Economie d’eau, zoo & ferme pédagogique, apiculture urbaine (Cyrille Pradal) – Europe Ecologie Les Verts – Lille https://lille_old.eelv.fr L'écologie Politique au service des citoyens Sun, 16 Jun 2019 17:58:55 +0200 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=4.9.10 Conseil Municipal du 17 décembre 2012 : prix et qualité du service public de l’eau potable https://lille_old.eelv.fr/2012/12/conseil-municipal-du-17-decembre-2012-prix-et-qualite-du-service-public-de-leau-potable/ Tue, 18 Dec 2012 20:21:57 +0000 http://lille.eelv.fr/?p=6937 Présentation du rapport sur le prix et la qualité du service public de l’eau potable et du service public de l’assainissement de l’année 2011 ...]]>

Présentation du rapport sur le prix et la qualité du service public de l’eau potable et du service public de l’assainissement de l’année 2011

Conseil Municipal de Lille du 17 décembre 2012

Madame le Maire, mes chers collègues,

Quatre préambules, l’un au regard de la gouvernance, et trois au regard de l’actualité,

Au regard de la gouvernance, Depuis le début de ce mandat nous avons pris acte du rapport sur le prix et la qualité du service public d’eau et d’assainissement transmis par LMCU sans qu’il nous soit présenté dans sa globalité, sans débattre de celui-ci. Bien qu’il concerne au quotidien chacun de nos concitoyens lillois, lommois et hellemmois, cette absence de présentation et de débat depuis 2008 montre, s’il le fallait, que le transfert de compétence à LMCU, provoque au sein de notre conseil municipal, une délégation de débat.

Au regard de l’actualité, Alors que la Délégation de Service Public de l’eau potable faite à la Société des Eaux du Nord, filiale du groupe Suez, arrive à son terme en février 2015. Pour mémoire, cette délégation de service public a été Voté en 1985 unanimement par les groupes politiques de LMCU du PC au RPR ( Les Verts n’étant pas présent cette époque), Et oui 30 années de DSP d’un coup !

Au regard de l’actualité, Alors que cette fin de délégation se termine par un contentieux engagé contre LMCU par le délégataire et que LMCU est dans l’attente du jugement du tribunal administratif : en jeu le remboursement de 115 millions d’euros à LMCU perçu comme produits financiers sur la trésorerie des provisions pour renouvellement non utilisées. On dit que l’eau paie l’eau, pour l’heure dans ce cas de figure l’eau n’a pas payé que l’eau. Heureusement q’Arthur Notebart, président de la communauté de l’époque précisait à l’issue du vote de cette DSP en 1985 : il n’ y a que des gens sérieux dans ce conseil communautaire ! Je vous invite à aller relire ces échanges…forts instructifs !

Au regard de l’actualité, Alors que LMCU mène depuis septembre de cette année un débat sur l’eau (Je salue Alain Cacheux, vice-président à l’eau à LMCU) en vue de voter au premier semestre 2013 sur une délibération cadre Eau qui réorientera la politique globale de la Métropole pour nos concitoyens en matière de préservation de la ressource en quantité comme en qualité, d’accès à l’eau pour tous, et de mode gestion,

Vous comprendrez, pourquoi il nous est apparu essentiel de vous présenter cette année ce rapport adopté en juin dernier à LMCU, afin d’appréhender au mieux la situation de notre métropole en la matière et d’en échanger largement au regard des échéances futures.

Voir le document ci-joint pour les diaporamas.


 

 

Diapo 2 : Ce rapport est scindé en deux segments : la production et la distribution d’eau potable / l’assainissement des eaux usées.

Diapo 3 : Deux contextes de gestion : Production et la distribution de l’eau potable est par délégation de service public confiée à la société des Eaux du Nord pour 60 communes (dont Lille/Lomme et Hellemmes) et à Noréades pour 2 autres communes. Les autres communes de LMCU étant en Régie avec Noréades. L’assainissement des eaux usées est en Régie par LMCU.

Diapo 4 : quelques chiffres clés : Origine et consommation

Notre eau potable à trois origines :

  • à 60% de l’eau souterraine de la nappe de la craie,
  • à 15% de l’eau souterraine de la nappe des calcaires carbonifère,
  • à 25% de l’eau de surface provenant de la Lys.

Ces trois origines constituent une force par la différenciation des approvisionnements sachant que la ressource la plus fragile et la plus sensible aux pollutions, aux aléas climatiques (dont sécheresse) est la Lys, puis la nappe de la craie puis la nappe des calcaires carbonifères. Les deux nappes souterraines, évoluent à des temps différents. Toutes actions de reconquête de la qualité de ces eaux pourraient avoir des effets en quelques années sur la nappe de la craie, en dizaine d’année pour la nappe des calcaires du carbonifère.

En éléments essentiel : une consommation domestique moyenne en baisse constante depuis 2004 passant de près de 40 m3/an.hbt à près de 34 m3/an.hbt. Plusieurs explications : nouveaux équipements plus économes, plus grande sensibilisation à ces sujets, une volonté d’économie financière (3% du budget de la famille seuil de la précarité eau).

Diapo 5 : le coût

En 2011, le prix du m3 était de 3.60€. Prix plutôt bas comparé au reste du Bassin Artois Picardie qui est à 4.12€/m3 en moyenne (4.05 pour la Nord et 4.42 pour le Pas-de-Calais)

Une facture d’eau 2011 se décompose en 5 parts : 1/ assainissement pour 41% 2/ la part variable à la consommation d’eau pour 29% 3/ les redevances (AEAP, VNF…) pour 17% 4/ la part fixe eau potable pour 8% (entretien du branchement, location du compteur…) 5/ la TVA pour 5%

La différence 2011/2010 confirme la tendance : +3% pour l’assainissement, -3% pour l’eau potable. L’assainissement premier poste variable de la facture d’eau.

Diapo 6 : l’eau potable

Diminution de la production de 10% entre 10 ans en raison de la diminution de la consommation par habitant et du travail de résorption des fuites.

Suite aux derniers investissements, le rendement du réseau s’est amélioré passant de 80.3% en 2010 à 81.7% en 2011. Cependant le rendement brut (incluant les eaux de services comptées en perte) est de 80,3% et en deçà de l’objectif fixé au contrat de 82%. Nous avons encore des marges de progrès.

Sur le plan de la qualité, bien sûr toutes les eaux potables distribuées répondent à toutes les normes sanitaires. Cependant nous devons être vigilants car cette potabilisation générale provient d’un savant mélange des eaux de différentes sources de production. Ceci doit nous alerter sur l’urgence de protéger encore davantage dans les prochaines années notre ressource en eau potable …

Diapo 7 : l’assainissement

Cf chiffre sur la Diapo

Un très bon taux de desserte avec 99.2% des 327 408 abonnés desservis par le réseau d’assainissement.

Diapo 8 : Evolution

Mise en route de la station de Marquette lez Lille en 2013 qui nous permettra de répondre aux exigences règlementaires de traitements des eaux usées. 172 M€

ORQUE : opération qui se développe depuis 2008, sur les champs captant du sud de la métropole, champ captant qui assurent 40% de l’approvisionnement en eau potable de la métropole. Après un diagnostic multi-pressions en 2008/2009, un plan d’action est engagé depuis 2010 jusque 2015 auprès des communes, des entreprises, des agriculteurs et des milieux naturels.

La Ville salue enfin le lancement du SAGE Marque Deûle, outil pour atteindre les objectifs de bon état des masses d’eau impulsées par l’Union européenne. La Ville contribue à ces travaux.

Pour conclure, je dirai que nos regards se tournent vers LMCU…

Le grand débat, la délibération cadre et particulièrement le mode de gestion…c’est l’esprit du vœu qu’a initié le groupe EELV et qui est déposé conjointement avec le Groupe Communiste.

Ce vœu s’inscrit dans une vision écologique et social du global au local, En cette année ou s’est tenue le forum mondial de l’eau et surtout le forum alternatif de l’eau montrant deux mondes, deux visions opposées dans les valeurs de la gestion des eaux : privée et publique, voire publique citoyenne. Alors qu’un milliard d’individu n’a pas accès à l’eau potable, 2 milliards prévoit on en 2025, que l’Unesco a inscrit l’eau comme bien commun de l’humanité et promeut les premiers litres vitaux gratuits, que 600 000 foyers connaissent une coupure d’eau chaque année en France, que les plus de 70% de DSP eau en France est un cas atypique dans le monde où 90% de l’eau est en gestion publique directe, que le premier tarif social est celui le moins cher au mètre cube, c’est le cas pour la gestion publique directe. Un exemple : Aix en Provence en Régie, Marseille en DSP (Véolia), même origine en eau potable, aqueduc de Roquefavour construit en 1847 autant mieux dire qu’il est amorti. Le mètre cube à Aix en Provence est à plus 40% moins chère qu’à Marseille. Don’t act !

Alors que des collectifs se sont constitués pour porter ces valeurs citoyennes essentielles pour ce bien commun qu’est l’eau, pour que le débat soit largement ouvert aux citoyens de la métropole : le collectif eau et le collectif eau équitable, nous vous présentons ce vœu pour 2013.

Je vous remercie

 

Cyrille Pradal,

Conseiller délégué

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Lille, capitale française de la biodiversité 2012 ! https://lille_old.eelv.fr/2012/12/6695/ Mon, 17 Dec 2012 14:22:18 +0000 http://lille.eelv.fr/?p=6695 Il y a quelques semaines, la Ville de Lille recevait le prix 2012 de la capitale française de la Biodiversité. Retour sur les particularités et les efforts mis en place par la ville depuis une dizaine d’années pour parvenir à ce résultat. ...]]>

Il y a quelques semaines, la Ville de Lille recevait le prix 2012 de la capitale française de la Biodiversité. Retour sur les particularités et les efforts mis en place par la ville depuis une dizaine d’années pour parvenir à ce résultat.

Lille participait pour la deuxième fois à ce prix (première participation en 2010 sur le thème de la gestion écologique : Lille avait obtenu la seconde place dans la catégorie des villes de plus de 100 000 habitants). En 2012, Lille a obtenu le 1er prix toutes catégories confondues sur le thème de la mobilisation citoyenne, elle devient ainsi capitale de la biodiversité 2012 ! Voir le reportage de France3 sur le sujet.

La biodiversité, un enjeu écologique mondial.

Avec le climat, la biodiversité est l’un des enjeux mondiaux majeurs des années à venir : saurons-nous préserver notre environnement et sa richesse ? La diversité du vivant est indispensable à notre survie, il nous faut donc faire de la ville l’avenir de la nature ! Depuis 2009, Lille relève le défi de la biodiversité, qui est le 6ème volet de l’agende 21 (en savoir plus sur l’agenda 21 de la Ville de Lille) avec le travail d’Eric Quiquet et en 2008, celui de Cyrille Pradal. Elle est par exemple, la première à se doter d’un écologue, embauché à la direction des parcs et jardins en 2003. En 2011, est mis en place le plan biodiversité lillois qui se décline sur 5 axes clés : Connaître > Transmettre et mobiliser > Aménager > Étudier > Évaluer. Voir notre article complet sur le plan lillois pour la biodiversité, et lire le magazine Lille Durable consacré à la biodiversité.

Les clés du succès lillois.

La ville de Lille travaille depuis bientôt 10 ans sur la biodiversité en ville, avec l’aide d’associations engagées. Pour valoriser la biodiversité urbaine, elle a mis en place :
- Un réseau dense et actif : Naturalille / Nature en Ville qui regroupent une quinzaine d’associations et les services de la Ville.
- Une dynamique très forte impulsée par ce réseau : plus de 200 animations autour de la nature sont proposées tous les ans (On peut citer par exemple : la quinzaine de l’Abeille, la semaine de la nature, le jour de la nuit… Voir le livret Nature en Ville qui les regroupe toutes pour plus d’informations).
- La mise en place d’observatoires participatifs et citoyens. Impulsés en 2011, ces observatoires ont pris beaucoup d’ampleur en 2012. Il s’agit de permettre à chaque habitant de recenser les éléments de la faune et la flore dans son environnement.
-  Des projets innovants : comme par exemple la création de jardins de biodiversité dans les crèches : pour sensibiliser les enfants dès leur plus jeune âge, mais aussi leurs parents et le personnel des crèches. Ces ateliers de reconnaissance et de construction autour de la nature sont des moments fort de partage de connaissances et d’échanges autour de la biodiversité urbaine.

Que retenir de ce prix de la biodiversité pour la Ville ?

Tout d’abord Lille a obtenu ce prix, et ce, malgré la faible quantité d’espaces verts que la Ville offre à ses habitants, par rapport aux villes précédemment lauréates (Grande Synthe lauréate 2010 dispose de 116m2 par habitant, et Montpellier, lauréate 2011, 50m2, quant à Lille, elle ne dispose que de 17m2/hab). Lille a donc su valoriser au maximum la nature sur son territoire.

Ce titre inscrit également la Ville comme précurseur sur le sujet de la biodiversité urbaine. Lille, qui appartient également au réseau international de l’UICN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature) va pouvoir continuer à approfondir et à développer son travail autour de la biodiversité et porter de nouveaux projets. Outre la reconnaissance que lui apporte ce prix, il impacte aussi positivement d’autres éléments tels que le tourisme.

La biodiversité urbaine est un véritable défi, et, à l’heure où 80% de la population est citadine, il serait dangereux de ne pas la respecter (voir notamment l’article du CNRS La perte de biodiversité menace l’humanité).La Ville s’engage sur le terrain de la biodiversité et ce faisant, elle recrée le lien entre l’homme et la nature.

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Une reprise en main de la gestion de l’eau à Lille. https://lille_old.eelv.fr/2012/09/6705/ Mon, 24 Sep 2012 14:07:24 +0000 http://lille.eelv.fr/?p=6705 Le nom même de notre ville, Lille, découle du vieux français l’Isle, qui signifie l’île, puisque la ville a été initialement fondée sur une île de marécages. La gestion des eaux est donc un travail fondamental sur notre territoire. Au fil de l’histoire, l’eau a été repoussée hors de la ville, et aujourd’hui, l’enjeu majeur porte sur la revalorisation de l’eau dans la ville. Depuis plusieurs semaines, vous avez pu constater que des travaux étaient en cours au niveau du boulevard de la Liberté : cette opération d’évacuation des eaux d’exhaure est l’une des facettes du Schéma Directeur des Eaux de Lille, projet qui vise à repenser la gestion de l’eau.

Le Palais des Beaux Arts à Lille sous l’eau, ou presque.

Rénové en 1991 par Pierre Mauroy, le Palais des Beaux Arts s’est vu doté de plusieurs bâtiments nouveaux, mais également de salles souterraines qui accueillent désormais les expositions temporaires. Problème : ces salles présentaient des risques d’inondation. Deux solutions ont alors été envisagées :

  • Réaliser un cuvelage (isolation hydraulique des salles) : investissements coûteux mais fonctionnement plus rentable sur le long terme
  • Mettre en place un système de pompage (en dessous des salles) : investissement moins cher mais fonctionnement plus coûteux sur le long terme.

En 1997, c’est le système de pompage qui a été choisi, et il a, jusqu’à l’heure actuelle, induit des coûts conséquents de consommation d’électricité et de maintenance (les pompes fonctionnaient jour et nuit). L’eau était alors rejetée au niveau du Quai du Wault.

En 2002, une canalisation se rompt, un problème de siphon met à mal ce système de pompage, les eaux du Palais des Beaux Arts sont alors rejetées dans les égouts à hauteur de 150 000m3 par an, ce qui augmentent encore les coûts de fonctionnement liés à ce système. En effet, d’une part, cette eau, pourtant propre, était épurée (en outre, il fallait également amener cette eau jusqu’à la station d’épuration de Marquette-Les-Lille), d’autre part, il est plus facile de gérer une pollution concentrée, la dilution de cette pollution avait donc un impact sur le de traitement des eaux usagées.

Ainsi, depuis 2002, le traitement des eaux en provenance du Palais des Beaux Arts avait un coût estimé à 1,5 millions d’euros par an.

En finir avec le gaspillage d’une ressource rare et précieuse.

En 2008, prenant connaissance de ce gaspillage, financier d’une part, et liée à une ressource rare : l’eau, Cyrille Pradal, élu EELV s’est saisi du dossier dans le cadre de sa délégation « Economie d’eau ». Son projet de rénovation de l’évacuation des eaux du Palais des Beaux Arts s’est axé sur trois points :

  • 1 : Economique : les travaux, estimés à 850 000 euros seront amortis en 7 mois.
  • 2 : Ecologique : cette eau, propre, est destinée à alimenter le Quai du Wault, la Deûle, mais aussi, à termes, directement les fossés de la citadelle, jusqu’ici alimentés par les eaux de la Deûle uniquement, de moins bonne qualité. Le projet aura donc un impact positif sur la faune et la flore, sur la biodiversité.
  • 3 : Global : ces travaux s’inscrivent dans un projet global de réflexion et de création autour du rapport à l’eau dans son ensemble : comment revaloriser l’eau dans la ville ?

Recréer un lien entre l’Homme, la ville et l’eau.

Cette opération de gestion des eaux du Palais des Beaux Arts entre dans le cadre du Schéma Directeur des Eaux de Lille. Ce document, dédié à la protection et la valorisation de l’eau dans la globalité de son cycle sur le territoire Lillois, encadre ainsi le Plan Bleu mis en place par la Ville qui vise à réhabiliter les voies d’eau.

La métropole lilloise a tout à gagner à fonder son développement sur la réhabilitation de ses voies d’eau. Celles-ci ont d’ailleurs déterminé le peuplement humain, la création des villes et leur expansion. Voies de communication par excellence, elles ont stimulé les échanges, facilité le transport et contribué à la vitalité de l’économie, notamment après la révolution industrielle.

Négligés en raison de la priorité accordée au réseau national dans les années 1960, ces cours d’eau conservent cependant tous leurs atouts pour peu qu’ils soient curés, réhabilités et régulièrement entretenus. Ils retrouvent alors leur vocation d’axes structurants du territoire.

Pour mener à bien ce chantier de gestion de l’eau sur le territoire, il faut aborder l’eau sous toutes ses richesses (l’eau comme infrastructure de transport, comme source de loisirs, de culture, comme source de vie également) mais également sous l’angle des défis qu’elle soulève (l’eau comme danger (inondations), l’eau comme bien rare et vital, l’eau comme un vaste projet qui implique une coordination des différents acteurs du territoire). Une vision globale et transversale qui permettra de protéger, d’économiser et de valoriser cette ressource rare qui fait la richesse de la Ville de Lille.

EELV participera également aux trois demi-journées de débat organisées par Lille-Métropole en prévision de l’échéance du contrat de délégation du service public de distribution de l’eau afin d’obtenir le retour en régie publique sur la Communauté Urbaine. Plus d’information ici.

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La 6éme quinzaine de l’abeille, quinzaine d’espoir. https://lille_old.eelv.fr/2012/06/la-6eme-quinzaine-de-labeille-quinzaine-despoir/ Fri, 15 Jun 2012 16:25:20 +0000 http://lille.eelv.fr/?p=4959 Du 15 juin au 1er Juillet 2012, a lieu la 6éme quinzaine de l'abeille à  Lille. Au programme : sorties nature dans les jardins lillois, découverte de ruches, extractions, dégustation de miel, balades à  vélo... une quinzaine pour découvrir ou redécouvrir la grande diversité des insectes pollinisateurs ! ...]]>

Du 15 juin au 1er Juillet 2012, a lieu la 6éme quinzaine de l’abeille à  Lille.
Au programme : sorties nature dans les jardins lillois, découverte de ruches, extractions, dégustation de miel, balades à  vélo… une quinzaine pour découvrir ou redécouvrir la grande diversité des insectes pollinisateurs !
Retrouvez l’intégralité  du programme ici  : Programme_Quinzaine_de_l_abeille_2012.

La sixiéme quinzaine de l’abeille se présente sous les meilleurs auspices pour les apiculteurs et les pollinisateurs. En effet, l’annonce ces derniers jours du retrait prochain de l’autorisation de mise sur le marché de l’insecticide CRUISER sur Colza par le nouveau Ministre de l’Agriculture représente un grand signe d’espoir pour les apiculteurs et leurs syndicats. Le syndrome d’effondrement des colonies d’abeilles est multifonctionnel et certains insecticides, qui causent 30% de mortalité de celles-ci, y ont un rôle prépondérant, conjugués à  la disparition des milieux naturels et aux monocultures intensives agricoles.

Afin de sensibiliser à  cette disparition de l’abeille, aux rôles essentiels qu’elle joue pour l’humanité (84% de la production agricole européenne dépend de la pollinisation) et découvrir les actions menées sur Lille, Lomme et Hellemmes pour la préserver et mieux la connaître, que le réseau Naturalille, porté conjointement par la Ville de Lille et la Maison Régionale de l’Environnement et des Solidarités organisent depuis 2007 cette quinzaine de l’abeille.

Nous vous invitons à  découvrir au fil des animations le monde fascinant de l’apiculture et la grande diversité des espéces de pollinisateurs. Alors faîtes vous plaisir !

Dans le cadre de notre Agenda 21, nous avons fait le choix dans notre ville de ne plus utiliser de produits phytosanitaires dans tous les espaces publics d’ici 2014. C’est déjà  le cas dans tous les parcs, jardins publics et jardins communautaires, cela avance à  grand pas dans les cimetiéres et sur les voiries… et bientôt nous l’espérons sur toutes les parcelles privées.

L’annonce du retrait de l’insecticide CRUISER sur Colza est un premier pas positif qui nous l’espérons se généralisera à  tous les insecticides reconnus dangereux pour les hyménoptéres.

Bonne quinzaine de l’abeille !

Cyrille Pradal
Conseiller municipal
délégué à  l’apiculture urbaine

Claude Pruvot
Administrateur MRES
Référent Naturenville

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Biodiversité : Lille franchit une nouvelle étape https://lille_old.eelv.fr/2011/07/biodiversite-lille-franchit-une-nouvelle-etape/ Wed, 20 Jul 2011 18:34:18 +0000 http://lille.eelv.fr/?p=4932 Après Paris, Montpellier et Orléans, Lille est la 4e ville de France à  s'engager dans un plan local pour la biodiversité. C'est le fruit d'une démarche engagée par les élus Verts depuis 2001, avec toujours un temps d'avance, et qui a vu la ville de Lille récompensée à  plusieurs reprises pour son volontarisme en la matière. Le plan Biodiversité présenté par Cyrille Pradal en conseil municipal du 27 juin 2011 a été voté à  l'unanimité. ...]]>

Après Paris, Montpellier et Orléans, Lille est la 4e ville de France à  s’engager dans un plan local pour la biodiversité. C’est le fruit d’une démarche engagée par les élus Verts depuis 2001, avec toujours un temps d’avance, et qui a vu la ville de Lille récompensée à  plusieurs reprises pour son volontarisme en la matière. Le plan Biodiversité présenté par Cyrille Pradal en conseil municipal du 27 juin 2011 a été voté à  l’unanimité.

Un défi mondial

La notion de biodiversité est récente (1985) ; cependant l’enjeu est de taille. La biodiversité désigne la variété du vivant : gènes, bactéries, espèces végétales et animales, écosystèmes… Cette variété et les interactions au sein du vivant sont déterminantes pour la bonne santé des écosystèmes, dont l’espèce humaine fait partie. Or ces écosystèmes sont aujourd’hui détruits, fragmentés, fragilisés, à  tel point qu’on assiste à  une sixième extinction des espèces.

L’activité humaine est à  la fois responsable et dépendante de cette situation. La pollution, le changement climatique, la surexploitation des ressources, l’agriculture intensive appauvrissant les sols, la modification des milieux naturels, etc. sont autant de facteurs de la dégradation. Dans le même temps, la biodiversité apportent des services essentiels : nourriture, médicaments, qualité de l’air, de l’eau, de la terre, matières premières, culture…

Les capacités d’adaptation et de résistance des espèces sont sérieusement amoindries. Il appartient à  l’humanité d’y remédier pour des raisons pragmatiques (biodiversité et humanité sont liées) aussi bien qu’éthiques (solidarité et responsabilité). Cet enjeu planétaire est reconnu par des accords mondiaux et internationaux, issus de la conférence mondiale de Nagoya (octobre 2010), qui réunit 193 pays autour de 20 objectifs pour 2020.

Une réponse locale

Si l’enjeu est global, les politiques municipales n’en sont pas moins parties prenantes. Parce qu’elles agissent directement sur la nature et sur l’aménagement urbain, et parce que l’administration municipale est la plus proches des habitants. Les villes ont donc un rôle de gestion et d’information en la matière. Et puisqu’en France, 80% de la population est urbaine, la mobilisation des citadins est essentielle.

Depuis 2001, sous l’impulsion des élus écologistes, la ville de Lille s’engage pour la biodiversité avec :

En 2011, Lille adhère à  la stratégie nationale pour la biodiversité, pour apporter une plus grande cohérence à  son action et pour aller plus loin. Ce Plan Biodiversité est le pendant du Plan Climat adopté en 2009. En vue d’une prise de conscience et d’une mobilisation collectives, le plan Biodiversité poursuit 4 objectifs :

> Connaître pour faire aimer

> Contribuer à  la réconciliation Homme / nature

> Augmenter la robustesse de la ville

> Inscrire la ville dans l’infrastructure naturelle métropolitaine et régionale.

Pour ce faire, le plan se décline en 5 axes-clés :

> Connaître > Transmettre et mobiliser > Aménager > étudier > évaluer

—-

1/ Connaître…

Savoir d’où l’on part est un préalable indispensable. Le dernier grand inventaire botanique sur Lille remonte à … 1901 ! Avec l’observatoire de la biodiversité lillois sont lancés des inventaires d’espèces avec un suivi annuel, de même qu’une évaluation des pratiques au sein des services.

2/ Transmettre et mobiliser…

Des dispositifs diversifiés doivent permettre à  chacun de s’impliquer comme il l’entend. Observatoires citoyens, « portraits nature », chantier nature, « verdissons nos murs » : ces opérations sont renforcées ou initiées en lien avec le réseau Naturenville de Lille Lomme Hellemmes qui propose 200 sorties-nature en 2011. Cette mobilisation s’appuie sur les rencontres croisées entre services, associations, bureaux d’études et habitants.

3/ Aménager…

Il s’agit de construire la ville de demain, en inscrivant la biodiversité comme une nouvelle préoccupation des services. Cette nouvelle donne implique une remise en question de l’ensemble des savoir-faire de la collectivité, depuis les gestes techniques quotidiens les plus anodins jusqu’à  la planification urbaine.

Cela dépasse donc la gestion des espaces verts [1] et vient concerner l’aménagement de la ville. Des prescriptions techniques seront définies pour la conception des nouveaux aménagements, en faveur de véritable corridors écologiques [2]. Les noues, mares, végétalisations de façades, installations de nichoirs, seront ainsi pensées en amont.

4/ Etudier…

Quelle est la toiture végétalisée la plus pertinente en terme de biodiversité et de faculté épuratrice? Difficile de répondre, tant la connaissance naturaliste s’est perdue. S’interroger sur la biodiversité en milieu urbain est nouveau et appelle un programme de recherche conséquent. Des travaux sont déjà  engagés avec la faculté de pharmacie, Lille 1, l’Institut catholique….

5/ évaluer…

Pour assurer sa mise en œuvre effective, le suivi et la communication du plan feront l’objet d’une attention soutenue. Cela passera par la définition de critère pertinents, par l’évaluation annuelle de chaque axe, avec un retour en conseil municipal. Enfin, la communication des résultats mettra l’accent sur le baromètre lillois de la biodiversité, qui rapportera l’état de santé de la biodiversité lilloise pour l’année passée, en passant au crible oiseaux, papillons, libellules, amphibiens, chauve-souris, criquets/sauterelles, abeilles et flore…

Ce baromètre est unique, c’est une création du service des parcs et jardins de la ville de Lille. Il présente le nombre d’espèces présentes, le nombre d’espèces potentielles, celles en dangers d’extinction en ville, l’état de conservation et les tendances évolutives (nombre d’espèces et d’individus).

Un plan pour prendre la mesure des enjeux

Avec son plan Biodiversité, Lille apporte une partie de la réponse à  un enjeu planétaire. La ville y trouve aussi des atouts locaux : sanitaires (captation des pollutions et des poussières, diminution des souches virales…), sociaux (meilleur cadre de vie, liens intergénérationnels…), économiques (secteur avide en main-d’œuvre, tourisme…).

Avec ce plan, les élus d’Europe Ecologie les Verts veulent aussi convaincre leurs collègues que la biodiversité ne se limite pas aux « oiseaux et petites fleurs », ni à  un reportage animalier sur une espèce lointaine en danger. La biodiversité n’est pas un supplément d’âme, mais la condition même du vivant.

Notes[1] zéro phytosanitaires en 2014, prise en compte des cycles de la nature, gestion future des cimetières, etc.[2] voir à  ce titre la prise en compte d’une coulée verte dans le GPU de Lille Sud
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L’eau du robinet, ça se boit… Les bouteilles sont tombées en carafe https://lille_old.eelv.fr/2010/11/leau-du-robinet-a%c2%a7a-se-boit-les-bouteilles-sont-tombees-en-carafe/ Mon, 29 Nov 2010 13:24:06 +0000 http://lille.eelv.fr/?p=4912 Le moment est arrivé pour un premier bilan de l'action menée à  la ville, pour limiter l'usage des bouteilles d'eau et promouvoir l'usage de celle du robinet. ...]]>

Le moment est arrivé pour un premier bilan de l’action menée à  la ville, pour limiter l’usage des bouteilles d’eau et promouvoir l’usage de celle du robinet.

En 2006 était lancée un projet de distribution de carafes d’eau, à titre expérimental. Un élu Vert – Christian Fleiszerowicz – était déjà en charge du sujet. 5 ans et 9814 carafes d’eau plus tard, les résultats sont probants.

D’une part, à  chaque accueil des nouveaux habitants en mairie de quartier, des carafes d’eau sont offertes, et Cyrille Pradal dit quelques mots pour expliquer l’opération, et promouvoir l’usage de l’eau du robinet.

D’autre part, la mairie s’applique à elle même ce qu’elle préconise pour les autres. Mine de rien, nombreuses sont les personnes concernées : personnel des services municipaux, instances de concertation, clubs, manifestations publiques etc. La direction de développement durable, la centrale d’achat et le Protocole ont recensé les services les plus consommateurs.

3264 carafes leur ont été distribuées. Les carafes remplacent progressivement les bouteilles, qui sont d’abord utilisées quand l’utilisation de la carafe est impossible (déplacements, manifestations extérieures ou non équipées etc.)

La consommation de bouteilles d’eau a fortement diminuée. En 5 ans, celle des bouteilles de 1,5 l. a été divisée par 12, et celle des bouteilles de 50 cl par 3 ! On est passé d’un achat de 27.852 grandes bouteilles en 2006 à  2.280 en 2010 (comptabilisées jusqu’au 4 octobre) [1]. Pour donner un ordre de grandeur, ces chiffres sont à  mettre en face des dizaines de milliers de personnes consommatrices dans le cadre des manifestations publiques, activités des clubs, des équipements municipaux, événements, invitations etc.

Depuis 2006, on a évité l’achat de prés de 44 000 bouteilles d’eau (en 50 cl et 1,5l). Soit 3,1 tonnes de CO2 évitées, et une économie de quasiment 10.000 €. Les calculs prennent bien entendu en compte les frais et émissions induits par les carafes (fabrication, achat, consommation d’eau).

Au final les bénéfices sont multiples : baisse des émissions de CO2 et des déchets, sensibilisation aux avantages environnementaux et budgétaires, économies pour la ville. L’opération se poursuit donc, en menant une enquête de satisfaction auprès des agents de la ville.

Notes[1] Et 8040 bouteilles de 50 cl achetées en 2010 jusqu’au 4 octobre.
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Quand les élus se déménent pour la biodiversité https://lille_old.eelv.fr/2010/10/quand-les-elus-se-demenent-pour-la-biodiversite/ Thu, 28 Oct 2010 17:09:22 +0000 http://lille.eelv.fr/?p=4908 … Cela donne des initiatives récompensées par le public, par des spécialistes, par la nature elle-même ! L’actualité est dense :

>> La ville de Lille vient de recevoir deux prix qui saluent sa gestion écologique et les actions innovantes du zoo. Cyrille Pradal les a présenté en conseil municipal.

>> Lille continue sa participation au Jour de la nuit, dont la seconde édition se tient ce samedi 30 octobre. Objectif ? Eteindre la lumière, pour découvrir de la nature sous les étoiles, et réduire la consommation électrique de nos villes suréclairées. De quoi réjouir la faune et la flore qui peuplent notre ville, mais s’accommodent mal de la pollution lumineuse.

>> Last but not least, patrimoine et biodiversité se conjuguent de nouveau : un nichoir a été installé sur le clocher de l’église du sacré cœur (angle rue Nationale/rue Solférino). Cette action à l’initiative du GON et de la LPO, vise à accueillir cet hiver un couple de faucons pèlerins, espèce dont on a repéré la présence à Lille. Echos dans la presse ici et là 

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Politique apicole en plein vol https://lille_old.eelv.fr/2010/10/politique-apicole-en-plein-vol/ Thu, 28 Oct 2010 16:20:04 +0000 http://lille.eelv.fr/?p=2865 Lors du mandat précédent, Eric Quiquet a engagé la ville dans la campagne \"Abeille, sentinelle de l'environnement\". Cyrille Pradal a repris le flambeau avec entrain. ...]]>

Lors du mandat précédent, Eric Quiquet a engagé la ville dans la campagne « Abeille, sentinelle de l’environnement ». Cyrille Pradal a repris le flambeau avec entrain.

4 ans plus tard, les résultats sont parlants :

  • 57 ruches installées à Lille sur des lieux mis à disposition par la ville et ses partenaires;
  • un rucher-école municipal et 23 élèves diplômés, 40 inscrits cette année;
  • des actions éducatives;
  • des apiculteurs qui se rencontrent davantage;
  • le Mois de l’abeille…

En somme, une curiosité et une compréhension croissantes, pour un enjeu décisif : 84% des plantes cultivées en Europe dépendent de la pollinisation ! Les insectes pollinisateurs contribue à 35% de la production alimentaire mondiale, à 65% de la diversité alimentaire. Il appartient aussi aux élus d’en faire prendre la mesure. D’où une politique volontaire à Lille, qui passe par la formation d’apiculteurs, dont les abeilles ont grandement besoin.
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La première remise des diplômes du rucher-école municipal a eu lieu le 9 octobre 2010 à la ferme pédagogique, où se déroulent les cours. 23 élèves forment la promotion « Eric Quiquet », ainsi nommée pour saluer l’initiateur de la campagne à Lille. Cyrille Pradal a rappelé à cette occasion les grands principes et objectifs qui guident sa délégation sur l’apiculture urbaine.

 

Retour, en texte et en images, sur 2 années de politique apicole.

Rucher Ecole Municipal de Lille / Remise des diplôme promo 2009/2011 le samedi 9 octobre 2009 à la ferme Marcel Dhenin / Intervention de Cyrille Pradal

Le 10 octobre 2009, nous étions réunis, ici, à la Ferme Marcel Dhénin pour l’inauguration de ce rucher-école, du premier rucher-école municipal de France.

1 an après, 25 samedis après-midi de cours plus tard, 24 heures de cours théoriques et 51 heures de cours pratiques donnés aux élèves par Simon Gorny, apiculteur professionnel et professeur du rucher école […]

Cette manifestation s’inscrit dans le 4ème mois de l’abeille sur le thème de « la grande famille des pollinisateurs » co-organisé par la MRES et la Ville dans le cadre du réseau Naturenville Naturalille et qui s’achève demain. Plus de 25 animations se seront égrainées du 10 septembre au 10 octobre, mobilisant les services de la Ville, les associations, mais aussi de nouveaux partenaires comme l’institut catholique de Lille ou le lycée Michel Servet. 2010 fût un excellent cru, soyez en tous remerciés. […]

Commençons par les bonnes nouvelles :

1/ Grâce à la Ville, après 23 élèves en 2009/2010, vous serez 40 pour cette nouvelle promo 2010/2011, avec Simon Gorny, formateur, passé à temps plein sur le rucher. Ainsi, le rucher sera actif samedi matin et samedi après midi, 1 semaine sur 2 dans l’année.

Avec les week-end portes ouvertes Animavia/ferme, cela va dans le sens d’une plus large ouverture au public le week end de ce magnifique endroit; encore trop méconnu par beaucoup de lillois. C’est la volonté de la Ville.

2/ D’anciens élèves du rucher s’engagent dans la création de l’association des anciens élèves du rucher école. La volonté est là, les missions sont déjà claires : formation continue, achat groupé, partage de matériel apicole, soutien au rucher école. Cette association sera essentielle pour le rucher-école municipal, la Ville vous le savez vous soutiendra. Alors rendez-vous dans les prochains mois pour sa création officielle. Merci encore.

Continuons par le coté politique et militant du rucher-école. Nous sommes tous ici, intéressés, passionnés, ou futur passionnés de l’abeille : apis mélifera mélifera.

Le corps de l’abeille.

Nous sommes tous ici sensibilisés à son rôle indispensable de pollinisateur pour l’humanité et aux dangers qui pèsent sur elle, comme sur l’ensemble de la biodiversité.

Elle est notre sentinelle de l’environnement. La disparition des milieux naturels, l’usage massif des produits phytosanitaires (notamment neurotoxiques) sont à l’origine de l’affaiblissement des colonies d’abeilles et de leur surmortalité. Abeilles plus souvent malades, plus souvent parasitées, ayant parfois des difficultés à accumuler leurs propres réserves de miel pour l’hiver…

Il faut de jeunes apiculteurs biens formés, il faut des anciens apiculteurs avec des piqûres de rappel en formation sur les nouvelles techniques, afin de gérer au mieux son rucher, et de contribuer au sauvetage de cette espèce.

Ici nous ouvrons une poche de résistance – mais bien sûr les grands combats sont ailleurs, envers le gouvernement et le ministre de l’agriculture actuel qui par le grenelle 2 renforcent les produits chimiques dangereux pour les abeilles, envers les lobbies de ces firmes pétrochimiques.

Il nous faut accompagner nos agriculteurs, premières victimes de ce système, à tendre vers la seule agriculture raisonnablement raisonnée et durablement durable : l’agriculture bio.

J’ai une pensée particulière pour nos amis apiculteurs qui comparaîtront du 10 au 13 octobre prochain au procès de Marmande pour fauchage de Maîs transgénique, alors que la France était en moratoire sur les OGM. J’ai une pensée pour Dominique Plancke, conseiller municipal Verts de Lille qui comparaîtra également. Qu’il soit assuré de mon soutien.

Remise des diplômes, 9 octobre 2010

Pour l’apiculture, pour l’abeille, la ville de Lille agit !

  • Lille est terre d’accueil des abeilles :

>> par la gestion de ses espaces verts. Deux parc sont labellisés bio, un végétal sur 2 planté en ville est mellifère, 135 jardiniers sont formés à la gestion différenciée, etc…

  • Lille est terre d’accueil des apiculteurs :

Par le rucher école, par la mise à disposition de sites dans la Ville pour implanter son rucher : 57 ruches et 14 apiculteurs amateurs sont déjà accueillis.

  • Lille est terre de pédagogie à l’abeille, avec notamment ce mois de découverte de l’abeille lilloise.

Pourtant tout cela ne serait pas arrivé, sans deux hommes, et une action. Pas de conseiller municipal à l’apiculture urbaine, pas de ruche sur l’opéra, pas de rucher école, pas de remise de prix.

Ces deux hommes sont Eric Quiquet et Henri Clément, Président de l’Union nationale de l’apiculture française.

Henri Clément a impulsé l’opération « abeille sentinelle de l’environnement » et Eric Quiquet y a fait adhérer la Ville en 2007. C’était la première Ville de France à le faire! C’est pour cela que j’ai sollicité Eric en lui demandant d’être le parrain de la première promotion du rucher école, ce qu’il a accepté immédiatement et je l’en remercie.

atelier découverte, ruches de St Maurice Pellevoisin, juin2010

Voilà avant de lui passer la parole, je tenais à vous remercier pour votre intérêt pour l’abeille et l’apiculture.
Dans un an, le test de l’allumette, le remérage, les tubes de Malpighi, la supersédure, ou la glande de Nassanov, n’auront plus aucun secret pour vous. Dans un an, l’art de l’enfumage vous sera acquis, et vous sourirez en admirant l’abeille battre le rappel.

Merci aux futurs diplômés,
Bienvenue et bonne année scolaire aux nouveaux,
Merci aux services pour l’organisation : Charlotte, Marie, Simon et Maud,
Merci au service du protocole, toujours impeccable !

Eric Quiquet et Cyrille Pradal – 9 octobre 2010, première remise des diplômes du rucher-école

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Les multiples bienfaits des toitures végétalisées https://lille_old.eelv.fr/2010/07/les-multiples-bienfaits-des-toitures-vegetalisees/ Tue, 06 Jul 2010 15:13:00 +0000 http://lille.eelv.fr/?p=4894 ---- Vous êtes propriétaire et vous souhaitez végétaliser une toiture ? Retrouver ici le guide des aides de la ville (voir notamment page 5) ...]]>

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Vous êtes propriétaire et vous souhaitez végétaliser une toiture ? Retrouver ici le guide des aides de la ville (voir notamment page 5)

Pour de plus amples renseignements, contactez le service Habitat de la mairie de Lille : 03.20.49.50.93 – primes-habitatat]mairie-lille.fr

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Cyrille Pradal a tenu le 25 juin dernier une conférence de presse avec Jean Bernard Wasselin, gérant de l’entreprise [Un Jardin sur le toit, engagée dans une démarche écologique, et créée grâce à  un club Cigales.

Et parce qu’une illustration vaut mieux qu’un beau discours, la rencontre s’est faite devant une réalisation de Mr Wasselin (toiture et façade végétalisées, bassin biologique), pour souligner les atouts de la démarche.

Un état des lieux très parlant

On devrait parvenir en France d’ici la fin de l’année à  1 million de m2 de toitures végétalisées. Impressionnant ?

Bien peu en réalité, puisqu’on estime que 22 millions de m2 de surfaces seraient végétalisables aujourd’hui. A titre de comparaison, 13 millions de m2 de toitures sont végétalisées en Allemagne. La France accuse donc un retard certain…

Lille est la première ville en France à  mettre en œuvre une aide à la végétalisation (prime voté le 29 mars 2010). Elle a de plus la particularité de s’adresser notamment aux particuliers. C’est une réelle innovation qui doit favoriser la multiplication de petites surfaces (plutôt qu’une vaste toiture d’entreprise).

Quel est le contexte à  Lille ?

La superficie d’espace Verts est limitée à Lille (350 ha), cela équivaut à  15 M2 par habitant.

Outre le développement au sol prévu, il est donc fort utile d’envisager à  Lille les verticalités (avec l’opération « Verdissons nos murs »), et les toitures. La végétalisation des toitures plates à Lille permettrait de multiplier par 3 les surfaces naturelles !

3 axes guident la ville dans la promotion de cette technique :

  • l’incitation avec la mise en place de la prime
  • l’intégration de toitures végétalisées dans les projets de construction de la ville
  • la recherche de la biodiversité

Ainsi, de nouvelles constructions sont concernées à Fives, à St Maurice, à  Lille Sud (le centre social Lazare Garreau comptera même une toiture jardin)

Par ailleurs la ville travaille avec le conservatoire botanique de Bailleul pour trouver des espèces résistantes, et ne pas se limiter au sédum couramment utilisé. L’objectif est aussi de favoriser la biodiversité, ce qui au départ ne va pas de soi, au regard des orientations générales.

Les atouts des toitures végétalisées sont multiples

>> La durée de vie de la toiture végétalisée, grâce à cet type d’étanchéité, est multipliée par 2 voire 3 !

>> L’isolation thermique induit un confort d’été et des économies de chauffage, donc d’énergie

>> La multiplication des surfaces naturelles engendre du bien-être, par la baisse des températures en été (fameux exemple à  Chicago), le plaisir visuel, la captation des poussières…

>> Les surfaces végétalisées concourent grandement à  la gestion des eaux pluviales. La pluie régulière constitue d’ailleurs à  Lille un avantage considérable pour le choix des espèces et l’entretien.

>> La biodiversité est favorisée pourvu que la végétalisation soit pensée en ce sens.

Jean-Bernard Wasselin, rappelle que cette technique souvent présentée comme une innovation est en réalité une technique bien ancienne. Aujourd’hui, c’est la seule technique à  répondre à 8 recommandation des 14 cibles HQE. La principale complexité réside dans les réhabilitations (le substrat varie selon la capacité de résistance de l’édifice).

Le coût est de 80 à  150 € le m2, c’est à  dire inférieur à celui d’une toiture classique.

Technique de bâtiment ou d’apparat ?

La végétalisation des toitures est au croisement de plusieurs métiers:

  • étancheurs, puisque c’est une technique de bâtiment
  • jardiniers, puisque la partie supérieure est une surface naturelle végétale

Or 98% des toitures végétalisées sont réalisées par des étancheurs ignorants en terme de botanique d’où le recours facile au sédum, aux mono-espèces.

 

Il n’existe en France que 3 jardiniers des toits (dont Un jardin sur le toit), qui combinent donc une double compétence. Les choix de culture varieront selon les possibilités d’entretien (pour le jardinier) et la capacité de résistance du toit. Le bel exemple présenté par Jean-Bernard Wasselin compte une grande variété d’espèces, d’herbes potagères aux orties, des plantes grasses à la pomme de terre ! … ceci dans le cadre d’une gestion écologique et assez libre (le jardin sur le toit vit par lui même).

Alors que subsistent encore quelques freins (manque de pépiniéristes, flou juridique…), il y a des signes ne trompent pas : un entrepreneur allemand a récemment garanti 50 ans ses toitures ! Autant dire que la technique a de beaux jours devant elle.

Des démarches comme celle de la ville, portée par Cyrille Pradal, doivent donc maintenant encourager le développement de la végétalisation des toitures en favorisant une approche qualitative et écologique.

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La ville propose une aide à  la végétalisation des toitures https://lille_old.eelv.fr/2010/04/la-ville-propose-une-aide-a-la-vegetalisation-des-toitures/ Wed, 07 Apr 2010 12:27:00 +0000 http://lille.eelv.fr/?p=4884 ---- Vous êtes propriétaire et vous souhaitez végétaliser une toiture ? Retrouver ici le guide des aides de la ville (voir notamment page 5) ...]]>

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Vous êtes propriétaire et vous souhaitez végétaliser une toiture ? Retrouver ici le guide des aides de la ville (voir notamment page 5)

Pour de plus amples renseignements, contactez le service Habitat de la mairie de Lille : 03.20.49.50.93 – primes-habitatat]mairie-lille.fr

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Intervention de Cyrille Pradal lors du conseil municipal du 29 mars 2010, à  propos d’une nouvelle prime municipale dédiée à  la végétalisation des toitures [1]

Alors que la végétalisation des toitures reste peu développée en France, la ville de Lille – sous l’impulsion des élus Verts – renforce donc son dispositif d’aides en mettant maintenant l’accent sur la préservation de la biodiversité et la gestion des eaux pluviales. Dans son intervention, Cyrille Pradal revient sur les enjeux et atouts des toitures végétalisées, ainsi que sur les modalités d’application de cette prime.

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Madame le Maire, mesdames, messieurs, mes chers collègues,

Pierre de Saintignon a parlé de la ville durable, Maurice Thoré de la vie en rose, je vais vous parler de la ville verte, de la ville plus verte. Dans notre belle ville flamande de Lille, dense, où les réserves foncières sont rares; nous le savons, nous ne disposons que de 15 m2 d’espaces verts par habitants. C’est peu.

Pourtant les lilloises et les lillois veulent plus de vert, plus de nature de proximité, plus de biodiversité. Alors sans prétendre à  la [Cité végétale de l’architecte Luc Schuiten que nous avons accueilli récemment avec Stanislas Dendievel, il nous faut conquérir les surfaces verticales et les surfaces horizontales supérieures.

Quand on sait que le le total des surfaces des toitures plates ou semi-plates de notre ville représente prés de 3 fois la surface des espaces verts de notre ville, vous comprendrez que l’enjeu est conséquent, essentiel, pour notre trame verte urbaine. Voici tout l’objet de la végétalisation des toitures et de la création de cette prime.

Notre ville est déjà  engagée dans la végétalisation de toitures, quelques exemples :

  • L’entrée du cimetière de l’Est inaugurée en 2009 avec le jardin des géants.
  • La Maison de quartier de Saint Maurice achevée en novembre 2009.

Et de nombreux projets sont prévus pour cette année et 2011 :

  • Les locaux des services espaces verts à Fives, rue de Philadelphie
  • Le Jardin des Sports au Faubourg de Béthune,
  • Le centre social Lazarre Garreau,
  • L’école de musique de Saint Maurice.

Je salue et remercie tous les élus qui s’engagent en ce sens dans la construction neuve. Mais nous le savons, l’enjeu est surtout dans la rénovation.

Au regard des atouts de la végétalisation des toitures, on pourrait se poser la question : Pourquoi (et d’ailleurs l’opposition se l’est posée) cette technique est si peu développée en France?

En effet,

> à  l’échelle de la ville, la végétalisation de toitures :

  • Permet d’optimiser l’usage des surfaces (pour leur verdissement),
  • Améliore la qualité de l’air (capture des poussières et de certains polluants),
  • bien évidemment améliore le cadre de vie, l’esthétique paysagère,
  • Est un support de biodiversité,
  • Permet de réguler les températures (les villes avec un verdissement important souffrent moins des canicules – lors de la dernière canicule on a constaté jusqu’à 6°C de différence entre le centre de la ville et les extérieurs, dans les exemples qui nous ont été donnés), … et bien sûr:
  • Permet de lutter contre les inondations – c’est sûrement le principal enjeu aujourd’hui des toitures végétalisées – par la retenue et le retardement de l’écoulement des eaux pluviales.

Si notre ville développait de grandes surfaces de toitures végétalisées, nous n’aurions pas eu besoin des cathédrales souterraines de récupération des eaux pluviales, dont nous venons de parler, Gutenberg ou Chaude-rivière. En tout cas en faire de plus en plus permettra de limiter le niveau de ces inondations.

> au niveau du bâtiment, il y a également des effets directs :

  • Amélioration des caractéristiques thermiques (isolation – confort thermique d’été avec des saisons plus chaudes et courtes) et acoustiques (c’est important : nous savons que c’est la première nuisance environnementale pour les français),
  • Plus grande durabilité de l’étanchéité de la toiture (la durée de vie de l’étanchéité d’une toiture plate végétalisée est multipliée par 2 voire 3),

Ceci, peut-être, explique cela, aujourd’hui le principal promoteur de la toiture végétalisée est l’ADIVET qui n’est constituée… que d’étancheurs. Or quel intérêt aujourd’hui auraient les étancheurs à  développer des toitures dont l’étanchéité dure… deux fois plus longtemps ? C’est l’une des réponses, il y en a d’autres, au faible développement de la végétalisation de toitures, face à  certains lobbies du bâtiment.

Tous ces atouts confortent ceux de la végétalisation des façades et de la récupération des eaux pluviales, qui sont déjà  en cours dans les primes d’habitat durable de notre ville.

Par la création de cette prime, Madame le Maire, notre ville s’inscrit dans l’innovation à  l’échelle de la France. En effet, si nos voisins allemands et suisses utilisent couramment cette technique – 43% des villes allemandes ont une prime à  la végétalisation des toitures – seules la Région àŽle de France, et le département des Hauts de Seine ont déjà  une prime à  la végétalisation des toitures.

Notre ville, en votant cette délibération, sera la première grande ville de France à  créer une prime municipale à  la végétalisation des toitures. Et je lance un appel aux autres collectivités locales comme LMCU, le département, et également la région, pour qu’ils nous suivent en ce sens.

Nous allons maintenant vous présenter les modalités de cette prime. Les bénéficiaires en sont les particuliers, les associations, les bailleurs sociaux et les promoteurs privés :

  • 30 € TTC/m² pour les particuliers, les associations, les logements individuels de promotion privée et sociaux (neufs ou existants), plafonnée à  50 m² par opération. A l’exemple de ce ce qui existe déjà , cette prime sera bonifiée à  10 € TTC/ m2 si la végétalisation est réalisée conjointement pour deux logements adjacents.
  • 45 € TTC/m² pour les logements collectifs de promotion privée (neuf ou existants), plafonnée à  100 m² par opération,
  • 60 € TTC/m² pour les logements collectifs sociaux (neufs ou existants), plafonnée à  100 m² par opération.

Nous sommes précurseurs, il faut le savoir, et nous entrons dans une démarche d’amélioration : une réflexion est en cours pour envisager le renouvellement de cette prime, avec l’usage d’éco-matériaux.

Aujourd’hui, la France est très en retard sur ces techniques, je vous l’ai dit. C’est pourquoi notre Ville, avec de nombreux partenaires, s’engage d’ores et déjà dans une démarche de progrès pour que les toitures végétalisées soient:

  • plus écologiques, par l’utilisation d’éco-matériaux,
  • plus « biodiversitaires », par le choix et la mosaïque d’espèces végétales régionales (aujourd’hui nous sommes plutôt dans la mono-espéce, à  savoir le sedum)
  • économiques : sur le plan de l’investissement, comme pour leur entretien.

Cette démarche de progrés s’inscrit en partenariat avec le CD2E (Centre de développement des éco-entreprises de Loos en Gohelle), et le Conservatoire botanique de Bailleul.

Un programme de recherche en ce sens, est envisagée avec l’IDDR (l’institut du développement durable et responsable) de l’Université Catholique de Lille.

Cette prime s’inscrit pleinement dans le développement durable de notre ville, avec ce conseil municipal consacré à l’Agenda 21 lillois.

Au plan environnemental, elle permet d’augmenter les supports de biodiversité, de créer des corridors biologiques entre toitures et façades, d’optimiser la gestion des eaux pluviales, de lutter contre l’imperméabilisation,

Cette prime est également économique, puisqu’elle permet de créer de nouvelles filières, nouveaux savoirs faire et nouveaux emplois locaux, contribuer à la maîtrise des charges en améliorant l’isolation, longévité des toitures….

Elle associe santé et qualité de vie : en améliorant la qualité de l’air, en réduisant les nuisances sonores, en embellissant de la Ville.

Enfin, elle a une dimension culturel et pédagogique : en sensibilisant à  la gestion des eaux pluviales et à  la protection du patrimoine bâti.

Cette action et la création de cette prime s’inscrit pleinement dans l’agenda 21 de notre Ville. Je remercie aujourd’hui l’ensemble des élus qui sont en charge de l’habitat durable, et je donne une écoute particulière aux remarques d’Audrey Linkenheld que j’ai reçu récemment par courrier. Je remercie les services de la Ville Développement durable, Espaces verts, Urbanisme et habitat durable, les associations et les professionnels de la végétalisation de toitures, qui sont associés à  ce travail pour qu’ils soient le plus parfait possible.

Je vous donne rendez vous dans un an, pour tirer le premier bilan et voir également les amendements que nous pourrons faire à  cette prime.

Je vous remercie.

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Délibération 10/297 – Primes Habitat Durable – Octroi d’une nouvelle prime municipale aux particuliers, aux associations, aux bailleurs sociaux et aux promoteurs privés pour la végétalisation de toitures (constructions neuves et réhabilitations) pour l’année 2010.

Notes[1] Cette prime rejoint le dispositif existant de primes « Habitat Durable » de la ville.
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