ce sujet nous pouvons dire qu’une nouvelle grille d’évaluation qualitative des actions a été établie dès 2012 et que cet outil a bénéficié d’un nouveau développement en 2013/2014. Il facilite la mise en œuvre de l’accompagnement de l’association, notamment sur le suivi financier et qualitatif des actions financées par la Ville.
Pour conclure , Mme le Maire, la Chambre a jugé correcte la gestion d’Innov enfance qui est aujourd’hui dans une situation financière satisfaisante. La Ville restera néanmoins attentive à son suivi dans le cadre de contrôles mis en place pour les Établissements d’Accueil du Jeune Enfant afin de garantir la bonne utilisation des fonds publics.

Je vous remercie.

Lise Daleux,

23ème ADJOINTE – Présidente du groupe des élu(e)s EELV.

Famille – Modes de garde – Parentalité – Aménagement des temps

La Ville s’engage aujourd’hui avec la CAF via le Contrat Enfance Jeunesse pour 2 ans ^[1]. Ce dispositif remplace le Contrat Enfance et a vocation à soutenir les territoires dans la mise en œuvre de réponses aux besoins des familles.
Nous y entrons par voie d’avenant concernant la tranche d’âge 0-3 ans pour ma délégation et les 3-6 pour la délégation actions éducatives de véronique Bacle.

Je tenais à vous donner un aperçu des actions lilloises de la Petite Enfance, concernées par ce contrat, et vous verrez qu’elles sont nombreuses.

Sur Lille, Lomme, Hellemmes, ce contrat s’applique aux projets suivants:

• 2 crèches sur les 9 municipales accueil collectif
• 2 crèches familiales municipales
• 5 Haltes garderies municipales
• 9 haltes garderies associatives dont 2 avec un projet spécifiques 2-3 ans
• 4 crèches associatives dont 2 parentales
• 7 multi-accueils associatifs
• 3 lieux d’accueil, parents enfants, (type Maison Verte)
• 2 crèches d’entreprise (quota de places réservées aux lillois)
• 1 lieu thérapeutique le fil d’Ariane)
• et tous le secteur des activités périscolaires et extrascolaires pour les 2-6 ans

Sur toutes ces actions, nous sommes au regret de constater un nouveau désengagement financier de l’Etat qui n’est pas qu’une formule consacrée du débat d’orientation budgétaire mais une réalité pénible dans la conduite de nos politiques publiques.

Soyons précis :

Pour faire fonctionner tous ces dispositifs, jusqu’à fin 2009, la CAF prenait en charge 63% du montant de la dépense nette de fonctionnement de la Ville, (environ 3.500.000 €/an). En 2010, ce qui change avec le passage au Contrat Enfance Jeunesse c’est le désengagement partiel ou total de l’état sur plusieurs actions jusqu’alors financées.

Considérant les aspects quantitatifs c’est à dire le nombre d’enfants accueillis, la prise en charge de la dépense par la CAF passe de 63% à 55% soit une baisse de 8% au terme de 8 années de dégressivité. Et considérant les actions qualitatives, elles ne seront, quant à elles, plus financées du tout au terme de la dégressivité.

Le Contrat Enfance Jeunesse met un frein à toute innovation et à tout développement de l’activité en direction de la qualité d’accueil des enfants et des familles. En guise d’exemple la ville de Lille a ouvert les derniers-nés des centres de la Petite Enfance : à Vauban, et Wazemmes. Eh bien le Contrat Enfance Jeunesse ne financera plus désormais ce type d’équipement dédié, dont l’ambition est aussi d’accompagner l’exercice de la parentalité, la socialisation, et d’être un outil de prévention précoce de la délinquance.

Face à cette réalité, la ville avait deux solutions :

• Ne pas s’engager à compenser le retrait de l’état et accepter de perdre en qualité d’accueil
• S’engager à maintenir l’existant dans une dégressivité compensée par la ville

Dans le cadre de nos engagements municipaux, mesdames, messieurs, nous n’avons pas hésité à faire l’effort financier qu’il convenait de faire pour garantir à tous nos concitoyens cette qualité d’accueil. Vous voudrez bien m’excuser de l’ inventaire à la Prévert qui va suivre, mais ce désengagement sévère doit être connu. En 2010 la ville a donc décidé de compenser ce désengagement pour les actions suivantes :

• la formation des professionnels (200 auxiliaires puéricultrices ont été formées)
• les animations des centres de la petite enfance, espaces dédiés à la famille et à la parentalité
• les postes de coordination et de « renfort » -pour pouvoir accueillir des enfants porteurs de handicap
• les actions en direction de l’accueil des familles,
• les aides au fonctionnement du pôle ressource du RAM
• les activités d’éveil, culturels autour de la musique, du livre, des rythmes, de la peinture, du mouvement…les activités de psychomotricité
• la garde d’urgence à domicile

et cette liste n’est pas exhaustive, seules les ludothèques, les lieux d’accueil enfants-parents conserveront une aide financière mais qui ne sera pas à la hauteur des coûts.

Je salue donc aujourd’hui le travail des services et celui de la Petite Enfance en particulier, qui a travaillé depuis des mois sans relâche pour négocier les moyens permettant de sauvegarder certaines activités en anticipant au mieux cette nouvelle donne. Signalons aussi que nos partenaires locaux jouent le jeu et essaient de trouver des solutions. A titre d’exemple, la CAF a accepté de s’engager sur ses fonds propres pour les lieux d’accueil enfants / parents.

Au final, mesdames, messieurs, chers collègues, la perte sèche pour la seul année 2010 est estimée à 170.765,70 € pour les 3 communes de Lille Lomme Hellemmes associées.

Monsieur le premier adjoint, la ville assume cet effort d’autant plus que la Petite Enfance est un domaine où l’engagement politique est fort pour ce mandat, à savoir :

• Créer 160 places en crèche municipale et 100 places en crèches et haltes-garderies associatives à Lille, 60 places municipales à Hellemmes et 40 places associatives à Lomme.
• Rénover certaines crèches municipales à Fives et Moulins
• Adapter l’accueil aux besoins et aux situations des parents et au rythme des enfants
• Soutenir les assistantes maternelles (multiplier les temps d’accueil collectifs pour les enfants, et la formation des assistantes maternelles)
• Promouvoir un parcours adapté entre l’accueil collectif et l’accueil chez une assistante maternelle en fonction des besoins, des âges et des rythmes des 0-3 ans
• Créer des passerelles entre les établissements d’accueil de la PE et les écoles maternelles afin de faciliter le passage d’un monde à l’autre.
• Etoffer les actions d’éveil éducatives et ludiques, avec l’appui d’intervenants extérieurs

Mesdames, messieurs, ces engagements nous mettent en responsabilité de moyens pour les lillois, et nous les assumerons malgré le désengagement de l’Etat, parce que nous misons sur l’avenir et que l’avenir se joue dans la qualité d’accueil de la Petite Enfance.

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Délibération 10/1067 – Contrat Enfance Jeunesse Lille Lomme Hellemmes – Avenant à la convention

Un nouveau Centre de la petite enfance a ouvert ses portes dans l’îlot Magenta Fombelle à Wazemmes, le 1er septembre dernier. Le 11 septembre, une fête de fin de chantier s’y est tenue, histoire de conclure une heureuse expérience menée dans les mois qui ont précédé l’ouverture.

Lise Daleux a de quoi être satisfaite : ce Centre de la petite enfance est le résultat d’une démarche triplement innovante, sur la participation des habitants, sur la qualité de l’accueil, sur l’exigence environnementale.

Pourquoi une fête de fin de chantier ?

Samedi 11 septembre, une fête de fin de chantier réunissait, entre autres, ceux qui avaient participé au comité de suivi des travaux de construction du centre de la petite enfance. Le comité de suivi avait fait ses preuves : autant le fêter !

Retour en arrière : en décembre 2009, Lise Daleux a demandé la mise en place de ce comité de suivi de chantier, au regard du contexte contraignant dans lequel il allait se dérouler.

Le Centre de la petite enfance venait s’implanter en pied d’immeuble, dans un espace resté vacant après le départ d’un commissariat. Une cour d’immeuble peu agréable allait donc se transformer. Mais dans cet espace resserré, les travaux allaient générer des nuisances : poussière, bruit, encombrement… Plutôt que faire subir passivement aux riverains une forte gêne durant des mois, Lise Daleux a souhaité susciter une médiation, qui permette aussi de repérer des problèmes non prévus.

Un comité éclectique a suivi les travaux

Le comité de suivi rassemblait le cabinet d’architecte, les services concernés de la ville, les entreprises de travaux, des agents de médiation, et une dizaine d’habitants des immeubles, parmi lesquels des membres actifs de la CLCV[Un local en rez-de-chaussé destiné aux activités de la CLCV était déplacé, du fait du réaménagement]].

Le comité s’est réuni sur place tous les 15 jours – le mercredi midi – dans le local déplacé et définitif de la CLCV. Lise Daleux a assisté à chacune de ces réunions. La forte implication des participants, et notamment d’agents de la ville, a conduit le comité à organiser des visites de chantier, et à publier une lettre régulière destinée aux habitants de l’immeuble.

Se voir souvent, dans un lieu simple et convivial… Rien de tel pour favoriser la confiance réciproque. Des solutions collectives ont émergé, comme le changement des fenêtres situées au dessus des travaux, ou sur l’heure de commencement du chantier.

Faire entrevoir le futur aspect de l’îlot, franchement amélioré, était un des objectifs. Faire connaitre ce qui allait suivre aidait, aussi, à faire évoluer des comportements peu civiques (comme de jeter des détritus dans cette cour jusqu’alors méprisée).

Un programme de qualité

Le Centre de la petite enfance s’intègre dans un plus large projet d'[ANRUsur Wazemmes et qui prévoit la « résidentialisation »[Résidentialisation : les espaces extérieurs des immeubles sont réaménagés afin d’en faciliter l’usage, de matérialiser les limites entre espaces publics et espaces privés et d’y accroître la sécurité (entrées d’immeuble, parkings, espaces verts, espaces de jeux, local poubelles…). Ainsi, chaque immeuble ou groupe d’immeubles appelé à constituer une « résidence » est entouré d’un espace de transition entre l’espace public, la rue, et les parties communes de l’immeuble. Voir : http://gpu.mairie-lille.fr/#/Wazemmes/]] des immeubles HLM Magenta Fombelle. Le centre participe donc à améliorer fortement l’espace semi public de l’ilôt, qui sera agrémenté d’un jardin. C’est peu dire que les habitants bénéficient maintenant d’une vue embellie.

La qualité de construction était un point fort pour un nouvel espace qui vient occuper des locaux existants en rez-de-chaussé, tout en faisant l’objet d’une extension. L’accent a été mis sur la qualité des matériaux, avec une présence importante du bois. Le confort acoustique a été un élément déterminant.

Bien entendu, la maîtrise de la consommation d’énergie a été prise en compte, avec un système qui permet de profiter du soleil l’hiver et d’atténuer les effets du rayonnement l’été, et avec un niveau de consommation de 50 [kWhep/m2/an(label Batiment basse consommation 2005) [Ce label BBC sera la future norme RT 2012 – La RT 2005 actuelle se fonde sur une consommation de 80 à 250 kWhep/m2/an]]).

Enfin, toute l’attention a été portée à la qualité de l’intérieur. Peintures écologiques et mobilier respectent une exigence environnementale sur la qualité de l’air et des composants. Lise Daleux avait fait adopter une délibération en conseil municipal le 10 mai, qui engage la ville à [commander pour les crèches des matériaux sains, répondant à des critères précis. Le Centre de la petite enfance de Wazemmes est le premier à bénéficier de cette démarche volontariste.

L’accueil innovant des 2-3 ans se poursuit

Enfin, la logique d’un Centre de la petite enfance est de réunir différentes activités autour de cet âge. Il ne s’agit donc pas seulement d’une crèche – avec la création de 25 places – mais d’un lieu diversifié, qui apporte aussi une aide aux aux parents, par exemple. La gestion de l’ensemble a été confiée à la Maison de quartier de Wazemmes.

Dans le même esprit, le lieu dispose d’espaces de loisirs ouverts les mercredis et pendant les vacances pour les 3-6 ans. Hors de ces périodes, une halte garderie accueillera en 2011 des enfants de 2-3 ans, pour leur permettre de se familiariser avec la collectivité et pour les préparer à entrer en école maternelle.

Ce n’est donc plus la crèche, ce n’est pas encore l’école, mais une passerelle vers l’école. Détail qui a toute son importance : on est loin des jardins d’éveil que veut mettre en place le gouvernement : ici, les conditions d’accueil sont les mêmes qu’en crèches (même taux et qualité d’encadrement), avec, en plus, un temps spécifique pour les plus de 2 ans. Cette expérimentation existe déjà à Fives, Moulins et Faubourg de Béthune.

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Ce tout nouveau Centre de la petite enfance est finalement emblématique d’une politique verte réussie ! Les habitants participent, les avancées écologiques sont manifestes, la démarche expérimentale est partagée. Tant mieux, car dans le domaine de la petite enfance, Lise Daleux a encore mille idées. A suivre donc…

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La petite enfance pour conclure cette rentrée éducative… C’est une belle image car, Madame le Maire, chers collègues, si c’était par la fin que tout commençait ?

L’accueil des 0-3 ans est bien au cœur de l’éducation. Ce qui se joue à ce moment là de la vie, engage, et pour longtemps. C’est donc en responsabilité que la ville vient d’ouvrir à  Wazemmes, un nouveau centre de la petite enfance qui offrira, à ce quartier qui en a besoin, 25 places supplémentaires pour accueillir les plus petits.

Nous avons veillé à  ce que cet espace dédié à  l’enfance et à la famille garantisse les meilleures conditions d’accueil et d’accompagnement des enfants et des parents. L’aménagement de l’espace a fait l’objet de tous les soins, jusque dans les détails : décors visuel, mobilier sain pour la qualité de l’air.

Conçu en pied d’immeuble, je tiens à  souligner que la réalisation de l’équipement a été accompagnée par des habitants de l’îlot Magenta Fombelle. Ils se sont engagés dans le suivi du chantier – intervenant à  bon escient dans les agencements et aménagements – et se sentent partis prenante de son avenir.

La gestion et l’animation de la structure ont quant à  elles été confiées au centre social de Wazemmes pour sa compétence et son ancrage dans le quartier.

Concernant le quartier de Wazemmes encore, j’aurais le plaisir de porter au vote de ce Conseil Municipal une délibération qui engage la création d’un nouvel équipement de 70 places rue des meuniers.

Enfin, nous travaillerons sur des actions qualitatives en direction des enfants de 2 ans et plus, pour les accompagner à  intégrer l’école maternelle dans de bonnes conditions, comme d’ailleurs cela se fait déjà à Moulins, à Fives et à Faubourg de Béthune. Il est important pour nous que les jeunes lillois abordent l’école en toute confiance.

Qu’on ne se méprenne pas : ces actions se différencient des jardins d’éveil proposés par le gouvernement. Elles ne se substituent pas à l’accueil des 2-3 ans en maternelle, vous l’aurez compris, mais au contraire visent à en faciliter l’accès.

Parlons-en de l’accès à la maternelle. Ceux qui en ont déjà  fait les frais le savent. Les parents ont de moins en moins le choix de scolariser leurs enfants quand ils le souhaitent et le jugent nécessaire, car les enfants de moins de trois ans ne sont plus comptabilisés dans les effectifs des classes.

Et ça c’est nouveau !

Cette mesure n’est pas neutre pour nous. Dans nos crèches, au printemps dernier, pour la première fois, nous avons été dans contraints de procéder à  plusieurs demandes de dérogation, pour l’accueil d’enfants de plus de 3 ans, dont les parents n’avaient pu obtenir qu’ils intègrent l’école maternelle à la rentrée de septembre, ni même à celle de janvier.

à‡a c’est nouveau aussi !

La ville n’a pas vocation à  compenser les fermetures de classes maternelles en construisant des crèches supplémentaires. Je rappelle qu’aujourd’hui les crèches sont conçues pour accompagner les touts petits jusque 3 ans maximum. Au delà , la structure n’est plus adaptée pour les besoins de l’enfant grandissant.

La déscolarisation en marche des 2-3 ans, vient désorganiser à  Lille l’accueil de qualité réservée à  cette tranche d’age, pourtant soigneusement élaborée au fil des ans par les professionnels de la petite enfance.

Les parents sont les acteurs principaux de l’éducation de leurs enfants et sont les co-constructeurs du PEG lillois. Ils doivent donc pouvoir avoir le choix de scolariser, ou pas, leur enfant.

C’est dans ce sens que nous nous mobilisons aujourd’hui, pour que l’accueil de la petite enfance dans l’éducation nationale comme dans les crèches, reste un service public.

Un service public garant de l’égalité des chances, de la réussite éducative de tous les lillois, dans la cohérence de notre programme éducatif global. Et je voudrais ici remercier les services de la ville et nos partenaires associatifs et institutionnels, qui y concourent avec sérieux et détermination.

Intervention de Lise Daleux lors du conseil municipal du 10 mai 2010, à  propos de plusieurs délibérations sur la Petite Enfance

Mme le Maire, Mesdames Messieurs, chers collègues

Le thème de l’accueil de la petite enfance fait l’actualité.

Des parents et des professionnels de la Petite Enfance se mobilisent depuis quelque temps contre un décret qui vise à  baisser le niveau de qualification d’une partie du personnel de crèches et, dans le même temps, à augmenter le nombre d’enfants accueillis dans les structures. Je voulais ce soir les assurer de notre soutien.

Parallèlement un certain nombre de débats sur la place de la femme dans la société française se sont tenus. Parmi les conclusions, on trouve que le développement d’un service public de la Petite Enfance est le premier outil à mettre en place afin d’assurer une meilleure égalité homme / femme, face notamment à  l’emploi.

Dans ce contexte, il est de notre responsabilité de renforcer ce service public, en dépit des régressions prévues par l’état. Ce soir, c’est avec un plaisir tout particulier que je soumets au vote du conseil 4 délibérations qui apportent un certain nombre d’avancées dans la politique municipale de la petite enfance, notamment en matière de création d’équipements et d’amélioration des conditions d’accueil.

[Rénovation à  Fives]

D’abord à Fives, des travaux de rénovation de la crèche municipale située square des mères vont démarrer. L ‘objectif est de la rendre plus fonctionnelle pour les utilisateurs et plus accessible, que ce soit pour les parents avec poussettes ou que pour les personnes en situation de handicap, conformément à  la mise en œuvre de la loi sur l’accessibilité portée à  Lille par Sylviane Delacroix. Un an de travaux seront nécessaires pendant lesquels la crèche sera fermée.

Aussi, pour que les enfants de la crèche encore inscrits en septembre ne soient pas perturbés dans leurs habitudes, nous avons prévu de maintenir l’accueil avec la même équipe de professionnels. Pour ce faire la ville a fait l’acquisition d’un bâtiment modulaire. Cet équipement en kit sera ensuite dressé rue du Long Pot sur l’ancien site du centre social mosaïque. Ainsi, nous offrirons à  la rentrée 2011 une capacité d’accueil supplémentaire de 25 places sur le territoire lillois.

[Prochain accueil à Wazemmes]

A Wazemmes, 25 places seront créées dés septembre 2010 via la création d’un équipement dédié à  la Petite Enfance et la famille, qui sera géré par le centre social de Wazemmes dans le cadre d’une convention de partenariat passée avec la ville.

Ce Centre de la Petite Enfance en cours de construction sera une composante de l’îlot Magenta Fombelle.

Dans ce contexte, en accord avec Walid Hanna et Maurice Thoré, j’ai tenu à ce que soit créé un comité de suivi de chantier composé de représentants d’habitants du site pour accompagner la phase travaux de l’équipement.

Cette instance qui regroupe habitants, techniciens et élus, se réunit depuis deux mois tous les 15 jours pour échanger des informations, exprimer des difficultés trouver des solutions et faire des propositions pendant la durée des travaux.

[Projet au Faubourg de Béthune]

Pour terminer sur les délibérations Petite Enfance, je vous annonce le lancement du projet de création d’une nouvelle crèche de 70 places à Faubourg de Béthune, soit 20 places supplémentaires par rapport à  l’équipement actuel. Nous lançons les concours aujourd’hui afin que ce projet puisse voir le jour en 2013.

Le nouveau bâtiment restera boulevard de Metz, à  proximité du futur jardin des sports, emplacement choisi à la fois pour son accessibilité et pour la qualité de l’environnement végétal.

[Un environnement sain]

Vous l’aurez compris, nous ne sacrifions pas l’objectif qualité à l’objectif quantité. J’en aurai pour preuve une autre délibération qui vise à acquérir du mobilier pour nos crèches. Pour ce faire, nous avons fixé un cahier des charges exigeant, dans lequel nous fixons des critères précis sur la nature des composants et leur provenance. Nous souhaitons en effet que les enfants évoluent dans un environnement encore plus sain et nous sommes particulièrement vigilants quant à  la qualité de l’air intérieur de nos équipements.

Voilà  Mme le Maire, Mesdames, Messieurs, à  travers ces 4 délibérations, je voulais montrer une fois de plus que la ville met tout en œuvre pour conduire un véritable service public de la Petite Enfance, en s’engageant à  mobiliser les moyens nécessaires pour garantir des places d’accueil de qualité.

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Délibérations :

– 10/433 – Acquisition de mobiliers et d’articles de puériculture pour les services municipaux de la Ville de Lille et de ses communes associées d’Hellemmes et de Lomme.

• 10/435– Gestion du Centre de la Petite Enfance Magenta Fombelle – Convention avec le Centre social – Maison de quartier de Wazemmes
• 10/436 – Création d’une structure multi accueil de la petite enfance dans le quartier du Faubourg de Béthune – Approbation de l’opération – Lancement de la consultation de maîtrise d’œuvre.
• 10/438 – Réhabilitation de la crèche de Fives – Lancement de la consultation de travaux – Autorisation de signature des marchés.

Digue Dondaines… la nouvelle crèche a ouvert ses portes à St Maurice Pellevoisin il y a une semaine.

A un an et demi de ce mandat municipal, et suite au récent sommet de l’ONU sur le climat, c’est aussi l’occasion de rappeler à  quoi sert un(e) élu(e) vert(e) dans une majorité, à fortiori en charge d’une délégation à  priori non estampillée « écolo ».

Lise Daleux, élue Verte à  Lille, en charge des « modes de garde, de la parentalité, et de l’aménagement des temps » apporte une réponse intéressante. Elle a, dés le départ, choisi d’envisager toute sa délégation sous un angle écologique. Sur ces sujets, la méthode est particulièrement importante, car autrement, à  se focaliser uniquement sur le besoin de places en crèches, on peut facilement céder à  une logique gestionnaire. Augmenter l’offre non lucrative à  Lille est primordiale (la demande est forte); elle ne doit pas pour autant se réaliser au détriment de la qualité et d’une réflexion globale sur les besoins futurs.

L’élue Verte a identifié deux aspects de sa délégation qui sont, chacun pour des raisons différentes, des champs prioritaires de développement durable :

• d’une part ce qui procède des infrastructures (construction et rénovation d’espaces d’accueil)
• d’autres part ce qui relève des services (relations familiales et sociales)

On a facilement tendance à considérer ces deux champs séparément. Lise Daleux insiste, elle, sur la nécessité d’articuler les lieux et les usages. Pour un élu, cela a notamment des effets sur sa relation avec les services municipaux. Le développement durable devient une approche à part entière au sein des services de la Petite Enfance, qui a son mot dire sur les aspects techniques des bâtiments. De même Lise Daleux est amenée à travailler aussi bien avec les services des achats, d’urbanisme ou du développement durable.

Une politique de la petite enfance « copenhaguo-compatible »

Comment cela se traduit-il ? En terme de bâtiments, cela concerne la qualité environnementale de la construction ou de la rénovation (efficacité énergétique, choix des matériaux, lumière naturelle privilégiée…). Sont impliquées totalement ou dans une certaine mesure le centre d’accueil de Vauban, la nouvelle crèche Digue Dondaines de St Maurice Pellevoisin, les futurs espaces de Magenta Fombelle, et à plus long terme de la Porte de Valenciennes.

Pour les bâtiments, cela concerne aussi la possibilité laissée aux personnels des crèches d’être partie prenante de certains choix. Par exemple, il arrive très souvent que dans des équipements municipaux les agents n’ont pas la maîtrise sur la température des pièces, le chauffage se réglant à distance par une structure spécialisée. Cela n’a l’air de rien, mais faire changer ces pratiques demande non seulement des réglages techniques, mais surtout beaucoup de rencontres, et de changement d’habitudes. Ce chantier-là est en cours en lien avec Philippe Tostain élu Vert en charge de la gestion technique des bâtiments, et qui réunit le délégataire du chauffage à Lille Dalkia ainsi que les différents services municipaux concernés.

L’efficacité énergétique des bâtiments, si essentielle à  comme réponse au changement climatique, tient donc non seulement à  une qualité technique franchement améliorée, mais tout autant sinon plus à  l’assimilation par tous de nouveaux critères écologiques.

Créer des environnements sains

Tout aussi « copenhaguo-compatible » sera le choix de proposer aux enfants des crèches une nourriture bio (l’agriculture biologique étant beaucoup moins consommatrice d’énergie). Lise Daleux insiste sur le fait que les crèches représentent une bonne échelle (500 repas / jour) pour commencer à mettre en œuvre les 50 % de bio promis d’ici la fin du mandat pour la restauration scolaire. Cette échelle a valeur de test, car il ne suffit pas de décréter le passage au bio dans les cantines : encore faut-il que les appels d’offre puissent être satisfaits !

Plus généralement, l’offre bio pour les tout-petits contribue surtout à  l’apport d’aliments très sains dés le plus jeune age et dans le même temps à la sensibilisation des parents, particulièrement attentifs aux conditions d’accueil de leurs très jeunes enfants.

Par ailleurs, il convient évidemment de s’intéresser aussi à  l’environnement général des bambins. A ce titre, une attention particulière est portée à la qualité de l’air et aux éventuels polluants intérieurs. En ce sens, il est prévu de modifier l’acquisition de mobilier et d’articles de puériculture en inscrivant dans les commandes une exigence de critères environnementaux (couches bio, peintures de qualité, limitation des composants, etc…).

… en adoptant une démarche transversale

Il est vrai que la délégation attribuée à  Lise Daleux se prête bien à  une articulation entre les choix d’investissements et l’évolution des comportements. N’empêche… mieux vaut avoir de fortes convictions pour savoir concilier ces deux aspects, en les déclinant à la fois comme une solution aux attentes des familles, et comme des réponses à  la crise environnementale. Il faut dire aussi que cette délégation était déjà  portée par une élue Verte dans le mandat précédent. Stéphanie Bocquet s’était attelée au besoin criant de la demande, en insistant sur les démarches qualitatives, avait crée les conseils de crèches, lancé le projet HQE de Vauban Littré (inauguré en juin 2009).

Sur ce terrain, Lise Daleux renforce encore l’approche écologiste pour que la ville propose des lieux doublement exemplaires : envers les enfants et pour les parents ainsi sensibilisés.

Ce n’est ainsi pas un hasard si la question de l’efficacité énergétique a été inscrite à l’ordre du jour de la réunion des conseils des crèches le samedi 12 décembre dernier, qui réunissait professionnels, représentants des parents et de la mairie. On doit y voir le signe d’une prise de conscience globale bienvenue, puisqu’il s’agit non seulement du confort actuel de nos enfants, mais bien du sort réservé aux générations futures.

Mesdames messieurs, chers collègues, madame le Maire,

Quelques mots sur la délibération 102 concernant la réalisation d’une crèche collective, à St Maurice Pellevoisin.

Pour l’avoir récemment présenté au conseil du quartier concerné, je sais que ce projet est très attendu sur place et au-delà; qu’il sera une bouffée d’air pour tous les lillois en attente d’accueil de leur enfant.

En plus des 3 structures associatives du quartier : Petronille, club des mamans, babibulle – qui ensemble représentent 58 places – et avec la crèche familiale et le RAMI qui proposent de l’accueil chez les assistantes maternelles, cette création permettra d’accueillir 25 enfants en plus, soit 82 places à terme à St Maurice Pellevoisin.

Cet équipement prévu dans un secteur encore non pourvu en accueil de la Petite Enfance, s’insère dans le paysage urbain d’Euralille. L’opération consiste donc à aménager place de Prague, en pied d’immeuble, un espace de 400m2.

Le cabinet d’architecte retenu pour l’opération (Atelier 9,81) va réaliser selon des critères de confort, de respect de l’environnement, des lieux de vie adaptés, pratiques et ludiques, pour les enfants et les professionnels qui s’en occupent, ainsi qu’un accueil convivial pour les parents.

J’ajoute que dans l’esprit du Plan Climat lillois que nous avons voté au CM de décembre, la structure sera conçue pour minimiser les dépenses énergétiques grâce entre autre à du solaire passif, à un éclairage économe et une ventilation performante.

Des matériaux actuellement à  l’étude, seront choisis pour l’isolation thermique et phonique pour l’ameublement et la décoration. Ils seront chaleureux et respectueux de l’environnement.

Quant à  la gestion de la crèche, elle sera confiée à une association compétente et bien connue du milieu de la Petite Enfance pour ses savoir- faire et son expérience en matière d’accueil des enfants mais aussi des parents.

Enfin, pour conclure, forte de sa politique en faveur de l’accueil de la Petite Enfance, pour un service public à la hauteur des attentes de tous les lillois, la ville de Lille, avec l’ensemble des services concernés, s’est engagée dans cette réalisation pour viser une ouverture de la crèche à la fin de l’année 2009.

Dans cette perspective, Mme le Maire, je vous propose d’inviter le conseil de quartier de St Maurice Pellevoisin, à faire des propositions pour lui trouver un nom. Je vous remercie.

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09/102 – Aménagement d’une crèche collective, quartier de Saint-Maurice Pellevoisin – Autorisation de signature de la demande de permis de construire.

Le samedi 20 décembre 2008 a eu lieu la plénière des conseils de crèches, réunissant les nouveaux représentants des usagers.

Cette année, 28 représentants de parents et autant de salariés – issus des 9 crèches municipales – se sont rencontrés avec les responsables d’établissements.

Il faut savoir que tous les ans, à la rentrée scolaire, des élections se tiennent dans chaque équipement pour constituer les conseils d’usagers, y compris au sein de la crèche familiale composée d’assistantes maternelles.

Ces conseils d’usagers se réunissent ensuite trois fois par an avec le directeur de la structure, le directeur du service Petite Enfance et l’élu en charge de la délégation (Lise Daleux pour ce mandat).

Institués lors du précèdent mandat, ils visent à favoriser le dialogue et à promouvoir la présence des parents au sein des structures d’accueil.

Ces conseils sont des lieux de réajustement, où les uns et les autres peuvent trouver des réponses, formuler des propositions. Véritable instance de communication entre usagers, ils ont aussi créé un relationnel constructif entre les parents et les équipes de salariés d’autant plus motivés.

« A quatre pattes » est le premier journal élaboré par les parents en collaboration avec l’équipe de la crèche familiale. Il vient de sortir et fera sans doute des émules.

Depuis leur création, les conseils d’usagers encouragent la mise en œuvre d’animations festives tournées sur le quartier. Des ateliers parents-enfants se sont développés, mettant en valeur l’expression de la parentalité.

Les salariés rassemblés autour d’un projet d’équipement, ont profité de cette plénière pour restituer l’activité de l’année écoulée :

• des activités ouvertes aux parents avec leurs enfants le soir ou l’après midi, – des manifestations festives réalisées avec le quartier,
• des points « accueil café » le matin pour intégrer la crèche en douceur,
• des conférences débats sur le thème de la Petite Enfance et de la parentalité,
• des rencontres thématiques avec les parents,
• une politique volontariste de formation pour et par le personnel autour de thèmes porteurs et qualifiants (la bien-traitance en 2008, la parentalité, en 2009).

L’échange avec les nouveaux élus a été riche, on retient notamment des questions et propositions autour de la qualité biologique des produits alimentaires et de soins, le passage aux couches lavables. D’autres interrogations se sont fait entendre autour du désengagement de l’Etat sur les actions de parentalité, et les activités culturelles en direction de la Petite Enfance.

Voilà bien des préoccupations sur lesquelles nous allons continuer de réfléchir sérieusement, avec la participation des parents, en 2009.

Je voudrais commencer mon propos en citant un grand quotidien national qui titrait récemment : « Dèche de crèche, l’état loin du compte ».

En effet alors que l’état se désengage de la Petite Enfance et choisit de s’inscrire dans une optique uniquement quantitative, la ville de Lille a choisi de mener une politique volontariste en proposant une offre d’accueil qui soit suffisante et accessible à tous dans un contexte qualitatif et participatif.

Dans cet esprit et depuis plusieurs années, le service de la Petite Enfance développe un travail en réseau et a engagé un partenariat constructif avec le secteur associatif concerné et les structures d’animation des quartiers.

L’objectif étant: l’échange des pratiques, la mutualisation des moyens, mais aussi et surtout de répondre aux enjeux de la mixité sociale en construisant des réponses diversifiées et cohérentes avec les réalités de chaque territoire.

Parce que bien au-delà de l’aspect quantitatif qui nous occupe, la mission qui nous incombe, c’est aussi la promotion de l’adulte de demain.

Nous considérons que l’accès à l’accueil de la Petite Enfance relève d’un service d’intérêt général s’adressant tout autant aux enfants des personnes qui travaillent, à celles en démarche d’accès à l’emploi, qu’aux parents en recherche de soutien, de contacts et d’échanges d’expériences. En somme, un service au service de la parentalité.

Dans cet esprit, nous avons voulu que chaque quartier de la ville dispose de réponses diversifiées et adaptées pour l’accueil de la Petite Enfance.

Outre le guide pratique et convivial, remis à jour régulièrement, qui permet aux familles et parents concernés d’explorer toutes les formes d’accueil pour leur enfant, d’avoir l’information exhaustive sur les nombreux lieux de parole, de soutien, et d’activités parent, enfant,
la ville va encore créer de nouveaux espaces d’accueil de la petite enfance en 2009 à Vauban Esquermes, à Wazemmes et St Maurice Pellevoisin, pour complèter l’offre dans des secteurs non suffisamment pourvus.

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J’évoquerai aujourd’hui les équipements qui font l’objet des délibérations.

A Vauban il s’agit de la réhabilitation d’un bâtiment qui s’inscrit dans l’histoire du quartier c’est l’ancienne école Littré.

Cet équipement prévu pour le premier trimestre 2009, intègre du solaire thermique pour chauffer l’eau des sanitaires. Parce que là aussi, la ville de Lille s’inscrit dans une démarche de respect de l’environnement et d’économie d’énergie.

Ces réalisations associeront les futurs utilisateurs des équipements à la compréhension des bonnes pratiques, des enjeux environnementaux et de la qualité de vie dans le cadre du dispositif Display. (introduire une pédagogie autour de ces enjeux pour mieux y répondre).

Le centre de la Petite Enfance Vauban, va accueillir des enfants en crèche et en halte-garderie, c’est ce qu’on appelle du multi-accueil : un agrément pour 35 places permettant d’accueillir ,des enfants en activité périscolaire et CLSH des 3-6 ans, 32 places. Il intégrera aussi des espaces dédiés à la pmi, aux assistantes maternelles de la crèche familiale municipale et du relais des asmat indépendantes pour des activités d’éveil et de psychomotricité, ainsi que des espaces réservés aux activités parents enfants.

Cet espace partagé, véritable lieu d’échange, a vocation à dynamiser les projets au service de la Petite Enfance et à mutualiser les moyens.

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A Wazemmes, sur le site de Magenta Fombelle, l’espace aménagé de la Petite Enfance s’inscrit dans un projet de résidentialisation des immeubles d’habitations.

Nous sommes là, précisément, dans les objectifs politiques de la ville, à savoir un projet cohérent, maillé à l’histoire et l’évolution du quartier, comme un repère dans le parcours de l’enfant et de son entourage.
Pas un projet hors sol, ni un projet standard, mais un projet ancré dans une réalité de territoire.

Le centre de la Petite Enfance de Wazemmes a la même vocation que celui de Vauban Littré, en terme d’accueil et d’hébergement de structures, il a une capacité de 25 places en multi-accueil et 16 en CLSH.

Il a été conçu pour la convivialité, en jouant sur la distribution des pièces autour d’un espace central bénéficiant de la douceur de la lumière naturelle.

Je souligne que ces deux projets seront gérés par des associations dans l’esprit du partenariat qui nous anime et nous enrichit.

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Par ailleurs, pour garantir un service de qualité la ville se doit également d’entretenir ses équipements. Après la restauration de la toiture à la crèche du square des mères à Fives, qui s’inscrit d’ailleurs maintenant dans un espace de verdure convivial et pratique, c’est la crèche municipale, Line Dariel à Moulins qui va bénéficier de travaux de réfection de toiture et d’isolation renforcée.

Je voulais pour conclure rappeler simplement que ces initiatives s’inscrivent avant tout, dans la volonté de poursuivre la construction d’une ville solidaire généreuse, prête à relever le défi d’une offre d’accueil qui soit : suffisante, accessible à tous, dans un contexte qualitatif et participatif.

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Délibérations

N° 08/791 Construction d’une structure multi accueil de la petite enfance dans le quartier de Vauban – Avenants et marchés complémentaires aux marchés de travaux

N° 08/792 Grand Projet Urbain – Création d’une structure petite enfance dans le quartier de Wazemmes – Ajustement du coût de l’opération – Lancement du marché de travaux – Autorisation de signature du permis de construire

Y sont associées les questions de famille et parentalité, mises progressivement en évidence ces dernières années par la politique de la Petite Enfance, confrontée à de nouveaux besoins et indicateurs: montée du temps partiel et précarité de l’emploi, congé parental, nouvelles formes de parentalité …

L’aménagement des temps (précédemment suivi par Eric Quiquet), dont l’une des mesures significatives est l’instauration du guichet unique, s’y voit désormais rattaché, nouvelle preuve de la volonté de ne pas limiter cette délégation à une gestion de structures d’accueil pour la Petite Enfance en journée.

Modes de garde

Si la ville bénéficie de modes de garde diversifiés, avec une offre qualitative et un bon ancrage territorial, le manque de places se fait encore sentir et la création de 250 places est prévue sur le mandat. De nouveaux équipements engagés précédemment sont aujourd’hui en cours de réalisation: Vauban Littré, Magenta, ZAC St Maurice Pellevoisin, Arbrisseau, Lazarre Garreau, crèche familiale à St Maurice.

Les grandes orientations se basent sur :

L’augmentation du nombre de places d’accueil par l’accroissement du nombre d’équipements

• Nouveaux équipements publics.
• Réflexion autour des crèches d’entreprise et des crèches privées.
• Regard sur des modes innovants d’accueil de la petite enfance.

L’exemplarité des structures d’accueil en terme d’ innovation, d’écologie et de sécurité

• Jardins et espaces nature adaptés, à vocation pédagogique sur la biodiversité.
• Aménagement des abords des crèches.
• Nouveaux équipements innovants en terme d’économie d’énergie et de qualité de vie pour les usagers, à énergie passive, permettant aussi de réduire les coûts de fonctionnement.
• Réflexion visant à l’utilisation de couches lavables ^[1], et à l’instauration de repas bio.

Les actions d’éveil et le dialogue avec les parents

• Respect des biorythmes de l’enfant ^[2]
• Formation du personnel et des assistantes maternelles.
• Création de lieux passerelles pour préparer les 2-3 ans à  intégrer l’école.
• Implication des parents.

Famille, Parentalité et Aménagement des temps

La famille ayant évolué, de nouvelles formes de parentalité ^[3] sont apparues et son exercice devient parfois plus complexe (familles recomposées, mono-parentale, avec des évolutions juridiques créant de nouveaux droits). Par ailleurs, certaines familles se trouvent « en repli éducatif ».

La prise en compte de ces facteurs est déterminante pour aider les adultes dans leur rôle de parents, renforcer le lien avec les enfants, optimiser l’impact de l’ensemble des actions menées en direction des familles, en veillant à ce que les familles se saisissent des dispositifs mis à leur disposition.

La semaine de 4 jours généralisée dans toute la France laisse un espace temps vacant qui appellera des actions le samedi libre, en faveur du lien parents-enfants par exemple, avec des ateliers parentalité (et cela sans transfert de financement suffisant…). Le samedi matin constituait pour des parents la seule occasion de prendre le temps de rencontrer enseignants et autres parents, avec les moments de convivialité qui en découlaient. Alors en effet, qu’en sera-t-il de l’impact de la diminution du temps scolaire sur l’espace temps libéré ? Cette nouvelle disposition devra générer la réflexion et la concertation sur ce thème avec les acteurs concernés (parents, enfants, CAF, enseignants, …).

Au delà de cette importante modification du samedi, l’aménagement des temps touche la vie quotidienne des familles avec des solutions qu’il convient de mieux faire connaître ( berceau partagé, pédibus, transport doux, guichet unique…).

Cela passe aussi par l’animation du comité des temps qui travaille notamment sur l’étalement des horaires ( travail engagé avec les établissements scolaires et les transporteurs) ou par l’organisation des services à la population, ensemble de mesures qui peuvent et doivent contribuer à une culture commune des temps.

Notes

[1] 10 tonnes de couches sont jetées par crèche et par an

[2] La Ville de Lille a consulté H Montagner, chronobiologiste – INSERM

[3] Ce vocable tente de définir la fonction « d’être parent », et réunit l’ensemble des savoir-être et savoir-faire qui se déclinent au fil des situations quotidiennes.