Budget – Europe Ecologie Les Verts – Lille https://lille_old.eelv.fr L'écologie Politique au service des citoyens Sun, 16 Jun 2019 17:58:55 +0200 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=4.9.10 Intervention de Lise Daleux sur le compte administratif (CM du 27 juin 2014) https://lille_old.eelv.fr/2014/06/intervention-de-lise-daleux-sur-le-compte-administratif-cm-du-27-juin-2014/ Sat, 28 Jun 2014 15:46:49 +0000 http://lille.eelv.fr/?p=8207 Intervention de Lise Daleux pour le groupe EELV
Madame le Maire, cher Pierre, Mesdames, Messieurs, mes chers collègues,

Le compte administratif qui nous est présenté ce soir est un pont entre deux mandats. Nous le voyons donc comme l’occasion de poser un regard en arrière pour mieux regarder et engager l’avenir.

Force est de constater que l’exercice 2013 a été extrêmement tendu, compte tenu de la diminution drastique des dotations de l’État qui s’additionne d’année en année – vous y faisiez allusion tout à l’heure, Monsieur le premier adjoint –,mettant en péril notre capacité d’agir. L’addition de ces désengagements nous oblige à des contorsions tellement difficiles pour maintenir la qualité de service à laquelle nous tenons pour les Lillois, que cela, selon moi, peut s’apparenter à du délit d’entrave à l’action publique.

Justement, concernant nos dépenses, le compte administratif nous montre comment, au prix d’une gestion extrêmement compliquée, nous sommes parvenus malgré tout à garder des finances saines pour réaliser nos engagements. J’étais en responsabilité au dernier mandat, je sais donc de quoi je parle.
La question est de savoir à quel prix et jusque quand nous tiendrons à ce rythme.
En effet, les agents municipaux, que je salue d’ailleurs pour leur sens du service public, s’épuisent et ils ne pourront plus garantir à ce rythme la qualité du service rendu si nous ne trouvons pas de solution avec eux.
Depuis trois ans, des efforts très importants ont été consentis pour réduire les coûts de fonctionnement de la Ville, mais nous avons aujourd’hui le sentiment que les marges de manœuvre n’existent plus.

Parallèlement à ce constat, nous relevons que les dépenses qui ont le plus progressé en 2013 (plus de 28,4 %) concernent les fluides, le gaz, l’électricité, le pétrole, le charbon. Bien sûr, vous allez me dire que l’hiver 2012-2013 a été rigoureux et, bien sûr, nous avons ouvert de nouveaux équipements ; mais cette augmentation de la facture énergétique s’explique surtout par l’envolée des prix des énergies fossiles non renouvelables, vous le savez – je citais à l’instant le pétrole, le gaz, le charbon.
D’ailleurs, dans le précédent mandat, nous avons initié une démarche de réduction de nos consommations d’énergie et j’en profite pour saluer le travail de notre ancien collègue Philippe TOSTAIN à ce sujet. Aujourd’hui, il nous faut aller plus vite et plus loin. En effet, si, ce soir, notre groupe salue la maîtrise des dépenses et du budget, la baisse des dotations de l’État conjuguée à l’augmentation du coût de l’énergie amènera forcément rapidement et dans les années qui viennent une situation insupportable pour nous tous.

À l’aube de ce nouveau mandat, dans une situation inédite, nous préconisons très modestement, premièrement, pour le budget de la collectivité, de nous engager dans une politique sélective d’investissements qui garantissent l’accompagnement de tous dans les étapes importantes de la vie, et, deuxièmement, de cibler des investissements qui rapportent, c’est-à-dire des investissements dans le domaine de l’environnement, qui nous permettent de réaliser des économies sur notre patrimoine, sur nos ressources, tout en préservant le climat.
En clair, nous préconisons de nous engager résolument dans la transition écologique et sociale de la ville, pour passer volontairement et non pas de manière contrainte d’un système finissant de l’énergie facile et bon marché à un système où l’énergie sera de toute façon – c’est ainsi – de plus en plus rare et chère. Nous pouvons, en mobilisant les services,les habitants, mais aussi les associations et les entreprises, sur d’autres modes de chauffage, d’habitat, de transport, etc., anticiper ce changement qui sera – et c’est une chance – plus écologique.
La transition écologique est une formidable opportunité pour sortir de la crise et se dégager de l’aspiration par le fond dans laquelle les moyens des collectivités s’enlisent. C’est une chance.

Mesdames, Messieurs, Madame le Maire, Monsieur le premier adjoint, Madame PICAULT, jamais l’urgence économique, écologique et sociale n’a été aussi grande. Jamais non plus elle n’a été perçue avec autant d’acuité par la société, qui avance, mais qui nous attend aussi.
C’est pourquoi notre Ville doit s’engager et être porteuse d’une impulsion décisive dans ce sens et aussi en rendre compte, comme le fait d’ailleurs déjà la Région Nord – Pas de Calais, comme devra le proposer la loi de transition énergétique et comme il en sera fortement question en termes d’enjeux majeurs pour l’avenir au sommet international sur le climat qu’accueillera notre pays en 2015.

Chers amis, c’est dans cet esprit que notre groupe des élus écologistes votera le compte administratif et le budget supplémentaire.

Je vous remercie.

Lise Daleux pour le groupe des élu-e-s EELV.

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Préservons les associations ! https://lille_old.eelv.fr/2013/06/preservons-les-associations/ Tue, 18 Jun 2013 15:20:48 +0000 http://lille.eelv.fr/?p=7696 Le tissu associatif lillois fait vivre la ville. Aux côtés des services publics, les associations s’engagent sur le territoire et sont des acteurs majeurs du dynamisme de la ville et de la participation des habitants dans tous les domaines. De la solidarité à la culture, en passant par le sport et l’international, leurs activités couvrent tous les domaines de la vie. ...]]>

Le tissu associatif lillois fait vivre la ville. Aux côtés des services publics, les associations s’engagent sur le territoire et sont des acteurs majeurs du dynamisme de la ville et de la participation des habitants dans tous les domaines. De la solidarité à la culture, en passant par le sport et l’international, leurs activités couvrent tous les domaines de la vie.

 

Qui d’autre pour agir au coeur des quartiers ? Qu’il s’agisse d’assurer l’encadrement de jeunes footballeurs, de lire des livres aux enfants dans les jardins de la ville, de créer un café pour réunir enfants et parents autour du jeu, de promouvoir l’activité commerciale d’une rue par l’animation, de garantir la sécurité à vélo à travers diverses actions, ou de travailler sur l’éveil des plus petits, le milieu associatif répond présent et permet aux habitants de se retrouver autour de projets porteurs de sens. Ce faisant, il crée du lien, avec les personnes qui s’investissent en son sein, mais aussi avec celles qui bénéficient des services offerts. Le milieu associatif est le garant du collectif, de l’échange et de la mixité sociale.

 

En ces périodes de réduction des financements publics, nous devons promouvoir en priorité l’action des associations pour leur permettre de continuer d’agir auprès des Lillois. Les associations oeuvrent au coeur de la vie lilloise, leur présence quotidienne, leurs compétences et leur bienveillance sont des éléments indispensables au vivre ensemble. Discrètes mais efficaces, elles souffrent du manque de reconnaissance et de la baisse des moyens mis à leur disposition. Aujourd’hui plus que jamais, elles ont besoin d’être accompagnées et soutenues plus fortement.

 

Conscients de la nécessité du travail des associations et de leur implication pour la ville et ses habitants, les écologistes seront toujours à leurs côtés.

Lise Daleux,
Présidente du groupe EELV
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Lille, Conseil Municipal du 17 décembre 2012 : budget, eau, énergie https://lille_old.eelv.fr/2012/12/lille-conseil-municipal-du-17-decembre-2012-budget-eau-energie/ Tue, 18 Dec 2012 21:13:09 +0000 http://lille.eelv.fr/?p=6950 Le Conseil Municipal a voté hier le vote du budget 2013. Les élu(e)s EELV ont voté pour ce budget en émettant certaines réserves et en insistant sur certains points (nécessité de préserver la qualité du service public, de préserver l’emploi notamment dans le milieu associatif qui subit des coupes budgétaires, de réduire les investissements au profit du fonctionnement…). Voir, ci dessous, l’intervention sur le budget de Lise Daleux pour le groupe.

Cyrille Pradal est intervenu sur la présentation du rapport sur le prix et la qualité du service public de l’eau potable et du service public de l’assainissement de l’année 2011.

Philippe Tostain est intervenu sur les rapports d’activités de GRDF et d’ERDF, ainsi que sur celui de RESONOR.

BUDGET LISE DALEUX POUR LE GROUPE EUROPE ECOLOGIE LES VERTS

Madame le Maire, Mesdames, Messieurs, Mes chers collègues,

C’est dans un contexte financier particulièrement oppressant que nous avons dû construire le budget 2013. Et, dans cette période d’austérité où la précarité s’accroît, notre collectivité est plus que jamais sollicitée. Elle doit répondre aux attentes légitimes des Lillois, de plus en plus fragilisés par la crise, elle doit accompagner des partenaires associatifs qui voient leurs budgets se réduire comme peau de chagrin. Elle doit aussi parfois revoir sa copie au dernier moment pour s’adapter aux décisions de l’Etat qui augmente certaines cotisations, qui la sollicite pour développer des emplois d’avenir et lui demande de participer au réaménagement des rythmes scolaires. Toutes ces sollicitations impliquent des dépenses non programmées et nous conduisent à opérer des coupes budgétaires souvent difficiles.

En élus responsables, au sein de nos délégations, nous avons fait des propositions pour concourir à l’effort qui nous a été demandé pour réduire fortement, cette année encore, les dépenses de fonctionnement.

Cependant notre préoccupation demeure avant tout le vivre ensemble, l’accompagnement de tous dans les étapes importantes de la vie et le maintien d’un service public efficace . Face à ces exigences et dans le contexte décrit, nous souhaitons aujourd’hui plus que jamais, qu’une instance de concertation au sein de la majorité soit créée afin que les priorités budgétaires soient définies, suivies et accompagnées dans le temps. C’est à dire qu’à l’aune de ce budget nous puissions analyser en continu dès janvier, les effets induits par les efforts que chacun aura à consentir. En même temps ces économies qui nous bousculent, doivent être pour nous l’occasion de nous ré interroger sur nos pratiques et nous permettre de progresser. Saisissons nous de cette séquence comme une occasion unique d’expérimenter, par exemple, la mutualisation des moyens par la mise en commun de matériel pédagogique, de locaux ou ingénierie. Essayons de valoriser les savoirs – faire en interne afin de faire des économies sur l’externalisation de services, ce que nous avons fait par exemple dans les crèches en faisant en sorte que les professionnels des crèches assurent eux-même les séances de motricité. Nous pensons qu’il existe encore des marges de manœuvre sur nos consommations de chauffage et d’électricité par exemple, et ces mesures d’économie de fluides vont dans le sens en plus, du respect de nos engagements pour le climat.

Mais ce changement ne vaut que si les citoyens sont véritablement informés de la réalité de nos contraintes budgétaires car ils sont directement concernés en tant que contributeurs et usagers du service public. Cela veut dire expliquer que le programme que nous avons présenté en 2008 n’est plus accommodable de la même manière car le monde dans lequel celui-ci a été élaboré n’existe plus aujourd’hui. Le modèle capitaliste est arrivé en bout de course et nous emmène dans le mur. Ce temps difficile qui s’impose à nous aujourd’hui est peut-être une chance à saisir dans un monde où nous touchons aux limites d’un consumérisme aveugle. Aussi, sur les dépenses, notre groupe souhaite que, dans ce contexte de raréfaction du denier public, la priorité soit donnée, pour l’investissement comme pour le fonctionnement, au maintien d’un service public de qualité accessible à tous. Nous défendons un budget résolument social.

Concrètement, pour l’investissement, cela veut dire que nous devons aujourd’hui nous ré interroger sur les priorités et dans le contexte actuel, nous n’aurions pas fait le Centre Euro-régional des Cultures Urbaines. En fonctionnement, cela veut dire que nous demandons la réduction drastique des dépenses de réceptions de tous ordres parce que nous estimons qu’elles sont superflues voire indécentes en cette période de crise.

Enfin ce à quoi nous veillerons particulièrement en dépense de fonctionnement, c’est à la préservation des associations, de leurs actions et des emplois, car elles sont nos partenaires nécessaires à la dynamique lilloise et ont une véritable utilité économique, sociale et parfois environnementale. Sur ce point et dans les mois qui viennent nous serons très attentifs aux situations rendues difficiles du fait des restrictions remettant en cause leurs missions et les éventuels emplois.

Concernant les recettes, plus que jamais nous demandons que soit menée une réflexion sur l’impôt.

Nous sommes d’ailleurs satisfaits des évolutions des mentalités sur les recettes tarifaires, même si nous pensons qu’il faut aller plus loin vers celles qui sont liées à l’occupation du domaine public, comme on le dit chaque année. Pour ne prendre qu’un exemple, il faut améliorer le respect de la réglementation du stationnement sur la voie publique. A Lille 60% des véhicules sont en permanence en stationnement irrégulier. Et il s’agit d’abord pour nous de dégager les places et les trottoirs des véhicules qui les encombrent pour les rendre aux piétons et aux personnes à mobilité réduite, tout en augmentant les ressources pour notre collectivité.

Nous souhaitons également que la recherche de financements extérieurs soit plus efficace. Et concernant la recherche de financements privés et de mécénats en soutien à nos politiques, nous n’avons pas, pour notre part, de position hostile de principe mais nous pensons qu’il faut être cohérent. Quand EDF, et seulement EDF, finance la scénographie de Maison de l’Habitat Durable pour 150 000 euros, cela pose question.

Par ailleurs, nous défendons une meilleure gestion de notre patrimoine municipal. Il est certes important de bâtir de nouveaux équipements, mais nous devons gérer correctement l’ancien, afin de l’utiliser et d’éviter, comme cela arrive trop fréquemment, des urgences qui coûtent cher à la Ville.

Globalement, il est évidemment essentiel dans le contexte, de continuer sur la dynamique de lutte contre le gaspillage, que nous avons impulsée entre autre dans le domaine énergétique.

Les politiques en faveur de l’environnement permettent de faire beaucoup d’économies à terme. Et comme l’an dernier nous en serons les gardiens car aujourd’hui nous ne pouvons plus nous en passer. ça veut dire que nos projets et particulièrement en période de crise, doivent être compatibles avec notre Plan Climat, et donc conforment à ses engagements de réduction de GES et de diminution des coûts d’énergie pour les ménages. C’est pourquoi la mise en chantier rapide d’une chaufferie bois au Mont de Terre est devenu une nécessité impérieuse.

Mesdames Messieurs, M. le Premier Adjoint, Mme le Maire, ce budget particulier, contraignant et exigeant, que nous assumons, nous oblige à nous interroger sur nos pratiques pour garantir le meilleur, et face à un modèle dépassé à envisager un état de transition de notre ville vers un autre modèle plus social et plus écologique.

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Conseil Municipal du 25 Juin 2012 https://lille_old.eelv.fr/2012/07/conseil-municipal-du-25-juin-2012/ Thu, 05 Jul 2012 11:12:42 +0000 http://lille.eelv.fr/?p=2948 Une grande partie de ce Conseil Municipal Lillois a concerné l’approbation du compte administratif.
Retrouvez ci-dessous l’intervention de Lise Daleux pour le groupe des élu(e)s EELV sur ce sujet.

Retrouvez l’intégralité du Conseil Municipal en vidéo.

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Approbation du Compte Administratif 2011

Lise Daleux pour le groupe EELV

Mme le Maire, Mes Chers collègues,

Durant ces dernières années il a fallu faire face à une politique qui assèche les dépenses publiques.

5 ans de budget de résistance face aux désengagements successifs de l’État.

Aujourd’hui La nouvelle majorité gouvernementale de gauche devra être un appui pour les collectivités et les collectivités, des modèle locaux de savoir faire et être ensemble. {Ensemble justement, pour construire un modèle de société qui mette en échec la crise multiforme, écologique et sociale}

Le compte administratif 2011 est de ce point de vue, conforme aux orientations budgétaires dont nous étions convenus. Pour le groupe de élus EELV, j’en ferai quelques commentaires en essayant d’être brève après les interventions de mes collègues.

> Dépenses de fonctionnement

Elles sont sans conteste contenues.

Attention cependant à nos capacités à soutenir les associations qui sont un partenaire, incontournable, de la co- construction et de la mise en œuvre des politiques publiques, qu’il faudra développer d’avantage. Cette attention aux associations sera pour nous une priorité dans la construction des futurs budgets.

D’autre part, nous devons faire de la maîtrise de nos fluides une priorité absolue, face à leur renchérissement +12 % l’électricité, +18% le gaz. Attention également à la montée en puissance des nouveaux équipements, leur performance énergétique doit être maintenant garantie par les comportements des gestionnaires et des usagers.

Enfin nous insistons sur la nécessite d’une comptabilité carbone pour mesurer l’impact durable des actions et projets que la ville met en œuvre ou accompagne et ce afin de conduire les meilleurs choix dans l’avenir.

> Pour les recettes de fonctionnement

Nous nous félicitons d’avoir été entendus sur le relèvement d’un certain nombre de tarifs et redevances, comme par exemple le droit de stationnement, qui sont des ressources nouvelles pour la Ville et qui vont vers davantage de justice sociale.

En revanche nous ne cautionnons toujours pas, les recettes issues du Casino, qui représentent une forme d’imposition pour les plus démunis de notre Ville et dont les conséquences sociales nous le voyons chaque jour, sont lourdes pour la société.

> Venons en aux dépenses d’investissement

Dans un contexte contraint très contraint, nous obligeant à revoir à la baisse, les dépenses d’investissement prévues dans ce mandat, et, face aux engagements pris devant les lillois, nous insistons sur la nécessité de définir ensemble nos priorités, afin de rester cohérent et en phase avec les valeurs et les fondamentaux que nous partageons au sein de cette majorité.

Sur ce point nous serons vigilant pour les 2 années restantes, en ne perdant surtout pas de vue la création d’équipements publics utiles et nécessaires aux lillois, comme les écoles et les crèches, notamment dans un contexte de créations de 12000 nouveaux logements.

> Sur les recettes d’investissement

Nous devons progresser rapidement dans la recherche de financements extérieurs et ce, afin de ne pas déséquilibrer les réalisations du mandat.

Pour conclure mon propos nous voulons rappeler notre responsabilité à tenir nos engagements face à l’urgence écologique et sociale.

Le chantier est difficile, RIO + 20 , le deuxième sommet de la terre , 20 ans après celui qui avait posé les bases, d’une politique soucieuse de la préservation des hommes et de la planète, ce sommet, vient de s’achever sur une déclaration beaucoup trop modeste face aux enjeux planétaires.

Un quotidien national titrait hier, la planète perdante ! ….OUI…

Nous devons cesser de cultiver un modèle de société prédateur. Il nous faut inventer un autre modèle, audacieux, construit ensemble , au service de l intérêt général et des plus souffrants.

Aujourd’hui il faut lire la suite sous le prisme : Penser global / Agir local ;

C’est avec ce compte équilibré pour 2011 et des budgets ambitieux pour 2013 et 2014 que nous serons au Rendez Vous des attentes de nos concitoyens , parce que l’agir local c’est nous, la collectivité

De Rio à Lille de Lille à Rio en passant par Paris et Bruxelles c’est l’éthique et la responsabilité qui doit nous guider, c’est le politique à l’écoute de la société civile, qui doit prévaloir.

Mme le Maire, Chers collègues, Monsieur le premier adjoint, nous voterons ce Compte Administratif.

Je vous remercie

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Conseil municipal du 12 décembre 2011 – Etre plus inventifs et moins gaspilleurs https://lille_old.eelv.fr/2011/12/conseil-municipal-du-12-decembre-2011-etre-plus-inventifs-et-moins-gaspilleurs-2/ Fri, 16 Dec 2011 08:36:10 +0000 http://lille.eelv.fr/?p=2403 Fin d’année oblige, le conseil municipal du 12 décembre aura été dédié principalement au débat budgétaire de la ville. Michel Ifri est intervenu au nom du groupe des élus EELV sur le budget en pointant les priorités à poursuivre dans le contexte actuel de la crise.

A l’occasion du rapport d’activités de Lille Métropole, Eric Quiquet aura auparavant signalé combien se font sentir les conséquences des choix sur le grand stade, financé par un partenariat public-privé bancal.

Vous pouvez revoir la séance du conseil municipal sur le site internet de la mairie.

 

Intervention de Michel Ifri au nom du groupe des élus EELV – Budget 2012 (délibérations N° 11/1046 à 11/1051).

Madame le Maire, Monsieur le Premier adjoint, chers Collègues,

Mon propos ce soir s’inscrira sans surprise dans la lignée de l’intervention de Lise Daleux lors du débat d’orientation budgétaire de novembre dernier. Le document qui nous est présenté ce soir est, en effet, le reflet des orientations définies à ce moment là.

Mes collègues de la majorité l’ont évoqué, je ne vais donc pas trop m’attarder sur ce point mais relever néanmoins que la crise effectivement s’aggrave, que l’Etat se désengage, que les incertitudes sur le financement des collectivités sont nombreuses, que l’accès au crédit est de plus en plus difficile. Face à ces difficultés, nous saluons le travail accompli par le Premier Adjoint et toute son équipe, et nous savons que la construction du budget a été particulièrement délicate cette année.

Nous approuvons dans l’ensemble les orientations générales du budget 2012, marqué par une augmentation de l’épargne, le report d’un certain nombre de projets et une vigilance accrue sur les dépenses de fonctionnement. Nous approuvons le choix de prudence que sous-tend ce budget et comme nous l’avions déjà dit en 2009, nous ne pouvons plus faire comme si tout allait redevenir « comme avant ».

Il est à noter que malgré toutes ces difficultés, la ville reste ambitieuse, notamment dans la politique d’investissements prévus dans les quartiers. Nous nous félicitons de la création d’une nouvelle bourse du travail, de la construction de l’équipement Porte de Valenciennes qui accueillera la maison de l’économie sociale et solidaire, une crèche et l’implantation de l’auberge de jeunesse. L’effort constant de la ville en matière de logement est notable, nous souhaitons qu’il soit poursuivi.

Concernant le fonctionnement, le groupe EELV partage la volonté de protéger les actions qui concourent au maintien, du lien social et de la solidarité. Nous souscrivons également au maintien et au développement du bien commun des lillois en conservant un service public de qualité, un réseau associatif dense et dynamique bref une ville agréable pour tous. Pour y arriver, il nous faut des moyens, « humains » notamment, et, n’en déplaise à nos collègues de l’opposition, nous ne serons pas de ceux qui fustigent la part des dépenses de personnel dans le budget de fonctionnement.

Par contre nous nous interrogeons toujours sur l’opportunité et le montant de certaines dépenses, comme la multiplication des cérémonies des vœux, les réceptions de corps de métiers mais aussi sur les fortes subventions allouées a Lille 3000 par exemple.

En cette période de crise, il nous faut être raisonnable et inventifs. Il faut, d’une manière générale, développer une meilleure gestion de notre patrimoine municipal. Cela passe par un entretien permanent et suivi du bâti. Il y a trop d’urgence qui coûte cher à la ville. Des cessions immobilières pourraient par ailleurs nous apporter des deniers bien utiles.

Concernant les recettes notre groupe est satisfait que soient prises en compte les propositions faites par le passé.

Nous soutenons par exemple la révision des grilles tarifaires et notamment celles des cantines scolaires et je veux ce soir rassurer nos collègues communistes, cette mesure va permettre une plus grande justice sociale, car ne seront touchés par ce changement que les foyers les plus favorisés.

En revanche nous sommes dubitatifs sur la politique tarifaire en matière d’urbanisme commercial. Alors que les droits de place pour les commerçants non sédentaires augmentent, ceux des terrasses sont gelés pour 3 ans. Une augmentation même symbolique nous aurait semblé plus équitable.

Sur la politique d’emprunt nous sommes satisfaits de constater et je cite « que la ville ne travaillera qu’avec les banques qui ont intégré une certaine forme d’éthique dans leur activité ».

Pour terminer, nous voulons rappeler que le développement durable ne doit pas être une variable d’ajustement du budget 2012. Nos projets doivent être compatibles avec notre plan climat. Les économies d’eau et d’énergie constituent d’autres marges de manœuvre qui découlent de la responsabilité de tous et qui feront école dans un futur proche.

Nous restons aussi vigilants sur l’introduction du bio dans les cantines et les crèches, aujourd’hui freiné pour des raisons d’ordre budgétaire et d’accès à une offre qu’il faut mieux appréhender. Pour la santé de nos enfants, la préservation de notre environnement, le maintien à l’emploi des producteurs qui croient en l’engagement de la ville, nous sommes « condamnés » a réussir.

Nous l’avons déjà dit, face à un monde qui change, nous devons être inventifs, beaucoup moins gaspilleurs, et à notre modeste niveau, nous devons rester actifs et solidaires face aux conséquences sociales, économiques et écologiques de la crise que nous traversons.

Pour conclure Madame le Maire, Monsieur le premier Adjoint, le groupe EELV approuve bien sûr le budget primitif qui nous est présenté ce soir.

Je vous remercie.

 

 

Intervention Eric Quiquet – Rapport d’activités LMCU 2010 (délibération N° 11/1014).

Comme chaque année, Alain Cacheux, Christian Decocq et moi-même passons en revue le rapport d’activité de Lille Métropole. C’est devenu un petit rituel, mais ô combien indispensable pour rappeler au public que notre sympathique petit théâtre municipal n’est rien sans la puissance financière de Lille Métropole. Il n’y a pas d’action municipale sans l’intervention de Lille Métropole.

Il suffit de feuilleter effectivement ce rapport d’activités pour constater le rôle majeur de Lille Métropole dans la vie quotidienne des habitants : distribution de l’eau, gestion des déchets, voirie, transport collectif, culture, économie, ou encore dernièrement, gestion de l’accueil des gens du voyage. Ces compétences ne peuvent se résumer à des préoccupations techniques. La façon de recycler les déchets, les enjeux de mobilité, la façon de produire la ville, intense ou étalée, relève de choix de société, c’est à dire du débat politique. Qui dit choix politiques dit suffrage universel direct.

La réforme territoriale de l’UMP maintient les intercommunalités dans le trou noir de la démocratie locale en maintenant une élection au second degré, c’est à dire en refusant au citoyen la possibilité d’élire directement leurs conseillers communautaires au suffrage universel. Mais que le public présent ici ce soir se rassure, l’accord de mandature entre le Parti Socialiste et Europe Ecologie Les Verts ne se résume pas à l’arrêt de 24 réacteurs nucléaires d’ici 2025. Cet accord s’intéresse aussi à l’acte 3 de la décentralisation et prévoit qu’une partie des conseillers d’intercommunalités soient élus au suffrage universel directement par les électeurs. L’alternance souhaitée de 2012 permettra de combler ce déficit démocratique en donnant la possibilité à chaque force politique de présenter son projet politique pour la métropole devant les citoyens.

Je me souviens qu’en mars 2008 les enjeux métropolitains avaient été peu présents du débat des élections municipales. Je me souviens même que les écologistes avaient été les seuls à profiter des élections municipales pour débattre de l’opportunité du grand stade. Mais pour débattre devant les citoyens, il faut au moins être deux. Nous étions seuls pour évoquer les conséquences du grand stade. Pages 56 et 57 du rapport d’activité était évoquée l’accessibilité du grand stade. C’est très pédagogique, c’est bien fait, mais il manque un chiffre. Le coût de l’accessibilité : 140 millions d’euros.

140 millions d’euros, pour donner un idée, c’est deux années de budget de voirie pour toute la communauté urbaine. Je me souviens, en février 2008, lors du dernier conseil de Lille Métropole du dernier mandat, j’avais demandé à Pierre Mauroy, à l’époque président : quelle politique allons-nous tuer ?

Quatre ans plus tard, je commence à avoir un début de réponse. Alors on va m’objecter « oui, la crise est là… ». Mais j’ai parfois l’impression que la crise a bon dos. Les 140 millions d’accessibilité pèsent terriblement sur les choix ou les non-choix de Lille Métropole. D’ailleurs en 2012 et 2013 LMCU pourra aussi produire un rapport de non-activité. En effet, nous différons des investissement importants. A Lille même, on a évoqué il y a quelques semaines le chantier avenue du peuple belge qui sera décalé. La place Rihour continuera à ne ressembler à rien. Et surtout nous garderons nos trottoirs défoncés à Fives et ailleurs. Alors ces trottoirs pourront certes servir de décor à des cinéastes voulant restituer l’ambiance du Bucarest des années 20, mais ces non-investissements sur la voirie, ce sont les lillois qui – dans leur quotidien – vont le subir.

Dans 8 mois, en pleine crise financière et sociale, nous allons donc inaugurer une boite à spectacle ultra-moderne. Une fois que l’accessibilité sera payée, restera à payer l’objet. Quand on parle de partenariat public-privé, en l’occurrence, c’est le public qui va payer pendant 30 ans une somme d’à peu près 7 millions d’euros par an. 7 millions d’euros pendant 30 ans c’est à peu près 45 ans de gratuité du transport des lycéens. L’Humanité, dans son édition du premier octobre que j’ai ici, parle du partenariat public-privé pour l’hôpital. L’organe central du parti communiste français évoque un partenariat qui pille le public. Le journal L’Humanité dénonce effectivement les visées libérales de ces PPP. En citant l’exemple de l’hôpital d’Evry, le journaliste évoque les 8000 malfaçons qu’on découvre dans cet hôpital. Ces 8000 malfaçons résonnent assez curieusement lorsque le PDG d’Eiffage doute lui-même de la capacité de son propre stade à résister à des chocs sismiques. Chez nous, le PPP pourrait s’appeler « profit pour le privé » ou « perte pour le public » puisque ce sera effectivement la communauté urbaine qui assumera pendant 30 ans le risque sportif.

Voilà, mes chers collègues, ce que je voulais moi aussi extraire de ce rapport d’activités en me disant qu’à l’avenir des projets aussi décalés, aussi douteux sur le plan de l’intérêt social, n’auront plus d’avenir au sein d’assemblées qui seront élues directement par les citoyens.

Je vous remercie.

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Bonne année 2011, surtout la santé ! https://lille_old.eelv.fr/2011/01/bonne-annee-2011-surtout-la-sante/ Fri, 28 Jan 2011 16:46:00 +0000 http://lille.eelv.fr/?p=4784 2010 a rappelé les consanguinités du gouvernement Sarkozy avec les firmes pharmaceutiques et pétrochimiques, aux dépens des malades, tout en dilapidant l’argent public. Tout y est : démesure de la campagne de vaccination contre la grippe H1N1, complaisance du rapport « pesticides et santé », obscurantisme autour du dernier scandale sanitaire du Médiator…

Aprés avoir tenté de faire passer un cavalier législatif sur la médecine du travail, censuré par le Conseil d’Etat, le budget santé 2011 confirme le tir ! Résultat :

  • Moins 5% sur le programme prévention, sécurité sanitaire et offre de soins,
  • Moins 10% pour l’Agence Nationale pour l’Amélioration des Conditions de Travail,
  • Déremboursement de médicaments,
  • Un impôt sur les indemnités journalières des accidentés du travail,
  • Une nouvelle taxe de 3.5% sur les contrats de mutuelle santé…

Ces mesures s’ajoutant aux franchises médicales et autres taxes déjà  instaurées depuis 2007.

Dans la continuité des lois Besson/Hortefeux indignes des droits de l’Homme, les personnes bénéficiant de l’Aide Médicale d’Etat (AME)1 devront dorénavant s’affranchir de 30€ par an pour y accéder. Inhumain quand on sait que parmi les 200 000 bénéficiaires de l’AME, déjà  en extrême précarité, les pathologies graves – cardiaques, neurologiques, VIH – sont sur-représentées.

Une fois encore le gouvernement démontre son incapacité à  réformer notre système de santé au-delà  de mesures comptables sans fondement médical, sanctionnant encore et toujours les plus fragiles, les plus pauvres.

En attendant des temps meilleurs où santé rimera avec prévention, solidarité, intérêt général, qualité de l’environnement et de l’offre : Bonne année, surtout la santé !

Cyrille Pradal
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Tribune publiée dans Lille Magazine N°72 – Janvier 2011

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