Economie d’énergie, plan solaire, gestion technique des bâtiments (Philippe Tostain) – Europe Ecologie Les Verts – Lille https://lille_old.eelv.fr L'écologie Politique au service des citoyens Sun, 16 Jun 2019 17:58:55 +0200 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=4.9.10 Concession de chauffage urbain (Conseil Municipal du 28 Juin 2013) https://lille_old.eelv.fr/2013/07/concession-de-chauffage-urbain-conseil-municipal-du-28-juin-2013/ Fri, 05 Jul 2013 15:57:43 +0000 http://lille.eelv.fr/?p=7723 Philippe Tostain est intervenu sur 4 délibérations concernant sa délégation :

Sur le nouveau marché d’électricité publique

– Sur la concession de chauffage urbain  (vous trouverez son intervention ci-dessous avec le Diaporama sur la concession de chauffage urbain)

Sur la contribution des grandes villes au Débat National sur la Transition Energétique.

 

Télécharger le Diaporama sur la concession de chauffage urbain

 

Concession de chauffage urbain
Diapo 1
Ensuite un nouveau mix énergetique et une réunion des tarifs pour Resonor
Les deuxièmes délibérations suivantes constituent un point d’etape dans l’évolution du réseau de chaleur. Elles établissent quatre mesures :
1. En raison de Varrêt de la cogénération depuis mars, nous autorisons le délégataire à construire trois Chaudières à gaz
2. Nous prenons en compte ia charge des etudes dejà réalisées pour le projet biomasse et nous actons la poursuite de ces etudes
3. Nous autorisons un nouveau mix énergétique et l’établissement d’un nouveau tarif correspondant à ce mix et révisable en cohérence
Diapo 2 à 11
Prochains rendez-vous en septembre, avenant renforcement com. et relations du délegataire avec les abonnes et avec les usagers dans le même sens nous travaillons sur la communication municipale pour ia pédagogie d’un outil majeur pour la ville, outil de maîtrise de Venergie, pour le logement social et pour les equipements municipaux en particulier (35 % de notre chauffage) que Pierre Mauroy avait fait développer dans le Cadre de la politique nationale << Contre le gaspi >> consecutive aux chocs pétrolier de 1979 et 1983. C’etait aussi un outil ole la maîtrise de la pollution, il nous |’avait dit lors de |’hommage que vous avez organise a l’Opéra, Madame le Maire.
La communication et la reappropriation de ce réseau de chaleur c’est donc un rendez-vous que je vous ai proposé pour le réseau de chaleur et pour la transition, elle passe par là, car le réseau de chaleur, ça n’est pas technique d’un monopole local privé et ça n’est pas qu’une nuisance ressentie par les riverains, c’est le premier outil de politique énergétique de la
Ville.

Enfin dernier rendez-vous que nous ne manquerons pas en CM d’ootobre, la conclusion des études sur l’approvisionnement que j’ai
évoquées, pour finaliser et voter le passage à la biomasse. La transition énergetique aujourd’hui c’est l’utilisation d’avenir incontournable de ce réseau de chaleur comme vecteur d’energie renouvelable, pour la maîtrise des dépenses pour les usagers, de celle des pollutions locale et globale et pour l’indépendance énergétique. C’est ma conviction et c’est celle des élus écologistes.
Et la transition en somme, c’est un qui prend le temps de la revolution des consciences et des certitudes.

J’en viens naturellement à notre dernière délibération, qui appuie la contribution au débat national adoptée par huit associations nationales de collectivités dont deux auxquelles nous appartenons, VAMGVF et AMORCE.
Je vais illustrer cette contribution en citant deux propositions mais d’abord je vous précise trois enseignements de la journee citoyenne du 25 mai qui a recueilli |’avis de “i115 citoyens dans quatorze régions.

Premier enseignement : lorsque les citoyens sont en situation d’être informes et de débattre ensemble, il s’approprient les enjeux, même complexes, et la transition énergétique ‘n’est plus une contrainte environnementale ou économique mais une chance de s’engager dans un nouveau modele de société plus sobre, avec une nouvelle qualite de vie, plus respectueuse de l’environnement ».
Deuxième enseiqnement : la transition Energétique aura des effets positifs sur l’eenvironnement,
l’économie et l’emploi. A contrario, |’inaction est un risque pour les générations futures, d`augmentation du coût de |’énergie et de dépendance énergétique.
Troisième enseignement enfin : la responsabilité de l’Etat et des collectivités, puis des entreprises est jugée première pour initier la transition et créer une dynamique collective et transformer les pratiques des citoyens.
Nos engagements, dans ie plan climat, dans |’innovation pour le service d’éclairage urbain, pour la réappropriation et la maîtrise du reseau de chaleur répondent à cette interpellation.

(appui à ia Contribution des associations de Collectivités que nous transmettons au Conseil Régional va dans le même sens, et je choisis deux propositions pour I’illustrer.

1. A l’objectif de « développer la maîtrise de l’énergie territoriale », la création d’un guichet unique de la rénovation assurant un Conseil indépendant,
Correspond à notre engagement exemplaire dans la MHD.
2. Dans l’objectif de renforcer le rôle d’autorité organisatrice de la distribution d’energie, nous souscrivons a l’exigence d’autonomisation des gestionnaires de réseaux de distribution, ERDF et GRDF par rapport aux fournisseurs et
pour definir des prescriptions de maîtrise de Vénergie et de developpement des energies renouvelables dans les cahiers des charges de distribution d’électricité et  de gaz.
C’est ce que nous faisons déjà avec le réseau de Chaleur, en tant qu’autorité organisatrice de plein exercice.
Mme le Maire, je vous remercie.

]]>
Sur le nouveau marché d’électricité publique (intervention au Conseil Municipal du 28 juin 2013) https://lille_old.eelv.fr/2013/07/sur-le-nouveau-marche-delectricite-publique-intervention-au-conseil-municipal-du-28-juin-2013/ Fri, 05 Jul 2013 14:33:23 +0000 http://lille.eelv.fr/?p=7720 Philippe Tostain est intervenu sur 4 délibérations concernant sa délégation :

– Sur le nouveau marché d’électricité publique (vous trouverez son intervention ci-dessous avec le  Diaporama CM 28 Juin Marché d’électricité publique).

– Sur la concession de chauffage urbain

– Sur la contribution des grandes villes au Débat National sur la Transition Energétique.

La conférence environnementale lancée par le président de la République en septembre a défini deux axes prioritaires :

o La sauvegarde de la biodiversité

o La transition énergétique

La transition énergétique fait l’objet d’un débat depuis novembre qui a donné lieu à des tables rondes nationales et des rencontres animées par les Conseils Régionaux, j’y reviendrai en conclusion. Mais .d’abord, notre contribution à ce débat, c’est notre propre capacité d’innovation, d’exemplarité et de réponse aux quatre questions qu’i| pose :

1. Comment optimiser nos consommations et utiliser Venergie disponible?

2. Quelles énergies, quel scénario pour répondre au mix 2025 et aux engagements de la France pour 2050 ?

3. Comment développer les énergies renouvelables ?

4. Quels sont les investissements nécessaires aujourdhui ? quels coûts ?

Télécharger le  Diaporama CM 28 Juin Marché d’électricité publique

Diapo 1

D’abord le nouveau marché d’éclairage gublic :

C’est un travail collectif sur la vie nocturne des trois communes d’Hellemmes, de Lomme et de Lille, qui a engagé les délégations et les services de la sécurité, du patrimoine, du tourisme, du commerce, du sport, de l’événernentiel, du développement durable, de la biodiversité et de |‘énergie inspiré par le CCC, autour de la question de la demande d’eolairage nocturne et de sa maîtrise.

Diapo 2

Les objectifs du programme

Diapo 3

La définition du programme et le choix de la procédure

Diapo 4

Le candidat retenu et la formule tarifaire

Diapo 5

Les résultats financiers de Pof-fre

Maintien de la structure du coût du marché précèdent ou la composante

L’énergie est minimìsée

Diapo 6

Les performances techniques

Diapo 7

Performance sur la maintenance

Diapo 8

Réduction de la pollution lumineuse

Diapo 9 à 12

9! renforcement des éclairages de sécurité

10! passage piétons

11l sorties de métro

‘ 12! sorties d’écoles

Poursuite et renforcement de la coopération Nord-Sud Saint-Louis + Oujda

600 000€ affectés

Diapo 13

Marquage de voies commerciales

Diapo 14

Mise en valeur du patrimoine monumental

Diapo 15

Mise en valeur de centralités de quartiers

Diapo 16

Mise en lumière événementielle par la mise à disposition périodique de

matériel de mapping interactif

Diapo 17

Marquage de parcours touristiques

Diapo 18

Illumination festive

Conclusion : plus de services, des economies d’energie de la production et d’Energies Non Renouvelables, la pérennisation de le cooperation, la protection de la biodiversité, de la pédagogie du changement dans les Conseils de quartier.

Vidéo .

Pour conclure, Mme le Maire, je voudrais rendre hommage a Eric Decaillon qui avait initié le cahier des charges de ce marche et remercier son equipe dirigée maintenant par Damien lViorineaux qui lui a remarquablement succedeet travaille avec Jean-Raphaël Blondiau, sous la houlette d’Eric Lefebvre et de Philippe Delahaye, avec leurs collègues du Pole FME, et principalement Karine Melin.

]]>
Agenda 21 – Plan Climat Energie Territorial (Conseil Municipal du 1er Février 2013) https://lille_old.eelv.fr/2013/02/agenda-21-plan-climat-energie-territorial-conseil-municipal-du-1er-fevrier-2013/ Tue, 05 Feb 2013 09:01:57 +0000 http://lille.eelv.fr/?p=7145  

Conseil Municipal du 1er février 2013

« Agenda 21 – Plan Climat Energie Territorial »

Délibération n°13/5

Intervention de Philippe TOSTAIN

 

 

(Le diaporama est disponible en téléchargement ici : 2013-02-Diaporama-Plan-climat-CM)

 

  • Diapo 1

 

Madame le maire, mes chers collègues, mesdames et messieurs,

Dans le cadre de l’agenda 21, je viens vous présenter le plan climat énergie territorial de Lille. Vous avez en main la délibération proprement dite, le plan sous-titré « engagements 2013 » y est annexé, ainsi vous l’avez noté que l’avis du CCC du 24 novembre dernier.

Après un rappel du contexte, des enjeux et de la démarche, je vous présenterai le contenu et l’organisation de ce plan d’actions dont le dossier qui m’incombe en propre, le passage du réseau de chaleur à la filière bois, puis laisserai la parole à quatre collègues de la majorité qui témoigneront de leurs propres contributions.

Sur le contexte, le président de la République a lancé en septembre le débat national sur la transition énergétique, qu’il a confié à la ministre de l’Environnement, Delphine Bathô et dont les conclusions étaieront une loi cadre sur l’énergie fin juin.

A Lille, comme dans beaucoup d’autres collectivités locales, nous prenons la mesure de nos responsabilités et affirmons nos capacités en matière d’énergie, nous en avons récemment témoigné en tant qu’autorité organisatrice de la distribution de l’électricité, du gaz et de la chaleur lors de l’examen des CRAC d’ERDF, de GRDF et de Résonor.

Aujourd’hui le plan climat est l’occasion et la matière d’une contribution lilloise au débat national, de notre municipalité sur la gouvernance et la compétence et je cite le CCC « de la nécessaire pédagogie à mener auprès des habitants pour conduire les mutations pour la maîtrise des enjeux énergétiques ».

  • Diapo 2

 

Après ce contexte, une introduction sur les enjeux, la démarche et la procédure légale, puis le PCET proprement dit.

 

  • Diapo 3

 

Je vous rappelle tout d’abord l’engagement dans le pacte des maires d’Europe sur les 3 x 20 en 2020 : économiser 20% d’énergie, éviter 20% d’émissions de CO2 et produire et consommer 20% d’énergies renouvelables.

Face à ces objectifs globaux, trois enjeux locaux :

  • la solidarité en luttant contre la précarité énergétique, 60.000 ménages dans la métropole dépensent plus de 10% de leurs revenus pour l’énergie,

  • l’économie, pour maîtriser nos dépenses, l’électricité doit augmenter de 45% d’ici 2020, soit 5% par an,

  • l’environnement, pour limiter le changement climatique et s’y adapter.

 

 

  • Diapo 4

 

Sur la démarche, notre Plan Climat Energie Territorial poursuit une démarche d’engagements progressifs, on peut en mesure le chemin parcouru depuis 2004 et les objectifs qui restent à atteindre.

Cette progressivité, c’est celle de la couverture du territoire, à l’aune du bilan carbone : 1% des émissions par la mairie, 30% maîtrisées ou influencées par les compétences municipales, 100% pour le territoire de Lille, de Lomme et d’Hellemmes.

Le chemin parcouru,

  • En 2004, plan solaire et marché d’éclairage public.

  • En 2008, affichage des 3 x 20 en 2020.

Plan climat sur les consommations d’énergie de la mairie avec des délégations pilotes : je cite la petite enfance, la culture, l’habitat.

  • En 2013, bilan du plan climat 2008 et PCET : c’est l’engagement dans toutes les compétences de la Ville.

Ce sont 17 fiches validées par les élus délégués qui sollicitent des partenaires et des initiatives citoyennes pour animer le territoire et atteindre les objectifs à cette échelle

 

 

  • Diapo 5

 

Sur la procédure, nous répondons à un mois près à l’échéance fixée par le Grenelle, nous allons adresser notre plan au Préfet pour agrément, ainsi qu’à LMCU pour l’articulation métropolitaine, enfin au Conseil Régional et au Préfet de Région pour examiner sa compatibilité avec le SRCAE adopté fin 2012.

 

  • Diapo 6

 

Pour notre organisation interne, les consommations sont réparties et diffusées depuis 2008, l’ensemble des élus et des services ont été consultés, ils sont associés dans un comité de pilotage annuel et outillés par l’outil de management et de labellisation énergétique Cit’ergie.

 

  • Diapo 7

 

Après la démarche, le contenu :

Voici la page de garde de notre plan, elle cite les engagements 2013, si une révision officielle est prévue tous les cinq ans, nous suivrons chaque année nos objectifs et leurs extensions de notre fonctionnement au territoire en passant par nos compétences.

 

  • Diapo 8

 

Tout d’abord, le bilan de nos consommations, de nos bâtiments et de nos services.

 

  • Diapo 9

 

Le dernier bilan énergie fait état de 8% d’économies de consommation, on peut même apprécier cette performance à 10 ou 15% en tenant compte de l’augmentation du périmètre des services municipaux.

Nous sommes donc sur le bon scénario pour 2020.

En revanche l’utilisation d’énergies renouvelables s’établit à 8%, en légère augmentation grâce à notre plan solaire.

 

  • Diapo 10

 

Dans le détail on trouve des tendances contrastées entre l’éclairage public à -38% et l’électricité à +7%. S’agissant de cette électricité et du chauffage à +3%, il faut rétablir la performance en considérant que les surfaces de locaux ont augmenté de 13%. En performance, l’électricité est donc à 6% et le chauffage à 10% d’économies.

 

  • Diapo 11

 

Enfin au plan financier, si l’augmentation du prix de l’énergie a fait passer la facture de 11 à 12,5 M€, les économies ont réduit la facture de 2,5 M€. Ainsi, face à la hausse annoncée de l’électricité nous poursuivons nos efforts sur l’efficacité énergétique et sur les comportements.

 

  • Diapo 12

 

Au niveau des compétences municipales, nous détaillerons 6 fiches sur les 17 puisque mes collègues apporteront leur témoignage.

 

  • Diapo 13

 

J’ai lu dans la presse sous une plume dont l’ironie est souvent stimulante et parfois hilarante, que ce document était « pétri de bonnes intentions », je crois précisément qu’il témoigne d’un vrai engagement collectif et de mesures pesées et soupesées.

Elles concernent la ville numérique, l’habitat et l’urbanisme, la solidarité et les sports.

Je présenterai pour ma part les fiches sur l’énergie du réseau de chaleur et sur la solidarité.

 

  • Diapo 14

 

Sur le réseau de chaleur, nous nous inscrivons dans le cadre des objectifs régionaux de desserte de 85.000 logements par des réseaux de chaleur renouvelable.

Pour atteindre les 20% d’énergie renouvelable à Lille et pour maîtriser les coûts de l’énergie pour les usagers, nous avons ainsi décidé en novembre 2010 d’étudier le passage du réseau de chaleur lillois de la cogénération à la filière bois.

 

  • Diapo 15

 

Il s’agit d’atteindre 50% d’énergie renouvelable dans le réseau, ce qui permet de bénéficier d’un taux de TVA réduit, et aussi de créer des emplois et des richesses en région et en France plutôt que d’importer du gaz

Nous avons eu un débat en majorité sur l’urgence et les moyens de ce changement, sur l’appréciation de l’efficacité de l’outil industriel et sur la procédure juridique à adopter, dans le cadre d’une DSP d’une durée très longue, puisqu’elle se déroule depuis 1990 et jusqu’en 2024.

Depuis deux ans, le modèle économique a rattrapé le modèle écologique, la cogénération d’électricité n’est plus subventionnée alors que la chaleur renouvelable bénéficie d’aides sous la forme de subventions en plus de la TVA réduite. D’autre part des références de réalisation nous sont données avec 8 implantations dans la métropole et dernièrement grâce à la mise en service à Metz d’une unité de taille équivalente à celle de Lille.

Ces références nous garantissent de la maturité de la filière technique des réseaux de chaleur bois.

Nous avons donc décidé du principe du passage du réseau de chaleur de Lille à la filière bois naturel.

Pour autant, le site d’implantation historique de la centrale, s’il est idéal en termes de desserte ferroviaire, est aussi très sensible précisément car il s’agit d’un nœud d’infrastructures, ferroviaires mais aussi routières qui impactent la qualité de vie des habitants.

En effet une concertation a été menée avec l’association locale, « Mont de Terre Petit Maroc », avec le conseil de quartier et le projet a été soumis à l’avis du Conseil Communal de concertation.

A l’issue de cette concertation, il a été acté que le projet devra comporter une desserte par train maximisée, l’isolation phonique du broyage des grumes, recourir aux meilleures techniques disponibles pour la filtration des poussières émises et à l’utilisation de bois naturel.

Au plan juridique, une procédure et un calendrier prévisionnel ont été établis et portés à la connaissance des membres du Conseil. Elles prévoient que l’opérateur soumette son projet à l’autorité délégante pour un agrément sous trois mois à compter de son dépôt. Un débat pourrait ainsi avoir lieu au Conseil Municipal du mois de mai Dans cette hypothèse, des autorisations réglementaires seront alors instruites par les services de l’Etat.

Si ce futur débat est conclusif, si toutes les garanties sont apportées, l’installation devrait être mise en service au plus tôt, et en 2015 au plus tard, afin de bénéficier des avantages économiques de la filière bois et de limiter l’impact négatif de l’arrêt de la subvention à la cogénération.

 

  • Diapo 19

 

Sur la santé et la solidarité, je me fais le porte parole de Marie-Christine Staniec-Wavrant qui coordonne notre action contre la précarité énergétique avec la diffusion d’éco-box, la pérennisation de la formation de tous nos partenaires chaque semestre et la généralisation des tarifs sociaux du gaz et de l’électricité aux ayants droits.

 

  • Diapo 21

 

J’en arrive à notre action sur le territoire.

 

  • Diapo 22

 

l’enjeu est bien de mobiliser les partenaires et les citoyens, notre exemplarité devant être décuplée car on le revoit sur cette diapo, avec 20.000 t de CO2 émis la Ville ne représente qu’1% des émissions à Lille.

 

  • Diapo 23

 

Parmi les partenaires sollicités, je cite les commerçants, les bailleurs sociaux, les associations sportives et les concessionnaires des réseaux d’énergie. Je laisse le soin à mes collègues d’en témoigner, pour ma part je précise que Mme le Maire a écrit à ERDF, GDRF et Résonor pour leur demander, conformément à la loi, de fournir toutes données utiles au suivi de ce PCET et pour définir leurs contributions à ces objectifs.

Ils seront partagés lors du rendez-vous énergie du jour de la nuit les 11 et 12 octobre prochains.

Enfin, notre plan climat sera mis en ligne pour information et consultation, nous devons en définir les modalités d’une « e-participation » et nous inscrire dans le débat national organisé localement par le Conseil Régional.

S’agissant de notre coordination avec LMCU, nous travaillons à la mise en réseau des espaces info énergie dans le cadre de la Maison de l’Habitat Durable et nous exprimerons nos attentes vis-à-vis du PCET communautaire et des axes d’animation de la coopération intercommunale en transmettant le PCET lillois.

Je laisse maintenant la parole à Jaëlle Lannoy, Stanislas Dendievel, Michèle Demessine puis Cyrille Pradal.

Madame le Maire, mesdames et messieurs, je vous remercie.

Philippe TOSTAIN

Conseiller délégué et communautaire

Economies d’énergie – Energies et fluides – Plan solaire

Gestion technique des bâtiments communaux

Tel : 03 20 49 50 07

ptostain[a]mairie-lille.fr

]]>
CM du 17 décembre : intervention sur les rapports d’activités de GRDF, d’ERDF et de RESONOR https://lille_old.eelv.fr/2012/12/cm-du-17-decembre-intervention-sur-les-rapports-dactivites-de-grdf-derdf-et-de-resonor/ Tue, 18 Dec 2012 07:12:00 +0000 http://lille.eelv.fr/?p=6957 Philippe Tostain est intervenu sur les rapports d’activités de GRDF et d’ERDF, ainsi que sur celui de RESONOR lors du Conseil Municipal du 17 décembre 2012.

Conseil Municipal 17 décembre 2012 Intervention de Philippe TOSTAIN

Délibérations – n°12/6 : Concession de distribution d’électricité – rapport d’activité 2011 du concessionnaire ERDF
- n°12/5 : Concession de distribution de gaz – rapport d’activité 2011 du concessionnaire GRDF
- n°12/4 : Concession de production et distribution de chaleur – rapport d’activité 2011 du concessionnaire RESONOR

Madame le Maire, mes chers collègues,

Le débat national sur la transition énergétique a été lancé par le gouvernement il y a deux semaines.

La stratégie mise en débat y est fondée sur deux principes, je cite : « l’efficacité et la sobriété énergétique d’une part, la priorité donnée aux énergies renouvelables d’autres part ».

Et dès la conférence environnementale qui a introduit ce débat il y a trois mois, le président de la République a mis en avant le rôle du « bloc communal », communes et intercommunalité, pour conduire cette transition énergétique.

Ce contexte doit être rappelé pour examiner les comptes-rendus d’activité au concédant des opérateurs énergétiques chargés de la distribution de l’électricité, du gaz et de la production et de la distribution de la chaleur à Lille, Lomme et Hellemmes.

Après avoir précisé le cadre, les enjeux et les objets de ces concessions, je vous détaillerai quelques éléments significatifs de leur exploitation, aux plans technique et financier. Je conclurai ensuite sur les enjeux de gouvernance qui sont ouverts

Efficacité, sobriété, énergies renouvelables, ces principes se substituent à ceux de l’extraction de ressources fossiles et fissiles pour la production et la distribution d’énergies.

Un nouveau modèle est aujourd’hui porté par les associations d’élus, de collectivités et étudié par les techniciens territoriaux. La Ville de Lille contribue donc à leurs propositions dans le cadre de l’AMGVF et d’Amorce, en lien avec la FNCCR.

Ce nouveau modèle a trois termes : l’appropriation mentale individuelle et collective de l’énergie au niveau local, la maîtrise technique des économies, des productions locales et de la distribution, et la gouvernance de plein exercice des services publics, qui doit succéder à des concessions répondant aux objectifs nationaux ou internationaux de grands groupes, tout en en reconnaissant et valorisant leurs expertises et les acquis pour les usagers.

Ainsi le modèle de service public dont nous bénéficions mais aussi son cadre de représentation, sont surdéterminés par le monopole d’ERDF sur la distribution et d’EDF sur la fourniture d’électricité au tarif réglementé. Ce modèle offre aux ménages français une péréquation et une égalité des tarifs de distribution sur le territoire mais sa comptabilité et son contrôle tant aux niveaux national que local doivent être remis à jour.

A preuve, le 30 novembre, le Conseil d’Etat a invalidé le tarif de distribution, les abonnements que nous payons à ERDF. En effet, l’autorité de régulation avait accepté que les provisions constituées dans les concessions soient rémunérées comme des fonds propres de l’exploitant. Ce sont 3MM€ qui sont en jeu depuis trois ans et qui, ramenés à l’échelle de la concession lilloise, correspondent à 10M€ ou 150€ par ménage.

Au plan juridique, le cahier des charges de la concession est un cahier des charges type imposé en 1990 mais la situation évolue aussi localement puisque le rapport de la CRC qu nous avons acté lors du précédent Conseil Municipal nous enjoignait ainsi que l’opérateur, d’établir une comptabilité du patrimoine qui ne soit pas une simple projection des actifs gérés par l’entreprise à diverses échelles opérationnelles.

Le modèle de GRDF est comparable, mais à une échelle plus réduite, la couverture en gaz n’étant pas générale sur le territoire français.

Quant à Résonor, il s’agit d’une DSP de droit commun, établie localement et librement mais une partie de sa comptabilité provenait à l’instar d’ERDF et GRDF de prestations de sa maison mère Dalkia. Depuis 3 ans, la société a une comptabilité dédiée qui permet à la Ville d’exercer au mieux son rôle d’autorité délégante.

Venons-en à ces délégations de service public qui représentent des investissements annuels importants et dont les travaux induits sont le plus souvent subis comme des contraintes ou des gênes pour le cadre de vie. Or ces chantiers participent à l’économie de la ville, ils sont ouverts pour améliorer le service rendu aux usagers et représentent une augmentation du patrimoine municipal.

Sur les objets et les caractéristiques de ces concessions, quelques données, chiffres et résultats qualitatifs.

ERDF, GRDF, Résonor : 3 concessions de distribution attribuées pour 25, 20 et 34 ans et dont les échéances courent jusqu’en 2021, 2020 et 2024 : Mais Résonor est aussi une concession de production d’énergie et la concession d’électricité est en fait double, distribution avec ERDF, fourniture de tarifs réglementés par EDF ou nous agissons pour le compte de l’Etat. Concrètement, nous intervenons dans cette partie de la concession pour contrôler la mise en œuvre du TPN, le tarif social de l’électricité, et aussi au titre de notre compétence sociale, pilotée par notre collègue Marie-Christine Staniec-Wavrant qui a passé une convention plus globale entre le CCAS et EDF pour la systématisation de ce tarif social et de mesures de prévention et d’accompagnement.

sur le volume des chiffres d’affaires, pour comparer les fonctions de distribution, on peut diviser par 2 le CA de Résonor ou considérer le nombre équivalent de logements desservis, 30.000. L’échelle est donc de 1 pour Résonor, 2 pour GRDF et 5 pour ERDF.

En tendance, le nombre d’abonnés d’ERDF est en légère hausse, correspondant à la population lilloise, celui de GRDF baisse de presque 1% par an, correspondant à la disparition de simple cuisson pour la cuisine, et celui de Résonor augmente de 5% entre 2010 et 2011, correspondant à la politique de densification, de bouclage du réseau et d’extension dans les secteurs d’aménagement.

En termes de patrimoine municipal, qui doit être validé et inscrit dans notre comptabilité, les chiffres sont plus équilibrés de 1 à 2 avec 140M€ pour le réseau de chaleur en valeur de remplacement, contre le double pour les réseaux de gaz ou d’électricité.

En termes de sécurité et de qualité de service,

pour l’électricité, la situation est une des meilleures au niveau national, avec 27 minutes de temps de coupure moyen annuel par abonné, en diminution constante. Les pertes du réseau s’établissent à 4%. En revanche pour le bénéfice du TPN, la situation n’est pas satisfaisante en raison de l’instabilité des procédures.

Pour le gaz, les 26 dommages aux ouvrages lors des chantiers de voirie ont presque doublé depuis 2008. Outre le travail auprès des entreprises, GRDF a mis en place avec les pompiers une procédure dite « gaz renforcée » qui garantit les évacuations nécessaires et l’interruption de la livraison en cas de nécessité. Ceci dit, 97% des accidents sont dûs à des installations intérieures qui ne sont pas de la responsabilité de GRDF. Pour autant, 486 diagnostics ont été pratiqués gratuitement par GRDF en 2011 dont 22 ont conduit à des interventions. Pour le réseau de chaleur, les déperditions sont stables à 40.000 MWh soit à un niveau moyen de 12%, normal.

En conclusion, je reviens sur les enjeux fonctionnels et de gouvernance de ces réseaux.

Pour les trois réseaux, l’enjeu majeur est leur dimensionnement en fonction d’objectifs de consommation maîtrisés et la coordination des investissements correspondants par la puissance publique. Avec LMCU, nous définissons l’équipement du territoire en logements et en activités, nous devons en planifier l’alimentation et la production énergétiques.

Comme l’a recommandé la CRC, la Ville accroîtra sa participation aux stratégies d’investissement de ses concessionnaires :

Pour le réseau électrique, cela signifie développer des opérations de maîtrise de la demande dans le tissu commercial de l’hypercentre afin d’éviter des renforcements coûteux et pénalisants pour l’activité.

Pour le réseau de chaleur, cela signifie le passage à 50% de bois naturel comme source renouvelable d’énergie. Cet objectif n’est pas un effet de mode comme d’aucuns ont pu l’affirmer, c’est un impératif d’indépendance énergétique, de maîtrise des coûts, de respect de nos engagements et de contribution au Schéma Régional Climat Air Energie.

Pour tous nos réseaux, il convient aussi, comme l’écrit et l’a initié ERDF « d’améliorer la présentation des éléments financiers vers plus de lisibilité, en ventilant les coûts d’exploitation au périmètre de la concession et en engageant la localisation du patrimoine » nous le demandons dès 2012.

Pour tous ces réseaux, nous prendrons également des avenants améliorant l’information des usagers, particuliers ou professionnels. Cette information contribuera également à renforcer notre exigence, notre partenariat et notre efficacité.

Madame le Maire, mes chers collègues, je vous remercie de votre attention.

]]>
Solis, la Société Locale d’Investisement Solaire Coopératif ! https://lille_old.eelv.fr/2012/09/solis-la-societe-locale-dinvestisement-solaire-cooperatif/ Tue, 11 Sep 2012 22:20:38 +0000 http://lille.eelv.fr/?p=7516 La Ville de Lille s’est engagée dans un plan climat axé sur la maîtrise de l’énergie et l’adaptation au changement climatique. Ce plan climat promeut le développement d’énergies renouvelables, en s’appuyant sur le potentiel existant de la région. Le projet Solis s’inscrit dans cette dynamique : il s’agit de repenser la production d’énergie de manière collective, de valoriser le photovoltaïque et d’impliquer davantage le citoyen sur ces questions.

Le projet Solis a été mis en place grâce à la volonté de deux élus EELV municipaux Lillois : Christiane Bouchart (Economie Sociale et Solidaire, Commerce Equitable) et Philippe Tostain (Economie d’énergie, plan solaire, gestion technique des bâtiments). Il s’agit en effet de mettre en place une coopérative solaire photovoltaïque afin d’assurer la production d’énergie renouvelable pour couvrir une partie des besoins de la métropole via l’installation de centrales photovoltaïques sur les toits d’entreprises et de bâtiments administratifs.

Les objectifs du projet Solis sont multiples :
- Environnementaux : développement d’un système de production d’énergies renouvelables.
- Economiques : rationaliser la production et bénéficier d’économies d’échelles / création d’emplois.
- Sociaux : Implication des individus dans la production et la gestion énergétique, notamment via la mobilisation de l’épargne citoyenne.

Ce projet a démarré il y a quelques années par la réalisation d’une étude menée par le cabinet conseil Extramuros pour en déterminer les conditions de faisabilité. Plusieurs mois ont ensuite été nécessaires pour adapter ce projet innovant au cadre juridique. Enfin, fin 2010, le changement brutal de politique concernant le rachat de la production d’énergie a également modifié l’équilibre financier du projet.

En mars dernier, le projet s’est finalement concrétisé autour de deux axes :
- D’une part autour d’une association régionale Solis chargée d’effectuer les études de réalisation, la promotion et la communication du solaire photovoltaïque.
- D’autre part, autour de structures attachées à des territoires locaux qui réaliseront les projets d’installation des panneaux photovoltaïques. L’association régionale soutient et accompagne le développement des structures locales qui, elles, assurent la gestion entrepreneuriale de la production d’énergie solaire.

Ces structures locales, gérées sous forme coopérative (SCIC*), assureront l’installation et la gestion des panneaux photovoltaïques. C’est dans ces entités que les collectivités locales et les citoyens auront un rôle important à jouer en s’appropriant le projet et en participant à son financement, et pour les collectivités en fournissant également les surfaces à équiper. Après une durée de 6 à 20 ans, les actionnaires récupèrent leur investissement et la Ville, le matériel.

Cette forme de partenariat entre le secteur public et le secteur privé est innovante : la première SCIC solaire : Solis-Territoire a vu le jour sur le territoire lillois en juillet dernier. La Ville de Lille lui a attribué lors du Conseil Municipal du 25 juin 30 000 euros de subvention d’investissement, et a également pris part au capital de cette société coopérative à hauteur de 6 000 euros.

Plusieurs projets sont en cours : le plus avancé est celui de l’école Malot-Painlevé de Lille, mais à termes, d’autres bâtiments sont concernés, à Ronchin par exemple, ou à Lille, avec le local d’Europe Ecologie – Les Verts situé rue des Meuniers.

Entreprise, collectivité, citoyen : si le projet vous intéresse, et que vous souhaitez y prendre part, vous pouvez contacter : Thomas ROILLET soliscoop.contact[@]orange.fr ou l’association Solaire en Nord (Attention cependant, les projets sont soumis à des conditions techniques et financières strictes !).

 

* Une Société coopérative d’intérêt collectif (Scic) est une coopérative de production. Son sociétariat doit être obligatoirement multiple (multistakeholders). C’est une société anonyme ou une SARL qui associe obligatoirement autour d’un projet des acteurs salariés, des acteurs bénéficiaires (clients, usagers, riverains, fournisseurs, …) et des contributeurs (associations, collectivités, sociétés, bénévoles etc.) pour produire des biens ou des services d’intérêt collectif au profit d’un territoire ou d’une filière d’activités.

Elle promeut des valeurs collectives et doit avoir un double objectif : efficacité économique et dimension sociale. Elle fonctionne selon le principe coopératif « un associé, une voix », mais peut pondérer le résultat des votes en assemblée générale par sous-groupes d’associés définis dans les statuts (collèges de vote).

]]>
Conseil Municipal du 21 Mai 2012 Intervention de Philippe Tostain https://lille_old.eelv.fr/2012/05/conseil-municipal-du-21-mai-2012-intervention-de-philippe-tostain/ Tue, 22 May 2012 09:57:47 +0000 http://lille.eelv.fr/?p=2442 Délibération n° 12/8 « Renouvellement du contrat de maintenance globale éclairage public – Procédure de dialogue compétitif – Versement d’une prime aux participants ayant remis une offre finale. »

Madame le Maire, mes chers collègues, Mesdames et Messieurs,

Je vous présente cette délibération pour relancer notre marché d’éclairage public par une procédure de dialogue compétitif : cette procédure d’achat, grâce à un dialogue approfondi avec les candidats, nous permettra de conforter les acquis du marché précédent – vous vous souvenez de l’orientation que lui avait donnée Danielle Poliautre – et d’en renouveler les ambitions. Ces ambitions sont aujourd’hui le fruit d’un travail collectif avec mes collègues qui intègre, en plus de la sécurité, la prise en compte nocturne de toutes les dimensions de l’espace urbain, la culture, le patrimoine, la qualité architecturale, le tourisme, le commerce, les illuminations et la nature. Je remercie tous les collègues et les services concernés, ainsi que le CCC, dont l’avis sur la vie nocturne a complété ou renforcé nos réflexions.

Quels sont les acquis du marché qui s’achèvent, quelles sont les caractéristiques du prochain et quel est le calendrier de cette procédure ?

L’acquis du marché 2004-2012, c’est en plus de la méthode de dialogue, la validation d’une prestation globale d’investissement, de maintenance et de gestion de l’énergie, qui permet d’évaluer globalement le coût et l’efficacité du service, tant pour le prestataire que pour la Ville.

En huit années, avec un nombre de points lumineux qui atteint 24 000 à Lille-Lomme-Hellemmes, leur modernisation, leur standardisation et une gestion affinée ont permis d’économiser 40% de l’électricité, 60 millions de kWh et 8 Millions d’€ en cumulé, soit une année et demie d’exploitation. Ce montant découle des économies d’énergie, mais aussi de la rétrocession de TVA par l’Etat grâce à l’augmentation de la part d’investissement dans ce budget d ‘éclairage, et encore de la valorisation de nos équipements . Par exemple, l’âge moyen des luminaires a diminué de 25 à 9 ans..

Les acquis, ce sont aussi une amélioration de l’efficacité écologique et de la qualité de vie par une réduction de la pollution lumineuse, une coopération matérielle et technique avec la Ville de Saint-Louis du Sénégal, la promotion de sources d’électricité renouvelable, et une transparence et une communication et du travail de terrain avec les conseils de quartier à l’occasion de mises en service.

Et maintenant, quel nouveau cadre pour le prochain contrat ?

Eh bien tout d’abord, il s’agit de conforter ces acquis, c’est-à-dire de fixer aux candidats un budget annuel de référence pour établir leur offre et optimiser encore la gestion de l’existant, comme du programme de rénovation que nous avons établi, au fur et à mesure de sa réalisation.

En second lieu, renouveler l’ambition et rationaliser l’exploitation, c’est assigner au service six nouveaux objectifs, soit qualitatifs, soit d’élargissement du périmètre :

- Premier objectif, mettre en valeur urbaine des façades ou des linéaires particuliers, comme nous l’avons amorcé dans le secteur piétonnier ;
- deuxième objectif, intégrer dans les rues commerçantes le renouvellement de l’éclairage événementiel ;
- troisième, systématiser l’efficacité écologique en assurant la fourniture d’électricité renouvelable et en superposant une trame noire à la trame verte et bleue du plan biodiversité ;
- quatrième, pour éclairer et entretenir juste et au bon moment, moduler l’éclairement dans l’espace et dans le temps, on peut ainsi différencier les zones 30 des rues ou l’on peut rouler à 50 km/h celles-là nécessitant une meilleure visibilité pour les usagers,
- cinquième, optimiser les installations d’éclairage extérieur des équipements sportifs ; enfin sixième et dernier objectif, développer la pédagogie de l’éclairage et en fournir les outils pour valoriser le service auprès des conseils de quartier et des habitants et le faire évoluer en concertation.

Quels acquis, quelles nouvelles orientations, et dans quels délais ?

Deniers points de mon exposé : d’une part, nous avons réduit la durée du contrat de huit à six ans afin de concilier les exigences d’un renouvellement régulier et d’une durée suffisante pour que l’investissement technique et intellectuel du prestataire soit au rendez-vous.

D’autre part, le temps du dialogue compétitif et la transition entre les deux contrats nous amèneront à vous présenter son contenu et son attributaire dans un an.

J’espère alors vous offrir, avec le futur contrat d’éclairage urbain, un nouveau pas pour l’agenda 21, vers la qualité de ville de notre projet urbain et vers les engagements du plan climat pour 2020, le triple 20 : 20% d’économies d’énergie, 20% de diminution du CO2 émis et 20% d’énergie renouvelable.

Madame le Maire, mes chers collègues, Mesdames et Messieurs, je vous remercie

]]>
Défi Crèches : la meilleure énergie, c’est la nôtre. https://lille_old.eelv.fr/2012/02/defi-creches-la-meilleure-energie-cest-la-na%c2%b4tre/ Mon, 06 Feb 2012 14:15:00 +0000 http://lille.eelv.fr/?p=4943 Le « défi crèche » a été lancé en septembre 2010 à  l’initiative de Philippe Tostain et Lise Daleux. Objectif : communiquer pour améliorer les performances énergétiques des bâtiments et redonner au personnel des crèches un véritable contrôle de la température.

La démarche est aujourd’hui récompensée puisque la ville a reçu le « Toward class A award » en 2011. Elle a aussi fait l’objet d’une restitution en atelier lors des assises nationales de l’énergie qui se tenaient à  Dunkerque du 24 au 26 janvier. C’était le moyen de redire que les sujets énergétiques doivent être appropriés par tous et et pas seulement traités par des spécialistes.

Retrouvez bientôt sur cette page davantage d’informations sur la démarche du Défi Crèche, qui a de larges visées pédagogiques, au delà  du principe de performance énergétique.

]]>
Un bilan énergétique 2010 contrasté https://lille_old.eelv.fr/2011/11/un-bilan-energetique-2010-contraste/ Thu, 24 Nov 2011 18:28:00 +0000 http://lille.eelv.fr/?p=4938 Pas mal du tout, peut encore mieux faire… Les consommations d’énergie de la municipalité n’ont pas toutes évolué dans le même sens, note Philippe Tostain à  l’occasion du 4e rapport sur le plan Climat de la ville…

Intervention en Conseil Municipal du 21 novembre – Délibération n°11/11

Agenda 21 – Plan Climat Energie Territorial – Présentation du Bilan Energie 2010 et engagement dans la démarche Cit’érgie. La présentation du bilan est téléchargeable.

—-

Madame le Maire, mes chers collègues, Mesdames et Messieurs,

Avec pour la quatrième fois la présentation du Bilan énergie de la municipalité, je vous demande de délibérer sur deux points pour donner une autre dimension à  notre Plan Climat Lillois et démultiplier son efficacité.

> D’abord de délibérer sur la mise en place d’un plan Climat Energie Territorial, pour étendre le périmètre du Plan Climat, conformément à  la loi, au-delà  des consommations de notre patrimoine et de nos services, à  nos compétences et à  l’animation du territoire de Lille-Lomme-Hellemmes.

> Ensuite de décider l’adoption de Cit’érgie : c’est un outil de management énergétique, qui est aussi un processus de labellisation européenne.

Je vais donc rappeler nos objectifs, vous présenter ce bilan 2010 puis l’ambition de ce PCET, pour finir en citant les contributions de trois collègues, car, si j’ai l’honneur d’animer et de rendre compte de nos engagements pour l’énergie et le climat, ce sont l’ensemble des délégations qui les réalisent.

Sur les objectifs, je rappelle nos engagements entre 2005 et 2020 : les 3 X 20.

Il s’agit certes d’objectifs globaux et de moyen terme pour sauvegarder le climat et préserver les ressources énergétiques, mais un plan climat énergie est d’abord et aujourd’hui au service de notre autonomie et de notre efficacité.

  • C’est un plan pour de nouvelles qualifications et de nouveaux emplois
  • C’est un projet éducatif
  • C’est un projet économique pour dégager des marges financières pour nous-mêmes, et pour les ménages les plus modestes.

Mais ce n’est pas un plan technique; c’est un plan exigeant qui demande des changements de comportement, d’organisation, de partage des informations et des responsabilités bref, l’engagement de tous.

Le bilan 2010

2010-consommation-energie.jpg

Pour l’énergie sur notre patrimoine, les résultats sont contrastés : nous poursuivons les progrès sur le chauffage et l’éclairage, mais ces efforts ont été gommés en 2010 par une dérive persistante sur les consommations électriques.

Sur le climat, les résultats sont meilleurs puisque nos émissions de CO2 ont légèrement baissé en 2010. Sur la période 2005 – 2010, nous observons par habitant la même baisse de 0,5% par an, ce qui est positif si l’on peut dire, mais insuffisant par rapport à  l’objectif.

Pour le renouvelable, ce sont 9% qui viennent de l’électricité du réseau. Pour la production solaire, de nos propres installations, c’était 0,5 pour mille en 2010, nous sommes loin du compte de 20%, j’y reviens tout de suite.

2010-energie-couts-evites.jpg

Si les dépenses de 12,6 millions d’euros ont augmenté de 8 % en 2010, nous avons tout de même économisé 20 % de notre facture. En cumulé cela représente 10 M€ depuis 2005.

Logiquement, après nos progrès sur l’éclairage public et le chauffage, en 2012 nous mettrons donc en place un plan électricité. Et en 2013, la biomasse naturelle dans le réseau de chaleur nous permettra d’atteindre 18% de renouvelable et de stabiliser le prix du chauffage urbain dans 20.000 logements.

Ambition du Plan Climat territorial

Après ce bilan, quelle est l’ambition du Plan Climat Energie Territorial sur nos compétences et le territoire de Lille Lomme Hellemmes ?

Sur ce graphique, vous avez à  gauche les émissions des municipalités de l’ordre de 20.000 tonnes de CO2 pour 15 millions d’euros. Sur notre territoire, à  droite 2.000.000 de tonnes et une facture de 500 millions d’euros.

2010-bilanC_territoire.jpg

Avec une capacité d’animation au titre de nos compétences – en lien avec le plan climat de LMCU – sur les déplacements, l’habitat et les activités à  Lille pour une bonne part du commerce, il s’agit de mobiliser nos concitoyens pour gagner 50 à  100 fois plus.

Cette animation passera d’abord par nos partenaires de l’Agenda 21. Avec « l’estaminet du climat », nous identifierons et promouvrons les initiatives citoyennes dans les quartiers. Je salue pour ce projet Walid Hanna et mes collègues qui président les conseils des quartiers pilotes de Moulins et de Saint Maurice Pellevoisin.

Enfin, l’engagement systématique de l’ensemble des services à  Lille, Lomme et Hellemmes procédera de l’outil Cit’érgie, déjà  adopté à  Dijon, à  Grenoble et à  Nantes.

Au calendrier 2012, je cite l’adoption du Plan pour la fin de l’année : je rencontrerai à  cet effet l’ensemble de mes collègues de la majorité et si elles le souhaitent, les oppositions.

Pour Cit’érgie, aprés l’audit initial en 2012, nous pourrons postuler pour le label européen en 2013.

L’énergie mérite une synthése certes, mais c’est d’abord un moyen pour chaque domaine de compétence. Vous voyez sa répartition au sein des délégations, j’ai donc demandé à  quelques collègues de témoigner de leur implication et de leur intérêt pour atteindre nos objectifs.

Je vous livre donc les contributions de Véronique Bacle, dans l’animation dans les écoles, de Michéle Demessine avec le baigneur lilo, de Lise Daleux grace au défi Crèches, ainsi que celles d’Hellemmes et de Lomme.

L’animation énergie dans le PEG

Dans le cadre scolaire et périscolaire, nous allons engager une démarche innovante et pédagogique auprès des acteurs éducatifs et des enfants.
Le but est d’accompagner les changements de pratique au niveau des économies d’énergie.

Cette approche sera expérimentale dans un 1er temps, dans 5 groupes scolaires et à  l’école de la forêt de Phalempin, puis généralisée dans toutes les écoles.

Initions le baigneur Lilo

Les consommations d’énergie des trois piscines lilloises représentent 15 % du budget énergie municipal, les professionnels des sports coopèrent avec le prestataire du marché de chauffage pour améliorer le fonctionnement technique, diminuer les consommations d’eau, et l’énergie de 15%, mais la campagne lancée cette année vers les usagers vise à  doubler les économies réalisées grâce aux mesures d’hygiène, ex : savonnage et port du bonnet. « en voici un aux couleur de l’Agenda 21 ».

Défi Crèches

Le défi crèches dont les prix 2011 seront remis demain a également permis un réglage fin des installations grâce à l’implication des services de la petite enfance puis à  la réactivité des techniciens et à  l’information des parents, pour être au plus prés des besoins des enfants. Nous attendons des idées primées d’aller encore plus loin dans la démarche.

Lomme et Hellemmes

Enfin, pour Hellemmes et Lomme les résultats de l’exercice 2010 seront intégralement inclus dans le bilan présenté l’année prochaine et la construction du Plan Climat bénéficiera également de la méthode Cit’érgie.

Merci de votre attention Madame le Maire, mes chers collègues, je me permets sans les citer de remercier aussi tous les agents qui, dans chaque service, portent le souci d’efficacité et d’exemplarité de notre Plan Climat, le SCIM pour sa diffusion, Mathieu Neau et Alban Aubert sous l’autorité de Philippe Delahaye, pour son animation.

—-
[bilan<-]

]]>
Chauffer les terrasses ? Gaspillage énergétique. https://lille_old.eelv.fr/2011/05/chauffer-les-terrasses-gaspillage-energetique/ Wed, 25 May 2011 16:24:00 +0000 http://lille.eelv.fr/?p=4928 Intervention de Philippe Tostain au nom du groupe des élus EELV à  propos de la Charte des terrasses lilloises - conseil municipal du 23 mai 2011. ...]]>

Intervention de Philippe Tostain au nom du groupe des élus EELV à  propos de la Charte des terrasses lilloises – conseil municipal du 23 mai 2011.

—-

Madame le Maire, mes chers collègues,

Le groupe des élus Europe Écologie les Verts se félicite des dispositions qui vont être arrêtées, elles permettent d’harmoniser l’installation des terrasses sur l’espace public Lillois. A cet égard, les simulations que nous avons vues sont très alléchantes et je salue le travail mené par nos collègues et les services avec les commerçants de la ville qui ont joué le jeu de l’équité, de la sécurité et de l’esthétique.

En effet, comme vous l’avez souligné, s’il s’agissait positivement de qualifier les terrasses, nous ne pouvions tolérer plus longtemps certaines occupations indues de l’espace public.

Nous émettons cependant une réserve que nous souhaitons voir prendre en compte dans la rédaction définitive de la charte, elle concerne le chauffage de ces terrasses, c’est-à -dire l’exemple désastreux de radiateurs de plein air.

J’ai donc écrit à  mes collègues pour prohiber ces radiateurs et si le chauffage au gaz pouvait être proscrit, l’électricité devrait l’être également car au plan énergétique, hélas, le chauffage électrique en pointe hivernale est deux fois plus polluant que le chauffage au gaz, ce sont l’Ademe et le Réseau de Transport d’Electricité – filiale d’EDF – qui le disent, à  500g de CO2 par kWh.

Sans revenir sur le fait que ces pratiques contribuent à  remettre en cause le principe même d’une terrasse, à  savoir : profiter de la douceur du temps, tabac ou pas, elles constituent une véritable aberration économique et écologique, n’en déplaise à  ma collègue Isabelle Baert : comment peut-on raisonnablement « chauffer dehors ? ». Pour atteindre cet objectif impossible, nous laissons un gaspillage énergétique se mettre en place alors que certains de nos concitoyens ne peuvent régler leur facture de chauffage, alors que les commerçants contribuent par ailleurs aux objectifs du Plan Climat grâce à  l’agenda 21 du PLA commerce.

Il n’est pas cohérent de laisser se développer de telles pratiques. Nos collègues écologistes au Parlement européen s’emploient d’ailleurs à  les faire interdire dans le cadre de la révision par la Commission Européenne de la Directive sur les services énergétiques, en juin prochain, je compte sur Gilles Pargneaux et sur Tokia Saïfi pour appuyer leurs démarches.

Il nous paraît plus opportun d’encourager des systèmes plus économiques et écologiques, en recommandant par exemple aux responsables d’établissements de mettre à  disposition des clients des plaids en terrasses, c’est une pratique courante sous d’autres cieux. Chez nous, boulevard Jean-Baptiste Lebas, un restaurateur s’y est mis, je suis allé l’interroger, et ses clients en sont pleinement satisfaits.

Madame le Maire, mes chers collègues, je vous remercie.

—-
Voir aussi le voeu relatif au chauffage des terrasses déposé notamment par les élus Europe Écologie Les Verts au conseil de Paris (mars 2011).

]]>
Intervention de Philippe Tostain sur le projet de modernisation de la centrale de production du Mont de Terre https://lille_old.eelv.fr/2010/12/intervention-de-philippe-tostain-sur-le-projet-de-modernisation-de-la-centrale-de-production-du-mont-de-terre/ Fri, 03 Dec 2010 15:17:00 +0000 http://lille.eelv.fr/?p=2877 Monsieur le Premier Adjoint, mes chers collègues, Mesdames et Messieurs,

Vous savez que l’intérêt et la difficulté des dossiers que je vous présente, c’est la pédagogie sur les sujets concernés, s’agissant de la maintenance des bâtiments et de l’énergie, et aussi la pédagogie sur les enjeux qui s’y attachent.

Le réseau de chaleur de Lille n’échappe pas à cette définition mais je vais renvoyer à un prochain Conseil Municipal une explication globale sur notre stratégie et notre schéma directeur de réseau, avec l’examen du compte rendu d’activité du concédant, Résonor. Je vous rappelle seulement que ce réseau chauffe l’équivalent de 30 000 logements, 15.000 à proprement parler, plus des bâtiments tertiaires, dont cet Hôtel de Ville, malgré ce que peuvent en penser mes collègues.

Si donc mon intervention d’aujourd’hui est brève, elle est nécessaire car notre délibération cadre la transformation de notre réseau en éco-réseau, à l’instar de 400 autres collectivités en France. Il s’agit en effet d’autoriser notre concessionnaire Résonor à étudier :

  • Premièrement, l’intégration de plus de 50% de biomasse – c’est-à-dire de bois naturel – dans le mix énergétique du réseau, d’où l’appellation d’éco-réseau.
  • Deuxièmement, son développement du réseau à Lille Sud et dans la ZAC de la Porte de Valenciennes.

Si ces actions permettront de diviser par deux les émissions de GES du réseau et d’en faire bénéficier notre grand projet urbain, c’est-à-dire des bâtiments au bilan énergétique déjà très bon, nous y mettrons quatre conditions :

  • Baisse de la facture des usagers, dont la majeure partie habitent des logements sociaux,
  • Promotion simultanée d’une politique de maîtrise de l’énergie auprès des clients,
  • Gestion et l’approvisionnement exemplaires de la ressource c’est-à-dire des forêts et du bois,
  • Maîtrise des émissions locales de pollution qui ne dégrade pas la qualité de l’air.

Ce dernier point tient particulièrement à cœur à notre municipalité, alors que la chaufferie du Mont de terre, grâce en particulier aux exigences des habitants, a atteint un niveau élevé de performance qui situe sa contribution entre 0 et 5 % des émissions du secteur, contre 75% pour le trafic routier et 20% pour les chaudières individuelles.

C’est-à-dire que si chaufferie n’existait pas et que des installations individuelles la remplaçaient, la qualité de l’air serait moins bonne. Avec Jean-Louis Frémaux et Marielle Rengot, nous avons récemment rendu compte de cette situation à la CISI de Résonor, la commission d’information, de suivi et d’innovation, en y présentant une étude du réseau ATMO.

Il nous appartient donc de veiller au respect de cette exigence de maintien de la qualité de l’air.

Il nous appartient également de porter ce dossier auprès de l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie pour bénéficier du fonds chaleur de l’Etat pour notre projet.

Il nous appartient aussi de contribuer à la structuration de la filière biomasse voulue par le Conseil Régional.

Il nous appartient enfin mais c’est notre première exigence de calendrier de poursuivre la concertation et la pédagogie auprès des riverains.

La pédagogie -j’y reviens – la maîtrise locale de l’outil, ainsi que la vision globale et l’intérêt de l’ensemble du réseau – que j’évoquais d’abord – devront être partagés au-delà avec l’ensemble de nos concitoyens, et avec l’aide de notre concessionnaire. Il est souhaitable que notre réseau, devenant éco-réseau, sorte ainsi du bois.

Monsieur le Premier Adjoint, mes chers collègues, Mesdames et Messieurs, je vous remercie.

—-

Délibération n° 10/1003 – Délégation de service public chauffage urbain RESONOR – Développement du réseau sur Lille Sud et sur la ZAC de la porte de Valenciennes – Modernisation de la centrale de production du Mont de Terre avec introduction de biomasse.

]]>