Energie – Europe Ecologie Les Verts – Lille https://lille_old.eelv.fr L'écologie Politique au service des citoyens Sun, 16 Jun 2019 17:58:55 +0200 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=4.9.10 Agenda 21 – Plan Climat Energie Territorial (Conseil Municipal du 1er Février 2013) https://lille_old.eelv.fr/2013/02/agenda-21-plan-climat-energie-territorial-conseil-municipal-du-1er-fevrier-2013/ Tue, 05 Feb 2013 09:01:57 +0000 http://lille.eelv.fr/?p=7145  

Conseil Municipal du 1er février 2013

« Agenda 21 – Plan Climat Energie Territorial »

Délibération n°13/5

Intervention de Philippe TOSTAIN

 

 

(Le diaporama est disponible en téléchargement ici : 2013-02-Diaporama-Plan-climat-CM)

 

  • Diapo 1

 

Madame le maire, mes chers collègues, mesdames et messieurs,

Dans le cadre de l’agenda 21, je viens vous présenter le plan climat énergie territorial de Lille. Vous avez en main la délibération proprement dite, le plan sous-titré « engagements 2013 » y est annexé, ainsi vous l’avez noté que l’avis du CCC du 24 novembre dernier.

Après un rappel du contexte, des enjeux et de la démarche, je vous présenterai le contenu et l’organisation de ce plan d’actions dont le dossier qui m’incombe en propre, le passage du réseau de chaleur à la filière bois, puis laisserai la parole à quatre collègues de la majorité qui témoigneront de leurs propres contributions.

Sur le contexte, le président de la République a lancé en septembre le débat national sur la transition énergétique, qu’il a confié à la ministre de l’Environnement, Delphine Bathô et dont les conclusions étaieront une loi cadre sur l’énergie fin juin.

A Lille, comme dans beaucoup d’autres collectivités locales, nous prenons la mesure de nos responsabilités et affirmons nos capacités en matière d’énergie, nous en avons récemment témoigné en tant qu’autorité organisatrice de la distribution de l’électricité, du gaz et de la chaleur lors de l’examen des CRAC d’ERDF, de GRDF et de Résonor.

Aujourd’hui le plan climat est l’occasion et la matière d’une contribution lilloise au débat national, de notre municipalité sur la gouvernance et la compétence et je cite le CCC « de la nécessaire pédagogie à mener auprès des habitants pour conduire les mutations pour la maîtrise des enjeux énergétiques ».

  • Diapo 2

 

Après ce contexte, une introduction sur les enjeux, la démarche et la procédure légale, puis le PCET proprement dit.

 

  • Diapo 3

 

Je vous rappelle tout d’abord l’engagement dans le pacte des maires d’Europe sur les 3 x 20 en 2020 : économiser 20% d’énergie, éviter 20% d’émissions de CO2 et produire et consommer 20% d’énergies renouvelables.

Face à ces objectifs globaux, trois enjeux locaux :

  • la solidarité en luttant contre la précarité énergétique, 60.000 ménages dans la métropole dépensent plus de 10% de leurs revenus pour l’énergie,

  • l’économie, pour maîtriser nos dépenses, l’électricité doit augmenter de 45% d’ici 2020, soit 5% par an,

  • l’environnement, pour limiter le changement climatique et s’y adapter.

 

 

  • Diapo 4

 

Sur la démarche, notre Plan Climat Energie Territorial poursuit une démarche d’engagements progressifs, on peut en mesure le chemin parcouru depuis 2004 et les objectifs qui restent à atteindre.

Cette progressivité, c’est celle de la couverture du territoire, à l’aune du bilan carbone : 1% des émissions par la mairie, 30% maîtrisées ou influencées par les compétences municipales, 100% pour le territoire de Lille, de Lomme et d’Hellemmes.

Le chemin parcouru,

  • En 2004, plan solaire et marché d’éclairage public.

  • En 2008, affichage des 3 x 20 en 2020.

Plan climat sur les consommations d’énergie de la mairie avec des délégations pilotes : je cite la petite enfance, la culture, l’habitat.

  • En 2013, bilan du plan climat 2008 et PCET : c’est l’engagement dans toutes les compétences de la Ville.

Ce sont 17 fiches validées par les élus délégués qui sollicitent des partenaires et des initiatives citoyennes pour animer le territoire et atteindre les objectifs à cette échelle

 

 

  • Diapo 5

 

Sur la procédure, nous répondons à un mois près à l’échéance fixée par le Grenelle, nous allons adresser notre plan au Préfet pour agrément, ainsi qu’à LMCU pour l’articulation métropolitaine, enfin au Conseil Régional et au Préfet de Région pour examiner sa compatibilité avec le SRCAE adopté fin 2012.

 

  • Diapo 6

 

Pour notre organisation interne, les consommations sont réparties et diffusées depuis 2008, l’ensemble des élus et des services ont été consultés, ils sont associés dans un comité de pilotage annuel et outillés par l’outil de management et de labellisation énergétique Cit’ergie.

 

  • Diapo 7

 

Après la démarche, le contenu :

Voici la page de garde de notre plan, elle cite les engagements 2013, si une révision officielle est prévue tous les cinq ans, nous suivrons chaque année nos objectifs et leurs extensions de notre fonctionnement au territoire en passant par nos compétences.

 

  • Diapo 8

 

Tout d’abord, le bilan de nos consommations, de nos bâtiments et de nos services.

 

  • Diapo 9

 

Le dernier bilan énergie fait état de 8% d’économies de consommation, on peut même apprécier cette performance à 10 ou 15% en tenant compte de l’augmentation du périmètre des services municipaux.

Nous sommes donc sur le bon scénario pour 2020.

En revanche l’utilisation d’énergies renouvelables s’établit à 8%, en légère augmentation grâce à notre plan solaire.

 

  • Diapo 10

 

Dans le détail on trouve des tendances contrastées entre l’éclairage public à -38% et l’électricité à +7%. S’agissant de cette électricité et du chauffage à +3%, il faut rétablir la performance en considérant que les surfaces de locaux ont augmenté de 13%. En performance, l’électricité est donc à 6% et le chauffage à 10% d’économies.

 

  • Diapo 11

 

Enfin au plan financier, si l’augmentation du prix de l’énergie a fait passer la facture de 11 à 12,5 M€, les économies ont réduit la facture de 2,5 M€. Ainsi, face à la hausse annoncée de l’électricité nous poursuivons nos efforts sur l’efficacité énergétique et sur les comportements.

 

  • Diapo 12

 

Au niveau des compétences municipales, nous détaillerons 6 fiches sur les 17 puisque mes collègues apporteront leur témoignage.

 

  • Diapo 13

 

J’ai lu dans la presse sous une plume dont l’ironie est souvent stimulante et parfois hilarante, que ce document était « pétri de bonnes intentions », je crois précisément qu’il témoigne d’un vrai engagement collectif et de mesures pesées et soupesées.

Elles concernent la ville numérique, l’habitat et l’urbanisme, la solidarité et les sports.

Je présenterai pour ma part les fiches sur l’énergie du réseau de chaleur et sur la solidarité.

 

  • Diapo 14

 

Sur le réseau de chaleur, nous nous inscrivons dans le cadre des objectifs régionaux de desserte de 85.000 logements par des réseaux de chaleur renouvelable.

Pour atteindre les 20% d’énergie renouvelable à Lille et pour maîtriser les coûts de l’énergie pour les usagers, nous avons ainsi décidé en novembre 2010 d’étudier le passage du réseau de chaleur lillois de la cogénération à la filière bois.

 

  • Diapo 15

 

Il s’agit d’atteindre 50% d’énergie renouvelable dans le réseau, ce qui permet de bénéficier d’un taux de TVA réduit, et aussi de créer des emplois et des richesses en région et en France plutôt que d’importer du gaz

Nous avons eu un débat en majorité sur l’urgence et les moyens de ce changement, sur l’appréciation de l’efficacité de l’outil industriel et sur la procédure juridique à adopter, dans le cadre d’une DSP d’une durée très longue, puisqu’elle se déroule depuis 1990 et jusqu’en 2024.

Depuis deux ans, le modèle économique a rattrapé le modèle écologique, la cogénération d’électricité n’est plus subventionnée alors que la chaleur renouvelable bénéficie d’aides sous la forme de subventions en plus de la TVA réduite. D’autre part des références de réalisation nous sont données avec 8 implantations dans la métropole et dernièrement grâce à la mise en service à Metz d’une unité de taille équivalente à celle de Lille.

Ces références nous garantissent de la maturité de la filière technique des réseaux de chaleur bois.

Nous avons donc décidé du principe du passage du réseau de chaleur de Lille à la filière bois naturel.

Pour autant, le site d’implantation historique de la centrale, s’il est idéal en termes de desserte ferroviaire, est aussi très sensible précisément car il s’agit d’un nœud d’infrastructures, ferroviaires mais aussi routières qui impactent la qualité de vie des habitants.

En effet une concertation a été menée avec l’association locale, « Mont de Terre Petit Maroc », avec le conseil de quartier et le projet a été soumis à l’avis du Conseil Communal de concertation.

A l’issue de cette concertation, il a été acté que le projet devra comporter une desserte par train maximisée, l’isolation phonique du broyage des grumes, recourir aux meilleures techniques disponibles pour la filtration des poussières émises et à l’utilisation de bois naturel.

Au plan juridique, une procédure et un calendrier prévisionnel ont été établis et portés à la connaissance des membres du Conseil. Elles prévoient que l’opérateur soumette son projet à l’autorité délégante pour un agrément sous trois mois à compter de son dépôt. Un débat pourrait ainsi avoir lieu au Conseil Municipal du mois de mai Dans cette hypothèse, des autorisations réglementaires seront alors instruites par les services de l’Etat.

Si ce futur débat est conclusif, si toutes les garanties sont apportées, l’installation devrait être mise en service au plus tôt, et en 2015 au plus tard, afin de bénéficier des avantages économiques de la filière bois et de limiter l’impact négatif de l’arrêt de la subvention à la cogénération.

 

  • Diapo 19

 

Sur la santé et la solidarité, je me fais le porte parole de Marie-Christine Staniec-Wavrant qui coordonne notre action contre la précarité énergétique avec la diffusion d’éco-box, la pérennisation de la formation de tous nos partenaires chaque semestre et la généralisation des tarifs sociaux du gaz et de l’électricité aux ayants droits.

 

  • Diapo 21

 

J’en arrive à notre action sur le territoire.

 

  • Diapo 22

 

l’enjeu est bien de mobiliser les partenaires et les citoyens, notre exemplarité devant être décuplée car on le revoit sur cette diapo, avec 20.000 t de CO2 émis la Ville ne représente qu’1% des émissions à Lille.

 

  • Diapo 23

 

Parmi les partenaires sollicités, je cite les commerçants, les bailleurs sociaux, les associations sportives et les concessionnaires des réseaux d’énergie. Je laisse le soin à mes collègues d’en témoigner, pour ma part je précise que Mme le Maire a écrit à ERDF, GDRF et Résonor pour leur demander, conformément à la loi, de fournir toutes données utiles au suivi de ce PCET et pour définir leurs contributions à ces objectifs.

Ils seront partagés lors du rendez-vous énergie du jour de la nuit les 11 et 12 octobre prochains.

Enfin, notre plan climat sera mis en ligne pour information et consultation, nous devons en définir les modalités d’une « e-participation » et nous inscrire dans le débat national organisé localement par le Conseil Régional.

S’agissant de notre coordination avec LMCU, nous travaillons à la mise en réseau des espaces info énergie dans le cadre de la Maison de l’Habitat Durable et nous exprimerons nos attentes vis-à-vis du PCET communautaire et des axes d’animation de la coopération intercommunale en transmettant le PCET lillois.

Je laisse maintenant la parole à Jaëlle Lannoy, Stanislas Dendievel, Michèle Demessine puis Cyrille Pradal.

Madame le Maire, mesdames et messieurs, je vous remercie.

Philippe TOSTAIN

Conseiller délégué et communautaire

Economies d’énergie – Energies et fluides – Plan solaire

Gestion technique des bâtiments communaux

Tel : 03 20 49 50 07

ptostain[a]mairie-lille.fr

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CM du 17 décembre : intervention sur les rapports d’activités de GRDF, d’ERDF et de RESONOR https://lille_old.eelv.fr/2012/12/cm-du-17-decembre-intervention-sur-les-rapports-dactivites-de-grdf-derdf-et-de-resonor/ Tue, 18 Dec 2012 07:12:00 +0000 http://lille.eelv.fr/?p=6957 Philippe Tostain est intervenu sur les rapports d’activités de GRDF et d’ERDF, ainsi que sur celui de RESONOR lors du Conseil Municipal du 17 décembre 2012.

Conseil Municipal 17 décembre 2012 Intervention de Philippe TOSTAIN

Délibérations – n°12/6 : Concession de distribution d’électricité – rapport d’activité 2011 du concessionnaire ERDF
- n°12/5 : Concession de distribution de gaz – rapport d’activité 2011 du concessionnaire GRDF
- n°12/4 : Concession de production et distribution de chaleur – rapport d’activité 2011 du concessionnaire RESONOR

Madame le Maire, mes chers collègues,

Le débat national sur la transition énergétique a été lancé par le gouvernement il y a deux semaines.

La stratégie mise en débat y est fondée sur deux principes, je cite : « l’efficacité et la sobriété énergétique d’une part, la priorité donnée aux énergies renouvelables d’autres part ».

Et dès la conférence environnementale qui a introduit ce débat il y a trois mois, le président de la République a mis en avant le rôle du « bloc communal », communes et intercommunalité, pour conduire cette transition énergétique.

Ce contexte doit être rappelé pour examiner les comptes-rendus d’activité au concédant des opérateurs énergétiques chargés de la distribution de l’électricité, du gaz et de la production et de la distribution de la chaleur à Lille, Lomme et Hellemmes.

Après avoir précisé le cadre, les enjeux et les objets de ces concessions, je vous détaillerai quelques éléments significatifs de leur exploitation, aux plans technique et financier. Je conclurai ensuite sur les enjeux de gouvernance qui sont ouverts

Efficacité, sobriété, énergies renouvelables, ces principes se substituent à ceux de l’extraction de ressources fossiles et fissiles pour la production et la distribution d’énergies.

Un nouveau modèle est aujourd’hui porté par les associations d’élus, de collectivités et étudié par les techniciens territoriaux. La Ville de Lille contribue donc à leurs propositions dans le cadre de l’AMGVF et d’Amorce, en lien avec la FNCCR.

Ce nouveau modèle a trois termes : l’appropriation mentale individuelle et collective de l’énergie au niveau local, la maîtrise technique des économies, des productions locales et de la distribution, et la gouvernance de plein exercice des services publics, qui doit succéder à des concessions répondant aux objectifs nationaux ou internationaux de grands groupes, tout en en reconnaissant et valorisant leurs expertises et les acquis pour les usagers.

Ainsi le modèle de service public dont nous bénéficions mais aussi son cadre de représentation, sont surdéterminés par le monopole d’ERDF sur la distribution et d’EDF sur la fourniture d’électricité au tarif réglementé. Ce modèle offre aux ménages français une péréquation et une égalité des tarifs de distribution sur le territoire mais sa comptabilité et son contrôle tant aux niveaux national que local doivent être remis à jour.

A preuve, le 30 novembre, le Conseil d’Etat a invalidé le tarif de distribution, les abonnements que nous payons à ERDF. En effet, l’autorité de régulation avait accepté que les provisions constituées dans les concessions soient rémunérées comme des fonds propres de l’exploitant. Ce sont 3MM€ qui sont en jeu depuis trois ans et qui, ramenés à l’échelle de la concession lilloise, correspondent à 10M€ ou 150€ par ménage.

Au plan juridique, le cahier des charges de la concession est un cahier des charges type imposé en 1990 mais la situation évolue aussi localement puisque le rapport de la CRC qu nous avons acté lors du précédent Conseil Municipal nous enjoignait ainsi que l’opérateur, d’établir une comptabilité du patrimoine qui ne soit pas une simple projection des actifs gérés par l’entreprise à diverses échelles opérationnelles.

Le modèle de GRDF est comparable, mais à une échelle plus réduite, la couverture en gaz n’étant pas générale sur le territoire français.

Quant à Résonor, il s’agit d’une DSP de droit commun, établie localement et librement mais une partie de sa comptabilité provenait à l’instar d’ERDF et GRDF de prestations de sa maison mère Dalkia. Depuis 3 ans, la société a une comptabilité dédiée qui permet à la Ville d’exercer au mieux son rôle d’autorité délégante.

Venons-en à ces délégations de service public qui représentent des investissements annuels importants et dont les travaux induits sont le plus souvent subis comme des contraintes ou des gênes pour le cadre de vie. Or ces chantiers participent à l’économie de la ville, ils sont ouverts pour améliorer le service rendu aux usagers et représentent une augmentation du patrimoine municipal.

Sur les objets et les caractéristiques de ces concessions, quelques données, chiffres et résultats qualitatifs.

ERDF, GRDF, Résonor : 3 concessions de distribution attribuées pour 25, 20 et 34 ans et dont les échéances courent jusqu’en 2021, 2020 et 2024 : Mais Résonor est aussi une concession de production d’énergie et la concession d’électricité est en fait double, distribution avec ERDF, fourniture de tarifs réglementés par EDF ou nous agissons pour le compte de l’Etat. Concrètement, nous intervenons dans cette partie de la concession pour contrôler la mise en œuvre du TPN, le tarif social de l’électricité, et aussi au titre de notre compétence sociale, pilotée par notre collègue Marie-Christine Staniec-Wavrant qui a passé une convention plus globale entre le CCAS et EDF pour la systématisation de ce tarif social et de mesures de prévention et d’accompagnement.

sur le volume des chiffres d’affaires, pour comparer les fonctions de distribution, on peut diviser par 2 le CA de Résonor ou considérer le nombre équivalent de logements desservis, 30.000. L’échelle est donc de 1 pour Résonor, 2 pour GRDF et 5 pour ERDF.

En tendance, le nombre d’abonnés d’ERDF est en légère hausse, correspondant à la population lilloise, celui de GRDF baisse de presque 1% par an, correspondant à la disparition de simple cuisson pour la cuisine, et celui de Résonor augmente de 5% entre 2010 et 2011, correspondant à la politique de densification, de bouclage du réseau et d’extension dans les secteurs d’aménagement.

En termes de patrimoine municipal, qui doit être validé et inscrit dans notre comptabilité, les chiffres sont plus équilibrés de 1 à 2 avec 140M€ pour le réseau de chaleur en valeur de remplacement, contre le double pour les réseaux de gaz ou d’électricité.

En termes de sécurité et de qualité de service,

pour l’électricité, la situation est une des meilleures au niveau national, avec 27 minutes de temps de coupure moyen annuel par abonné, en diminution constante. Les pertes du réseau s’établissent à 4%. En revanche pour le bénéfice du TPN, la situation n’est pas satisfaisante en raison de l’instabilité des procédures.

Pour le gaz, les 26 dommages aux ouvrages lors des chantiers de voirie ont presque doublé depuis 2008. Outre le travail auprès des entreprises, GRDF a mis en place avec les pompiers une procédure dite « gaz renforcée » qui garantit les évacuations nécessaires et l’interruption de la livraison en cas de nécessité. Ceci dit, 97% des accidents sont dûs à des installations intérieures qui ne sont pas de la responsabilité de GRDF. Pour autant, 486 diagnostics ont été pratiqués gratuitement par GRDF en 2011 dont 22 ont conduit à des interventions. Pour le réseau de chaleur, les déperditions sont stables à 40.000 MWh soit à un niveau moyen de 12%, normal.

En conclusion, je reviens sur les enjeux fonctionnels et de gouvernance de ces réseaux.

Pour les trois réseaux, l’enjeu majeur est leur dimensionnement en fonction d’objectifs de consommation maîtrisés et la coordination des investissements correspondants par la puissance publique. Avec LMCU, nous définissons l’équipement du territoire en logements et en activités, nous devons en planifier l’alimentation et la production énergétiques.

Comme l’a recommandé la CRC, la Ville accroîtra sa participation aux stratégies d’investissement de ses concessionnaires :

Pour le réseau électrique, cela signifie développer des opérations de maîtrise de la demande dans le tissu commercial de l’hypercentre afin d’éviter des renforcements coûteux et pénalisants pour l’activité.

Pour le réseau de chaleur, cela signifie le passage à 50% de bois naturel comme source renouvelable d’énergie. Cet objectif n’est pas un effet de mode comme d’aucuns ont pu l’affirmer, c’est un impératif d’indépendance énergétique, de maîtrise des coûts, de respect de nos engagements et de contribution au Schéma Régional Climat Air Energie.

Pour tous nos réseaux, il convient aussi, comme l’écrit et l’a initié ERDF « d’améliorer la présentation des éléments financiers vers plus de lisibilité, en ventilant les coûts d’exploitation au périmètre de la concession et en engageant la localisation du patrimoine » nous le demandons dès 2012.

Pour tous ces réseaux, nous prendrons également des avenants améliorant l’information des usagers, particuliers ou professionnels. Cette information contribuera également à renforcer notre exigence, notre partenariat et notre efficacité.

Madame le Maire, mes chers collègues, je vous remercie de votre attention.

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Aprés l’alternance, les alternatives https://lille_old.eelv.fr/2012/05/apres-lalternance-les-alternatives/ Tue, 29 May 2012 14:18:42 +0000 http://lille.eelv.fr/?p=4953 Législatives 2012 : meeting des circonscriptions lilloises (mais pas seulement) avec Jean-Vincent Placé et Marie Blandin, tous deux sénateurs. ...]]>

Législatives 2012 : meeting des circonscriptions lilloises (mais pas seulement) avec Jean-Vincent Placé et Marie Blandin, tous deux sénateurs.

 

Sarkozy est parti, les beaux jours sont arrivés. De quoi refaire le monde sur les terrasses de café.
Vendredi 25 mai, les candidat-e-s d’Europe écologie Les Verts des circonscriptions lilloises proposaient davantage et ont esquissé avec les deux parlementaires invités les moyens de transformer la société avec le parlement.

Territoire, emploi, énergie, logement, éducation, démocratie… Ces sujets concernent directement la métropole, comme l’assemblée et le sénat, qui votent des lois déterminantes dans ces domaines. Les solutions avancées par les écologistes en la matière constituent une véritable alternative.

Pourquoi est-on écolo ?

 

Jean-Vincent Placé tient bien à le rappeler. En 1800, le monde comptait 1 milliard d’habitants. En 1930, la population avait doublé. Aujourd’hui nous sommes 7 milliards, et nous devrions être 9 milliards vers 2050. Pas besoin de faire Polytechnique pour comprendre qu’avec les mêmes forêts et les mêmes rivières, dit-il, et dans une lutte concurrentielle qui cherche le profit maximum, on va droit dans le mur.

Les élus écologistes locaux, dans les villes et les régions, le savent bien. Ils apportent des propositions pour anticiper ces défis et leur expertise augmente sans cesse.

Des terres agricoles à préserver

Lise Daleux, candidate sur la 11e circonscription, a évidemment fait référence à l’exemple emblématique du complexe de loisirs HorseLand qui vient occuper des terres anciennement agricoles à Prémesques. Freiner l’artificialisation des terres et préserver les activités agricoles, respectueuses de l’environnement n’est pas une mince affaire. Les conseillers régionaux écologistes vont dans ce sens, mais rencontrent des résistances.

Des mesures actives doivent être validées au niveau national pour permettre et encourager les initiatives locales : taxer l’artificialisation des terres, soutenir fermement l’agriculture biologique (l’objectif européen est aujourd’hui loin d’être atteint), miser sur l’éducation et limiter la publicité qui induit des comportements non soutenables.

Partager le temps de travail

20 % de la population active est en situation de mal emploi en France, le taux de chômage à Lille Sud est de 30 % … Pour autant, indique Elise Jeanne – 1ére circonscription – les écologistes ne défendent pas une politique de l’emploi pour l’emploi, mais un véritable projet de société, où le travail est partagé, à sa juste place. Faire des promesses d’emploi à tout prix, comme pour l’hypermarché de Lille Sud, revient à subventionner la précarité. Avec une productivité croissante, les créations d’emploi ne vont pas de soi en réalité.

Les écologistes proposent donc deux principaux leviers pour favoriser le travail :

  • Soutenir les emplois locaux et d’avenir : notamment dans la rénovation des logements, les services aux personnes, l’agriculture paysanne, l’économie sociale et solidaire, un secteur qui a mieux résisté à la crise…
  • Partager le temps de travail : Alors que l’emploi représente 10 % du temps de vie, il importe de donner sa juste place au travail, en considérant que le temps libre est aussi un temps d’activité, et en défendant un véritable droit à la formation. C’est essentiel, notamment pour les 150.000 jeunes qui sortent chaque année du système scolaire sans diplôme.

La bonne énergie

Nous sommes devenus accrocs à l’électricité rappelle Vinciane Faber, candidate sur la 4e circonscription. En France, sa consommation a augmenté de 600 % en 50 ans. L’état se fige sur le coûteux et risqué modèle nucléaire, alors que nous avons le second potentiel éolien d’Europe. Résultat : nous dépendons par grand froid d’importations massives d’électricité, au tarif le plus fort, pour répondre à la demande d’un parc de chauffage électrique sans commune mesure. Côté pétrole, nous avons des constructeurs automobiles qui n’ont pas anticipé la fin du pétrole bon marché.

Les conséquences sont lourdes sur le plan économique et environnemental : pollution et dépendance croissantes, secteurs en difficulté, et 8 millions de personnes en situation de précarité énergétique. Pourtant les solutions existent ; elles sont écologistes : développement des énergies renouvelables pourvoyeuses d’emplois locaux, efficacité énergétique des appareils et moteurs, transports publics, construction de véhicules légers et moins rapides, sobriété des comportements.

Les scénarios proposés par les associations Négawatt nationalement et Virage énergie pour le Nord Pas de Calais confirment combien ces mesures sont pragmatiques et souhaitables.

Un logement pour bien vivre

… n’est pas une évidence pour tous. Thérése Koslowski en fournit un exemple désolant sur la 9e circonscription : à Bondues, commune peu encline à respecter la règlementation, a trouvé une parade : pour la construction de logement sociaux, la ville a attribué un terrain coupé du reste de la ville par l’autoroute, sous la ligne à haute tension, et à proximité plus immédiate de Tourcoing, dont les écoles accueilleront vraisemblablement les enfants des futurs HLM.

Parce que la part du budget des ménages consacré au logement augmente, notamment chez les locataires, et parce que l’on prévoit des coûts d’énergie en hausse, l’activité parlementaire devra être rigoureuse : maîtrise des loyers, lutte contre les marchands de sommeil avec des permis de louer, respect du taux de logement social, soutien à la rénovation, appui à l’habitat partagé…

A l’école, s’aider les uns les autres

… au lieu de dire : « ne copie pas sur ton voisin ». Marie-Christine Blandin, présidente de la commission Culture éducation et Communication au Sénat, a défendu la vision d’une école enfin dégagée du stress imposé depuis des années par le gouvernement sortant. Les écologistes prônent des établissements scolaires fondés sur la coopération et non la compétition, accueillant artistes et associations en lien avec des projets pédagogiques, et proposant des activités diverses sur le temps non scolaire : des lieux de vie ouverts au monde.

Un parlement à l’image de la société ?

Pour suivre ces orientations, il faudra compter à l’assemblée des députés suffisamment conscient des ces enjeux. Avec une chambre composée essentiellement de sexagénaires masculins, peu enclins à l’innovation et à aborder certains sujets, comme l’homoparentalité ou HADOPI, il urge d’aller vers la 6e République, insistent Eric Quiquet – candidat dans la 2e circonscription – et Jean-Vincent Placé.

 

Notre démocratie sclérosée souffre d’une vraie crise de la représentation. Le scrutin uninominal à deux tours accentue le bipartisme : grosso modo pour être élu, il faut forcément se trouver parmi les deux premiers. Si on adoptait le mode de scrutin allemand, même à un niveau national de 5-6 % des voix, on compterait environ 25 députés écologistes. Mais en France, les écologistes n’ont pas d’autre choix que de passer un accord pour pouvoir être représentés au parlement.

Fin du cumul des mandats, scrutins avec une dose de proportionnelle suffisante, élection au suffrage direct dans les intercommunalités : voici quelques unes des mesures de base qui permettront des avancées démocratiques sérieuses.

Les lois ne seraient plus rédigées dans les cabinets ministériels mais bien élaborées au parlement avec des députés présents. Des formations politiques moyennes seraient enfin sérieusement représentées, ce qui favoriserait le débat et le courage politique. Les agglomérations comme Lille Métropole (plus d’un milliard d’euros de budget annuel !) bénéficieraient de conseillers élus directement par les habitants et non par leurs pairs : c’est important car leurs compétences concernent des pans majeurs de la vie quotidienne : urbanisme, déplacements, eau, déchets, activité économique. Les décisions seraient certainement prises autrement et seraient mieux débattues, dés les campagnes électorales.

Aujourd’hui les intercommunalités constituent des trous noirs de la démocratie, comme en témoignent les options prises pour le Grand Stade, contre lesquelles les élus Verts se sont toujours opposés. Un cadre démocratique sûr aurait certainement changé la donne, car il en va des intercommunalités comme de l’Europe : l’intérêt des communes (ou des états) n’est pas celui des populations et de l’avenir. L’Europe possède désormais un parlement élu au suffrage direct ; il lui manque une fiscalité propre, un esprit fédéraliste. Les retards démocratiques français sont sur certains points bien plus inquiétants.

Revisiter le terme même de croissance devient nécessaire

… conclut Jean-Vincent Placé. Parce que dans un monde fini et fondé sur la concurrence nous allons droit dans le mur. L’industrie verte (qui n’est pas la croissance), l’agriculture bio, la rénovation des bâtiments sont des enjeux forts à venir. Les écologistes sont les seuls à porter ainsi cette urgence et cette nécessité. Cette force politique doit se faire entendre !

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Défi Crèches : la meilleure énergie, c’est la nôtre. https://lille_old.eelv.fr/2012/02/defi-creches-la-meilleure-energie-cest-la-na%c2%b4tre/ Mon, 06 Feb 2012 14:15:00 +0000 http://lille.eelv.fr/?p=4943 Le « défi crèche » a été lancé en septembre 2010 à  l’initiative de Philippe Tostain et Lise Daleux. Objectif : communiquer pour améliorer les performances énergétiques des bâtiments et redonner au personnel des crèches un véritable contrôle de la température.

La démarche est aujourd’hui récompensée puisque la ville a reçu le « Toward class A award » en 2011. Elle a aussi fait l’objet d’une restitution en atelier lors des assises nationales de l’énergie qui se tenaient à  Dunkerque du 24 au 26 janvier. C’était le moyen de redire que les sujets énergétiques doivent être appropriés par tous et et pas seulement traités par des spécialistes.

Retrouvez bientôt sur cette page davantage d’informations sur la démarche du Défi Crèche, qui a de larges visées pédagogiques, au delà  du principe de performance énergétique.

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Un bilan énergétique 2010 contrasté https://lille_old.eelv.fr/2011/11/un-bilan-energetique-2010-contraste/ Thu, 24 Nov 2011 18:28:00 +0000 http://lille.eelv.fr/?p=4938 Pas mal du tout, peut encore mieux faire… Les consommations d’énergie de la municipalité n’ont pas toutes évolué dans le même sens, note Philippe Tostain à  l’occasion du 4e rapport sur le plan Climat de la ville…

Intervention en Conseil Municipal du 21 novembre – Délibération n°11/11

Agenda 21 – Plan Climat Energie Territorial – Présentation du Bilan Energie 2010 et engagement dans la démarche Cit’érgie. La présentation du bilan est téléchargeable.

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Madame le Maire, mes chers collègues, Mesdames et Messieurs,

Avec pour la quatrième fois la présentation du Bilan énergie de la municipalité, je vous demande de délibérer sur deux points pour donner une autre dimension à  notre Plan Climat Lillois et démultiplier son efficacité.

> D’abord de délibérer sur la mise en place d’un plan Climat Energie Territorial, pour étendre le périmètre du Plan Climat, conformément à  la loi, au-delà  des consommations de notre patrimoine et de nos services, à  nos compétences et à  l’animation du territoire de Lille-Lomme-Hellemmes.

> Ensuite de décider l’adoption de Cit’érgie : c’est un outil de management énergétique, qui est aussi un processus de labellisation européenne.

Je vais donc rappeler nos objectifs, vous présenter ce bilan 2010 puis l’ambition de ce PCET, pour finir en citant les contributions de trois collègues, car, si j’ai l’honneur d’animer et de rendre compte de nos engagements pour l’énergie et le climat, ce sont l’ensemble des délégations qui les réalisent.

Sur les objectifs, je rappelle nos engagements entre 2005 et 2020 : les 3 X 20.

Il s’agit certes d’objectifs globaux et de moyen terme pour sauvegarder le climat et préserver les ressources énergétiques, mais un plan climat énergie est d’abord et aujourd’hui au service de notre autonomie et de notre efficacité.

  • C’est un plan pour de nouvelles qualifications et de nouveaux emplois
  • C’est un projet éducatif
  • C’est un projet économique pour dégager des marges financières pour nous-mêmes, et pour les ménages les plus modestes.

Mais ce n’est pas un plan technique; c’est un plan exigeant qui demande des changements de comportement, d’organisation, de partage des informations et des responsabilités bref, l’engagement de tous.

Le bilan 2010

2010-consommation-energie.jpg

Pour l’énergie sur notre patrimoine, les résultats sont contrastés : nous poursuivons les progrès sur le chauffage et l’éclairage, mais ces efforts ont été gommés en 2010 par une dérive persistante sur les consommations électriques.

Sur le climat, les résultats sont meilleurs puisque nos émissions de CO2 ont légèrement baissé en 2010. Sur la période 2005 – 2010, nous observons par habitant la même baisse de 0,5% par an, ce qui est positif si l’on peut dire, mais insuffisant par rapport à  l’objectif.

Pour le renouvelable, ce sont 9% qui viennent de l’électricité du réseau. Pour la production solaire, de nos propres installations, c’était 0,5 pour mille en 2010, nous sommes loin du compte de 20%, j’y reviens tout de suite.

2010-energie-couts-evites.jpg

Si les dépenses de 12,6 millions d’euros ont augmenté de 8 % en 2010, nous avons tout de même économisé 20 % de notre facture. En cumulé cela représente 10 M€ depuis 2005.

Logiquement, après nos progrès sur l’éclairage public et le chauffage, en 2012 nous mettrons donc en place un plan électricité. Et en 2013, la biomasse naturelle dans le réseau de chaleur nous permettra d’atteindre 18% de renouvelable et de stabiliser le prix du chauffage urbain dans 20.000 logements.

Ambition du Plan Climat territorial

Après ce bilan, quelle est l’ambition du Plan Climat Energie Territorial sur nos compétences et le territoire de Lille Lomme Hellemmes ?

Sur ce graphique, vous avez à  gauche les émissions des municipalités de l’ordre de 20.000 tonnes de CO2 pour 15 millions d’euros. Sur notre territoire, à  droite 2.000.000 de tonnes et une facture de 500 millions d’euros.

2010-bilanC_territoire.jpg

Avec une capacité d’animation au titre de nos compétences – en lien avec le plan climat de LMCU – sur les déplacements, l’habitat et les activités à  Lille pour une bonne part du commerce, il s’agit de mobiliser nos concitoyens pour gagner 50 à  100 fois plus.

Cette animation passera d’abord par nos partenaires de l’Agenda 21. Avec « l’estaminet du climat », nous identifierons et promouvrons les initiatives citoyennes dans les quartiers. Je salue pour ce projet Walid Hanna et mes collègues qui président les conseils des quartiers pilotes de Moulins et de Saint Maurice Pellevoisin.

Enfin, l’engagement systématique de l’ensemble des services à  Lille, Lomme et Hellemmes procédera de l’outil Cit’érgie, déjà  adopté à  Dijon, à  Grenoble et à  Nantes.

Au calendrier 2012, je cite l’adoption du Plan pour la fin de l’année : je rencontrerai à  cet effet l’ensemble de mes collègues de la majorité et si elles le souhaitent, les oppositions.

Pour Cit’érgie, aprés l’audit initial en 2012, nous pourrons postuler pour le label européen en 2013.

L’énergie mérite une synthése certes, mais c’est d’abord un moyen pour chaque domaine de compétence. Vous voyez sa répartition au sein des délégations, j’ai donc demandé à  quelques collègues de témoigner de leur implication et de leur intérêt pour atteindre nos objectifs.

Je vous livre donc les contributions de Véronique Bacle, dans l’animation dans les écoles, de Michéle Demessine avec le baigneur lilo, de Lise Daleux grace au défi Crèches, ainsi que celles d’Hellemmes et de Lomme.

L’animation énergie dans le PEG

Dans le cadre scolaire et périscolaire, nous allons engager une démarche innovante et pédagogique auprès des acteurs éducatifs et des enfants.
Le but est d’accompagner les changements de pratique au niveau des économies d’énergie.

Cette approche sera expérimentale dans un 1er temps, dans 5 groupes scolaires et à  l’école de la forêt de Phalempin, puis généralisée dans toutes les écoles.

Initions le baigneur Lilo

Les consommations d’énergie des trois piscines lilloises représentent 15 % du budget énergie municipal, les professionnels des sports coopèrent avec le prestataire du marché de chauffage pour améliorer le fonctionnement technique, diminuer les consommations d’eau, et l’énergie de 15%, mais la campagne lancée cette année vers les usagers vise à  doubler les économies réalisées grâce aux mesures d’hygiène, ex : savonnage et port du bonnet. « en voici un aux couleur de l’Agenda 21 ».

Défi Crèches

Le défi crèches dont les prix 2011 seront remis demain a également permis un réglage fin des installations grâce à l’implication des services de la petite enfance puis à  la réactivité des techniciens et à  l’information des parents, pour être au plus prés des besoins des enfants. Nous attendons des idées primées d’aller encore plus loin dans la démarche.

Lomme et Hellemmes

Enfin, pour Hellemmes et Lomme les résultats de l’exercice 2010 seront intégralement inclus dans le bilan présenté l’année prochaine et la construction du Plan Climat bénéficiera également de la méthode Cit’érgie.

Merci de votre attention Madame le Maire, mes chers collègues, je me permets sans les citer de remercier aussi tous les agents qui, dans chaque service, portent le souci d’efficacité et d’exemplarité de notre Plan Climat, le SCIM pour sa diffusion, Mathieu Neau et Alban Aubert sous l’autorité de Philippe Delahaye, pour son animation.

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Quiz spécial Fukushima : où voulons nous vivre ? https://lille_old.eelv.fr/2011/04/quiz-special-fukushima-oa%c2%b9-voulons-nous-vivre/ Mon, 18 Apr 2011 10:23:00 +0000 http://lille.eelv.fr/?p=4924 > Qu’est-ce qu’un être humain ?

Le seul être vivant capable d’imaginer son avenir.

> Quelle est la différence entre une centrale nucléaire et une télévision ?

Dans une centrale nucléaire, il n’y a pas de bouton OFF.

> Qu’est-ce que la planète B ?

La Terre de la consommation, la Terre des besoins infinis, où l’humanité consume en un an autant d’énergie qu’il en a été stocké en un million d’années. Dans cette Utopie, un kWh d’électricité éolienne revient à  6 centimes et un kWh nucléaire à  4 centimes… En oubliant de compter le démantèlement des centrales, l’éternité des déchets et la mutuelle internationale contre les accidents.

> Qu’est-ce que la planète A ?

La Terre du mode de vie durable et solidaire qu’il nous appartient d’imaginer et de partager.

> Quelle bonne idée pour économiser l’énergie a été mise de côté ?

Mettre en place une taxe carbone : en Suède, c’est devenu une réalité en 1991. Depuis, la proportion d’énergie renouvelable y a augmenté de 20 à  40% et atteindra 50% en 2020

> Est-ce qu’on peut changer, descendre de la planète B et monter sur la planète A ?

Oui, quels que soient vos résultats à  ce quiz, vous pouvez :

  • encourager la Ville de Lille dans ses efforts d’économie d’énergie dans ses bâtiments et ses services,
  • bénéficier de ses conseils et de ses aides pour rénover votre logement et diminuer vos factures énergétiques
  • vous engager individuellement en modifiant vos consommations : http://www.coachcarbone.org/
  • rejoindre virage-énergie http://www.virage-energie-npdc.org/
  • participer à  la tournée DECLIC de LMCU : Démarche d’Echange sur le CLImat avec les Citoyens (quatre rendez-vous publics, dont le 12 mai à  Villeneuve d’Ascq, Salle Concorde, 16h – 22h)
  • nous contacter !

Philippe Tostain
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Tribune publiée dans Lille Magazine N°74 – Avril 2010

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Intervention de Philippe Tostain sur le projet de modernisation de la centrale de production du Mont de Terre https://lille_old.eelv.fr/2010/12/intervention-de-philippe-tostain-sur-le-projet-de-modernisation-de-la-centrale-de-production-du-mont-de-terre/ Fri, 03 Dec 2010 15:17:00 +0000 http://lille.eelv.fr/?p=2877 Monsieur le Premier Adjoint, mes chers collègues, Mesdames et Messieurs,

Vous savez que l’intérêt et la difficulté des dossiers que je vous présente, c’est la pédagogie sur les sujets concernés, s’agissant de la maintenance des bâtiments et de l’énergie, et aussi la pédagogie sur les enjeux qui s’y attachent.

Le réseau de chaleur de Lille n’échappe pas à cette définition mais je vais renvoyer à un prochain Conseil Municipal une explication globale sur notre stratégie et notre schéma directeur de réseau, avec l’examen du compte rendu d’activité du concédant, Résonor. Je vous rappelle seulement que ce réseau chauffe l’équivalent de 30 000 logements, 15.000 à proprement parler, plus des bâtiments tertiaires, dont cet Hôtel de Ville, malgré ce que peuvent en penser mes collègues.

Si donc mon intervention d’aujourd’hui est brève, elle est nécessaire car notre délibération cadre la transformation de notre réseau en éco-réseau, à l’instar de 400 autres collectivités en France. Il s’agit en effet d’autoriser notre concessionnaire Résonor à étudier :

  • Premièrement, l’intégration de plus de 50% de biomasse – c’est-à-dire de bois naturel – dans le mix énergétique du réseau, d’où l’appellation d’éco-réseau.
  • Deuxièmement, son développement du réseau à Lille Sud et dans la ZAC de la Porte de Valenciennes.

Si ces actions permettront de diviser par deux les émissions de GES du réseau et d’en faire bénéficier notre grand projet urbain, c’est-à-dire des bâtiments au bilan énergétique déjà très bon, nous y mettrons quatre conditions :

  • Baisse de la facture des usagers, dont la majeure partie habitent des logements sociaux,
  • Promotion simultanée d’une politique de maîtrise de l’énergie auprès des clients,
  • Gestion et l’approvisionnement exemplaires de la ressource c’est-à-dire des forêts et du bois,
  • Maîtrise des émissions locales de pollution qui ne dégrade pas la qualité de l’air.

Ce dernier point tient particulièrement à cœur à notre municipalité, alors que la chaufferie du Mont de terre, grâce en particulier aux exigences des habitants, a atteint un niveau élevé de performance qui situe sa contribution entre 0 et 5 % des émissions du secteur, contre 75% pour le trafic routier et 20% pour les chaudières individuelles.

C’est-à-dire que si chaufferie n’existait pas et que des installations individuelles la remplaçaient, la qualité de l’air serait moins bonne. Avec Jean-Louis Frémaux et Marielle Rengot, nous avons récemment rendu compte de cette situation à la CISI de Résonor, la commission d’information, de suivi et d’innovation, en y présentant une étude du réseau ATMO.

Il nous appartient donc de veiller au respect de cette exigence de maintien de la qualité de l’air.

Il nous appartient également de porter ce dossier auprès de l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie pour bénéficier du fonds chaleur de l’Etat pour notre projet.

Il nous appartient aussi de contribuer à la structuration de la filière biomasse voulue par le Conseil Régional.

Il nous appartient enfin mais c’est notre première exigence de calendrier de poursuivre la concertation et la pédagogie auprès des riverains.

La pédagogie -j’y reviens – la maîtrise locale de l’outil, ainsi que la vision globale et l’intérêt de l’ensemble du réseau – que j’évoquais d’abord – devront être partagés au-delà avec l’ensemble de nos concitoyens, et avec l’aide de notre concessionnaire. Il est souhaitable que notre réseau, devenant éco-réseau, sorte ainsi du bois.

Monsieur le Premier Adjoint, mes chers collègues, Mesdames et Messieurs, je vous remercie.

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Délibération n° 10/1003 – Délégation de service public chauffage urbain RESONOR – Développement du réseau sur Lille Sud et sur la ZAC de la porte de Valenciennes – Modernisation de la centrale de production du Mont de Terre avec introduction de biomasse.

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Une future créche HQE à Saint-Maurice https://lille_old.eelv.fr/2009/02/une-future-creche-hqe-a-saint-maurice/ Thu, 05 Feb 2009 10:45:43 +0000 http://lille.eelv.fr/?p=4831 Intervention de Lise Daleux au conseil municipal du 2 février 2009

Mesdames messieurs, chers collègues, madame le Maire,

Quelques mots sur la délibération 102 concernant la réalisation d’une crèche collective, à St Maurice Pellevoisin.

Pour l’avoir récemment présenté au conseil du quartier concerné, je sais que ce projet est très attendu sur place et au-delà; qu’il sera une bouffée d’air pour tous les lillois en attente d’accueil de leur enfant.

En plus des 3 structures associatives du quartier : Petronille, club des mamans, babibulle – qui ensemble représentent 58 places – et avec la crèche familiale et le RAMI qui proposent de l’accueil chez les assistantes maternelles, cette création permettra d’accueillir 25 enfants en plus, soit 82 places à terme à St Maurice Pellevoisin.

Cet équipement prévu dans un secteur encore non pourvu en accueil de la Petite Enfance, s’insère dans le paysage urbain d’Euralille. L’opération consiste donc à aménager place de Prague, en pied d’immeuble, un espace de 400m2.

Le cabinet d’architecte retenu pour l’opération (Atelier 9,81) va réaliser selon des critères de confort, de respect de l’environnement, des lieux de vie adaptés, pratiques et ludiques, pour les enfants et les professionnels qui s’en occupent, ainsi qu’un accueil convivial pour les parents.

J’ajoute que dans l’esprit du Plan Climat lillois que nous avons voté au CM de décembre, la structure sera conçue pour minimiser les dépenses énergétiques grâce entre autre à du solaire passif, à un éclairage économe et une ventilation performante.

Des matériaux actuellement à  l’étude, seront choisis pour l’isolation thermique et phonique pour l’ameublement et la décoration. Ils seront chaleureux et respectueux de l’environnement.

Quant à  la gestion de la crèche, elle sera confiée à une association compétente et bien connue du milieu de la Petite Enfance pour ses savoir- faire et son expérience en matière d’accueil des enfants mais aussi des parents.

Enfin, pour conclure, forte de sa politique en faveur de l’accueil de la Petite Enfance, pour un service public à la hauteur des attentes de tous les lillois, la ville de Lille, avec l’ensemble des services concernés, s’est engagée dans cette réalisation pour viser une ouverture de la crèche à la fin de l’année 2009.

Dans cette perspective, Mme le Maire, je vous propose d’inviter le conseil de quartier de St Maurice Pellevoisin, à faire des propositions pour lui trouver un nom. Je vous remercie.

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09/102 – Aménagement d’une crèche collective, quartier de Saint-Maurice Pellevoisin – Autorisation de signature de la demande de permis de construire.

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Comment relever le défi énergétique, ici à Lille ? https://lille_old.eelv.fr/2009/01/comment-relever-le-defi-energetique-ici-a-lille/ Tue, 13 Jan 2009 12:35:00 +0000 http://lille.eelv.fr/?p=4794 Le 15 décembre dernier a été voté à l’unanimité au conseil municipal le Plan Climat Lillois, présenté à cette occasion par Philippe Tostain. Si les échelons nationaux et supra-nationaux constituent un cadre nécessaire pour répondre au défi climatique (ce n’est pas pour rien que les écologistes se rassemblent), l’échelon local est tout aussi pertinent pour mettre en œuvre des actions significatives, au regard des compétences des villes (urbanisme, gestion des bâtiments publics, déplacements) et en terme de proximité et d’exemplarité.

Le Plan Climat lillois et la signature en février 2009 du pacte des Maires s’inscrivent dans une démarche européenne. En effet, le 29 janvier 2008, Andris Piebalgs, membre de la Commission européenne chargé de l’énergie, lançait le « pacte des maires », dans la foulée de la 2e semaine européenne de l’énergie durable.
En adhérant à ce pacte, les municipalités s’engagent à dépasser l’objectif de 20% de réduction des émissions de CO2 fixé par l’Union européenne, grâce à des actions en faveur de l’efficacité énergétique et des énergies renouvelables. Environ 100 villes à travers l’Europe, y compris 15 capitales, ont souhaité y participer.

Le Plan Climat a pour vocation de définir des objectifs et des lignes d’action. Il ne peut résumer à lui seul la prise en compte des effets du dérèglement climatique par les collectivités. A charge pour les élus et les services d’en décliner les réponses en mesures concrètes dans leurs domaines respectifs, en insistant sur les volets éducatifs et informatifs, afin de faire participer la population à la lutte contre le réchauffement climatique.

Par la délibération 08/1155 la ville de Lille fixe dans son programme municipal des objectifs ambitieux en faveur des économies d’énergie et du développement des énergies renouvelables. Ce Plan Climat Lillois s’inscrit dans le renouvellement de l’Agenda 21 de la Ville:

« Le Plan Climat Lillois doit permettre la mise en cohérence des actions pour susciter leur efficacité. Il s’agit d’un ensemble: actions techniques, informations et pédagogie, qui est coordonné et assure la promotion des objectifs et ambitions de la Ville. Ce Plan implique l’ensemble des délégations thématiques et des acteurs territoriaux. Construit de manière progressif, il anticipe et facilitera la contribution aux Plans Climats Régionaux et de la Métropole et à s’engager dans le Pacte des Maires. La signature du Pacte des Maires contribue à la réalisation du Plan Climat Lillois. »

Durant son intervention en conseil municipal le 15 décembre, Philippe Tostain a rappelé que :

«…nous affrontons aujourd’hui la cinquième crise du capitalisme moderne. Cette crise est une crise mondiale et sur tous les continents, chacun appelle la réponse qui ira aux sources de cette crise.

Deux sources en sont notables, la crise des matières premières, puis la crise du crédit accordé aux Etats-Unis, qui recouvrent à mon sens la fin de la confiance dans un modèle économique et industriel bâti sur des ressources et sur la spéculation (…) Cette crise est donc une crise économique, qui appelle à restructurer des quantités ou des rapports de production, mais d’une dimension géopolitique inégalée.

Cette crise est aussi la crise de l’économie, qui appelle à réécrire un contrat écologique de production et de consommation entre l’humanité et sa planète. Elle nous confronte à l’adaptation des outils de production et à l’immense solidarité des reconversions, mais également à l’invention avant 2050 de nouveaux modes de vie, de consommation et de production, basés sur l’économie des ressources biologiques, des matières premières et de l’énergie. »

1er enjeu: une part de relocalisation, (Décathlon), se traduisant notamment par la présence sur le territoire d’industries et services de décentralisation de l’énergie et développement des énergies renouvelables, par les filières du bâtiment durable, sources de nouveaux emplois locaux.

2nd enjeu: « l’économie des ressources et sa dimension énergétique ont aussi en commun d’apparaître abstraites, alors qu’elles sont les pierres même de notre maison. La pédagogie de la valeur de ces ressources est donc en soi un enjeu. »

« Le plan climat lillois anticipe la démarche de Plan climat prévue par la loi, par ses dimensions techniques, mais également sociales et comportementales. Construit de manière progressive, il anticipe et abondera la mise en œuvre du plan climat LMCU et contribuera à la méthodologie expérimentée par la Région. Il permet enfin de s’engager dans le Pacte des Maires pour l’énergie en Europe. »

OBJECTIFS

Union européenne:3 x 20 entre 2012 et 2020:

  • 20 % d’énergies renouvelables
  • 20% de diminution des consommations (efficacité énergétique)
  • 20% de réduction des gaz à effet de serre

Objectifs du mandat :

  • Développement des énergies renouvelables : 25 % d ’énergie renouvelable,
  • Limitation des consommation à 50 kwh/m².an pour les constructions neuves et à 80 kwh/m².an pour les réhabilitations,
  • Réduction des consommations de 15% pour le chauffage et de 50% pour l’éclairage,
  • Sensibilisation au développement durable

Signature du Pacte des Maires:

  • Respect des « 3×20 »
  • Bilan : Rapport Energie Rapport Energie
  • Plan d’actions : Plan Climat Lillois Plan Climat Lillois
  • Journée annuelle de l’énergie

Volet Energie de l’Agenda 21:

  • Performance énergétique des équipements municipaux
  • Performance énergétique des logements
  • Planification énergétique et fourniture d’énergie
  • Plan solaire
  • Sensibilisation et accompagnement des acteurs économiques, des usagers et des citoyens
  • Lutte contre la précarité énergétique
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