Logement – Europe Ecologie Les Verts – Lille https://lille_old.eelv.fr L'écologie Politique au service des citoyens Sun, 16 Jun 2019 17:58:55 +0200 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=4.9.10 Fives-Hellemmes : Des premiers logements sociaux aux lofts de la friche Mossley https://lille_old.eelv.fr/2015/04/fives-hellemmes-des-premiers-logements-sociaux-aux-lofts-de-la-friche-mossley/ Wed, 08 Apr 2015 14:39:24 +0000 http://lille.eelv.fr/?p=8336 Tous les deux mois, les DécouVertes proposent de déambuler dans un quartier avec un regard écolo. A la suite de Dominique Plancke, fin connaisseur du territoire, on repère des traces anciennes ou récentes d'aménagements publics ou privés (bâtiments, jardins, rues et ruelles), on discute avec les gens rencontrés au fil de la balade et l'on comprend mieux les réalités des habitants d'hier et d'aujourd'hui. De quoi donner envie de participer à la construction du quartier de demain ? ...]]>

Tous les deux mois, les DécouVertes proposent de déambuler dans un quartier avec un regard écolo. A la suite de Dominique Plancke, fin connaisseur du territoire, on repère des traces anciennes ou récentes d’aménagements publics ou privés (bâtiments, jardins, rues et ruelles), on discute avec les gens rencontrés au fil de la balade et l’on comprend mieux les réalités des habitants d’hier et d’aujourd’hui. De quoi donner envie de participer à la construction du quartier de demain ?

Le 14 février 2015, nous avons parcouru les rues de Fives et d’Hellemmes.

Métro Marbrerie, 14h, un samedi après-midi. Une trentaine d’habitants, de curieux, de sympathisants et quelques élus empruntent la rue de Pologne à la suite de Dominique Plancke, sous une petite pluie fine.

1 groupe début

« Fives et Hellemmes ont une histoire commune, commence le guide. Ces bourgs ruraux se trouvaient sur la route des envahisseurs de tous poils, ils ont donc été détruits à chaque conflit, depuis Bouvines en 1214 jusqu’aux bombardements de la deuxième guerre mondiale, en passant par la prise de Lille par Louis XIV en 1667. » Le XIXème siècle a vu la population croître très rapidement en même temps que l’industrialisation se développait : arrivée du chemin de fer et construction de matériel ferroviaire à Fives Cail, installation d’usines textile, de brasseries…. La disparition de ces industries à la fin du XXème a laissé des friches immenses qui sont aujourd’hui en cours de transformation.

On passe près de 4 maisons particulières un peu en retrait de la rue : « Des maisons Castor, lance un marcheur. Elles ont été auto-construites à l’époque par des habitants dans une démarche de coopération. »

Jardin de poche et concertation

2 jardin de poche

Arrêt au croisement de la rue de Pologne et de Madagascar sur un « jardin de poche ». Celui-ci a été aménagé en 2014, suite à la consultation des habitants par le Conseil lillois de la Jeunesse. Nous sommes accueillis par des membres du collectif BW Friches. Né en juillet 2013, ce collectif composé d’habitants du quartier de Fives mène une réflexion sur le devenir du site dit « Brunel » (BW, c’est le numéro de la parcelle Brunel, ancien site industriel de 6500 m2 entouré des rues de Pologne, Désaugiers, du Bois d’Annapes et de Madagascar), et qui souhaite plus généralement agir sur le quartier. « Les habitants ont voulu donner au jardin une vocation ludique pour les enfants, et de convivialité pour permettre aux habitants du quartier de se rencontrer. L’été, on pourra organiser des projections de court-métrages, faire de la musique, du théâtre. »

Un autre membre du collectif évoque l’organisation prochaine des « fenêtres qui parlent » sur le quartier. Des artistes vont réaliser sur les murs du quartier des œuvres à partir des idées farfelues récoltées auprès des habitants. « Pourquoi pas une aire pour les pigeons voyageurs, ou une aire d’atterrissage pour les montgolfières ? » L’idée est d’habiter le quartier, pas seulement les espaces privés, mais aussi les espaces publics. Le collectif a donc également fait des propositions pour l’aménagement de la friche Brunel. A la place d’une usine qui fabriquait des produits nettoyants et des insecticides, des logements devraient voir le jour. « On milite pour des solutions alternatives au tout-logement. On pourrait prévoir aussi des jardins ouverts, un local pour se rencontrer… » Le militant regrette le manque de concertation de la ville de Lille et du Conseil de quartier. Une discussion impromptue s’engage : un habitant aimerait avoir plus d’informations sur la dépollution du site. Une conseillère de quartier évoque les réunions déjà mises en place. La rencontre est intéressante, mais manifestement la concertation officielle « à la lilloise » a encore des marges de progression.

Première intervention de l’Etat en faveur du logement social

Fin de la pause. Le groupe repart, prend à gauche dans la rue de Madagascar. Les maisons de la rue témoignent de la première intervention de l’Etat en faveur du logement social, suite à la loi Loucheur (1928). Ces maisons ont été réalisées après la première guerre mondiale pour l’Union des Mutilés du Nord. Elles ont toute une façade étroite (5 mètres) mais sont profondes, avec un jardin à l’arrière. Et pour éviter l’effet miroir, celles qui se font face n’ont pas la même forme d’encadrement de fenêtre (arrondi pour les unes, carrées pour les autres).

4 maison loi loucheur

« Pratique ! Le nouveau macadam posé permet à la pluie d’évacuer plus facilement les crottes de chien », note un quidam !

« N’y a-t-il pas des métaux lourds dans le sol ? » demande une marcheuse « Si, sans doute, note Dominique Plancke. Mais dans ce quartier comme à Lille Sud, il est souvent inutile de faire des tests, car l’état du sol varie d’un endroit à l’autre. Beaucoup de terrains ont été remblayés lors de la construction des maisons avec de la terre issue d’usines différentes, et il n’y a donc pas de pollution homogène.»

Reprise de la marche, sous un ciel plus clément. On passe près de la fameuse friche Brunel, qui occupe toute le coeur de l’ îlot entre les rues de Madagascar, de Pologne et Desaugiers. Le propriétaire du 51 rue de Madagascar (lui-même co-fondateur de l’association des Raisins de Fives) nous explique que dans son jardin se trouvent les plus anciens pieds de vigne du quartier !

Mossley et la médiathèque en friche ?

Le groupe longe rapidement la rue Etienne Dolet, qui marque la frontière entre Fives et Hellemmes. On emprunte le sentier du Curé, transformé en rue depuis l’an passé et on arrive sur une friche de plus de 3 hectares, l’ancienne usine Mossley, immenses bâtiments en cours de transformation.

5 rue du curé mossley

Impression curieuse. Des vestiges de l’ancienne usine perdurent tandis que des logements sont déjà habités. « Dans le temps, l’usine s’appelait Delbart Mallet, puis ce fut Mossley. En 1982, 350 personnes travaillaient encore sur le site. En 2001, lorsque l’usine a fermé, il y a eu des combats douloureux et un film « 300 jours de colère » de Marcel Trillat, a été consacré à cette lutte. » Rachetée par un opérateur privé, la zone, renommée Parc de la filature, a été décrétée zone d’aménagement concertée par les pouvoirs publics. Ici, des lofts sont déjà habités, mais aussi des logements sociaux et une crèche et on attend une résidence pour personnes âgées. Le projet de médiathèque sans cesse retardé semble avoir du mal à sortir, faute de financements. Derrière la remarquable porte d’entrée de la filature qui est restée telle quelle, des équipements publics, un cabinet médical et des commerces devraient s’installer. Mais l’aménagement de la ZAC prend du retard et le tout donne une impression d’inachevé.

6 mossley pan de mur

On repart vers la rue Fénelon, puis la rue des Travailleurs, pour atteindre la place Dombrowski. Dans ce quartier des Sarts, aussi nommé la Chapelle d’Elocques, ont été construits plus de 300 logements par l’usine de Fives en 1923 pour ses salariés. Repris par Lille Métropole Habitat, bailleur social, et malgré une rénovation dans les années 80, ceux-ci ont besoin d’une nouvelle remise en état. Dans ce secteur qui vient d’être classé en « Politique de la Ville » on trouve de nombreuses familles monoparentales et des personnes très âgées, aux revenus très limités. Le vote FN est très important dans ce secteur. Un local pour les jeunes récemment construit est fermé en ce samedi après midi.

14 marche rapide

Jardins familiaux et voyettes

On reprend la rue Saint Eloi vers la verdure des jardins familiaux. « La rue traversante a été fermée et transformée en chemin piéton. On y a installé des jeux et des stations de vélos VLille. Mais au sol on note des traces de voitures brûlées », constate notre guide.

On prend l’allée des Tilleuls, au milieu des jardins familiaux. 330 parcelles de jardins ont été créées à l’origine pour les ouvriers habitant les logements autour. « Une tradition du Nord initiée par l’Abbé Lemire pour éviter qu’ils n’aillent au bistrot ». « Ils ont fait la même chose en Angleterre », note un marcheur.

17 allée des tilleuls

De fait, les jardins sont bien entretenus, mais le bailleur, LMH, n’a pas l’habitude de gérer ceux-ci, ce que nous confirme l’un des jardiniers en nous expliquant les difficultés qu’il a eu pour obtenir un jardin, notamment parce que LMH ne connaissait pas l’identité de chaque jardinier . « Des locataires vieillissants les ont passés à d’autres, et aujourd’hui, un inventaire est réalisé en partenariat avec la Fédération des jardins familiaux et les Jardins dans la ville. » Cette dernière association exploite une partie des jardins et vend les légumes sous forme de paniers à des habitants. Une démarche de concertation va être menée avec les habitants pour rendre plus accessibles ces jardins.

20 maisons derrière jardins

On repart, on passe devant un bâtiment qui a accueilli les bains-douches, on s’arrête devant une « voyette ». « Il y avait pas mal de sentiers qui traversaient les îlots pour passer d’un quartier à l’autre ». Celui-ci n’est pas de nom. « On pourrait l’appeler le sentier de la Comtesse », note un marcheur, « du nom de la comtesse Mimerel qui possédait les terrains autour ».

Arrivée à la mairie de quartier sous les rayons du soleil. Devant nous, l’espace des Acacias qui accueille les conseils communaux, des concerts et événements associatifs et une halte-garderie. « L’immeuble a été construit au départ pour y tenir un marché couvert dans les années 90, sous l’impulsion de la Chambre de commerce. Malheureusement, il a tenu à peine 6 mois. Les commerçants n’y ont pas trouvé leur bonheur. La municipalité a du en catastrophe donner un nouvel usage au bâtiment» Le marché d’Hellemmes, en plein air, a plus de succès.

Dernière question avant de se séparer au métro d’Hellemmes : le joli petit bâtiment en briques à l’écart, qui ne paie pas de mine, qu’est ce que c’est ? « C’est un petit local qui sert de médiathèque temporaire en attendant celle qui est prévue sur la friche Mossley. Espérons qu’elle voie le jour ! »

A la prochaine balade ?

Le collectif BW friches :
http://www.bw-friches.fr/

les quartiers en politique de la ville à Hellemmes :
http://www.hellemmes.fr/files/content/sites/hellemmes/files/Votre%20mairie/actualit%C3%A9s/priorites%20de%20la%20commune.pdf

la loi loucheur dans l’agglo de Lille (Diana Palazova-Lebleu) :
http://www.cairn.info/zen.php?ID_ARTICLE=RDN_374_0173

La filature Mossley et le parc de la filature :
http://ecen.free.fr/mossley.pdf

Les jardins de la Chapelle d’Elocques :
http://www.lmh.fr/accueil-general/blogs-agences/fives-hellemmes-st-maurice/actualites/545-les-jardins-de-la-chapelle-d-elocques

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Intervention de Lise Daleux sur l’habitat participatif (CM du 26/11/2013) https://lille_old.eelv.fr/2013/11/intervention-de-lise-daleux-sur-lhabitat-participatif-cm-du-26112013/ Wed, 27 Nov 2013 11:10:49 +0000 http://lille.eelv.fr/?p=7945 Intervention de Lise Daleux pour le groupe EELV

Adhésion de la ville au réseau national des collectivités pour l’habitat participatif.

Madame le Maire, chère Audrey, chers collègues,

C’est avec un plaisir certain que nous voterons ce soir la délibération portant sur l’adhésion de la Ville de Lille au réseau National des Collectivités pour l’Habitat Participatif.

Dans la crise du logement que nous traversons, toutes les formes de lutte contre ce fléau méritent d’être examinées. Et l’habitat participatif « troisième voie » entre le logement social et la promotion privée, avec des formes diverses , comme l’autoconstruction, la coopérative d’habitants ou encore l’habitat coopératif social est une piste sérieuse à étudier.

Autre attrait de l’Habitat Participatif : il va  rendre possible ou améliorer l’implication des habitants dans la conception et  la production de leur cadre de vie On note d’ailleurs dans cette démarche une volonté de vivre dans des espaces plus qualitatifs, qui facilitent le lien social et l’ouverture sur le quartier. Et puis ne l’oublions pas, ce mode d’habitat fait faire des économies par rapport à la construction classique, via la mutualisation d’espaces. Ce n’est pas neutre dans un contexte d’immobilier cher.
D’ailleurs les Lillois l’ont bien compris, comme l’atteste le succès grandissant des réunions sur le sujet et de la quantités de réponses fournies aux appels à projets.

Tout cela nous réjouit particulièrement car, il y a quelques années, lorsque mes collègues Christiane Bouchart et Philippe Tostain ont rencontré les premiers porteurs de projet, la réaction d’un certain nombre d’élus ici présents oscillait entre, au choix,  l’indifférence, le scepticisme et les ricanements…

Alors aujourd’hui, le groupe EELV savoure la participation de la Ville de Lille à l’association du Réseau National des Collectivités pour l’Habitat Participatif . Car tout dans ce réseau valorise ce que nous portons en étendard  à savoir: des réseau d’échanges d’expériences , des outils opérationnels pour le citoyen, des réponses face aux enjeux sociaux et environnementaux.
Nous rappelons enfin qu’avec le projet de loi pour l’Accès au Logement et pour un Urbanisme Rénové de notre ministre Cecile Duflot, demain l’habitat participatif  deviendra une réelle composante des politiques publiques avec des outils pour le développer et avec les cadres juridiques dont il a besoin.
Aussi, Madame le Maire, nous voterons cette délibération encourageante pour que les initiatives d’habitat participatif soient développées et consolidées dans notre belle Ville.
Je vous remercie.

Lise Daleux pour le groupe des élu-e-s EELV.

 

 

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Voeu contre les expulsions locatives https://lille_old.eelv.fr/2013/04/voeu-contre-les-expulsions-locatives/ Mon, 08 Apr 2013 20:19:00 +0000 http://lille.eelv.fr/?p=7454

Conseil Municipal du 18 mars 2013

Intervention de Vinciane Faber pour le groupe EELV

Vœu contre les expulsions locatives

 

 

Madame le Maire, Cher(e)s collègues, Mesdames Messieurs,

 

Le logement fait partie des sujets qui inquiète de plus en plus nos concitoyens.

 

Le contexte économique et social, mais aussi l’état du marché immobilier, expliquent largement ces inquiétudes.

 

En effet, en dix ans, les prix des logements ont doublé dans le parc privé. Dans le parc social, la situation n’est guère plus réconfortante car la pénurie des logements y est endémique, ce qui fait malheureusement le bonheur des marchands de sommeil. Cette tension du marché immobilier ne profite bien évidemment pas aux plus fragiles et peut concerner chacun d’entre nous. Un licenciement, une séparation, un accident de la vie…et tout bascule.

 

Face à ces problématiques, des mesures ont été prises par le Ministre de l’Égalité 
des territoires et du Logement.

Tout d’abord, afin d’éviter les situations d’expulsions, dramatiques pour les familles et coûteuses pour la société, il est prévu que les personnes reconnues comme étant « prioritaires DALO » ne soient plus expulsées sans solution de relogement.

 

Ensuite, un programme ambitieux est mené sur l’offre de logements.

Afin de remédier à la pénurie de logements, l’Etat souhaite engager la construction de 500 000 habitations par an, dont 150 000 logements sociaux. L’Etat souhaite aussi réquisitionner des logements, moyennant le versement d’un loyer au propriétaire. Les logements concernés sont ceux qui sont vacants depuis plus de 12 mois et qu’ils n’appartiennent pas à des particuliers. En effet, on ne peut décemment pas continuer à loger des familles entières dans des hôtels aux frais de l’Etat quand des millions de mètres carrés de logements restent inoccupés.

 

Enfin, la question du niveau des loyers qui est centrale. Celle-ci a été traitée dans le parc privé via le décret d’encadrement d’évolution des loyers de relocation des logements privés pris par Cécile Duflot et entré en vigueur le 1eraout 2012.

 

Nous constatons que si des mesures courageuses et ambitieuses ont été prises et que la situation s’est nettement améliorée depuis le changement de Gouvernement, il reste encore beaucoup à faire pour que le droit au logement devienne une réalité.

 

Nous attendons également avec impatience les prochaines annonces du gouvernement sur les taux de TVA sur la construction et la lutte contre la précarité énergétique.

 

Car la difficulté des ménages est aussi liée à l’augmentation des charges, liée à l’augmentation des coûts de l’énergie, résultat de la flambée du prix des énergies fossiles. Les personnes à faibles revenus sont souvent celles qui vivent dans les logements les moins bien isolés et qui supportent les factures d’énergie les plus élevées, parce qu’elles n’ont d’autres choix.

Nous attendons avec impatience le plan de rénovation thermique qui devrait permettre d’engager la rénovation de dizaines de milliers de logements dès cette année, la priorité étant donnée aux 8 millions de Français en situation de précarité énergétique. Mais, bien évidemment, pour qu’il puisse se mettre en œuvre, il faut le financer …

La réhabilitation thermique du parc ancien est un chapitre fondamental de la transition énergétique qui vise à engager la France sur un nouveau modèle énergétique fondé sur quatre piliers : la sobriété, l’efficacité, le développement des renouvelables, la lutte contre la précarité énergétique. Il est aussi fortement créateur d’emplois durables et locaux.

Notre ville s’est engagée sur la voie de la transition énergétique en se dotant d’un Plan Climat Energie Territorial, qui a pour priorité  de réduire les consommations énergétiques dans les équipements municipaux  mais également réduire les inégalités sociales face au coût de l’énergie par la formation des acteurs sociaux et par des incitations financières, ce dont le groupe EELV se félicite.

Pour toutes ces raisons, le groupe EELV est en accord avec les propositions émises dans le vœu et le votera puisqu’il s’intègre aux orientations prises par Mme Duflot en matière de lutte contre les expulsions locatives.

 

Je vous remercie

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Fin de la tréve hivernale : non aux expulsions https://lille_old.eelv.fr/2012/03/fin-de-la-treve-hivernale-non-aux-expulsions/ Sat, 10 Mar 2012 00:00:00 +0000 http://lille.eelv.fr/?p=5013 Manifestation

  • Samedi 10 mars 2012
  • Départ à 14H30
  • Place de la République – LILLE

Pour l’arrêt des expulsions et le droit au logement pour tous

Les loyers et les charges liées au logement (eau, gaz, électricité, chauffage..) ne cessent d’augmenter. Par contre, les ressources des familles déjà  durement touchées par la crise, baissent et le chômage explose. Les expulsions de locataires sont de plus en plus nombreuses et le droit au logement n’existe plus.

L’expulsion est une pratique barbare qu’il faut abolir.

Le marché n’a qu’un seul objectif : permettre à ceux qui ont déjà  de l’argent d’en gagner encore plus. Le logement est un droit fondamental qui doit sortir de cette logique de marché.

L’état a dépensé notre argent pour aider les banques et les patrons. Il doit aujourd’hui le reprendre pour permettre l’accès à tous à  un logement pérenne. Quelles que soient nos ressources ce logement doit correspondre à  nos besoins, à  nos souhaits et nous permettre de nous épanouir.

Il faut que disparaissent les dispositifs de contrôle social : nous n’avons pas besoin qu’on nous impose un accompagnement social, nous voulons des logements et les moyens de vivre dignement !

C’est l’indignation, la colère qui doivent nous guider.
C’est la justice sociale et non la charité que nous réclamons !

Nous exigeons :

  • l’arrêt des expulsions
  • le droit au maintien dans les lieux
  • application de la loi de réquisition
  • le droit à un logement décent pour tous
  • la construction de logements sociaux accessibles à  tous (PLAI)
  • L’arrêt des démolitions de HLM sans construction préalable
  • Le libre choix de son quartier de résidence.
  • L’encadrement des loyers et des charges locatives du secteur privé et public

STOP à  la résignation !
Organisons notre combat !

Manifestation unitaire organisée par : les Ateliers Populaires d’Urbanisme – APU Moulins, APU Wazemmes et APU Vieux Lille – CNL 59/62 – INDECOSA CGT

Signataires : CGT Educ’Action Nord, PCF, MRAP Lille, NPA , CSP59, SOLEIL 59/62, UR CNT 59/62, Coordination communiste 59/62, LDH, IDM, PG, DAL, Solidaires 59/62, SUD Santé Sociaux, Europe Ecologie Les Verts de Lille, Fédération anarchiste de Béthune, FSU, CGT59.…

 

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La voiture objet de discorde à gauche https://lille_old.eelv.fr/2011/10/la-voiture-objet-de-discorde-a-gauche/ Fri, 28 Oct 2011 11:03:31 +0000 http://lille.eelv.fr/?p=2909 Lors du conseil municipal du 14 octobre, une délibération[[11/844 –
PLU – Demande de modification – Normes de stationnement pour les logements]] portée par Marc Santré a fait débat au sein même de la majorité. En jeu : le stationnement résidentiel. Jusqu’à aujourd’hui, à chaque nouveau logement social devait correspondre une place de stationnement. La ville demande une modification du Plan local d’urbanisme (PLU) à Lille Métropole pour assouplir les règles de stationnement résidentiel.

Cette demande résulte d’un travail conjoint entre 3 services et élus : urbanisme, logement et déplacements. Elle émane du constat que la construction de logements sociaux bute sur une norme plancher excessive. Cette modification ponctuelle anticipe la future révision du PLU attendue d’ici deux ans. Elle permettra aussi d’avoir un retour d’expérience qui sera utile au moment de la révision.

Revenir sur une norme de stationnement – même plancher – fait débat

Audrey Linkenheld, adjointe déléguée au logement, a expliqué combien il est frustrant d’exiger des bailleurs sociaux des places de stationnement qui ne seront pas occupées ensuite. Or la construction de stationnement a un coût et l’économie réalisée permettrait de mieux orienter les dépenses, et les subventions, en faveur du logement proprement dit.

Pourquoi cette délibération a-t-elle fait débat ?

De son côté, l’opposition invoque sa crainte d’un retour de la à chasse à la bagnole à (sic), tout en entendant les arguments de la délibération, c’est à dire :

* Stationnement résidentiel sous-utilisé
* Équilibre financier de la construction difficile à atteindre, frein à la création de logement
* Ville dense et développement des transports collectifs et modes doux
* Une moindre utilisation de l’automobile

L’opposition argue d’un risque de à double peine à : Moins de stationnement résidentiel engendrerait plus d’occupation de l’espace public, et de zone payante en retour : « on ne pourra plus se garer, et en plus on paye ». Entendant toutefois les arguments de la délibération, les élus d’opposition ont voté pour cette modification, en prenant acte de l’évaluation programmée avant la révision du PLU.

Plus étrange et regrettable est la position des élus communistes qui s’alarment d’une discrimination entre le résidentiel privé et social, entre les différents type de logements ensuite (foyers étudiants, de personnes Âgées etc.). Les élus communistes y voient une contrainte exercée sur les ménages plus pauvres. De plus, ils s’inquiètent de l’impossibilité pour les ménages – une fois que les temps seront meilleurs – de garer leurs futures voitures sur leur lieu de résidence. Voyant dans la nouvelle norme une atteinte au droit à la voiture, nos partenaires se sont abstenus lors du vote.

D’évidence, tous les élus de la majorité ne partagent pas la même vision ni de l’avenir, ni des politiques sociales. Audrey Linkenheld et Marc Santré ont donc réaffirmé en quoi cette modeste modification relevait bien d’une politique sociale.

Une logique sociale a inspiré la délibération

Le frein observé à la construction de logements sociaux a induit une réflexion sur ce qui le provoquait : le coût disproportionné des ouvrages de stationnement par rapport à l’usage qui en est fait. Ce travail s’est effectué à l’appui de données établies, issues des enquêtes ménages-déplacements de Lille Métropole et du travail concerté avec les bailleurs sociaux.

La ville mène une politique volontariste en matière de logements, visant à l’issue du mandat 12 000 habitations supplémentaires. L’objectif est de permettre à toutes les catégories sociales de rester en ville. Ceci à l’inverse d’une tendance qui voit s’éloigner toute une population des centres urbains, l’obligeant à recourir à la voiture. Comme l’indique Marc Santré, on cherche bien avec cette délibération à réduire la dépendance à la voiture, dont les coûts iront croissants.

1/ La distinction entre logements préexistait à cette modification

La modification propose simplement de faire évoluer la règle du PLU comme suit :

* D’une place de stationnement pour 1 logement social > on passe à 0,6
* De 1,2 place de stationnement pour 1 logement en secteur privé > on passe à 1
* D’une place de stationnement pour 2 lits en résidence étudiante et foyers (jeunes travailleurs, personnes Âgées, personnes handicapées) > on passe à 1 place pour 4 lits

Il s’agit de normes plancher. Tout constructeur peut décider d’aller au delà de cette norme (mais pas en deçà). Un débat reste ouvert sur la fixation de normes plancher ou plafond, l’une et l’autre ayant des avantages et des inconvénients.

2/ Une réalité des pratiques très parlante

Ces règles d’urbanisme se fondent sur la réalité des pratiques : à Lille, 40 % des ménages ne sont pas motorisés. Les propriétaires possèdent plus de voitures que les locataires qui sont seulement 50% à en détenir une. Et parmi les locataires, les occupants de logements de sociaux sont encore moins nombreux à posséder une voiture. Suite à un travail mené avec les bailleurs sociaux, on a observé que 40% des parkings de résidences HLM restent vacants.

Trois principaux motifs principaux à cela :

  • L’accès à une place de stationnement a un coût (de 15 à 50€ par mois), que tous les ménages ne peuvent pas supporter (une fiscalité peut s’y ajouter s’il s’agit d’un box).
  • Certains parkings sont réputés peu sûrs, d’où la préférence de stationner à l’extérieur.
  • L’utilité de la voiture n’est pas avérée.

3/ Le stationnement résidentiel et sur l’espace public sont fortement liés

L’enquête ménages déplacements 2006 de Lille Métropole a mis en évidence une contradiction surprenante :

  1. L’usage de la voiture recule. C’est la première fois.
  2. Mais le parc résidentiel de voitures continue à augmenter.
  3. Et la part de ce parc garée sur l’espace privé à domicile diminue (en valeur relative et absolue) – alors même que la capacité de stationnement privé résidentiel augmente du fait du PLU.

Le basculement du stationnement dans l’espace privé vers l’espace public a déjà lieu ! Force de est de constater que les règles d’urbanisme ne règlent pas tout et qu’elles peuvent même avoir des effets pervers.

L’exemple le plus probant est celui de la maison individuelle : on impose la construction d’un garage pour toute construction nouvelle. Or, le garage est souvent tourné vers d’autres usages (jeu, buanderie, bricolage,débarras…) et le ménage privatise la part d’espace public dédié à l’accès au garage pour y stationner son véhicule.

Dans le logement collectif, lorsqu’on a utilement séparé dans l’offre de location le logement et la place de parking, on a répondu à une attente légitime : ne pas payer de stationnement si l’on n’a pas de voiture. En même temps, on a permis aux locataires d’aller occuper gratuitement l’espace public plutôt que de payer une place de parking au sein de la résidence.

Plutôt qu’à l’offre il faut s’intéresser à la demande

En matière d’urbanisme, on a longtemps insisté sur l’offre à destination (lieux de travail et de loisirs, etc.) et l’on a été très généreux. On constate récemment une tendance inverse qui met l’accent sur l’offre à l’origine (domicile), en considérant que les normes doivent au moins garantir une place à la voiture, à défaut de la faire circuler.

On conserve toutefois l’habitude de travailler sur l’offre. Dans le cadre de la future révision du PLU, il serait intéressant de s’interroger sur la demande. Quand on constate une diminution des déplacements automobiles, pourquoi faudrait-il augmenter l’offre de stationnement ?

Aujourd’hui, aussi incroyable que cela paraisse, seulement 20 % des voitures sont en circulation à l’heure de pointe ! Si Transpole avait 80% de ses bus stationnés en heure de pointe on se poserait légitiment la question de la bonne dépense.

On devrait en faire de même pour la voiture : A-t-on réellement besoin de toutes ces véhicules qui circulent en réalité si peu, surtout au regard de l’espace qu’elles occupent et des dépenses qu’elles engendrent, tant pour les ménages que pour les constructeurs ou les collectivités publiques.

Cette approche globale ne doit pas non plus faire oublier que les règles ne suffisent pas. Il faut émettre un signal fort dans l’espace public.

D’une manière générale, Marc Santré a répondu favorablement au principe d’un observatoire du stationnement. Les domaines de réflexion et d’actions sont divers :

  • Parkings publics : on doit profiter d’une bonne connaissance de la fréquentation pour en optimiser la gestion.
  • Parking privés : La connaissance reste encore floue sur l’occupation des parkings strictement privés. Toutes les villes sont confrontées à un manque d’information sur leurs usages. En revanche, la connaissance existe sur la vacance des parkings gérés par des structures connues (bailleurs, parkings en ouvrage publics, administrations…). La ville rassemble des données pour remettre sur le marché des places inutilisées. Le principe de mutualisation est aussi à l’étude, avec le but de remplir des parkings en journée comme la nuit.
  • Zone de stationnement payant : une analyse annuelle est réalisée par la ville qui fournit des données utiles pour tenir compte des comportements lors des réaménagements. Accroitre la surveillance reste un levier important pour le respect de la zone payante et la rotation des véhicules.
  • Aménagement de l’espace public : il n’existe pas de normes et de seuils à respecter en matière de stationnement dans l’espace public. En théorie, les marges de manœuvre sont très importante dès lors que l’on réaménage la voie publique, puisque l’on peut tout à fait décider de diminuer les places de stationnement. C’est un travail de dentelle qui est mené car les freins tiennent pour beaucoup aux habitudes.

Les marges de manœuvre sont diverses et variées. Ce qui nuit à la mise en place de solutions inventives, c’est la crainte – peut-être excessive – de déplaire à l’automobiliste. Pour peu qu’on le considère comme un citoyen, on arrivera à produire des politiques courageuses en matière de stationnement. Et le droit à la voiture individuelle ne sera plus qu’un vieux souvenir capitaliste.

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La ville de Lille étend son soutien pour la récupération des eaux pluviales https://lille_old.eelv.fr/2008/10/la-ville-de-lille-etend-son-soutien-pour-la-recuperation-des-eaux-pluviales/ Fri, 10 Oct 2008 12:16:14 +0000 http://lille.eelv.fr/?p=4822 —-
Vous êtes propriétaire et vous souhaitez installer un système de récupération d’eau de pluie ? Retrouver ici le guide des aides de la ville (voir notamment page 5)

Pour de plus amples renseignements, contactez le service Habitat de la mairie de Lille : 03.20.49.50.93 – primes-habitat[at]mairie-lille.fr

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Cyrille Pradal est intervenu en conseil municipal le 6 octobre 2008, pour présenter une délibération reconduisant l’aide à l’installation de système de récupération d’eau pluviale et prévoyant une augmentation de l’aide municipale.

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Madame le Maire,
Mes chers collègues,
Mesdames, Messieurs,

Dans le cadre de la redéfinition des soutiens de la Ville pour l’Habitat durable, comme vient de présenter Audrey Linkenheld nous avons décidé d’être plus incitatifs et d’étendre le soutien de la Ville pour la récupération des eaux pluviales.

Le 3 juillet 2006, sous l’impulsion de Christian Flejserowicz, conseiller municipal Verts délégué aux économies d’eau, la Ville de Lille mettait en place une aide à l’installation de système de récupération des eaux pluviales pour les lillois, les associations, les bailleurs privés et sociaux.

Rappelons brièvement les enjeux de la récupération des eaux pluviales, ils sont multiples:

  • économie de la ressource en eau potable
  • Limitation des inondations
  • économies de charges pour les familles lilloises

> économies de charges pour les familles lilloises:

A l’heure où chaque euro compte, 1 mètre cube d’eau potable économisé c’est 3 euros qui ne sont pas dépensés. Rappelons qu’il n’existe toujours pas de service minimum de l’eau. Tout le monde paie le même prix de l’eau, dés le premier m3.

>Limitation des inondations, 2e enjeu :

à  forte échelle la récupération des eaux de pluie contribue à limiter les inondations en stockant ces eaux de pluie; ainsi lors de fortes précipitations – en faisant un lien avec le changement climatique, celles-ci devraient être de plus en plus nombreuses – ces stockages jouent un véritable rôle de retenue vis à vis des réseaux.

>économie de la ressource en eau potable :

Je vous rappelle que Lille et sa communauté sont dépendantes des captages d’aire sur la Lys, de l’Escrebieux, de la Scarpe Aval et de la Sensée pour leur alimentation en eau potable. Chaque économie contribue à diminuer cette dépendance et à préserver cette ressource précieuse.

De plus depuis la parution tant attendue de l’arrêté du 21 août 2008 relatif à la récupération des eaux de pluie à l’intérieur et à l’extérieur des bâtiments – soit, il faut quand même le signaler, 11 ans après l’inauguration du premier lycée HQE de Calais qui avait installé son système de récupération d’eau de pluie dans les toilettes – il est enfin autorisé sur notre territoire de récupérer les eaux de pluie pour un usage interne aux bâtiments : comme les toilettes, le nettoyage des sols et le lavage du linge sous certaines conditions.

Même si mon groupe dénonce la frilosité de cet arrêté qui ne permet pas l’utilisation de l’eau de pluie pour les toilettes des école primaires et élémentaires, j’ai souhaité, Madame le Maire, comme nous l’avions inscrit dans notre programme, que la Ville de Lille soit plus incitative et étende son soutien pour l’utilisation à l’intérieur des bâtiments.

A partir de ce Conseil Municipal, et suivant le vote qui sera donné,

  • La prime destinée aux particuliers sera augmentée pour l’acquisition du matériel pour la récupération de l’eau de pluie; Elle passera de 100 à 200 euros/mètre cube dans la limite de 5 m3.
  • Un soutien complémentaire s’y ajoute, représentant 20% du coût de la main d’œuvre, pour le raccordement des eaux pluviales par un installateur pour un usage interne au logement, c’est à dire eau pluviale collectée pour un usage de toilettes et de chasse d’eau.

Bien sûr cette prime contribuera au développement de la filière et au développement de l’emploi local; bien sûr ces aides sont cumulables avec les crédits d’impôts existants.

Au delà des démarches engagées sur le patrimoine de la ville, cela constitue une incitation renforcée de la ville de Lille auprès de tous les lillois. Je tiens à remercier le service du développement durable, et mes collègues avec lesquels j’ai travaillé de manière très étroite sur ce dossier: Audrey Linkenheld, Philippe Tostain, et Stanislas Dendievel.

Je vous remercie.

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Délibération 08/858 – Reconduction de l’aide à l’installation de système de récupération d’eau pluviale à destination des lillois et des associations pour l’année 2008 – augmentation de l’aide municipale.

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Ville Verte n°10 https://lille_old.eelv.fr/2006/01/ville-verte-n10/ Fri, 27 Jan 2006 22:04:19 +0000 http://lille.eelv.fr/?p=6740 Dans ce numéro de janvier 2006 : un éco-logis pour tous !

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